L'activité humaine et l'environnement
Le paysage changeant des régions métropolitaines du Canada


Date de diffusion : le 22 mars 2016 Mise à jour : le 28 juin 2016

Faits saillants

  • L'étendue totale des zones bâties des régions métropolitaines de recensement (RMR) canadiennes était de 14 546 kilomètres carrés (km2) en 2011, en hausse de 157 % par rapport à 1971, alors qu'elle était de 5 651 km2.
  • En 2011, la RMR de Toronto avait la plus grande zone bâtie, comptant 2 184 km2 de routes et de zones habitées. Les autres grandes RMR comprenaient Montréal, qui se situait au deuxième rang avec une zone bâtie de 1 571 km2, suivie d'Edmonton, avec 1 094 km2, de Vancouver, avec 995 km2, de Calgary, avec 700 km2 et d'Ottawa–Gatineau (Ontario),Note 1 avec 635 km2.
  • Les augmentations les plus prononcées de la zone bâtie de 1971 à 2011 ont été observées à Toronto (+1 189 km2), à Montréal (+816 km2), à Edmonton (+752 km2), à Vancouver (+503 km2), à Calgary (+427 km2) et à Ottawa–Gatineau (Ontario) (+417 km2). Parmi ces RMR, Edmonton (+220 %) et Ottawa–Gatineau (Ontario) (+191 %) ont affiché les taux de croissance les plus élevés.
  • Des RMR moyennes et plus petites ont aussi connu une croissance considérable au chapitre de la zone bâtie, par exemple, Halifax (+319 km2), Québec (+292 km2), Ottawa–Gatineau (Québec) (+261 km2) et London (+247 km2). Parmi elles, Ottawa–Gatineau (Québec) a affiché le taux de croissance le plus élevé, sa zone bâtie ayant augmenté de 391 % entre 1971 et 2011.
  • En 2011, les villes où la densité de la population était la plus élevée étaient Toronto (3 368 personnes/km2), Montréal (3 356 personnes/km2), Vancouver (3 100 personnes/km2) et Calgary (2 685 personnes/km2), ce qui indique que ces RMR avaient des formes d'aménagement plus compactes. En 2011, les villes où la plus forte densité de logements a été constatée étaient Montréal (1 490 logements/km2), Vancouver (1 273 logements/km2) et Toronto (1 255 logements/km2).
  • Entre 1971 et 2011, la densité moyenne de la population des RMR est descendue d'environ 3 460 personnes/km2 à près de 2 250 personnes/km2, quoiqu'elle ait augmenté entre 2001 et 2011Note 2. La densité moyenne de logements a également diminué, mais dans une moindre mesure, passant d'environ 1 020 logements/km2 en 1971 à 930 logements/km2 en 2011.
  • Entre 2001 et 2011, la densité de la population a augmenté le plus à Toronto (+411 personnes/km2 ou +14 %), à Vancouver (+327 personnes/km2 ou +12 %), à Calgary (+290 personnes/km2 ou +12 %), à Barrie (+258 personnes/km2 ou +19 %), à Oshawa (+237 personnes/km2 ou +13 %) et à Edmonton (+226 personnes/km2 ou +16 %).
  • Entre 2001 et 2011, la densité de logement a augmenté le plus à Toronto (+200 logements/km2 ou +19 %), à Vancouver (+176 logements/km2 ou +16 %), à Calgary (+151 logements/km2 ou +16 %), à Barrie (+121 logements/km2 ou +23 %), à Edmonton (+121 logements/km2 ou +21 %), à Oshawa (+120 logements/km2 ou +18 %) et à Victoria (120 logements/km2 ou +14 %).
  • Selon une comparaison de toutes les régions métropolitaines de recensement-écosystèmes (RMR-E), la superficie de terres arables — terres en culture, pâturages cultivés ou ensemencés et terres en jachère — a reculé le plus à Toronto (-1 063 km2), à Regina (-975 km2), à Saskatoon (-909 km2), à Winnipeg (-615 km2), à Ottawa–Gatineau (Ontario) (-584 km2) et à Edmonton (-564 km2) entre 1971 et 2011. Les plus forts taux de variation ont été observés à Kelowna (-52 %), dans le Grand Sudbury (-30 %), à Moncton (-29 %) et à Ottawa–Gatineau (Québec) (-27 %).
  • Les RMR-E affichant les augmentations les plus prononcées des zones habitées situées sur des terres arables comprennent celles faisant partie de la région du Golden Horseshoe, par exemple, la RMR-E de Toronto (+961 km2), de même que Montréal (+448 km2), Edmonton (+402 km2), Ottawa–Gatineau (Ontario) (+295 km2), London (+256 km2) et Calgary (+214 km2). Les RMR-E ayant la plus forte proportion d'expansion des zones habitées se produisant sur des terres arables étaient situées principalement dans le sud de l'Ontario et les Prairies. La plus grande partie de la croissance des zones habitées à Windsor (85 % ou +134 km2), à London (73 % ou +256 km2), à Hamilton (72 % ou +487 km2), à Edmonton (70 % ou +402 km2) et à Saskatoon (69 % ou +108 km2) s'est produite sur des terres qui, en 1971, avaient été classées en tant que terres arables.
  • Pour de nombreuses RMR-E du sud de l'Ontario, l'expansion des zones habitées est survenue en grande partie sur des terres agricoles de la plus haute qualité, appelées aussi terres agricoles cultivables. À Toronto, à London, à St. Catharines–Niagara et à Windsor, 85 % des terres converties en zones habitées de 1971 à 2011 se trouvaient sur des terres agricoles de classe 1 à 3, ce qui correspond à 9 % des stocks de terres agricoles cultivables de ces RMR-E.
  • Les RMR-E ayant des proportions plus élevées de terres arables, généralement situées dans les Prairies et au sud de l'Ontario, avaient des proportions moins élevées de terres naturelles et semi-naturellesNote 3, alors que la tendance inverse s'observait ailleurs.
  • La plupart des terres naturelles et semi-naturelles des RMR-E étaient classées en tant que forêts en 2011. Les RMR-E où les forêts représentaient la plus grande part des terres naturelles et semi-naturelles comprenaient Victoria (94 %), Ottawa–Gatineau (Québec) (85 %), Québec (82 %) et Vancouver (81 %).
  • Les RMR-E qui ont affiché les augmentations les plus prononcées des zones habitées situées sur des terres naturelles et semi-naturelles de 1971 à 2011 comprenaient Montréal (+462 km2), Toronto (+448 km2), Halifax (+297 km2) et Vancouver (+296 km2). La plupart des terres naturelles et semi-naturelles perdues au profit de la zone habitée étaient des terres forestières ou des terres naturelles pour le pâturage.


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