Feuillets d'information de l’environnement
Qualité de la source d’eau, 2013
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En 2013, les usines de traitement de l’eau potable du Canada ont produit 4 457 millions de mètres cubes d’eau potable provenant de sources d’eau de surface. Dans l’ensemble, près des trois quarts de la population canadienne ont reçu de l’eau potable provenant d’usines utilisant des sources d’eau de surface comme les rivières, les lacs et les réservoirs.
La surveillance de la qualité de l’eau provenant des sources d’eau brute est effectuée par l’usine de traitement de l’eau potable afin d’évaluer la qualité de l’eau et d’assurer l’application du traitement approprié pour l’eau potable. Elle permet également d’établir des tendances afin de caractériser les variations de la qualité de l’eau et les conditions de l’écosystème à l’emplacement de source d’eau de surface.
Colonies d’Escherichia coli (E. Coli) dans les sources d’eau de surface (valeurs mensuelles médianes)
La présence d’Escherichia coli dans les sources d’eau de surface est un indicateur de contamination fécale récente et indique un risque accru de détecter la présence d’autres pathogènes microbiens susceptibles de causer des problèmes de santé ou des maladiesNote 1.
L’élimination de la bactérie E. coli est l’objectif des procédés de désinfection primaire appliqués dans les usines de traitement de l’eau potable. Des procédés de désinfection secondaire sont aussi appliqués pour conserver un « résidu » de désinfectant dans l’ensemble du système de distribution, afin d’éviter une nouvelle contamination avant que l’eau atteigne l’utilisateur final. La chloration, qui peut être utilisée à la fois pour la désinfection primaire et secondaire, a été appliquée à 96 % de l’eau de surface traitée par les usines de traitement de l’eau potable en 2013. L’irradiation aux ultraviolets et l’ozonisation, qui sont efficaces pour la désinfection primaire seulement, ont été appliquées à 22 % et à 25 % respectivement de l’eau de surface traitée.
Le graphique 1 illustre les changements saisonniers dans les colonies de la bactérie E. coli se trouvant dans les sources d’eau de surface brute. Les données révèlent que les niveaux atteignent un sommet vers l’automne, ces niveaux ayant culminé en septembre 2013 et en octobre 2011.
Description du graphique 1
Le titre du graphique est « Graphique 1 Valeurs médianes des quantités mensuelles de la bactérie Escherichia coli dans les sources d'eau de surface brute, UFC ou NPP par 100 millilitres, 2011 et 2013 ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 12 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 12 avec des mesures à tous les 2 points.
Il y a 6 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « colonies par 100 ml ».
L'axe horizontal s'intitule « Mois ».
Le titre de la série 1 est « Maximum d'E. coli en 2013 ».
La valeur minimale est 1 et ceci correspond à « Févr. et Mars ».
La valeur maximale est 10 et ceci correspond à « Sept. ».
Le titre de la série 2 est « Moyenne d'E. coli en 2013 ».
La valeur minimale est 1 et ceci correspond à « Janv., Févr., Mars et Avr. ».
La valeur maximale est 5 et ceci correspond à « Sept. ».
Le titre de la série 3 est « Minimum d'E. coli en 2013 ».
La valeur minimale est 0 et ceci correspond à « Janv., Févr., Mars, Avr., Mai, Juill. et Déc. ».
La valeur maximale est 1 et ceci correspond à « Juin, Août, Sept., Oct. et Nov. ».
Le titre de la série 4 est « Maximum d'E. coli en 2011 ».
La valeur minimale est 1 et ceci correspond à « Févr. ».
La valeur maximale est 10 et ceci correspond à « Oct. ».
Le titre de la série 5 est « Moyenne d'E. coli en 2011 ».
La valeur minimale est 1 et ceci correspond à « Janv. et Févr. ».
La valeur maximale est 3,9 et ceci correspond à « Oct. ».
Le titre de la série 6 est « Minimum d'E. coli en 2011 ».
La valeur minimale est 0 et ceci correspond à « Janv., Févr., Mars, Avr., Mai, Juin, Juill., Sept., Nov. et Déc. ».
La valeur maximale est 1 et ceci correspond à « Oct. ».
Mois | Minimum d’E. coli en 2011 | Moyenne d’E. coli en 2011 | Maximum d’E. coli en 2011 | Minimum d’E. coli en 2013 | Moyenne d’E. coli en 2013 | Maximum d’E. coli en 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|
Janv. | 0,0 | 1,0 | 2,0 | 0,0 | 1,0 | 2,0 |
Févr. | 0,0 | 1,0 | 1,0 | 0,0 | 1,0 | 1,0 |
Mars | 0,0 | 1,5 | 3,1 | 0,0 | 1,0 | 1,0 |
Avr. | 0,0 | 1,2 | 3,0 | 0,0 | 1,0 | 2,0 |
Mai | 0,0 | 1,4 | 3,6 | 0,0 | 1,5 | 3,0 |
Juin | 0,0 | 1,8 | 3,6 | 1,0 | 2,0 | 4,0 |
Juill. | 0,0 | 1,9 | 4,0 | 0,0 | 2,1 | 6,3 |
Août | 0,8 | 3,6 | 7,5 | 1,0 | 3,0 | 6,0 |
Sept. | 0,0 | 2,6 | 7,0 | 1,0 | 5,0 | 10,0 |
Oct. | 1,0 | 3,9 | 10,0 | 1,0 | 3,8 | 8,0 |
Nov. | 0,0 | 1,5 | 3,0 | 1,0 | 3,0 | 7,0 |
Déc. | 0,0 | 1,6 | 4,0 | 0,0 | 1,2 | 3,0 |
Note : Les données figurant dans le graphique 1 proviennent des installations ayant déclaré des données sur la bactérie E. coli pendant au moins 10 mois, tant en 2011 qu’en 2013. Ces installations, qui approvisionnent 18 millions de personnes, ont produit 3 049 millions de mètres cubes d’eau potable provenant de sources d’eau de surface en 2013. La présence de la bactérie E. coli dans les sources d’eau a été surveillée au moins une fois par jour par 2 % de ces usines de traitement de l’eau potable en 2013, et au moins une fois par semaine par 68 % des usines. La surveillance était moins fréquente dans les autres installations. Source : Statistique Canada, 2015, Division de la statistique de l’environnement, de l’énergie et des transports, Enquête sur les usines de traitement de l’eau potable (numéro d’enquête 5149). |
Début de l'encadré
Les deux méthodes habituellement utilisées pour quantifier les bactéries E. coli dans l’eau comprennent la filtration sur membrane, qui mesure les unités formant des colonies (UFC) par 100 millilitres (ml), et la fermentation au moyen de séries de tubes, qui mesure le nombre le plus probable (NPP) par 100 ml. Comme les répondants n’ont pas utilisé la même méthode pour analyser la qualité des sources d’eau, les deux méthodes quantitatives sont regroupées dans le graphique 1. Selon la publication Standard Methods for the Examination of Water and Wastewater, le test de filtration sur membrane est plus précis; toutefois, les données de chaque test produisent des résultats dont la qualité est sensiblement la mêmeNote 2.
Fin de l'encadré
Turbidité des sources d’eau de surface (valeurs mensuelles médianes)
La turbidité désigne le manque de limpidité de l’eau qui est causé par des particules en suspension dans l’eau, et elle est mesurée en unités de turbidité néphélémétrique (UTN) au moyen de l’effet de diffusion et d’absorption que les particules en suspension ont sur la lumière. La turbidité a tendance à être la plus élevée pendant les crues printanières et peut être attribuable aux limons inorganiques, aux précipités métalliques ainsi qu’aux débris organiques de plantes ou d’animaux et aux micro-organismes dans l’eauNote 3.
Les opérateurs des usines de traitement de l’eau potable se servent des données sur la turbidité des sources d’eau afin de déterminer l’évolution des conditions des sources d’eau pouvant accroître les difficultés liées à la filtration et à la désinfection. Ces données permettent d’établir les tendances historiques qui caractérisent les conditions des sources d’eau et sont utilisées pour assurer la conception et le fonctionnement appropriés de l’usine de traitement de l’eau potableNote 4.
Le graphique 2 montre les niveaux de turbidité mensuels des sources d’eau au Canada en 2011 et en 2013. Au cours de ces deux années, la valeur médiane de la turbidité mensuelle a atteint un sommet au printemps (mai), et elle était plus élevée en 2011 qu’en 2013.
Description du graphique 2
Le titre du graphique est « Graphique 2 Valeurs médianes de la turbidité mensuelle des sources d'eau de surface brute, 2011 et 2013 ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 12 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 9 avec des mesures à tous les 1 points.
Il y a 6 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « Turbidité (UTN) ».
L'axe horizontal s'intitule « Mois ».
Le titre de la série 1 est « Turbidité maximale en 2013 ».
La valeur minimale est 3,3 et ceci correspond à « Févr. et Déc. ».
La valeur maximale est 6,7 et ceci correspond à « Mai ».
Le titre de la série 2 est « Turbidité moyenne en 2013 ».
La valeur minimale est 1,3 et ceci correspond à « Févr. et Mars ».
La valeur maximale est 2,3 et ceci correspond à « Mai ».
Le titre de la série 3 est « Turbidité minimale en 2013 ».
La valeur minimale est 0,7 et ceci correspond à « Janv. et Févr. ».
La valeur maximale est 1 et ceci correspond à « Juin et Août ».
Le titre de la série 4 est « Turbidité maximale en 2011 ».
La valeur minimale est 2,9 et ceci correspond à « Févr. ».
La valeur maximale est 8,5 et ceci correspond à « Mai ».
Le titre de la série 5 est « Turbidité moyenne en 2011 ».
La valeur minimale est 1,2 et ceci correspond à « Févr. ».
La valeur maximale est 2,7 et ceci correspond à « Mai ».
Le titre de la série 6 est « Turbidité minimale en 2011 ».
La valeur minimale est 0,7 et ceci correspond à « Janv., Févr. et Mars ».
La valeur maximale est 1,2 et ceci correspond à « Mai ».
Mois | Turbidité minimale en 2011 | Turbidité moyenne en 2011 | Turbidité maximale en 2011 | Turbidité minimale en 2013 | Turbidité moyenne en 2013 | Turbidité maximale en 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|
Janv. | 0,7 | 1,3 | 3,3 | 0,7 | 1,5 | 3,4 |
Févr. | 0,7 | 1,2 | 2,9 | 0,7 | 1,3 | 3,3 |
Mars | 0,7 | 1,6 | 3,8 | 0,8 | 1,3 | 3,8 |
Avr. | 0,9 | 2,2 | 6,7 | 0,8 | 2,0 | 5,9 |
Mai | 1,2 | 2,7 | 8,5 | 0,9 | 2,3 | 6,7 |
Juin | 1,1 | 2,3 | 7,2 | 1,0 | 2,2 | 5,9 |
Juill. | 0,9 | 2,1 | 6,5 | 0,9 | 2,2 | 5,8 |
Août | 1,0 | 2,3 | 6,0 | 1,0 | 1,9 | 4,6 |
Sept. | 1,0 | 2,0 | 5,3 | 0,9 | 1,8 | 4,8 |
Oct. | 1,0 | 2,2 | 6,2 | 0,9 | 1,8 | 4,5 |
Nov. | 0,9 | 1,8 | 5,0 | 0,9 | 2,1 | 5,1 |
Déc. | 0,9 | 1,8 | 4,0 | 0,8 | 1,4 | 3,3 |
Note : Les données figurant dans le graphique 2 proviennent des installations ayant déclaré des données sur la turbidité pendant au moins 10 mois, tant en 2011 qu’en 2013. Ces installations, qui approvisionnent 22 millions de personnes, ont produit 3 743 millions de mètres cubes d’eau potable provenant de sources d’eau de surface en 2013. La turbidité des sources d’eau a été surveillée de façon continue par 43 % de ces usines de traitement de l’eau potable en 2013, et au moins une fois par jour par 36 % des usines. La surveillance était moins fréquente dans les autres installations. Source : Statistique Canada, 2015, Division de la statistique de l’environnement, de l’énergie et des transports, Enquête sur les usines de traitement de l’eau potable (numéro d’enquête 5149). |
La carte 1 présente les valeurs médianes de 2013 de la turbidité maximale mensuelle des sources d’eau de surface brute selon la région de drainage, dans le cas des usines ayant déclaré des données pendant au moins 10 mois de l’année. La turbidité des sources d’eau avait tendance à être la plus élevée dans l’Ouest canadien, le centre du Canada et la région de drainage du St-Laurent et la plus faible sur les côtes Est et Ouest. Les sources d’eau de surface des régions de drainage Assiniboine–Rouge (12), Saskatchewan Nord (10), Bas Saskatchewan–Nelson (14) et Saint-Laurent (21) comportaient la turbidité maximale médiane la plus élevée, de l’ordre de 7,0 à 21,0 UTN en 2013. Les résultats étaient semblables en 2011Note 5.
Description de la carte 1
Le titre de cette carte choroplèthe est « Valeurs médianes pour la turbidité mensuelle maximum des sources d'eau de surface brute selon la région de drainage, 2013 ». Sur cette carte, il y a une gamme de couleurs utilisée pour afficher des intervalles numériques, la plus pâle étant de couleur crème et la plus foncée étant de couleur brun foncé. Plus foncée la couleur, plus grosse est la valeur de turbidité médiane mensuelle maximale pour les 25 régions de drainage (RDs). La turbidité est mesurée en utilisant des unités de turbidité néphélémétrique (UTN). La catégorie 1 est de couleur crème et représente une valeur de turbidité allant de 0,6 à moins de 2,0 UTN; elle comprend 8 RDs. La catégorie 2 est de couleur sable et représente une valeur de turbidité allant de 2,0 à moins de 4,0 UTN; elle comprend 1 RD. La catégorie 3 est de couleur brun clair et représente une valeur de turbidité allant de 4,0 à moins de 7,0 UTN; elle comprend 7 RDs. La catégorie 4 est de couleur brun moyen et représente une valeur de turbidité allant de 7,0 à moins de 11,0; elle comprend 3 RDs. La catégorie 5 est de couleur brun foncé et représente une valeur de turbidité allant de 11,0 à moins de 21,0 UTN; elle comprend 1 RD. La catégorie 6 est de couleur gris et indique que les données ne sont pas disponible; elle comprend 5 RDs. Les lignes de délimitation entre les RDs sont indiquées à l'aide de fines lignes blanches. Les océans et lacs sont de couleur bleu pâle. Les territoires à l'extérieur du Canada sont de couleur gris pâle.
Note : Les données figurant sur la carte 1 représentent des sources d’eau de surface brute provenant des installations ayant déclaré des données sur la turbidité pendant au moins 10 mois en 2013. Ces installations, qui approvisionnent 24 millions de personnes, ont produit 4 091 millions de mètres cubes d’eau potable provenant de sources d’eau de surface en 2013. La turbidité des sources d’eau a été surveillée de façon continue par 42 % de ces usines de traitement de l’eau potable en 2013, et au moins une fois par jour par 34 % des usines. La surveillance était moins fréquente dans les autres installations.
Source : Statistique Canada, 2015, Division de la statistique de l’environnement, de l’énergie et des transports, Enquête sur les usines de traitement de l’eau potable (numéro d’enquête 5149).
Région de drainage | Turbidité médiane mensuelle maximale | Catégorie | |
---|---|---|---|
code | unités de turbidité néphélémétrique (UTN) | Nombre | |
Côte du Pacifique | 1 | 0,94 | 1 |
Fraser–Basses-terres | 2 | 1,41 | 1 |
Okanagan–Similkameen | 3 | 1,35 | 1 |
Columbia | 4 | 0,68 | 1 |
Yukon | 5 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 6 |
Paix–Athabasca | 6 | 5,02 | 3 |
Bas Mackenzie | 7 | 4,58 | 3 |
Côte de l’Arctique–Îles | 8 | Note F: trop peu fiable pour être publié | 6 |
Missouri | 9 | Note F: trop peu fiable pour être publié | 6 |
Saskatchewan Nord | 10 | 8,99 | 4 |
Saskatchewan Sud | 11 | 6,32 | 3 |
Assiniboine–Rouge | 12 | 7,68 | 4 |
Winnipeg | 13 | 2,37 | 2 |
Bas Saskatchewan–Nelson | 14 | 20,90 | 5 |
Churchill | 15 | 4,45 | 3 |
Keewatin–sud de l’Île de Baffin | 16 | Note F: trop peu fiable pour être publié | 6 |
Nord de l'Ontario | 17 | 4,93 | 3 |
Nord du Québec | 18 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 6 |
Grands Lacs | 19 | 5,00 | 3 |
Des Outaouais | 20 | 4,10 | 3 |
Saint-Laurent | 21 | 9,82 | 4 |
Côte-Nord–Gaspé | 22 | 1,51 | 1 |
Saint-Jean–St-Croix | 23 | 1,05 | 1 |
Côte des provinces Maritimes | 24 | 1,44 | 1 |
Terre-Neuve–Labrador | 25 | 0,71 | 1 |
.. indisponible pour une période de référence précise F trop peu fiable pour être publié Note : Les valeurs ont été arrondies à deux décimales. F signifie qu'il y avait trop peu de répondants pour calculer une médiane fiable. |
Traitement des sources d’eau de surface
En 2013, près des deux tiers (63 %) de l’eau provenant de sources d’eau de surface a été désinfectée et traitée par des usines de filtration classique et de filtration directe. Les procédés de filtration classique comprennent la coagulation, la floculation, la sédimentation et la filtration sur milieu granulaire. Les procédés de filtration directe sont semblables, mais excluent la sédimentation et sont généralement limités à l’eau de surface enregistrant une turbidité inférieure à 15 UTNNote 6. Les systèmes de filtration sur membrane ont permis de traiter 10 % de l’eau de surface, comparativement à 14 % pour les autres systèmes de filtration. Les usines de traitement de l’eau potable utilisant des systèmes sans filtre qui désinfectent seulement, ou qui désinfectent et utilisent d’autres procédés sans filtre, ont traité la proportion restante de 13 % d’eau de surface.
Début de l'encadré
Dans le cadre de l’Enquête sur les usines de traitement de l’eau potable, on a recueilli des données pour plusieurs paramètres de qualité de l’eau, afin de disposer de renseignements concernant la qualité des sources d’eau utilisées par les usines de traitement de l’eau potable au Canada. Les données analysées proviennent d’usines utilisant 90 % et plus d’eau de surface. Les données représentent la qualité des sources d’eau dans l’environnement, avant le traitement, et non pas la qualité finale de l’eau potable. Les résultats concernant la qualité des sources d’eau compris dans le présent rapport sont fondés sur des données déclarées seulement. Aucune modification ou imputation n’a été effectuée pour tenir compte de la non-réponse. Les résultats sont fondés sur les données déclarées par les usines pour le paramètre en question et s’appliquent seulement à l’eau traitée et à la population desservie par ces usines. Dans certains cas, il n’y a pas de résultats pour certaines régions de drainage en raison du faible taux de réponse pour le paramètre en question dans cette région.
La « valeur médiane maximale » a trait à la médiane de toutes les valeurs maximales déclarées pour un paramètre particulier de qualité de la source d’eau.
La « valeur moyenne médiane » a trait à la médiane de toutes les valeurs moyennes déclarées pour un paramètre particulier de qualité de la source d’eau.
La « valeur minimale médiane » a trait à la médiane de toutes les valeurs minimales déclarées pour un paramètre particulier de qualité de la source d’eau.
Fin de l'encadré
Début de l'encadré
L’Enquête sur les usines de traitement de l’eau potable consiste en un recensement des usines de traitement de l’eau potable desservant 300 personnes et plus et recueille de l’information sur les volumes d’eau traitée, les types de traitement utilisés, les aspects financiers des activités et la qualité de l’eau brute (de la source d’approvisionnement). Les résultats de l’enquête permettent de brosser un portrait national des processus et des coûts de traitement et de la qualité des sources d’eau partout au Canada. L’enquête vise à compiler les données mensuelles sur la qualité de l’eau brute en ce qui a trait à la température, à la bactérie Escherichia coli et à la turbidité recueillies par les usines de traitement afin de déterminer comment ces paramètres et la qualité des sources d’eau de surface brute (non traitée) varient en fonction du lieu et de la saison au Canada. Cette analyse des données d’enquête pour les années 2011 et 2013 montre comment les données de surveillance recueillies par les usines de traitement de l’eau potable peuvent être compilées pour créer une base de données nationale sur la qualité de l’eau des sources d’eau de surface au pays.
L’Enquête sur les usines de traitement de l’eau potable s’inscrit dans une série d’enquêtes sur l’eau visant à recueillir des données qui sont ensuite intégrées à un compte de l’eau afin de dresser un portrait national de l’utilisation de l’eau et de contribuer aux Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement. L’enquête s’appuie sur les renseignements obtenus auprès du réseau de services publics d’eau pour créer des comptes de l’eau décrivant la qualité des ressources en eau utilisées à des fins précises, dans ce cas, les sources d’eau de surface utilisées pour le traitement de l’eau potable.
Pour obtenir plus de renseignements sur l’enquête, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous : http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/150619/dq150619d-fra.htm.
Fin de l'encadré
Début de l'encadré
Définitions, source de données et méthodes : numéro d’enquête 5149
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous (numéro sans frais 1-800-263-1136; 514-283-8300; STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca ou avec les Relations avec les médias (613-951-4636; statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@canada.ca). Sujets connexes : Enquête canadienne sur la nature, Environnement Canada. http://ec.gc.ca/Publications/default.asp?lang=Fr&xml=BF2EC39D-1124-42BA-85B2-52B24A13CFEA
Fin de l'encadré
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