Rapports sur les projets spéciaux sur les entreprises
L’impact du Soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise sur l’emploi et le revenu des entreprises du secteur de la fabrication, 1 et 3 ans après réception du soutien


Date de diffusion : le 29 avril 2021

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Remerciements

Je souhaite remercier Sylvain Ouellet, Mahamat Hamit-Haggar et Julio Rosa pour leur soutien et commentaires durant la réalisation de ce rapport analytique. Je suis reconnaissant à Nathalie Brault, Alessandro Alasia et Jeffrey Smith pour leurs suggestions et commentaires.

Je tiens à souligner l’aide de mes collègues du Centre des projets spéciaux sur les entreprises et du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada ainsi que les commentaires fournis par les réviseurs externes. Je fais une mention spéciale à Sarah Feng, Alexander Davies, Peter Timusk, Esteban Pinzon-Delgado, Ian Gibson, Abdulkadir Musa et Daouda Sylla.

Résumé

Le gouvernement fédéral offre du soutien à la croissance et à l’innovation en entreprise par l’entremise de volets de programme gérés par ses ministères et organismes. En 2017, les entreprises du secteur de la fabrication représentaient près du quart des bénéficiaires de ce soutien et celles-ci ont reçu près du tiers de la valeur totale du soutien (Statistique Canada, 2020). L’objectif de cette analyse est d’évaluer les effets du soutien fédéral de la croissance et de l’innovation sur l’emploi et le revenu des entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication entre 2007 et 2017. La présente analyse suggère que les entreprises bénéficiaires du soutien fédéral de la croissance et l’innovation avaient une croissance accrue de leur emploi et revenu par rapport aux entreprises non-bénéficiaires. Pour les trois années qui suivent la réception du soutien, la croissance de l’emploi des entreprises bénéficiaires se chiffrait à 1,8 % par année en moyenne tandis que les entreprises n’ayant pas bénéficié du soutien ont eu en moyenne une décroissance de leur emploi. Au cours de la même période, la croissance annuelle moyenne du revenu des entreprises bénéficiaires était supérieure à celle des entreprises n’ayant pas bénéficié de soutien de 4,6 points de pourcentage.

Introduction

Le Budget de 2018 du gouvernement du Canada a fait l’annonce d’un financement à Statistique Canada pour l’amélioration des évaluations du rendement des programmes liés au Soutien de la croissance et de l'innovation en entreprise (SCIE). À la suite de cette annonce, le Centre des projets spéciaux sur les entreprises de Statistique Canada a mené une acquisition de données administratives sur le soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise offert par des volets de programme de 18 ministères et organismes fédéraux pour la période de 2007 à 2017. Ces données administratives ont ensuite été appariées au Registre des entreprises (RE) et à l’Environnement de fichiers couplables (EFC) de Statistique Canada afin de créer une base de données sur les bénéficiaires de soutien des volets de programme liés à la croissance et l’innovation en entreprise.

L’objectif du programme statistique SCIE est de contribuer à l’amélioration des évaluations du rendement et de l’impact des volets de programme liés à la croissance et l’innovation conformément à l’annonce faite dans le Budget fédéral de 2018. La présente analyse considère l’ensemble des volets de programme fédéraux offrant du soutien aux entreprises entre 2007 et 2017.

Plus spécifiquement, cette analyse se concentre sur les entreprises bénéficiaires classées dans un secteur spécifique de l’économie, soit le secteur de la fabrication, indépendamment de leurs volets de programme. Au Canada, l’économie peut être divisée en 20 secteurs selon le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN). Le secteur de la fabrication regroupe les établissements dont l’activité principale est la transformation de matières ou substances en nouveaux produits par des procédés chimiques, mécaniques ou physiques (Statistique Canada, 2018). Une analyse sur la répartition du soutien par secteur économique a montré qu’en 2017, le secteur de la fabrication regroupait près du quart (24,4 %) des entreprises bénéficiaires du soutien fédéral lié à la croissance et l’innovation et ces entreprises ont reçu près du tiers (32,1 %) de la valeur totale du soutien (Statistique Canada, 2020).

Peu d’études se sont intéressées à l’impact des programmes de soutien sur les entreprises du secteur de la fabrication en particulier. Ce rapport présente la première analyse effectuée avec les données SCIE portant sur les entreprises du secteur de la fabrication. L’objectif de la présente analyse est d’évaluer les effets du soutien fédéral de la croissance et de l’innovation sur les entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication entre 2007 et 2017. En se basant sur l’approche non paramétrique éprouvée du score de propension (Rosenbaum et Rubin, 1983), cette étude énonce la question de recherche suivante : les volets de programme liés au Soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise ont-t-ils eu un impact sur la performance des entreprises du secteur de la fabrication entre 2007 et 2017 ?Note 

Revue de littérature

Certaines recherches suggèrent que les programmes nationaux de soutien aux entreprises sont associés à une croissance positive de l’emploi.

Études canadiennes

Belleau-Arsenault (2017) a étudié l’impact des aides financières gouvernementales sur la croissance de l’emploi et la survie des entreprises opérant dans la région du Bas-Saint-Laurent au Québec et dans plusieurs secteurs incluant le secteur de la fabrication. En utilisant des données sur les aides financières gouvernementales offertes entre 2006 et 2015, cette étude a montré que le soutien a un effet positif sur la croissance de l’emploi des entreprises et cet effet est surtout marqué pour les entreprises du secteur de la fabrication en comparaison avec les entreprises des secteurs primaires et tertiaires (Belleau-Arsenault, 2017).

Une étude de l’impact du Programme de financement des petites entreprises du Canada a montré que les entreprises bénéficiaires avaient une croissance accrue de leur revenu et emploi de 6 et 3 points de pourcentage respectivement entre 2014 et 2016, par rapport aux entreprises qui n’ont pas reçu de prêt dans le cadre de ce programme (Huang et Rivard, 2019).

Une analyse interne au ministère Innovation, Science et Développement Économique Canada a supporté l’idée que les entreprises bénéficiaires à la fois de crédits d’impôt et de subventions directes liés à la recherche et développement (R&D) ont une meilleure performance que les entreprises recevant seulement des crédits d’impôt liés à la R&D (Bérubé et Therrien, 2016). Dans cette étude portant sur les entreprises canadiennes bénéficiaires de crédits d’impôt liés à la R&D entre 2000 et 2007, l’emploi, les ventes, les salaires et le profit étaient significativement supérieurs pour les entreprises recevant les incitatifs directs et indirects par rapport aux entreprises bénéficiant seulement d’incitatifs indirects, trois et cinq ans après réception du soutien.

Études internationales

Vanino et al. (2019) ont réalisé une étude d’impact sur les entreprises bénéficiaires de subventions liées à l’innovation et la R&D au Royaume-Uni entre 2004 et 2016. Les résultats obtenus montrent un effet positif des subventions sur la croissance de l’emploi et des ventes, notamment pour les entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication, sur un horizon de 2 ans et 5 ans. Cet effet positif de l’aide financière sur l’emploi et les ventes semble accru pour les entreprises de taille moindre, telles que les entreprises de 250 employés ou moins, par rapport aux entreprises de plus de 250 employés.

Une évaluation de l’impact du soutien aux petites et moyennes entreprises en Europe entre 2005 et 2012 a déterminé que ce programme de soutien a, en moyenne, un effet positif sur l’emploi des entreprises (Asdrubali et al., 2015). Le programme de soutien a fait croître l’emploi des entreprises bénéficiaires de 17,3 % en moyenne sur cinq ans, comparé aux entreprises non-bénéficiaires. Ce programme a aussi augmenté les ventes des entreprises bénéficiaires de 19,6 % en moyenne sur cinq ans, comparé aux entreprises non-bénéficiaires.

Dans une étude de l’impact des subventions aux entreprises italiennes entre 2000 et 2009, Biagi et al. (2015) ont trouvé que l’aide financière a créé près de deux nouveaux emplois par entreprise subventionnée en moyenne. Les subventions ont eu l’effet d’augmenter le nombre d’emploi par entreprise de 1,91 emploi en moyenne pour les entreprises du secteur de la fabrication par rapport à une augmentation de 1,45 emploi en moyenne pour les entreprises du secteur des services.

Les données

Cette étude est réalisée à partir de l’appariement de deux sources de données distinctes. D’une part, l’étude est fondée sur la base de données SCIE qui porte sur les activités gouvernementales qui appuient la croissance et l'innovation en entreprise, telles que le financement, les services de conseils aux entreprises et le soutien fourni directement, par l’entremise d’un intermédiaire ou en partenariat. Elle couvre la période de 2007 à 2017 et contient, entre autres, l’identifiant de l’entreprise statistiqueNote  bénéficiaire du soutien, la valeur du soutien que l’entreprise a reçu, l’année et le type de ce soutien ainsi que le ministère et le volet de programme ayant octroyé le soutien. D’autre part, l’étude utilise les données de l’Environnement de fichiers couplables de 2006 à 2018 définies pour l’entreprise statistique telles que la localisation géographique de l’entreprise, le revenu d’opération annuel et le nombre d’employés annuel moyen, etc. Les principales sources de données de l’EFC utilisées dans cette analyse sont le Registre des entreprises, le Fichier de déclaration de revenu des sociétés (T2), le Relevé de compte de retenues à la source courante (PD7)Note  et la Charte des comptes de Statistique Canada.

Cette étude porte uniquement sur les entreprises qui ont été appariées au RE. Le taux d’appariement de la base de données avec le RE est supérieur à 95 %. Plusieurs raisons peuvent expliquer que certains enregistrements n’ont pu être appariés, notamment :

  • Un bénéficiaire a nouvellement été ajouté au RE, mais il n’a pas encore été assigné à un secteur du SCIAN ;
  • Les changements administratifs récents d’une entreprise ne figurent pas encore sur le RE ;
  • Une entreprise peut exister sur le RE, mais sous un nom différent de celui acquis dans les données administratives ;
  • Le nom d’entreprise reçu du ministère ou organisme fédéral était incomplet.

Considérant le taux d’appariement élevé obtenu, l’effet des enregistrements qui n’ont pu être apparié sur la précision des estimations de cette analyse est négligeable.

Cette évaluation utilise les bénéficiaires ultimesNote  des volets de programme identifiés lors de l’inventaire des volets de programme fédéraux SCIE réalisé avant l’acquisition des données administratives SCIENote .

Cette étude utilise seulement l’année de la réception du premier soutienNote  bien que les entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication puissent avoir reçu du soutien de plus d’un volet de programme, de plus d’un type de soutien (p. ex. service de conseil et subvention)Note  et sur plus d’une année entre 2007 et 2017. Également, la valeur de soutien reçue par l’entreprise n’est pas considérée dans la présente évaluation qui est fondée sur la méthode du score de propension pour traitement binaire. En d’autres termes, la réception ou non du soutien est considérée dans l’évaluation de l’impact alors que l’intensité du soutien n’est pas prise en considération.

L’approche méthodologique

À la suite d’une brève analyse descriptive, une évaluation des effets du soutien fédéral de la croissance et de l’innovation en entreprise sur les entreprises bénéficiaires est effectuée en utilisant la méthode d’appariement sur score de propension.

Une liste d’entreprises potentielles pour le groupe témoin a été identifiée à partir du Fichier générique de l’univers de l’enquête (FGUE)Note  pour chaque année de 2007 à 2017. Les entreprises potentielles sont sélectionnées si elles sont classées dans le secteur de la fabrication et si elles n’ont pas reçu de soutien lié à la croissance et à l’innovation entre 2007 et 2017.

Dans cette analyse, une évaluation de la multicollinéarité entre les variables explicatives à notre disposition est effectuéeNote . Puis, le score de propension des entreprises du groupe traité et des entreprises potentielles pour le groupe témoin est estimé à l’aide du modèle de régression logistique suivantNote :

ln π i 1 π i = β 0 + β 1 X i , 1 + β 2 X i , 2 + β 3 X i , 3 + β 4 X i , 4 + β 5 X i , 5 + β 6 ln X i , 6 + β 7 ln X i , 7 + β 8 ln X i , 8 + β 9 ln X i , 9 + β 10 ln X i , 10 + β 11 ln X i , 11 + ε i   ,   i = 1 , , n MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGceaqabeaaqaaaaa aaaaWdbiGacYgacaGGUbWaaSaaa8aabaWdbiabec8aW9aadaWgaaWc baWdbiaadMgaa8aabeaaaOqaa8qacaaIXaGaeyOeI0IaeqiWda3dam aaBaaaleaapeGaamyAaaWdaeqaaaaak8qacqGH9aqpcqaHYoGypaWa aSbaaSqaa8qacaaIWaaapaqabaGcpeGaey4kaSIaeqOSdi2damaaBa aaleaapeGaaGymaaWdaeqaaOWdbiaadIfapaWaaSbaaSqaa8qacaWG PbGaaiilaiaaigdaa8aabeaak8qacqGHRaWkcqaHYoGypaWaaSbaaS qaa8qacaaIYaaapaqabaGcpeGaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMga caGGSaGaaGOmaaWdaeqaaOWdbiabgUcaRiabek7aI9aadaWgaaWcba Wdbiaaiodaa8aabeaak8qacaWGybWdamaaBaaaleaapeGaamyAaiaa cYcacaaIZaaapaqabaGcpeGaey4kaSIaeqOSdi2damaaBaaaleaape GaaGinaaWdaeqaaOWdbiaadIfapaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiil aiaaisdaa8aabeaak8qacqGHRaWkcqaHYoGypaWaaSbaaSqaa8qaca aI1aaapaqabaGcpeGaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGa aGynaaWdaeqaaOWdbiabgUcaRiabek7aI9aadaWgaaWcbaWdbiaaiA daa8aabeaak8qaciGGSbGaaiOBaiaadIfapaWaaSbaaSqaa8qacaWG PbGaaiilaiaaiAdaa8aabeaak8qacqGHRaWkcqaHYoGypaWaaSbaaS qaa8qacaaI3aaapaqabaGcpeGaciiBaiaac6gacaWGybWdamaaBaaa leaapeGaamyAaiaacYcacaaI3aaapaqabaGcpeGaey4kaSIaeqOSdi 2damaaBaaaleaapeGaaGioaaWdaeqaaOWdbiGacYgacaGGUbGaamiw a8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGioaaWdaeqaaaGcbaWdbi abgUcaRiabek7aI9aadaWgaaWcbaWdbiaaiMdaa8aabeaak8qaciGG SbGaaiOBaiaadIfapaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaaiMdaa8 aabeaak8qacqGHRaWkcqaHYoGypaWaaSbaaSqaa8qacaaIXaGaaGim aaWdaeqaaOWdbiGacYgacaGGUbGaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadM gacaGGSaGaaGymaiaaicdaa8aabeaak8qacqGHRaWkcqaHYoGypaWa aSbaaSqaa8qacaaIXaGaaGymaaWdaeqaaOWdbiGacYgacaGGUbGaam iwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGymaiaaigdaa8aabeaa k8qacqGHRaWkcqaH1oqzpaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbaapaqabaGcpe GaaiiOaiaacYcacaGGGcGaamyAaiabg2da9iaaigdacaGGSaGaeyOj GWRaaiilaiaad6gaaaaa@B0DD@

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  • X i,1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGymaaWdaeqaaaaa @399C@ (Pays) indique si le pays de contrôle de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36F9@ est le Canada ( X i,1 =1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGymaaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaigdaaaa@3B76@ ) ou non (   X i,1 =0 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaaiiOaiaadIfapaWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaaigdaa8aa beaak8qacqGH9aqpcaaIWaaaaa@3C99@ ) ;
  • X i,2 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGOmaaWdaeqaaaaa @399D@  (Région) indique la région économique de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@  est l’Atlantique ( X i,2 =1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGOmaaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaigdaaaa@3B78@ ), le Québec ( X i,2 =2 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGOmaaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaikdaaaa@3B79@ ), l’Ontario ( X i,2 =3 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGOmaaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaiodaaaa@3B7A@ ), les Prairies ( X i,2 =4 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGOmaaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaisdaaaa@3B7B@ ) ou la Colombie-Britannique ou les Territoires( X i,2 =5 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGOmaaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaiwdaaaa@3B7C@ ) ;
  • X i,3 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaG4maaWdaeqaaaaa @399E@  (MultiProvince) indique si l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@ opère dans plus d’une province ( X i,3 =1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaG4maaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaigdaaaa@3B79@ ) ou non ( X i,3 =0 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaG4maaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaicdaaaa@3B78@ ) ;
  • X i,4 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGinaaWdaeqaaaaa @399E@  (R&D) indique si l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGPbaaaa@3705@  a déclaré des dépenses en recherche et développement ( X i,4 =1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGinaaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaigdaaaa@3B7A@ ) ou non ( X i,4 =0 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGinaaWdaeqaaOWd biabg2da9iaaicdaaaa@3B79@ ) ;
  • X i,5 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamiwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaaGynaaWdaeqaaaaa @39A0@ (SCIAN) indique le code du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@ ;
  • ln X i,6 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaaeiBaiaab6gacaWGybWdamaaBaaaleaapeGaamyAaiaacYcacaaI 2aaapaqabaaaaa@3B81@  (Log Âge) indique le log de l’âge de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@ ;
  • ln X i,7 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaaeiBaiaab6gacaWGybWdamaaBaaaleaapeGaamyAaiaacYcacaaI 3aaapaqabaaaaa@3B82@  (Log Emploi) indique le log du nombre d’employés moyen de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@ ;
  • ln X i,8 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaaeiBaiaab6gacaWGybWdamaaBaaaleaapeGaamyAaiaacYcacaaI 4aaapaqabaaaaa@3B83@ (Log Revenu) indique le log du revenu d’opération de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@ ;
  • ln X i,9 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaaeiBaiaab6gacaWGybWdamaaBaaaleaapeGaamyAaiaacYcacaaI 5aaapaqabaaaaa@3B84@ (Log Ventes) indique le log du total des ventes de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@ ;
  • ln X i,10 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaaeiBaiaab6gacaWGybWdamaaBaaaleaapeGaamyAaiaacYcacaaI XaGaaGimaaWdaeqaaaaa@3C36@ (Log Actifs) indique le log du total des actifs de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@ ;
  • ln X i,11 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaaeiBaiaab6gacaWGybWdamaaBaaaleaapeGaamyAaiaacYcacaaI XaGaaGymaaWdaeqaaaaa@3C37@  (Log Ratio de dette) indique le log du ratio de dette (actif / passif) de l’entreprise.

Une fois que le score de propension a été estimé avec le modèle choisi, sa qualité est évaluée en comparant la distribution des variables explicatives pour les entreprises bénéficiaires et les entreprises potentielles pour le groupe témoin, par strate de score de propension. Avec un score de propension de qualité, la distribution de chaque variable explicative devrait être similaire entre les entreprises du groupe traité et les entreprises potentielles pour le groupe témoin pour chaque strate du score de propension. La différence des moyennes standardisées et le ratio de variance sont utilisés afin de comparer la distribution des variables explicatives entre les entreprises du groupe traité et les entreprises potentielles pour le groupe témoin. Pour un score de propension de bonne qualité, la différence absolue des moyennes standardisées devrait être inférieure ou égale à 0,25 et le ratio de variance devrait être entre 0,5 et 2 (Stuart, 2010).

À la suite de l’estimation du score de propension, l’appariement des entreprises traitées avec les entreprises potentielles pour le groupe témoin est effectué, dans un premier temps, de manière exacte en utilisant l’année de référence et le sous-secteur d’activité, puis de manière probabiliste en utilisant les prédictions du score de propension (Burden et al., 2017). La stratégie d’appariement probabiliste utilisée dans cette analyse combine deux méthodes : l’appariement par le plus proche voisin et l’appariement par caliper (Stuart, 2010). Chaque entreprise bénéficiaire est appariée à une entreprise tirée du FGUE pour la même année de référence et le même sous-secteur de la fabrication de telle sorte que la différence entre le logit de leurs scores de propension est minimale.

Pour limiter les paires de qualité moindre, la stratégie retenue est d’accepter uniquement les paires dont la différence entre le logit des scores de propension de l’entreprise traitée et de l’entreprise potentielle pour le groupe témoin est inférieure ou égale à un seuil de tolérance δ MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaH0oazaaa@37BC@ . Ce seuil de tolérance considère σ trt 2 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaHdpWCpaWaa0baaSqaa8qacaWG0bGaamOCaiaadshaa8aabaWd biaaikdaaaaaaa@3BEA@ , la variance du logit des scores de propension des entreprises bénéficiaires et σ untrt 2 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacqaHdpWCpaWaa0baaSqaa8qacaWG1bGaamOBaiaadshacaWGYbGa amiDaaWdaeaapeGaaGOmaaaaaaa@3DD7@ , la variance du logit des scores de propension des entreprises potentielles pour le groupe témoin :

δ=0.25 σ trt 2 + σ untrt 2 2 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaeqiTdqMaeyypa0JaaGimaiaac6cacaaIYaGaaGynamaakaaapaqa a8qadaWcaaWdaeaapeGaeq4Wdm3damaaDaaaleaapeGaamiDaiaadk hacaWG0baapaqaa8qacaaIYaaaaOGaey4kaSIaeq4Wdm3damaaDaaa leaapeGaamyDaiaad6gacaWG0bGaamOCaiaadshaa8aabaWdbiaaik daaaaak8aabaWdbiaaikdaaaaaleqaaaaa@4B6B@

(SAS, 2016).

Autrement dit, si I 0 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamysa8aadaWgaaWcbaWdbiaaicdaa8aabeaaaaa@37EE@ dénote l’ensemble des entreprises potentielles pour le groupe témoin pour une année et un sous-secteur donné et p MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamiCaaaa@3701@  est le logit du score de propension, alors l’entreprise potentielle pour le groupe témoin M i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape Gaamyta8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgaa8aabeaaaaa@3826@  qui est apparié l’entreprise traitée i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVCI8FfYJH8YrFfeuY=Hhbbf9v8qqaqFr0xc9pk0xbb a9q8WqFfeaY=biLkVcLq=JHqpepeea0=as0Fb9pgeaYRXxe9vr0=vr 0=vqpWqaaeaabiGaciaacaqabeaadaqaaqaaaOqaaabaaaaaaaaape GaamyAaaaa@36FA@ est définie par :

M i = min j | p i p j |, j I 0  | | p i p j |δ . MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGnbWdamaaBaaaleaapeGaamyAaaWdaeqaaOWdbiabg2da98aa daWfqaqaa8qaciGGTbGaaiyAaiaac6gaaSWdaeaapeGaamOAaaWdae qaaOWdbmaaemaapaqaa8qacaWGWbWdamaaBaaaleaapeGaamyAaaWd aeqaaOWdbiabgkHiTiaadchapaWaaSbaaSqaa8qacaWGQbaapaqaba aak8qacaGLhWUaayjcSdGaaiilaiaacckacaWGQbGaeyicI4Saamys a8aadaWgaaWcbaWdbiaaicdaa8aabeaak8qacaGGGcGaaiiFaiaacc kadaabdaWdaeaapeGaamiCa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgaa8aabeaa k8qacqGHsislcaWGWbWdamaaBaaaleaapeGaamOAaaWdaeqaaaGcpe Gaay5bSlaawIa7aiabgsMiJkabes7aKbaa@5C50@

L’appariement résulte en deux groupes de même taille, soit le groupe traité regroupant des entreprises bénéficiaires du soutien fédéral de la croissance et de l’innovation et le groupe témoin regroupant des entreprises non-bénéficiaires de ce soutien. La qualité de l’appariement est évaluée en comparant, pour chaque covariable, la valeur moyenne avant la réception du soutien dans le groupe traité et dans le groupe témoin, et ce avant et après l’appariement. Les différences observées entre la valeur moyenne dans le groupe traité et la valeur moyenne dans le groupe témoin avant l’appariement ne devraient plus subsister une fois l’appariement effectué, le biais de sélection initial ayant ainsi été contrôlé par cette technique.

Avec un appariement de qualité, toute différence systématique entre les entreprises traitées et témoin avant la réception du soutien est fortement atténuée voire totalement contrôlée et la différence de performance entre les deux groupes après la réception du soutien peut être entièrement attribuée à ce soutien. Ainsi, l’effet moyen du soutien fédéral de la croissance et de l’innovation est estimé en comparant le taux de croissance annuel composé de l’emploi et du revenu des entreprises bénéficiaires avec le taux de croissance de l’emploi et du revenu des entreprises du groupe témoin avec lesquelles elles sont appariées.

Le taux de croissance annuel composé ( TCAC MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGubGaam4qaiaadgeacaWGdbaaaa@3946@ ) de l’indicateur Z MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGAbaaaa@36F6@  (emploi ou revenu dans la présente analyse) de l’entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGPbaaaa@3705@  entre l’année t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWG0baaaa@370F@ et l’année t+y MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWG0bGaey4kaSIaamyEaaaa@38F0@ est calculé avec la formule suivanteNote  :

TCAC= ln Z i,t+y ln Z i,t y . MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGubGaam4qaiaadgeacaWGdbGaeyypa0ZaaSaaa8aabaWdbiaa dYgacaWGUbGaamOwa8aadaWgaaWcbaWdbiaadMgacaGGSaGaamiDai abgUcaRiaadMhaa8aabeaak8qacqGHsislcaWGSbGaamOBaiaadQfa paWaaSbaaSqaa8qacaWGPbGaaiilaiaadshaa8aabeaaaOqaa8qaca WG5baaaaaa@49E2@

Résultats descriptifs

Entre 2007 et 2017, le secteur de la fabrication a totalisé 12 527 entreprises bénéficiaires du soutien fédéral de la croissance et de l’innovation (Tableau 1). La valeur totale du soutien reçue par ces entreprises au cours de cette période a dépassé 4,7 milliards de dollars.

À chaque année, le secteur de la fabrication comptait entre 1221 et 5213 entreprises bénéficiaires et ce secteur de l’économie a reçu entre 263 et 602 millions de dollars de soutien fédéral lié à la croissance et à l’innovation en entreprise (Statistique Canada, Tableau 33-10-0221-01).

Pour la période de 2007 à 2017, chaque entreprise bénéficiaire du secteur de la fabrication a reçu du soutien sur une période de 2,9 années en moyenne (Tableau 1). Chaque entreprise bénéficiaire du secteur de la fabrication a reçu du soutien de 1,8 volet de programme en moyenne et de 1,6 type de soutien différent en moyenne entre 2007 et 2017 (Tableau 1).


Tableau 1
Entreprises (bénéficiaire ultime) avec soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pour le secteur de la fabrication, 2007-2017Tableau 1 Note 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Entreprises (bénéficiaire ultime) avec soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pour le secteur de la fabrication Valeur(figurant comme en-tête de colonne).
Valeur
Nombre d’entreprise 12 527
Valeur de soutien totale ($) 4 707 275 347
Nombre d’année avec soutien par entreprise en moyenne 2,9
Nombre de volet de programme par entreprise en moyenne 1,8
Nombre de type de soutien par entreprise en moyenne 1,6

Entre 2007 et 2017, plus du trois quarts (80,7 %) des entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication ont reçu des services de conseils (Tableau 2). Dans le cadre des volets de programme SCIE, il n’y a pas de recouvrement des coûts des services de conseils.

Pour la même période, plus d’une entreprise bénéficiaire du secteur de la fabrication sur deux (53,3 %) a reçu des contributions, remboursables ou non, en guise d’aide financière. Ces contributions représentaient près de 95 % de la valeur totale de soutien aux entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication entre 2007 et 2017.


Tableau 2
Entreprises (bénéficiaire ultime) avec soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pour le secteur de la fabrication entre 2007 et 2017, par type de soutienTableau 2 Note 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Entreprises (bénéficiaire ultime) avec soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pour le secteur de la fabrication entre 2007 et 2017. Les données sont présentées selon Type de soutien (titres de rangée) et Entreprises bénéficiaires (N=12 527) et Valeur de soutien aux entreprises, calculées selon nombre, proportion (pourcentage), milliers de $ et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Type de soutien Entreprises bénéficiaires (N=12 527) Valeur de soutien aux entreprises
nombre proportion (pourcentage) milliers de $ pourcentage
Service de conseils 10 106 80,7 0 0,0
Contribution non remboursable 4 514 36,0 1 065 589 22,6
Membres de consortium 2 509 20,0 0 0,0
Contribution remboursable sans condition 1 897 15,1 1 978 970 42,0
Subvention 416 3,3 18 172 0,4
Service entièrement coût-recouvré 380 3,0 107 006 2,3
Contribution remboursable avec condition 273 2,2 1 425 954 30,3
Service partiellement coût-recouvré 191 1,5 36 921 0,8
Marché public ciblé 91 0,7 74 662 1,6

Le graphique 1 illustre la proportion des entreprises bénéficiaires et la proportion de la valeur totale de soutien pour la période de 2007 à 2017 par sous-secteur du secteur de la fabricationNote . À titre d’exemple, le sous-secteur de la fabrication de matériel de transport a reçu plus du tiers de la valeur totale de soutien bien qu’il ne regroupe qu’environ 6 % du nombre total d’entreprises. Le sous-secteur de la fabrication de matériel de transport et le sous-secteur de la fabrication de machines, ont reçu plus de la moitié de la valeur totale de soutien entre 2007 et 2017Note .

Graphique 1 Soutien de la croissance et de l'innovation en enreprise par sous-secteur du secteur de la fabrication, 2007-2017

Tableau de données du Graphique Chart 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Sous-secteur (titres de rangée) et Entreprises et Valeur de soutien, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Sous-secteur Entreprises Valeur de soutien
pourcentage
Fabrication d'aliments 11,6 6,3
Fabrication de boissons et de produits du tabac 3,3 0,8
Fabrication de produits en bois 5,3 3,5
Fabrication du papier 1,1 2,5
Fabrication de produits chimiques 7,1 5,9
Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc 5,3 2
Fabrication de produits métalliques 11,4 3,3
Fabrication de machines 14,2 19
Fabrication de produits informatiques et électroniques 9,5 9,5
Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques 4,5 3,4
Fabrication de matériel de transport 6,1 34,3
Fabrication de meubles et de produits connexes 3,5 1,1
Activités diverses de fabrication 10,8 4,2
Autres sous-secteurs de la fabrication 9,5 4,4

Le graphique 2 illustre la proportion des entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication et la proportion de la valeur totale de soutien entre 2007 et 2017, par volets de programmeNote . Au cours de cette période, près des deux tiers des entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication ont reçu du soutien du Programme d’aide à la recherche industrielle, un des plus importants volets de programme du gouvernement du Canada. Ces entreprises ont reçu plus de 10 % de la valeur totale de soutien entre 2007 et 2017.

De plus, le volet de programme Service des délégués commerciaux du Canada offrait des services de conseils à près de deux entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication sur cinq au cours de la même période.Note . Ces services sont fournis sans frais pour le client, ainsi la valeur totale de soutien pour ce volet de programme est nulle.

Graphique 2 Soutien de la croissance et de l'innovation en entreprise par volets de programme, 2007-2017

Tableau de données du Graphique 2 
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Volet de programme (titres de rangée) et Entreprises et Valeur de soutien, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Volet de programme Entreprises Valeur de soutien
pourcentage
Programme Agri-innovation 0,3 1,9
Commercialisation et exportation 2,1 0,8
Productivité et expansion 7,2 8,4
Subventions de recherche appliquée et développement 3,9 0
Subventions de Recherche et Développement Coopérative 5,4 0
Subventions d'engagement partenarial 11 0
Subventions de renforcement de l'innovation 2,5 0
Subventions de professeurs-chercheurs industriels 1,6 0
Subventions de partenariat stratégique pour les projets 2,8 0
Programme d'aide à la recherche industrielle 64,4 11
Aérospatiale 0,4 1,2
écoÉNERGIE pour l'électricité renouvelable 0,1 1,8
Investissements dans la transformation de l'industrie forestière 0,2 2,4
CanExport 2,2 0,1
Service des délégués commerciaux du Canada 39,7 0
Fonds d'innovation pour le secteur de l'automobile 0 8,3
Initiative stratégique pour l'aérospatiale et la défense 0,2 28,1
Partenariat technologique Canada 0,3 10,3
Technologies du développement durable du Canada 0,7 5,9
Fonds de fabrication de pointe 0,1 1,7
Investir dans la croissance et la productivité des entreprises 3,1 2,2
Mitacs Inc. 2,8 0
Automobile et transport de surface 1,4 0,7
Autres volets de programme 18,8 15,1

Résultats de l’appariement sur score de propension

Le tableau 10 en annexe présente la distribution des entreprises traitées et des entreprises potentielles pour le groupe témoin utilisées dans l’estimation du score de propension et la distribution de la valeur de soutien aux entreprises traitées, par année. Le tableau 10 montre aussi le nombre de paires obtenues après l’appariement entre les entreprises du groupe traité et les entreprises potentielles pour le groupe témoin. Pour chaque année, le taux d’appariement est supérieur à 90 %.

La qualité du score de propension estimé a été évaluée en comparant la distribution des variables explicatives pour les entreprises bénéficiaires et les entreprises potentielles pour le groupe témoin, par strate de score de propension. Les tableaux 3 et 4 montrent respectivement la différence de moyenne standardisée et le ratio de variance entre les entreprises du groupe traité et les entreprises potentielles pour le groupe témoin pour chaque variable explicative incluse dans le modèle et pour chaque strate du score de propension. La différence absolue de moyenne standardisée entre les deux groupes est généralement inférieure à 0,25 pour chaque covariable et strate du score de propension. Également, le ratio de variance se situe en général entre 0,5 et 2 pour chaque covariable et strate du score de propension. Basé sur la différence de moyenne standardisée et le ratio de variance, le score de propension estimé est de qualité acceptable.


Tableau 3
Différence de moyenne standardisée (entreprises bénéficiaires – entreprises potentielles pour le groupe témoin), par strate de score de propension (8 529 entreprises traitées et 422 222 entreprises potentielles pour le groupe témoin)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Différence de moyenne standardisée (entreprises traitées – entreprises potentielles pour le groupe témoin). Les données sont présentées selon Covariables (titres de rangée) et Strate de score de propension, (0,0000 ; 0,0169), (0,0169 ; 0,0327), (0,0327 ; 0,0588), (0,0588 ; 0,1159) et (0,1159 ; 0,9013), calculées selon différence de moyenne standardisée (entreprises traitées – entreprises potentielles pour le groupe témoin) unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Covariables Strate de score de propension
(0,0000 ; 0,0169) (0,0169 ; 0,0327) (0,0327 ; 0,0588) (0,0588 ; 0,1159) (0,1159 ; 0,9013)
différence de moyenne standardisée (entreprises bénéficiaires – entreprises potentielles pour le groupe témoin)
Log Âge -0,21 -0,04 0,01 0,05 0,14
Log Emploi 0,20 0,01 0,03 0,02 0,23
Log Revenu 0,23 0,01 0,01 -0,01 0,20
Log Actifs 0,36 0,01 0,03 0,01 0,18
Log Ratio de dette 0,00 -0,02 0,00 0,04 0,05
Log Ventes 0,17 0,03 -0,01 -0,01 0,14
Pays -0,06 -0,08 -0,05 0,08 0,05
Région 0,04 -0,04 -0,07 0,00 -0,02
MultiProvince -0,01 -0,02 -0,06 0,00 -0,39
R&D 0,09 0,09 -0,04 0,00 0,09
SCIAN -0,02 0,04 0,03 0,05 0,22

Tableau 4
Ratio de variance, par strate de score de propension (8 529 entreprises traitées et 422 222 entreprises potentielles pour le groupe témoin)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Ratio de variance. Les données sont présentées selon Covariables (titres de rangée) et Strate de score de propension, (0,0000 ; 0,0169), (0,0169 ; 0,0327), (0,0327 ; 0,0588), (0,0588 ; 0,1159) et (0,1159 ; 0,9013), calculées selon ratio de variance unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Covariables Strate de score de propension
(0,0000 ; 0,0169) (0,0169 ; 0,0327) (0,0327 ; 0,0588) (0,0588 ; 0,1159) (0,1159 ; 0,9013)
ratio de variance
Log Âge 1,46 1,06 0,95 0,91 0,71
Log Emploi 1,10 1,17 1,02 0,98 1,33
Log Revenu 1,20 1,09 1,00 0,99 1,19
Log Actifs 0,67 1,16 0,94 0,90 1,33
Log Ratio de dette 0,86 0,91 0,96 0,89 0,89
Log Ventes 1,13 0,76 1,15 1,03 1,09
Pays 2,25 1,51 1,20 0,83 0,92
Région 1,23 1,37 1,17 1,34 1,36
MultiProvince 1,64 1,19 1,22 0,99 1,31
R&D 5,83 1,40 0,95 1,00 0,98
SCIAN 4,09 1,58 0,96 0,76 1,05

Le graphique 3 compare la distribution du score de propension estimé pour les entreprises bénéficiaires (en rouge, n= 8 529 entreprises) et les entreprises potentielles pour le groupe témoin (en bleu, n= 422 222 entreprises) avant que l’appariement sur score de propension soit réalisé. Ce graphique indique un biais de sélection apparent puisque les bénéficiaires semblent généralement avoir un score de propension plus élevé que les entreprises potentielles pour le groupe témoin.

Le graphique 4 présente la comparaison précédente, mais après que l’appariement sur score de propension ait été réalisé (n= 8 213 paires d’entreprises). Le biais de sélection semble maintenant être contrôlé étant donné que la distribution des scores de propension est similaire entre les deux groupes.

Graphique 3 Distribution du score de propension estimé pour les bénéficiaires et les entreprises potentielles pour le groupe témoin, avant l’appariement (8 529 entreprises traitées et 422 222 entreprises potentielles pour le groupe témoin)

Tableau de données du Graphique 3 
Tableau de données du graphique 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 3. Les données sont présentées selon Score de propension
(Milieu de l'intervalle) (titres de rangée) et Témoin et Traité, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Score de propension
(Milieu de l'intervalle)
Témoin Traité
pourcentage
0,0 20,6192 1,6884
0,0 41,2930 11,3378
0,0 15,2946 11,4902
0,0 7,1893 10,0246
0,0 4,0337 9,0046
0,0 2,6420 6,3431
0,0 1,7818 5,8389
0,1 1,3159 5,0651
0,1 0,9819 3,7636
0,1 0,7311 3,5409
0,1 0,6047 2,8257
0,1 0,4817 3,0132
0,1 0,4166 2,4036
0,1 0,3470 1,9111
0,1 0,2781 1,7704
0,1 0,2444 1,6766
0,1 0,1963 1,3718
0,1 0,1639 1,2311
0,1 0,1516 1,2311
0,2 0,1416 1,0669
0,2 0,1080 1,0787
0,2 0,1073 0,7621
0,2 0,0860 0,8325
0,2 0,0699 0,7621
0,2 0,0666 0,5276
0,2 0,0618 0,5042
0,2 0,0500 0,4807
0,2 0,0441 0,4338
0,2 0,0443 0,5159
0,2 0,0393 0,3635
0,2 0,0336 0,2462
0,2 0,0353 0,3869
0,3 0,0263 0,2931
0,3 0,0270 0,2579
0,3 0,0256 0,2814
0,3 0,0239 0,3166
0,3 0,0201 0,3635
0,3 0,0175 0,2110
0,3 0,0140 0,2110
0,3 0,0147 0,2462
0,3 0,0137 0,1172
0,3 0,0107 0,1876
0,3 0,0111 0,2228
0,3 0,0092 0,1641
0,4 0,0095 0,2345
0,4 0,0090 0,1172
0,4 0,0059 0,1407
0,4 0,0052 0,1055
0,4 0,0062 0,1407
0,4 0,0057 0,0703
0,4 0,0040 0,1993
0,4 0,0043 0,1290
0,4 0,0057 0,0703
0,4 0,0036 0,0234
0,4 0,0043 0,1172
0,4 0,0052 0,0352
0,4 0,0038 0,1290
0,5 0,0036 0,1407
0,5 0,0026 0,0586
0,5 0,0033 0,0469
0,5 0,0033 0,0938
0,5 0,0031 0,0821
0,5 0,0028 0,0703
0,5 0,0021 0,1172
0,5 0,0021 0,0234
0,5 0,0017 0,0703
0,5 0,0028 0,0469
0,5 0,0021 0,0352
0,5 0,0017 0,0469
0,6 0,0017 0,0469
0,6 0,0007 0,0234
0,6 0,0017 0,0117
0,6 0,0021 0,0352
0,6 0,0017 0,0938
0,6 0,0014 0,0117
0,6 0,0012 0,0352
0,6 0,0021 0,0469
0,6 0,0012 0,0234
0,6 0,0007 0,0938
0,6 0,0019 0,0469
0,6 0,0014 0,0234
0,6 0,0002 0,0234
0,7 0,0009 0,0703
0,7 0,0000 0,0469
0,7 0,0005 0,0469
0,7 0,0002 0,0234
0,7 0,0005 0,0234
0,7 0,0005 0,0234
0,7 0,0005 0,0586
0,7 0,0007 0,0117
0,7 0,0005 0,0469
0,7 0,0000 0,0000
0,7 0,0002 0,0000
0,7 0,0000 0,0352
0,8 0,0005 0,0117
0,8 0,0000 0,0117
0,8 0,0019 0,0000
0,8 0,0005 0,0234
0,8 0,0007 0,0352
0,8 0,0002 0,0234
0,8 0,0002 0,0000
0,8 0,0002 0,0117
0,8 0,0002 0,0352
0,8 0,0000 0,0234
0,8 0,0002 0,0234
0,8 0,0000 0,0469
0,8 0,0000 0,0234
0,9 0,0002 0,0000
0,9 0,0000 0,0117
0,9 0,0002 0,0234
0,9 0,0002 0,0234
0,9 0,0002 0,0469
0,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0000
0,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0117

Graphique 4 Distribution du score de propension estimé pour les bénéficiaires et le groupe témoin, après l’appariement (8 213 paires)

Tableau de données du Graphique 4 
Tableau de données du graphique 4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 4. Les données sont présentées selon Score de propension
(Milieu de l'intervalle) (titres de rangée) et Témoin et Traité, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Score de propension
(Milieu de l'intervalle)
Témoin Traité
pourcentage
0,0 17,9715 17,9837
0,0 34,3358 34,2262
0,1 17,2897 17,2166
0,1 10,0938 10,2033
0,1 6,0879 5,9174
0,2 4,1033 4,2737
0,2 2,7030 2,6300
0,2 1,7411 1,6924
0,2 1,3028 1,1932
0,3 1,0106 1,0715
0,3 0,7549 0,8158
0,3 0,7184 0,5844
0,4 0,4018 0,4870
0,4 0,2800 0,3775
0,4 0,2192 0,2313
0,5 0,2435 0,1948
0,5 0,1096 0,1705
0,5 0,1096 0,1583
0,5 0,1096 0,1339
0,6 0,0731 0,0487
0,6 0,1218 0,0609
0,6 0,0487 0,1218
0,7 0,0244 0,0487
0,7 0,0365 0,0122
0,7 0,0244 0,0244
0,8 0,0122 0,0365
0,8 0,0365 0,0365
0,8 0,0122 0,0122
0,8 0,0122 0,0244
0,9 0,0122 0,0000
0,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0122

Finalement, le tableau 5 montre que les différences observées entre les moyennes des variables explicatives du modèle avant l’appariement ne sont plus significatives une fois l’appariement effectué. Les entreprises bénéficiaires semblent donc être similaires aux entreprises du groupe témoin avant la réception du soutien.


Tableau 5
Différences moyennes des variables explicatives entre les bénéficiaires et le groupe témoin, avant et après l’appariement
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Différences moyennes des variables explicatives entre les bénéficiaires et le groupe témoin. Les données sont présentées selon Variables explicatives (titres de rangée) et Avant appariement, Après appariement , (n=8529) et (n=8213), calculées selon Différence des moyennes (bénéficiaires – témoin) et Seuil observé unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Variables explicatives Avant appariement Après appariement
(n=8529) (n=8213)
Différence des moyennes (bénéficiaires – témoin) Seuil observé Différence des moyennes (bénéficiaires – témoin) Seuil observé
Score de propension 0,063 <.0001 0,001 <.0001
Log Âge 0,053 <.0001 -0,016 0,278
Log Emploi 1,549 <.0001 0,036 0,014
Log Revenu 1,907 <.0001 0,001 0,995
Log Actifs 2,198 <.0001 -0,035 0,019
Log Ratio de dette 0,014 <.0001 -0,013 0,940
Log Ventes 1,949 <.0001 0,045 0,806
Pays -0,038 <.0001 0,003 0,469
MultiProvince -0,079 <.0001 -0,008 0,031
R&D 0,207 <.0001 -0,003 0,581

Le soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise a un effet positif et significatif sur l’emploi et le revenu des entreprises bénéficiaires

Les résultats présentés dans le tableau 6 suggèrent que les entreprises bénéficiaires des volets de programme SCIE ont une croissance plus élevée que les entreprises non-bénéficiaires, en termes d’emploi et de revenu, un an et trois ans après la réception du soutien. Selon l’emploi ou le revenu, le taux de croissance des entreprises bénéficiaires est statistiquement supérieur au taux de croissance des entreprises non-bénéficiaires au seuil de 1 %.

La croissance moyenne de l’emploi des entreprises bénéficiaires s’élève à 2,8 % pour l’année suivant la réception du soutien. La croissance de l’emploi des entreprises bénéficiaires se chiffre à 1,8 % par année en moyenne pour les trois années qui suivent la réception du soutien. Pour la même période, les entreprises n’ayant pas bénéficié du soutien ont en moyenne une décroissance de leur emploi. Quel que soit le nombre d’années considéré après la réception du soutien, la croissance de l’emploi observée pour les entreprises bénéficiaires est significativement supérieure à la croissance de l’emploi des entreprises non-bénéficiaires.


Tableau 6
Effets moyens du soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise sur l’emploi et le revenu
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Effets moyens du soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise sur l’emploi et le revenu. Les données sont présentées selon Facteurs (titres de rangée) et TCAC
Bénéficiaires , TCAC
Témoin, Différence (pp), Seuil observé et n, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Facteurs TCAC
Bénéficiaires
TCAC
Témoin
Différence (pp) Seuil observéTableau 6 Note 1 nTableau 6 Note 2
pourcentage
Emploi
1 an 2,8 -3,6 6,4 <.0001 6 970
3 ans 1,8 -2,1 3,9 <.0001 4 886
Revenu
1 an 4,2 -5,4 9,6 <.0001 6 970
3 ans 3,6 -1,0 4,6 <.0001 4 886

La croissance du revenu exprimée dans le tableau 6 reflète une croissance nominale puisque les revenus ne sont pas ajustés pour l’inflation. En moyenne, la croissance du revenu des entreprises bénéficiaires est supérieure à celle des entreprises n’ayant pas bénéficié du soutien de 9,6 points de pourcentage dans l’année suivant la réception du soutien. Au cours des trois années qui suivent la réception du soutien, la croissance annuelle moyenne du revenu des entreprises bénéficiaires est supérieure à celle des entreprises n’ayant pas bénéficié de soutien de 4,6 points de pourcentage.

Les résultats liés à l’emploi semblent indiquer que les volets de programme du Soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise permettent aux entreprises bénéficiaires d’embaucher des employés supplémentaires. Il semblerait que les entreprises bénéficiaires sont aussi en mesure d’élargir leur activité selon la croissance observée de leur revenu.

Les graphiques 5 et 6 comparent respectivement la distribution de la croissance de l’emploi et du revenu des entreprises bénéficiaires et des entreprises non-bénéficiaires trois ans après réception du soutien. Les entreprises bénéficiaires ont davantage une croissance positive de leur emploi et revenu que les entreprises n’ayant pas bénéficié de soutien.

Graphique 5 Distribution du taux de croissance annuel composé de l'emploi sur 3 ans pour les groupes traités et témoin

Tableau de données du Graphique 5 
Tableau de données du graphique 5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 5. Les données sont présentées selon Croissance de l'emploi (%)
(Milieu de l'intervalle) (titres de rangée) et Témoin et Traité, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Croissance de l'emploi (%)
(Milieu de l'intervalle)
Témoin Traité
pourcentage
-30 ou moins 7,3475 4,3389
-15 14,6746 11,9116
0 60,2538 56,6312
15 14,5722 21,1420
30 ou plus 3,1519 5,9763

Graphique 6 Distribution du taux de croissance annuel composé du revenu sur 3 ans pour les groupes traités et témoin

Tableau de données du Graphique 6 
Tableau de données du graphique 6
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6. Les données sont présentées selon Croissance du revenu (%)
(Milieu de l'intervalle) (titres de rangée) et Témoin et Traité, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Croissance du revenu (%)
(Milieu de l'intervalle)
Témoin Traité
pourcentage
-50 ou moins 4,6869 3,2133
-25 11,9730 9,1486
0 66,1891 61,8502
25 14,7974 21,3876
50 ou plus 2,3537 4,4003

Discussion

De manière générale, les résultats obtenus sont alignés avec d’autres études : Belleau-Arsenault (2017) a montré que les aides financières gouvernementales ont eu un effet positif sur la croissance de l’emploi des entreprises du Bas-Saint-Laurent entre 2006 et 2015 et Huang et Rivard (2019) ont trouvé un effet positif du Programme de financement des petites entreprises du Canada sur la croissance du revenu et de l’emploi des entreprises bénéficiaires entre 2014 et 2016 de l’ordre de 6 et 3 points de pourcentage respectivement par rapport aux autres entreprises. En Europe, entre 2005 et 2012, Asdrubali et al. (2015) a déterminé l’effet positif d’un programme de soutien aux petites et moyennes entreprises sur l’emploi des entreprises bénéficiaires. Enfin, Vanino et al. (2019) ont constaté l’effet positif sur la croissance de l’emploi et des ventes des subventions liées à l’innovation et à la R&D au Royaume-Uni entre 2004 et 2016.

Il serait intéressant dans une prochaine étude de comparer l’appariement obtenu avec les résultats qui seraient obtenus avec des méthodes d’appariement différentes. Bien que la méthode du score de propension utilisée dans cette étude pour estimer les effets moyens du soutien aient été validée, elle pourrait aussi être combiné avec la méthode des doubles différences. Si les données disponibles permettent de valider que la variable d’intérêt suit la même tendance pour le groupe traité et le groupe témoin sur plusieurs années avant le soutien, alors la méthode des doubles différences permet de comparer, dans un premier temps, la variable d’intérêt avant et après le soutien pour chaque groupe et, par la suite, de comparer la différence obtenue pour le groupe traité avec la différence pour le groupe témoin. D’un côté, le score de propension a permis de contrôler le biais de sélection induit par les variables observées et, d’un autre côté, la méthode de doubles différences permettrait de contrôler le biais de sélection induit par les variables inobservées (Lecocq et al., 2014).

Des méthodes de score de propension généralisées pour tenir compte d’une variable de traitement continue (e.g. Wu et al., 2020) ont été développées dans les dernières décennies, bien qu’elles soient peu appliquées dans le domaine de l’évaluation des programmes de soutien. Afin de tenir compte de la valeur monétaire du soutien reçu dans l’évaluation de l’impact, l’utilisation d’une telle méthode de score de propension généralisée pour traitement continu pourrait être envisagée.

De nouvelles variables explicatives pourraient être intégrées dans le modèle afin de limiter le biais de sélection, par exemple des variables reflétant les critères communs d’éligibilité des volets de programme de cette étude, une variable indiquant si une entreprise innove ou non, une variable sur l’emploi d’une entreprise deux ans avant la réception du soutien ou une variable indiquant si l’entreprise a fait usage de la dette comme levier financier.

L’effet du soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pourrait être évalué sur des facteurs additionnels comme la productivité ou les dépenses en R&D et sur une période plus longue afin de déterminer si le soutien a un impact sur les investissements et l’innovation des entreprises, par exemple.

Bien que la présente analyse étudie l’impact du soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise indépendamment des volets de programme fédéraux, des analyses similaires par volet de programme seraient pertinentes, notamment dans le cadre d’évaluation de performance.

L’analyse a montré qu’une majorité d’entreprises bénéficiaires ont reçu des services de conseils dont la valeur de soutien est nulle. Il serait intéressant dans une étude à venir d’évaluer l’impact des services de conseils sur la performance des entreprises. Cette analyse aurait pour but de déterminer si les services de conseils améliorent la performance des entreprises au même titre qu’un autre type de soutien comme les subventions malgré que ces services de conseils n’apportent pas soutien financier aux entreprises contrairement aux autres types de soutien.

Conclusion

Cette analyse avait pour but de répondre à la question suivante : Le soutien des volets de programme fédéraux liés à la croissance et l’innovation en entreprise a-t-il un impact sur la performance des entreprises bénéficiaires du secteur de la fabrication entre 2007 et 2017 ?

À partir des données du Soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise liées à l’Environnement de fichiers couplables de Statistique Canada et en se basant sur une méthode d’appariement sur score de propension, les résultats ont montré que les volets de programme SCIE semblent avoir un effet positif et significatif sur la croissance de l’emploi et du revenu des entreprises bénéficiaires.

Annexe


Tableau 7 
Description des types de soutien offerts par les volets de programme SCIE
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Description des types de soutien offerts par les volets de programme SCIE. Les données sont présentées selon Type de soutien (titres de rangée) et Description(figurant comme en-tête de colonne).
Type de soutien Description
Service de conseils Service externe de transmission de données, d’informations ou de conseils à une entreprise. Pour les fins des volets de programme SCIE, il n’y a pas de recouvrement des coûts des services de conseils. Exemples de services de conseils : la connaissance accrue des politiques, des programmes et des services du gouvernement du Canada; ou l'accès à l'information d’une base de données en ligne, d’une publication ou d’un centre d'appels.
Contribution non remboursable Contribution qui est dispensée de remboursement aux fins prévues dans la Directive sur les paiements de transfert.
Membres de consortium Entreprise qui ne reçoit pas de soutien, mais qui est un membre conjoint d’un projet qui compte au moins un destinataire de soutien. On s'attend à ce que le soutien pour cette entreprise ait des retombées économiques.
Contribution remboursable sans condition Paiement de transfert remboursable en partie ou en totalité pour lequel aucune condition de remboursement n’est précisée dans une entente de financement.
Subvention Paiement de transfert assujetti à des critères d'admissibilité préétablis et à d'autres critères de recevabilité. Une subvention n'est ni assujettie à la reddition de compte d'un destinataire ni, en règle générale, à une vérification par le ministère ou l’organisme. Le destinataire peut être tenu de faire état des résultats obtenus.
Service entièrement coût-recouvré Service dont le coût est entièrement assumé par le client.
Contribution remboursable avec condition Contribution dont le remboursement est déclenché par des circonstances ou des événements prédéterminés et dont le remboursement intégral peut ne pas être exigé.
Service partiellement coût-recouvré Service dont le coût est partiellement assumé par le client.
Marché public ciblé L’utilisation de l'approvisionnement fédéral comme instrument d'innovation en entreprise ou comme programme de soutien pour atteindre des objectifs stratégiques dans les domaines de l'économie ou de l'innovation.

Tableau 8
Entreprises (bénéficiaire ultime) avec soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pour le secteur de la fabrication entre 2007 et 2017, par sous-secteur du secteur de la fabrication
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Entreprises (bénéficiaire ultime) avec soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pour le secteur de la fabrication entre 2007 et 2017. Les données sont présentées selon Sous-secteur (titres de rangée) et Entreprises bénéficiaires (N=12 527) et Valeur de soutien aux entreprises, calculées selon nombre, proportion (pourcentage) et milliers de $ unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Sous-secteur Entreprises bénéficiaires (N=12 527) Valeur de soutien aux entreprises
nombre proportion (pourcentage) milliers de $ proportion (pourcentage)
Fabrication d'aliments 1 458 11,6 297 543 6,3
Fabrication de boissons et de produits du tabac 416 3,3 36 475 0,8
Fabrication de produits en bois 659 5,3 163 059 3,5
Fabrication du papier 133 1,1 118 877 2,5
Fabrication de produits chimiques 894 7,1 277 227 5,9
Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc 661 5,3 94 090 2,0
Fabrication de produits métalliques 1 424 11,4 156 123 3,3
Fabrication de machines 1 781 14,2 893 091 19,0
Fabrication de produits informatiques et électroniques 1 191 9,5 445 885 9,5
Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques 569 4,5 158 013 3,4
Fabrication de matériel de transport 767 6,1 1 612 365 34,3
Fabrication de meubles et de produits connexes 441 3,5 50 274 1,1
Activités diverses de fabrication 1 353 10,8 195 441 4,2
Autres sous-secteurs de la fabrication 1 194 9,5 208 812 4,4

Tableau 9
Entreprises (bénéficiaire ultime) avec soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pour le secteur de la fabrication entre 2007 et 2017, par volet de programme
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Entreprises (bénéficiaire ultime) avec soutien de la croissance et de l’innovation en entreprise pour le secteur de la fabrication entre 2007 et 2017. Les données sont présentées selon Volet de programme (titres de rangée) et Entreprises bénéficiaires (N=12 527) et Valeur de soutien aux entreprises, calculées selon nombre, proportion (pourcentage) et milliers de $ unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Volet de programme Entreprises bénéficiaires (N=12 527) Valeur de soutien aux entreprises
nombre proportion (pourcentage) milliers de $ proportion (pourcentage)
Programme Agri-innovation 33 0,3 87 246 1,9
Commercialisation et exportation 267 2,1 37 938 0,8
Productivité et expansion 901 7,2 395 418 8,4
Subventions de recherche appliquée et développement 486 3,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0
Subventions de Recherche et Développement Coopérative 675 5,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0
Subventions d'engagement partenarial 1 376 11,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0
Subventions de renforcement de l'innovation 318 2,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0
Subventions de professeurs-chercheurs industriels 205 1,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0
Subventions de partenariat stratégique pour les projets 346 2,8 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0
Programme d'aide à la recherche industrielle 8 070 64,4 519 572 11,0
Aérospatiale 51 0,4 55 551 1,2
écoÉNERGIE pour l'électricité renouvelable 9 0,1 85 234 1,8
Investissements dans la transformation de l'industrie forestière 19 0,2 112 126 2,4
CanExport 278 2,2 5 192 0,1
Service des délégués commerciaux du Canada 4 968 39,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0
Fonds d'innovation pour le secteur de l'automobile 5 0,0 391 857 8,3
Initiative stratégique pour l'aérospatiale et la défense 21 0,2 1 322 606 28,1
Partenariat technologique Canada 37 0,3 486 577 10,3
Technologies du développement durable du Canada 87 0,7 279 975 5,9
Fonds de fabrication de pointe 7 0,1 81 993 1,7
Investir dans la croissance et la productivité des entreprises 388 3,1 102 913 2,2
Mitacs Inc. 354 2,8 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,0
Automobile et transport de surface 179 1,4 33 506 0,7
Autres volets de programme 2 357 18,8 709 572 15,1

Tableau 10
Entreprises traitées et entreprises potentielles pour le groupe témoin, par année
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Entreprises traitées et entreprises potentielles pour le groupe témoin. Les données sont présentées selon Année (titres de rangée) et Entreprises traitées, Valeur de soutien aux entreprises traitées, Entreprises potentielles pour le groupe témoin et Paires, calculées selon nombre et milliers de $ unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année Entreprises traitées Valeur de soutien aux entreprises traitées Entreprises potentielles pour le groupe témoin Paires
nombre milliers de $ nombre
2007 978 184 272 41 933 929
2008 704 34 379 41 224 689
2009 609 31 216 40 361 590
2010 460 27 596 39 459 447
2011 391 19 375 37 816 376
2012 698 24 440 36 377 672
2013 1 393 24 550 35 380 1 354
2014 958 22 973 37 940 919
2015 926 13 029 37 673 890
2016 802 35 727 37 204 776
2017 610 27 213 36 855 571

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Notes

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