Regards sur l'industrie agro-alimentaire et la communauté agricole
L’effet du cycle des enquêtes sur les statistiques des grandes cultures
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par Omar Youssouf
Introduction
La Série de rapports sur les grandes cultures produit des estimations nationales et provinciales sur les superficies ensemencées et récoltées, les rendements, la production et les stocks à la ferme pendant la durée d’un cycle de culture. Les données fournissent un aperçu des grandes cultures et des précisions sur l’industrie agricole au Canada. Le choix de la période de collecte des données d’enquête est crucial et assure d’obtenir un portrait actuel et exact de la situation des cultures, répondant ainsi au besoin de l’industrie d’obtenir ces données.
L’enquête sur les fermes de mars présente des estimations provisoires des superficies pour le type de culture que les exploitants agricoles ont l’intention d’ensemencer au moment de la collecte. La superficie en acres est souvent déclarée à un moment où il y a encore de la neige au sol. Cependant, les données sur les intentions d’ensemencement sont utilisées par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) dans le but de produire ses premières estimations relatives aux cultures de céréales pour les prévisions du revenu agricole de l’été.
L’enquête sur les fermes de juin fournit les estimations définitives des superficies que les exploitants agricoles ont réellement ensemencées. Les données provisoires tirées de l’enquête sur les fermes de juillet fournissent à AAC une première indication de la production pour la prochaine campagne agricole. Ces estimations servent de base pour les enquêtes subséquentes tout au long de l’année (superficie récoltée, rendement et production).
Les estimations basées sur un modèle des principales grandes cultures diffusées en septembre fournissent des données sur les rendements et la production de certaines grandes cultures plus tard dans la saison, lorsque ces cultures arrivent à maturité, ou, dans certains cas, en début de récolte. Avant 2016, une méthodologie d’enquête traditionnelle était utilisée aux fins de la collecte des données sur le rendement et la production de toutes les cultures à cette période de l’année. En 2016, l’enquête sur les fermes de septembre a été remplacée par des estimations basées sur un modèle dérivées au moyen d’une approche novatrice conçue par Statistique Canada et AAC.
Enfin, l’enquête sur les fermes de novembre recueille les données définitives sur les rendements et la production une fois les récoltes terminées, à l’exception de quelques cultures dont la récolte peut se poursuivre plus tard en automne.
Dans l’industrie des grandes cultures, plusieurs facteurs ont d’importantes répercussions sur les décisions d’ensemencement des exploitants agricoles, ce qui a une incidence sur les données sur les intentions provisoires (mars) et les superficies ensemencées définitives (juin) que les producteurs fournissent à Statistique Canada. Des facteurs tels que la variabilité des prix, les événements météorologiques et les influences socioéconomiques ont d’importantes répercussions sur les estimations des superficies ensemencées. Pour ce qui est des estimations de la production, les variations météorologiques observées entre les enquêtes peuvent expliquer certaines différences entre les estimations.
Comparaisons entre les intentions d’ensemencements en mars et les superficies ensemencées définitives de juin
Canola et blé de toutes les variétés
De 2008 à 2018, les tendances publiées au sujet de la superficie ensemencée des deux principales cultures au Canada, le canola et le blé de toutes les variétés, étaient cohérentes lorsque l’on comparait les enquêtes de mars et de juin (graphiques 1 et 2).
De 2008 à 2014, les estimations des superficies de canola de l’enquête de juin étaient en moyenne 4,4 % plus élevées que celles de l’enquête de mars. La différence entre les deux cycles d’enquête a diminué pour atteindre une moyenne de 3,5 % entre 2015 et 2018.
Les tendances relatives aux estimations des superficies ensemencées de blé de toutes les variétés étaient semblables pour les deux cycles d’enquête. De 2008 à 2018, la différence entre les estimations de mars et de juin de la superficie réellement ensemencée a varié de presque 0,0 % en 2008, jusqu’à une différence maximale de 4,7 % en 2011.
Tableau de données du graphique 1
Superficie ensemencée de mars | Superficie ensemencée de juin | |
---|---|---|
milliers d'acres | ||
2008 | 14 805 | 15 812 |
2009 | 14 990 | 15 825 |
2010 | 16 907 | 17 895 |
2011 | 19 225 | 19 800 |
2012 | 20 372 | 21 273 |
2013 | 19 133 | 19 738 |
2014 | 19 801 | 20 228 |
2015 | 19 416 | 19 840 |
2016 | 19 345 | 20 020 |
2017 | 22 387 | 22 837 |
2018 | 21 383 | 22 740 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2018. |
Tableau de données du graphique 2
Superficie ensemencée de mars | Superficie ensemencée de juin | |
---|---|---|
milliers d'acres | ||
2008 | 25 109 | 25 100 |
2009 | 25 161 | 24 932 |
2010 | 23 221 | 22 720 |
2011 | 24 724 | 23 568 |
2012 | 24 325 | 23 812 |
2013 | 26 618 | 25 906 |
2014 | 24 766 | 24 087 |
2015 | 24 765 | 24 142 |
2016 | 23 846 | 23 177 |
2017 | 23 182 | 22 361 |
2018 | 25 259 | 24 710 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2018. |
Soya et maïs-grain
Même si la saison de végétation du soya et du maïs-grain est plus tardive, les résultats de l’enquête de mars de Statistique Canada correspondent aux résultats définitifs de l’enquête de juin (graphiques 3 et 4). De 2008 à 2011, la différence moyenne entre les deux cycles d’enquête pour ce qui est des estimations de maïs-grain s’est établie à -2,2 %. Au cours de la période allant de 2008 à 2018, la différence entre les résultats des enquêtes de mars et de juin a atteint son niveau le plus faible en 2015, s’établissant à -0,5 %, tandis que la différence la plus marquée a été enregistrée en 2014, s’élevant à ‑7,4 %.
La superficie consacrée à la culture du soya au Canada a connu une croissance marquée, passant de 3,0 millions d’acres en 2008 à 6,3 millions d’acres en juin 2018. Statistique Canada a été en mesure de rendre compte de la croissance de la superficie du soya dans ses estimations de mars, une tendance confirmée dans les estimations définitives de juin. De 2008 à 2018, la différence moyenne en pourcentage entre les résultats des deux enquêtes s’est établie à +3,9 %. En 2008, la différence entre les résultats des enquêtes a atteint son niveau le plus faible, s’établissant à +0,3 %. En revanche, la plus grande différence relative entre les estimations des deux enquêtes s’est élevée à +8,7 % en 2012.
Tableau de données du graphique 3
Superficie ensemencée de mars | Superficie ensemencée de juin | |
---|---|---|
milliers d'acres | ||
2008 | 2 985 | 2 993 |
2009 | 3 284 | 3 476 |
2010 | 3 532 | 3 724 |
2011 | 3 757 | 3 885 |
2012 | 3 969 | 4 316 |
2013 | 4 294 | 4 589 |
2014 | 5 264 | 5 583 |
2015 | 5 375 | 5 420 |
2016 | 5 306 | 5 465 |
2017 | 6 956 | 7 282 |
2018 | 6 452 | 6 320 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2018. |
Tableau de données du graphique 4
Superficie ensemencée de mars | Superficie ensemencée de juin | |
---|---|---|
milliers d'acres | ||
2008 | 3 005 | 2 975 |
2009 | 3 084 | 3 041 |
2010 | 3 016 | 2 981 |
2011 | 3 211 | 3 041 |
2012 | 3 562 | 3 638 |
2013 | 3 813 | 3 645 |
2014 | 3 369 | 3 119 |
2015 | 3 268 | 3 252 |
2016 | 3 477 | 3 330 |
2017 | 3 751 | 3 576 |
2018 | 3 758 | 3 634 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2018. |
Orge et avoine
Comme c’est le cas pour les autres principales grandes cultures, les estimations des superficies d’orge et d’avoine produites par Statistique Canada affichent systématiquement les mêmes tendances entre les deux cycles d’enquête (graphiques 5 et 6). Pour ce qui est des estimations relatives à l’avoine, la différence en pourcentage la plus faible entre les estimations des deux cycles a été observée en 2013, s’établissant à -0,2 %, tandis que la plus grande différence en pourcentage a été enregistrée en 2012, se situant à -9,4 %. Au cours des cinq dernières années, la différence entre les estimations de mars et de juin a été, en moyenne, inférieure à 5,0 %.
Dans le cas de l’orge, la différence la plus faible en pourcentage entre les deux estimations a été observée en 2015, s’établissant à +0,5 %. La plus grande différence en pourcentage était de -8,9 % et a été enregistrée en 2011, une année où de graves inondations sont survenues à l’échelle du pays.
Tableau de données du graphique 5
Superficie ensemencée de mars | Superficie ensemencée de juin | |
---|---|---|
milliers d'acres | ||
2008 | 4 485 | 4 382 |
2009 | 3 955 | 3 879 |
2010 | 3 992 | 3 738 |
2011 | 4 056 | 3 814 |
2012 | 3 393 | 3 074 |
2013 | 3 379 | 3 371 |
2014 | 3 188 | 3 046 |
2015 | 3 645 | 3 403 |
2016 | 2 972 | 2 861 |
2017 | 3 419 | 3 220 |
2018 | 3 148 | 3 053 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2018. |
Tableau de données du graphique 6
Superficie ensemencée de mars | Superficie ensemencée de juin | |
---|---|---|
milliers d'acres | ||
2008 | 9 332 | 9 072 |
2009 | 9 476 | 8 778 |
2010 | 8 344 | 8 052 |
2011 | 7 833 | 7 139 |
2012 | 7 968 | 7 365 |
2013 | 7 240 | 7 175 |
2014 | 6 311 | 6 089 |
2015 | 6 478 | 6 511 |
2016 | 6 777 | 6 385 |
2017 | 5 880 | 5 771 |
2018 | 6 059 | 6 499 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2018. |
Estimations provisoires de juillet et septembre comparées à la production définitive de novembre
Canola et blé de toutes les variétés
Dans le cas du canola, la plus grande différence en pourcentage entre les estimations des enquêtes de juillet et de novembre est survenue en 2015, s’élevant à 29,1 %. En revanche, la différence la moins élevée a été observée en 2011, s’établissant à +7,4 %. De 2008 à 2017, la différence moyenne entre les estimations de juillet et la production définitive de novembre était de 13,7 %, comparativement à une différence moyenne de 10,6 % entre les enquêtes de septembre et de novembre.
La différence entre les estimations de la production de blé de toutes les variétés tirées des enquêtes de juillet et de novembre était à son plus bas niveau en 2012, se chiffrant à 0,7 %, tandis que la différence la plus importante a été observée en 2013, s’élevant à +22,8 %. La différence moyenne entre les estimations de juillet et la production de novembre se chiffrait à 9,5 %; cette proportion diminuait à 6,1 % lorsque l’on comparait les estimations de septembre et la production définitive de novembre.
Les résultats démontrent que le cycle de septembre fournit systématiquement des estimations se rapprochant davantage des résultats définitifs de novembre; les récoltes étant plus avancées dans la saison de végétation, les fermiers sont en mesure de fournir de meilleures estimations sur les récoltes et les rendements.
En 2016, Statistique Canada se mit à utiliser une approche basée sur le modèle du rendement qui incorpore une technologie de télédétection pour produire des estimations des rendements. Les résultats de cette nouvelle approche correspondaient aux données de septembre produites au moyen des techniques d’enquête traditionnelles. Plus particulièrement, tant les données fondées sur le modèle du rendement que celles de l’enquête de septembre correspondent davantage aux données définitives sur la production de novembre que les estimations provisoires de juillet.
Dans la dernière décennie, les différences relatives entre les estimations provisoires et définitives sur la production de canola et de blé de toutes les variétés étaient en moyenne plus élevées que les différences observées pour les autres principales grandes cultures (graphiques 7 et 8).
Tableau de données du graphique 7
Production en juillet | Production en septembre | Production en novembre | |
---|---|---|---|
milliers de tonnes métriques | |||
2008 | 10 375 | 10 870 | 12 643 |
2009 | 9 541 | 10 270 | 11 825 |
2010 | 10 867 | 10 430 | 11 866 |
2011 | 13 192 | 12 928 | 14 164 |
2012 | 15 409 | 13 359 | 13 309 |
2013 | 14 734 | 15 963 | 17 960 |
2014 | 13 908 | 14 080 | 15 555 |
2015 | 13 343 | 14 298 | 17 231 |
2016 | 17 024 | 18 384 | 18 424 |
2017 | 18 203 | 19 708 | 21 313 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2017. |
Tableau de données du graphique 8
Production en juillet | Production en septembre | Production en novembre | |
---|---|---|---|
milliers de tonnes métriques | |||
2008 | 25 426 | 27 266 | 28 611 |
2009 | 23 614 | 24 581 | 26 515 |
2010 | 22 659 | 22 205 | 23 167 |
2011 | 24 076 | 24 160 | 25 261 |
2012 | 27 012 | 26 733 | 27 205 |
2013 | 30 562 | 33 026 | 37 529 |
2014 | 27 704 | 27 481 | 29 281 |
2015 | 24 625 | 26 061 | 27 594 |
2016 | 30 487 | 31 530 | 31 729 |
2017 | 25 541 | 27 130 | 29 984 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2017. |
Soya et maïs-grain
La différence entre les estimations de la production de soya des enquêtes de juillet et de novembre variait de -0,3 % en 2017 à une différence maximale de +11,9 % en 2012. De 2008 à 2017, les estimations définitives de la production de soya étaient en moyenne 6,6 % plus élevées que les estimations provisoires de juillet (graphique 9). La moyenne globale de la différence diminue à 4,6 % lorsqu’on compare les estimations de septembre et les données définitives de la production de novembre.
La différence moyenne entre les estimations de la production de maïs-grain de juillet et de novembre était pratiquement la même que celle du soya; les estimations définitives de la production étaient en moyenne 6,5 % plus élevées que les estimations provisoires de juillet (graphique 10). La différence relative la plus faible entre les estimations des deux enquêtes a été observée en 2014, se chiffrant à +0,5 %, tandis que la différence la plus notable a été enregistrée en 2012, s’établissant à +11,6 %. La différence moyenne entre les estimations de septembre et la production définitive de novembre de maïs-grain était plus faible que la différence entre les estimations de juillet et la production définitive de novembre, diminuant à 5,3 %.
Le maïs-grain et le soya commencent leur maturité en septembre, ce qui cause une incertitude relativement à la déclaration des données sur la production de juillet. Néanmoins, les résultats de l’enquête de juillet de Statistique Canada ont été conformes aux estimations définitives de novembre à maintes reprises.
Tableau de données du graphique 9
Production en juillet | Production en septembre | Production en novembre | |
---|---|---|---|
milliers de tonnes métriques | |||
2008 | 3 167 | 3 240 | 3 336 |
2009 | 3 483 | 3 597 | 3 504 |
2010 | 3 951 | 4 028 | 4 345 |
2011 | 3 862 | 3 921 | 4 246 |
2012 | 4 405 | 4 280 | 4 929 |
2013 | 4 798 | 4 817 | 5 198 |
2014 | 5 901 | 5 961 | 6 049 |
2015 | 5 857 | 5 928 | 6 235 |
2016 | 5 827 | 6 058 | 6 463 |
2017 | 7 743 | 8 321 | 7 717 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2017. |
Tableau de données du graphique 10
Production en juillet | Production en septembre | Production en novembre | |
---|---|---|---|
milliers de tonnes métriques | |||
2008 | 9 892 | 9 893 | 10 592 |
2009 | 9 437 | 9 739 | 9 561 |
2010 | 10 823 | 10 865 | 11 715 |
2011 | 9 983 | 10 067 | 10 689 |
2012 | 11 703 | 11 576 | 13 060 |
2013 | 13 075 | 12 943 | 14 194 |
2014 | 11 431 | 11 397 | 11 487 |
2015 | 12 312 | 12 204 | 13 559 |
2016 | 12 349 | 13 118 | 13 193 |
2017 | 13 645 | 14 313 | 14 095 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2017. |
Orge et avoine
Dans la dernière décennie, les estimations définitives de la production d’orge ont été, en moyenne, relativement semblables aux estimations de juillet et de septembre lorsqu’on les compare aux estimations des autres principales grandes cultures (graphique 11). Les estimations de la production d’orge en novembre étaient en moyenne 2,1 % plus élevées que les estimations de juillet. Cette différence variait de -15,7 % en 2012 à +16,2 % en 2013. La différence moyenne entre les estimations de septembre et celles de novembre était légèrement plus élevée, s’établissant à 2,2 %.
Les données relatives à la production d’avoine étaient en moyenne 4,2 % supérieures en juillet qu’en novembre (graphique 12). Cette différence variait de -5,7 % en 2009 à +33,7 % en 2013. Lorsque les estimations de la production de septembre étaient comparées aux estimations définitives de novembre, la différence moyenne diminuait à 2,9 %.
Lorsque les exploitants agricoles déclarent les données sur la production en juillet, ils s’appuient sur leur meilleure évaluation compte tenu du stade de croissance de la culture au moment de l’interview. La capacité à prédire les conditions de croissance ainsi que leur incidence sur les données sur la production demeure un défi pour toute personne qui travaille dans l’industrie agricole; néanmoins, les estimations provisoires de juillet se sont avérées être un indicateur important des estimations définitives de la production.
Tableau de données du graphique 11
Production en juillet | Production en septembre | Production en novembre | |
---|---|---|---|
milliers de tonnes métriques | |||
2008 | 10 876 | 11 219 | 11 781 |
2009 | 8 948 | 9 165 | 9 517 |
2010 | 8 488 | 8 259 | 7 605 |
2011 | 8 274 | 7 898 | 7 755 |
2012 | 9 507 | 8 591 | 8 012 |
2013 | 8 807 | 9 247 | 10 237 |
2014 | 7 163 | 7 120 | 7 119 |
2015 | 7 305 | 7 610 | 8 226 |
2016 | 8 704 | 8 562 | 8 784 |
2017 | 7 212 | 7 306 | 7 891 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2017. |
Tableau de données du graphique 12
Production en juillet | Production en septembre | Production en novembre | |
---|---|---|---|
milliers de tonnes métriques | |||
2008 | 4 061 | 4 321 | 4 273 |
2009 | 2 967 | 2 900 | 2 798 |
2010 | 2 392 | 2 321 | 2 298 |
2011 | 2 886 | 2 887 | 2 997 |
2012 | 2 994 | 2 939 | 2 684 |
2013 | 2 907 | 3 163 | 3 888 |
2014 | 2 639 | 2 686 | 2 908 |
2015 | 3 312 | 3 292 | 3 428 |
2016 | 3 018 | 2 976 | 3 147 |
2017 | 3 685 | 3 802 | 3 724 |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2017. |
Incidence des événements météorologiques sur la superficie ensemencée et les estimations de la production
Superficie ensemencée provisoire et définitive
L’industrie des grandes cultures dépend grandement des conditions météorologiques, qui jouent un rôle déterminant dans le succès d’une culture. Malgré tous les autres facteurs, les événements météorologiques pourraient retarder l’ensemencement ou faire en sorte que les terres soient improductives.
L’année 2011 est un exemple parfait de la façon dont la variabilité météorologique et ses répercussions sur l’ensemencement peuvent entraîner des différences dans les estimations des superficies diffusées par la Série de rapports sur les grandes cultures entre mars et juin. En 2011, les températures dans l’ensemble du Canada étaient inférieures à la moyenne, y compris dans les Prairies, où la majorité des grandes cultures sont produites (carte 1).
Carte 1
Description de la carte 1
« Écarts de la normale de la température moyenne mensuelle (nationale), mars 2011 »
Une image d'une carte représentant le Canada à l'échelle statique montre en détails les écarts de la normale des températures moyennes pendant mars 2011.
Les écarts de la normale des températures moyennes étaient au moins 2,0 degrés Celsius sous la normale pour la majorité de l’Ouest canadien. Toutes les autres régions ont connu un écart minimal de la normale.
Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Guetter la sécheresse archive des cartes.
À mesure que la saison de végétation progressait, les conditions d’ensemencement, comme des pluies abondantes (carte 2) et une fonte des neiges plus tardive qu’à l’habitude, ont entraîné de graves inondations dans certaines parties des Prairies. Par conséquent, plusieurs milliers d’acres de terres n’ont pas été ensemencées. Même si l’année 2011 est un exemple extrême, une variabilité météorologique plus modérée et même certains facteurs économiques peuvent faire en sorte que les exploitants agricoles modifient leurs décisions d’ensemencement entre mars et juin.
Carte 2
Description de la carte 2
« Précipitations accumulées sur une période d’un mois (30 jours) (Nationale), du 22 mai 2011 au 20 juin 2011 »
Une image d'une carte représentant le Canada à l'échelle statique montre en détails les précipitations accumulées pendant la période du 22 mai 2011 au 20 juin 2011.
Les précipitations accumulées varient entre 70 à 250 mm pour la majorité des terres cultivables dans l’Ouest canadien. Toutes les autres régions ont connu des précipitations accumulées entre 10 à 100 mm.
Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Guetter la sécheresse archive des cartes.
Le graphique 13 indique les différences en pourcentage entre les résultats des enquêtes de mars et de juin pour les six principales grandes cultures au Canada entre 2008 et 2018. La différence la plus prononcée entre les intentions d’ensemencement et les estimations définitives d’ensemencement a été enregistrée en 2011, lorsque la différence moyenne en pourcentage entre les deux cycles d’enquête pour les six principales grandes cultures était de -3,1 %. Cela confirme de nouveau que la variabilité des événements météorologiques entre les périodes de collecte des données d’enquête peut avoir une incidence sur les résultats d’enquête.
Tableau de données du graphique 13
Canada | Différence moyenne |
---|---|
pourcentage | |
2008 | 0,2 |
2009 | 0,0 |
2010 | -0,3 |
2011 | -3,1 |
2012 | -0,6 |
2013 | 0,3 |
2014 | -1,6 |
2015 | -1,0 |
2016 | -1,7 |
2017 | -1,5 |
2018 | 0,5 |
Note : La différence moyenne représente la somme des superficies des six principales grandes cultures issues des estimations de superficie ensemencée de mars comparativement à la somme de celles de juin. Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2018. |
Des événements météorologiques semblables se sont produits en 2014, lorsqu’une fonte tardive des neiges combinée à de fortes précipitations aux alentours de la saison d’ensemencement a obligé les exploitants agricoles à changer leurs intentions d’ensemencement (cartes 3 et 4). Au cours de cette année, les différences relatives entre les estimations des deux enquêtes pour les six principales grandes cultures ont varié entre -7,4 % et +6,1 %. Pendant la même année, les estimations relatives au canola ont enregistré la plus grande augmentation de superficie en acres entre les deux cycles d’enquête (+427 000 acres), tandis que les superficies pour toutes les variétés de blé ont été à l’origine de la différence la plus importante (-680 000 acres).
Carte 3
Description de la carte 3
« Écarts de la normale de la température moyenne mensuelle (nationale), mars 2014 »
Une image d'une carte représentant le Canada à l'échelle statique montre en détails les écarts de la normale des températures moyennes pendant mars 2014.
Les écarts de la normale des températures moyennes étaient sous la normale pour la majorité de l’Ouest canadien.
Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Guetter la sécheresse archive des cartes.
Carte 4
Description de la carte 4
« Précipitations accumulées (mm), dans les 30 derniers jours, en date du 30 juin 2014 »
Une image d'une carte représentant le Canada à l'échelle statique montre en détails les précipitations accumulées pendant la période du 22 mai 2011 au 20 juin 2011.
Les précipitations accumulées varient entre 70 à 250 mm pour la majorité des terres cultivables dans l’Ouest canadien. Toutes les autres régions ont connu des précipitations accumulées entre 10 à 100 mm.
Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Guetter la sécheresse archive des cartes.
Estimations provisoires et définitives de la production
Les variations météorologiques dont rendent compte les estimations provisoires de la production de juillet et les estimations définitives de la production de novembre ont contribué à la variabilité observée entre les résultats des enquêtes. Cependant, par suite de l’enquête provisoire de juillet, Statistique Canada a été en mesure de cerner la direction que prendraient les estimations définitives pour les six principales grandes cultures au Canada (graphiques 7 à 12).
Par exemple, au moment des enquêtes de juillet et de septembre 2013, les exploitants agricoles des Prairies ont déclaré que les récents événements météorologiques, comme les épisodes de grêle et de pluies abondantes, pouvaient avoir eu des effets néfastes sur certaines superficies à récolter. Or, dans le cadre de l’enquête de novembre 2013, ils ont indiqué qu’en dépit du début tardif de l’ensemencement printanier, les conditions météorologiques favorables observées jusqu’à la fin de l’été avaient entraîné des rendements supérieurs. C’était particulièrement le cas dans l’Ouest canadien, et cela a donné lieu à ce qui fut appelé une « année de récolte exceptionnelle ». Selon les résultats de juillet 2013, la production nationale de canola était estimée à 14,7 millions de tonnes; toutefois, les résultats du cycle de septembre estimaient cette production à 16,0 millions de tonnes, ce qui se rapproche davantage de la production définitive de novembre 2013 qui se chiffrait à 18,0 millions de tonnes (en hausse de 21,9 % par rapport à juillet 2013). De la même façon, les estimations de la production de blé de toutes les variétés se sont accrues de 22,8 %, passant de 30,6 millions de tonnes en juillet 2013 à 33,0 millions de tonnes en septembre, puis à 37,5 millions de tonnes en novembre 2013.
L’année 2015 fournit un autre exemple intéressant de la manière dont la variabilité météorologique peut avoir une incidence sur les estimations entre les deux cycles d’enquête. Dans le cadre de l’enquête de 2015, les exploitants agricoles de l’Alberta et de la Saskatchewan ont fait état de certaines préoccupations relativement au risque de rendements inférieurs et d’une réduction des superficies récoltables en raison des conditions de croissance excessivement sèches. Les conditions du sol en Alberta et en Saskatchewan se sont améliorées avant la période de la récolte, et les conditions météorologiques sèches du début de la saison ont fait place à de la pluie au milieu et à la fin de l’été. Par conséquent, le rendement prévu s’est amélioré au cours de la dernière partie de la saison de végétation. La production de canola, qui avait été estimée à 13,3 millions de tonnes en juillet 2015 et qui avait augmenté à 14,3 millions de tonnes en septembre, est passée à 17,2 millions de tonnes en novembre 2015 (en hausse de 29,1 % par rapport aux estimations de juillet 2015). De même, les estimations de la production nationale d’orge ont augmenté, passant de 7,3 millions de tonnes en juillet 2015 à 7,6 millions de tonnes en septembre, puis à 8,2 millions de tonnes en novembre 2015.
Bien que les conditions météorologiques puissent avoir une incidence négative sur les estimations de la production entre juillet et novembre, Statistique Canada a connu des situations où c’est plutôt le contraire qui s’est produit. Par exemple, en 2012, les exploitants agricoles de l’Ouest canadien ont déclaré que les conditions météorologiques étaient proches de la normale. Cependant, au cours de l’enquête de novembre 2012, ils ont indiqué que des maladies combinées à de la grêle avaient eu une incidence sur le rendement de leurs cultures de canola. La production nationale de canola a été estimée à 13,3 millions de tonnes en novembre, ce qui représente une baisse de 13,6 % par rapport aux 15,4 millions de tonnes qui avaient été prévues en juillet 2012; les estimations de novembre correspondaient toutefois à celles de septembre, qui prévoyaient 13,4 millions de tonnes. De la même manière, la production nationale d’orge a été estimée à 8,0 millions de tonnes en novembre, en baisse de 15,7 % par rapport aux 9,5 millions de tonnes estimées en juillet 2012 et de 6,7 % par rapport à l’estimation de septembre de 8,6 millions de tonnes. Les régions de l’Est ont connu des conditions de croissance favorables, ce qui a contribué à des rendements supérieurs en maïs-grain et en soya, des cultures produites principalement dans l’est du Canada. La production de maïs-grain a augmenté de 11,6 % entre les cycles d’enquête de juillet et de novembre, alors que la production de soya a augmenté de 11,9 %.
Conditions du marché
La culture du sol peut aussi être touchée par les conditions du marché à l’échelle nationale ou internationale. L’un des facteurs pouvant être en cause est le taux de change et le rôle qu’il peut jouer dans les décisions d’ensemencement. La tarification concurrentielle des produits agricoles canadiens sur le marché mondial peut être influencée par les fluctuations monétaires. Une monnaie faible peut accroître la demande mondiale pour des cultures à prix plus compétitifs, renforçant ainsi le rendement des cultures et encourageant les exploitants agricoles à semer des cultures spécifiques. En revanche, les taux de change élevés peuvent potentiellement causer une diminution des rendements pour le producteur, provoquant un changement dans les décisions de plantation.
Une autre condition du marché qui peut avoir une incidence sur les intentions d’ensemencement des cultures est un changement de production avec une demande stagnante. Si la demande pour une culture donnée reste faible pendant une période prolongée, les exploitants agricoles qui cultivent traditionnellement cette culture peuvent décider de se diversifier. Par conséquent, les agriculteurs peuvent se tourner vers les cultures à forte demande qui sont plus susceptibles d’entraîner des rendements plus élevés. Cela pourrait avoir une incidence sur les intentions d’ensemencement des agriculteurs ayant une faible tolérance au risque. Divers facteurs politiques et socioéconomiques peuvent expliquer pourquoi certains producteurs changent leur sélection de cultures. Outre les facteurs déjà mentionnés, d’autres facteurs peuvent entraîner des changements dans la sélection des cultures, y compris les questions de transport, les problèmes récents de ravageurs et de maladies ainsi que les tarifs imposés par les gouvernements étrangers sur les produits agricoles canadiens.
Conclusion
En analysant les données obtenues au moyen de la Série de rapports sur les grandes cultures de Statistique Canada, le présent article évalue les différences entre les données provisoires et définitives relatives à la superficie et à la production des six principales grandes cultures au Canada.
L’exactitude des intentions d’ensemencement de mars est solide, plus particulièrement lorsque l’on compare les tendances générales relatives aux superficies des cultures; les changements relatifs entre les deux ensembles de données à l’échelle nationale sont mineurs. De 2008 à 2018, la différence moyenne en pourcentage à l’échelle nationale entre les rapports provisoires de superficie recueillis au moyen de l’enquête sur les fermes de mars a varié de +/-5,0 % pour ce qui est des principales grandes cultures au Canada (c.-à-d. le blé, le canola, le soya, l’orge, l’avoine et le maïs-grain). Lorsque la différence entre les estimations pour une culture donnée était supérieure à +/-5,0 %, des facteurs tels que les conditions météorologiques jouaient habituellement un rôle important. Les événements météorologiques et les conditions du marché peuvent entraîner des différences imprévues entre les estimations de la superficie ensemencée provisoire et définitive, ainsi qu’entre les estimations de la production des deux cycles d’enquête. En dépit de ces différences, Statistique Canada prévoit avec justesse la direction des estimations des grandes cultures au moyen de données tirées de ses enquêtes provisoires (en mars et en juillet). Par conséquent, les enquêtes de mars et de juillet sont d’importants indicateurs des statistiques définitives sur les grandes cultures.
Bien que les données sur la production recueillies en juillet et en septembre avaient tendance à différer des données définitives sur la production, et ce, à différents degrés en fonction du type de culture, les tendances relatives aux estimations de la production s’avéraient généralement juste. Les différences entre les estimations de la production et les données définitives sur la production peuvent être attribuées en grande partie aux événements météorologiques, y compris aux précipitations insuffisantes ou excessives ainsi qu’à la température. En outre, les différences entre les rendements estimés de juillet et de septembre et la production définitive de novembre laissent sous-entendre une difficulté inhérente de prédire la production d’une culture. Malgré certaines « années de récoltes exceptionnelles », l’optimisme général relatif au rendement est souvent étouffé en raison de la difficulté de prédire les rendements d’un individu selon une inspection visuelle de ses cultures sur pied.
Superficie ensemencée | Canola | Blé de toutes les variétés | Soya | Orge | Avoine | Maïs-grain |
---|---|---|---|---|---|---|
milliers d'acres | ||||||
2018 | ||||||
Mars | 21 383 | 25 259 | 6 452 | 6 059 | 3 148 | 3 758 |
Juin | 22 740 | 24 710 | 6 320 | 6 499 | 3 053 | 3 634 |
Différence en % | 6,3 % | -2,2 % | -2,0 % | 7,3 % | -3,0 % | -3,3 % |
2017 | ||||||
Mars | 22 387 | 23 182 | 6 956 | 5 880 | 3 419 | 3 751 |
Juin | 22 837 | 22 361 | 7 282 | 5 771 | 3 220 | 3 576 |
Différence en % | 2,0 % | -3,5 % | 4,7 % | -1,9 % | -5,8 % | -4,7 % |
2016 | ||||||
Mars | 19 345 | 23 846 | 5 306 | 6 777 | 2 972 | 3 477 |
Juin | 20 020 | 23 177 | 5 465 | 6 385 | 2 861 | 3 330 |
Différence en % | 3,5 % | -2,8 % | 3,0 % | -5,8 % | -3,7 % | -4,2 % |
2015 | ||||||
Mars | 19 416 | 24 765 | 5 375 | 6 478 | 3 645 | 3 268 |
Juin | 19 840 | 24 142 | 5 420 | 6 511 | 3 403 | 3 252 |
Différence en % | 2,2 % | -2,5 % | 0,8 % | 0,5 % | -6,6 % | -0,5 % |
2014 | ||||||
Mars | 19 801 | 24 766 | 5 264 | 6 311 | 3 188 | 3 369 |
Juin | 20 228 | 24 087 | 5 583 | 6 089 | 3 046 | 3 119 |
Différence en % | 2,2 % | -2,7 % | 6,1 % | -3,5 % | -4,4 % | -7,4 % |
2013 | ||||||
Mars | 19 133 | 26 618 | 4 294 | 7 240 | 3 379 | 3 813 |
Juin | 19 738 | 25 906 | 4 589 | 7 175 | 3 371 | 3 645 |
Différence en % | 3,2 % | -2,7 % | 6,9 % | -0,9 % | -0,2 % | -4,4 % |
2012 | ||||||
Mars | 20 372 | 24 325 | 3 969 | 7 968 | 3 393 | 3 562 |
Juin | 21 273 | 23 812 | 4 316 | 7 365 | 3 074 | 3 638 |
Différence en % | 4,4 % | -2,1 % | 8,7 % | -7,6 % | -9,4 % | 2,2 % |
2011 | ||||||
Mars | 19 225 | 24 724 | 3 757 | 7 833 | 4 056 | 3 211 |
Juin | 19 800 | 23 568 | 3 885 | 7 139 | 3 814 | 3 041 |
Différence en % | 3,0 % | -4,7 % | 3,4 % | -8,9 % | -6,0 % | -5,3 % |
2010 | ||||||
Mars | 16 907 | 23 221 | 3 532 | 8 344 | 3 992 | 3 016 |
Juin | 17 895 | 22 720 | 3 724 | 8 052 | 3 738 | 2 981 |
Différence en % | 5,8 % | -2,2 % | 5,4 % | -3,5 % | -6,4 % | -1,2 % |
2009 | ||||||
Mars | 14 990 | 25 161 | 3 284 | 9 476 | 3 955 | 3 084 |
Juin | 15 825 | 24 932 | 3 476 | 8 778 | 3 879 | 3 041 |
Différence en % | 5,6 % | -0,9 % | 5,8 % | -7,4 % | -1,9 % | -1,4 % |
2008 | ||||||
Mars | 14 805 | 25 109 | 2 985 | 9 332 | 4 485 | 3 005 |
Juin | 15 812 | 25 100 | 2 993 | 9 072 | 4 382 | 2 975 |
Différence en % | 6,8 % | 0,0 % | 0,3 % | -2,8 % | -2,3 % | -1,0 % |
Variation moyenne en % par type de culture | 4,1 % | -2,4 % | 3,9 % | -3,1 % | -4,5 % | -2,8 % |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2018. |
Production | Canola | Blé de toutes les variétés | Soya | Orge | Avoine | Maïs-grain |
---|---|---|---|---|---|---|
millers de tonne métrique | ||||||
2017 | ||||||
Juillet | 18 203 | 25 541 | 7 743 | 7 212 | 3 685 | 13 645 |
Septembre | 19 708 | 27 130 | 8 321 | 7 306 | 3 802 | 14 313 |
Novembre | 21 313 | 29 984 | 7 717 | 7 891 | 3 724 | 14 095 |
Différence en % (juillet-novembre) | 17,1 % | 17,4 % | -0,3 % | 9,4 % | 1,1 % | 3,3 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 8,1 % | 10,5 % | -7,3 % | 8,0 % | -2,1 % | -1,5 % |
2016 | ||||||
Juillet | 17 024 | 30 487 | 5 827 | 8 704 | 3 018 | 12 349 |
Septembre | 18 384 | 31 530 | 6 058 | 8 563 | 2 976 | 13 118 |
Novembre | 18 424 | 31 729 | 6 463 | 8 784 | 3 147 | 13 193 |
Différence en % (juillet-novembre) | 8,2 % | 4,1 % | 10,9 % | 0,9 % | 4,3 % | 6,8 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 0,2 % | 0,6 % | 6,7 % | 2,6 % | 5,7 % | 0,6 % |
2015 | ||||||
Juillet | 13 343 | 24 625 | 5 857 | 7 305 | 3 312 | 12 312 |
Septembre | 14 297 | 26 061 | 5 928 | 7 610 | 3 292 | 12 204 |
Novembre | 17 231 | 27 594 | 6 235 | 8 226 | 3 428 | 13 559 |
Différence en % (juillet-novembre) | 29,1 % | 12,1 % | 6,5 % | 12,6 % | 3,5 % | 10,1 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 20,5 % | 5,9 % | 5,2 % | 8,1 % | 4,1 % | 11,1 % |
2014 | ||||||
Juillet | 13 908 | 27 705 | 5 901 | 7 164 | 2 639 | 11 431 |
Septembre | 14 080 | 27 481 | 5 961 | 7 120 | 2 686 | 11 397 |
Novembre | 15 555 | 29 281 | 6 049 | 7 119 | 2 908 | 11 487 |
Différence en % (juillet-novembre) | 11,8 % | 5,7 % | 2,5 % | -0,6 % | 10,2 % | 0,5 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 10,5 % | 6,5 % | 1,5 % | 0,0 % | 8,3 % | 0,8 % |
2013 | ||||||
Juillet | 14 735 | 30 562 | 4 798 | 8 807 | 2 907 | 13 075 |
Septembre | 15 963 | 33 026 | 4 817 | 9 247 | 3 163 | 12 943 |
Novembre | 17 960 | 37 530 | 5 198 | 10 237 | 3 888 | 14 194 |
Différence en % (juillet-novembre) | 21,9 % | 22,8 % | 8,3 % | 16,2 % | 33,7 % | 8,6 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 12,5 % | 13,6 % | 7,9 % | 10,7 % | 22,9 % | 9,7 % |
2012 | ||||||
Juillet | 15 410 | 27 013 | 4 405 | 9 508 | 2 994 | 11 703 |
Septembre | 13 359 | 26 733 | 4 280 | 8 591 | 2 939 | 11 576 |
Novembre | 13 310 | 27 205 | 4 930 | 8 012 | 2 684 | 13 060 |
Différence en % (juillet-novembre) | -13,6 % | 0,7 % | 11,9 % | -15,7 % | -10,4 % | 11,6 % |
Différence en % (septembre-novembre) | -0,4 % | 1,8 % | 15,2 % | -6,7 % | -8,7 % | 12,8 % |
2011 | ||||||
Juillet | 13 193 | 24 076 | 3 862 | 8 274 | 2 886 | 9 983 |
Septembre | 12 928 | 24 160 | 3 921 | 7 898 | 2 887 | 10 067 |
Novembre | 14 165 | 25 261 | 4 246 | 7 756 | 2 997 | 10 689 |
Différence en % (juillet-novembre) | 7,4 % | 4,9 % | 9,9 % | -6,3 % | 3,8 % | 7,1 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 9,6 % | 4,6 % | 8,3 % | -1,8 % | 3,8 % | 6,2 % |
2010 | ||||||
Juillet | 10 867 | 22 659 | 3 951 | 8 488 | 2 392 | 10 823 |
Septembre | 10 430 | 22 205 | 4 028 | 8 259 | 2 321 | 10 865 |
Novembre | 11 866 | 23 167 | 4 345 | 7 605 | 2 298 | 11 715 |
Différence en % (juillet-novembre) | 9,2 % | 2,2 % | 10,0 % | -10,4 % | -3,9 % | 8,2 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 13,8 % | 4,3 % | 7,9 % | -7,9 % | -1,0 % | 7,8 % |
2009 | ||||||
Juillet | 9 541 | 23 614 | 3 483 | 8 948 | 2 967 | 9 437 |
Septembre | 10 270 | 24 581 | 3 597 | 9 165 | 2 900 | 9 739 |
Novembre | 11 825 | 26 515 | 3 504 | 9 517 | 2 798 | 9 561 |
Différence en % (juillet-novembre) | 23,9 % | 12,3 % | 0,6 % | 6,4 % | -5,7 % | 1,3 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 15,1 % | 7,9 % | -2,6 % | 3,8 % | -3,5 % | -1,8 % |
2008 | ||||||
Juillet | 10 375 | 25 426 | 3 167 | 10 876 | 4 061 | 9 892 |
Septembre | 10 870 | 27 266 | 3 240 | 11 219 | 4 321 | 9 893 |
Novembre | 12 643 | 28 611 | 3 336 | 11 781 | 4 273 | 10 592 |
Différence en % (juillet-novembre) | 21,9 % | 12,5 % | 5,3 % | 8,3 % | 5,2 % | 7,1 % |
Différence en % (septembre-novembre) | 16,3 % | 4,9 % | 3,0 % | 5,0 % | -1,1 % | 7,1 % |
Variation moyenne en % par type de culture (juillet-novembre) | 13,7 % | 9,5 % | 6,6 % | 2,1 % | 4,2 % | 6,5 % |
Variation moyenne en % part type de culture (septembre-novembre) | 10,6 % | 6,1 % | 4,6 % | 2,2 % | 2,9 % | 5,3 % |
Source : Statistique Canada, Série de rapports sur les grandes cultures, 2008 à 2017. |
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