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Parlons déchets - Gestion des déchets électroniques des ménages canadiens
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par Gordon Dewis et Peter Van Wesenbeeck, Division de la statistique de l’environnement, de l’énergie et des transports
Début de l'encadré 1
Introduction
La gestion des ordures ménagères figure parmi les principales responsabilités que les municipalités doivent assumer à l’égard de leurs résidents, soit directement avec leur propre personnel et équipement, soit indirectement en ayant recours à la sous traitance. Divers facteurs, comme l’incidence sur l’environnement, la pression exercée pour trouver de nouveaux sites d’enfouissement ou d’élargir les sites existants, et l’opposition publique à cette nouvelle capacité, encouragent les secteurs de compétence à réduire la production de déchets à l’aide d’initiatives comme des programmes favorisant le réacheminement des déchets. Les déchets ménagers dangereux (DMD), comme les médicaments périmés et les pesticides superflus, ainsi que les déchets électroniques (appareils électroniques grand public), sont des produits qui exigent une attention spéciale en ce qui concerne leur gestion.
Le présent article fait état des volumes de production de déchets au Canada de 2002 à 2012, en mettant l’accent sur le réacheminement des déchets ainsi que sur un type de déchet ménager dangereux : les déchets électroniques.
Début de l'encadré
Ce qu’il faut savoir à propos de cette étude
Cette étude est fondée sur les données des enquêtes suivantes :
L’Enquête sur les ménages et l’environnement (EME), menée en 1991, 1994, 2007, 2011 et 2013, et son Supplément sur l’utilisation de l’énergie. L’EME s’inscrit dans le projet des Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement; les répondants doivent indiquer leurs pratiques d’élimination des déchets pour ce qui est de différents types de déchets ménagers dangereux et d’appareils électroniques.
L’Enquête sur l’industrie de la gestion des déchets (EIGD) : secteur des entreprises et secteur des administrations publiques, menée de 2002 à 2012. L’EIGD vise à mesurer la quantité de déchets non dangereux traités dans le cadre d’activités de gestion des déchets privées ou publiques, et elle comprend certains aspects financiers et d’emploi.
Il est à noter que l’EIGD ne rend pas compte des volumes de déchets réacheminés recueillis dans le cadre de programmes de gestion comme le retour des bouteilles consignées, et d’autres programmes gérés par des détaillants ou des associations. Toutefois, l’EME peut rendre compte de la participation des ménages à ces types de programmes.
Définitions
L’élimination désigne le rejet de déchets ou d’articles qui ne servent plus.
Le réacheminement désigne la réorientation des articles jetés vers d’autres méthodes de traitement. Par exemple, les programmes de réacheminement permettent d’éliminer les déchets recyclables et dangereux d’une manière qui permet de réduire la quantité de déchets envoyés aux sites d’enfouissement et de réduire les chances que des déchets dangereux se retrouvent dans l’environnement.
Le taux de réacheminement correspond à la quantité de déchets réacheminés par rapport à l’ensemble de déchets produits (c.-à-d. les déchets éliminés en plus des déchets réacheminés).
Les déchets électroniques sont définis dans l’Enquête sur les ménages et l’environnement comme étant les ordinateurs, les imprimantes et télécopieurs, les téléviseurs et écrans d’ordinateur, les composantes audiovisuelles (y compris les lecteurs DVD, les magnétoscopes, les enceintes acoustiques et les lecteurs de musique numérique portatifs), les téléphones cellulaires et les consoles de jeux électroniques inutilisés.
Fin de l'encadré
Production de déchets au Canada
Les ménages canadiens ont produit 14,3 millions de tonnes de déchets en 2012, ce qui représente une augmentation de 27 % par rapport à 2002 (graphique 1). Au cours de cette période de 10 ans, le taux de réacheminement des déchets a aussi beaucoup augmenté, passant de 2,8 millions de tonnes à 4,7 millions de tonnes, grâce au nombre accru d’options offertes aux ménages pour l’élimination de leurs déchets, dans le cadre de programmes de recyclage et de compostage. Cela a donné lieu à une hausse du taux de réacheminement, qui est passé de 25 % en 2002 à 33 % en 2012.
Le retrait des déchets ménagers dangereux des ordures destinées à l’enfouissement ou à l’incinération représente une préoccupation majeure. Les programmes habituels de recyclage de matières telles que l’aluminium, le plastique, le verre et le papier ont permis de réduire le volume de déchets dans les sites d’enfouissement, mais d’autres produits possiblement nocifs comme les peintures à l’huile, les solvants, certaines piles ainsi que les déchets électroniques posent un défi particulier en raison de leurs effets néfastes sur l’environnement. L’accès à des programmes de gestion des déchets ménagers dangereux s’est accru au cours des dernières années (graphique 2), les détaillants et les municipalités offrant aux ménages un plus grand nombre d’options pour l’élimination des produits de consommation contenant des matières dangereuses.
Description du graphique 1
Site d'enfouissement | Réacheminement | |
---|---|---|
tonnes | ||
2002 | 8 446 766 | 2 789 669 |
2004 | 8 961 583 | 3 363 803 |
2006 | 9 748 217 | 3 722 843 |
2008 | 9 350 354 | 4 300 979 |
2010 | 9 459 014 | 4 510 688 |
2012 | 9 586 511 | 4 664 396 |
Note : La quantité réacheminée ne comprend pas les matières recueillies dans le cadre de programmes de gestion ou de récupération gérés par des fabricants ou des détaillants. Source : Statistique Canada, Division de la statistique de l'environnement, de l'énergie et des transports, Enquête sur l'industrie de la gestion des déchets : secteur des entreprises et secteur des administrations publiques (numéros d'enquête 2009 et 1736), 2002 à 2012. |
Description du graphique 2
Ménages qui avaient accès à un programme d'élimination des DMD (pourcentage de tous les ménages) | Ménages qui ont eu recours au programme d'élimination des DMD (pourcentage de ceux qui avaient accès à un programme d'élimination des DMD) | Ménages qui avaient accès à un programme d'élimination des DMD | Ménages qui ont eu recours au programme d'élimination des DMD | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | pourcentage | ménages | ménages | |
1991 | 26,4 | 51,7 | 2 607 444 | 1 347 397 |
1994 | 40,2 | 57,1 | 4 174 000 | 2 383 000 |
2007 | 60,8 | 45,0 | 7 863 714 | 3 540 696 |
Sources : Statistique Canada, Division de la statistique de l'environnement, de l'énergie et des transports, Enquête sur les ménages et l'environnement (numéro d'enquête 3881), 1991, 1994 et 2007. |
Réacheminement des déchets par type de matière
Le développement économique tend à donner lieu à une production accrue de déchetsNote1, mais d’autres facteurs peuvent avoir une incidence sur la quantité de déchets résidentiels envoyés aux sites d’enfouissement ou aux installations d’incinération par rapport à la quantité de déchets réacheminés. Ces facteurs comprennent, notamment, l’accès par les ménages à des programmes de recyclage, et le type de matières qui sont traitées dans le cadre de ces programmes. L’augmentation du nombre de personnes ayant accès à ces programmes s’accompagne d’une augmentation de la quantité de déchets réacheminés au fil des ans.
Bien que les données présentées dans le tableau 1 portent sur des sources résidentielles et non résidentielles de déchets, l’incidence des nouveaux programmes de réacheminement est évidente quand on compare le taux de réacheminement des fibres cellulosiques au cours de la période de 2002 à 2012 avec celui des matières organiques. Les programmes de recyclage du papier sont offerts dans de nombreuses régions au pays depuis plus de 20 ans, alors que les programmes à grande échelle de recyclage des déchets organiques et de bacs verts connexes sont relativement plus récents. Alors que le volume de fibres cellulosiques réacheminées augmenté de 8 % entre 2002 et 2012, le volume de déchets organiques détournés des sites d’enfouissement a augmenté de 87 % au cours de la même période.
De même, en 2008, un peu plus de 24 000 tonnes de déchets électroniques ont été réacheminés dans le cadre de programmes gérés par ou pour des municipalités (tableau 1). Ce volume s’est accru pour atteindre un peu plus de 71 000 tonnes en 2012, grâce au lancement d’autres programmes de récupération des produits électroniques.
2002 | 2004 | 2006 | 2008 | 2010 | 2012 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Tonnes | ||||||
Canada | 6 641 546 | 7 112 735 | 7 626 683 | 8 310 570 | 8 083 370 | 8 448 007 |
Toutes les fibres cellulosiquesNote 1 | 3 109 797 | 3 126 430 | 3 421 209 | 3 437 976 | 3 246 679 | 3 355 667 |
Verre | 329 353 | 395 150 | 378 003 | 421 007 | 434 872 | 412 092 |
Métaux ferreux | 632 165 | 287 280 | 278 036 | 350 370 | 451 954 | 452 790 |
Cuivre et aluminium | 41 583 | 49 476 | 51 225 | 58 950 | 76 935 | 80 318 |
Métaux mélangés | 179 257 | 146 022 | 148 231 | 127 033 | 93 125 | 101 111 |
Produits blancsNote 2, Note 3 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 236 683 | 299 397 | 312 988 | 328 396 | 327 791 |
Matériel électroniqueNote 2 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 10 245 | 11 357 | 24 367 | 51 105 | 71 396 |
Matières plastiques | 144 181 | 192 088 | 232 339 | 296 797 | 313 036 | 318 550 |
PneusNote 2 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 136 386 | 138 646 | 158 336 | 151 960 | 160 686 |
Déchets provenant de la construction, de la rénovation et de la démolition | 645 931 | 848 197 | 715 364 | 720 076 | 653 255 | 636 573 |
Matières organiques | 1 310 790 | 1 519 601 | 1 906 114 | 2 332 295 | 2 212 484 | 2 453 330 |
Autres matièresNote 4 | 248 491 | 165 180 | 46 763 | 70 375 | 69 569 | 77 703 |
.. indisponible pour une période de référence précise
Sources : Statistique Canada, tableau CANSIM 153-0043 (consulté le 16 février 2016). Statistique Canada, Division de la statistique de l’environnement, de l’énergie et des transports, Enquête sur l’industrie de la gestion des déchets : secteurs des entreprises et secteur des administrations publiques (numéros d’enquête 2009 et 1736), de 2002 à 2012. |
Gestion des déchets ménagers
Les déchets ménagers comprennent souvent des articles qui contiennent des matières comme du plastique, du métal, du verre ou du papier, qui peuvent être recyclées et réutilisées dans la fabrication de nouveaux produits. D’autres matières peuvent être compostables. Cependant, une petite portion des déchets produits par les ménages peuvent être ni recyclables ni compostables, et ceux-ci finissent souvent par être enfouis dans les décharges ou incinérés.
Les ménages produisent également des déchets dangereux dont l’élimination requiert une attention spéciale. Les articles comme la peinture, les solvants, les pesticides et les produits électroniques peuvent contenir des matières qui, si elles sont libérées dans l’environnement sans mesures de protection adéquates ou un traitement approprié, peuvent avoir des effets nuisibles. Par exemple, les métaux toxiques (comme le mercure, le plomb, le cadmium et l’arsenic) et les produits chimiques utilisés dans ces produits peuvent être des substances rémanentes qui s’accumulent dans le sol et dans l’eau souterraine, pour aboutir dans des organismes vivants. Dans de nombreuses collectivités, des programmes de réacheminement sont offerts pour éviter l’enfouissement de ces matières dangereuses.
Déchets électroniques
Le réacheminement des produits électroniques inutilisés depuis les sites d’enfouissement et les incinérateurs permet d’empêcher que les matières toxiques qu’ils contiennent ne se retrouvent dans l’environnement. De plus, le traitement et l’enlèvement appropriés de ces matières rendent possibles leur récupération et leur réintroduction dans le processus de fabrication, réduisant le besoin de nouvelles matières brutes pour l’assemblage de nouveaux produits.
Les progrès technologiques contribuent habituellement à la désuétude et au remplacement des produits. C’est le cas pour certains types d’appareils électroniques grand public comme les téléviseurs à tube cathodique, les magnétoscopes et les anciens ordinateurs et téléphones cellulaires. Ainsi, depuis l’avènement des téléviseurs haute définition (HD) et l’élimination progressive de la télédiffusion analogue au Canada amorcée en 2011Note2, les anciens téléviseurs sont en train d’être remplacés par de nouveaux téléviseurs HD utilisant des technologies à écran plat comme l’affichage à cristaux liquides (ACL), la projection numérique (DLP), les diodes électroluminescentes (DEL) et l’affichage à plasma (graphique 3). Cela a également entraîné des changements pour ce qui est des appareils connectés au téléviseur, comme les récepteurs de câble ou d’antenne satellite et les enregistreurs vidéo personnels (EVP). En une période relativement courte, le nombre d’appareils analogues, qui ne supportent normalement pas la vidéo haute définition, a diminué, tandis que le nombre d’appareils numériques, qui supportent la vidéo haute définition, a augmenté (graphique 4).
Description du graphique 3
2007 | 2011 | |
---|---|---|
pourcentage des ménages utilisant un téléviseur | ||
Écran cathodique | 69 | 32 |
À tube HD | 11 | 13 |
Téléprojecteur | 5 | 3 |
DLP | 2 | 2 |
ACL | 15 | 36 |
Plasma | 6 | 20 |
DEL | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | 10 |
.. indisponible pour une période de référence précise Source : Statistique Canada, Division de la statistique de l'environnement, de l'énergie et des transports, Enquête sur les ménages et l'environnement (numéro d'enquête 3881), 2007 et 2011. |
Description du graphique 4
2007 | 2011 | |
---|---|---|
pourcentage des ménages utilisant un recepteur | ||
Analogique ordinaire – câble ou satellite | 32 | 19 |
Numérique – câble ou satellite | 53 | 53 |
Enregistreur vidéo personnel (EVP) | 5 | 10 |
Récepteur haute définition (HD) | 14 | 28 |
Décodeur HD et EVP | 6 | 22 |
Source : Statistique Canada, Division de la statistique de l'environnement, de l'énergie et des transports, Enquête sur les ménages et l'environnement (numéro d'enquête 3881), 2007 et 2011. |
Téléviseurs
Le téléviseur figure parmi les appareils électroniques les plus courants dans les ménages canadiens. Selon les données de l’Enquête sur les ménages et l’environnement (EME), en 2007, 99 % des ménages au Canada utilisaient au moins un téléviseur et en 2011, c’était le cas pour 98 % des ménages. Par ailleurs, plus de 50 % de ces ménages ont indiqué posséder au moins deux téléviseurs (graphique 5). Les changements survenus dans la technologie télévisuelle décrits ci-dessus expliquent sans doute, en grande partie, pourquoi le téléviseur est le type de déchet électronique le plus fréquemment déclaré par les ménages canadiens. En 2013, 3,6 millions de ménages (26 % des ménages canadiens) ont déclaré posséder au moins un téléviseur dont ils voulaient se départir. Parmi ces ménages, 54 % ont dit avoir apporté leurs téléviseurs inutilisés dans un centre de déchets électroniques, tandis que 19 % les avaient donnés et 17 % ne s’en étaient pas encore débarrassés au moment de l’interview en 2013.
Description du graphique 5
2007 | 2011 | |
---|---|---|
pourcentage des ménages | ||
1 | 34 | 37 |
2 | 34 | 32 |
3 | 17 | 16 |
4 ou plus | 9 | 9 |
Source : Statistique Canada, Division de la statistique de l'environnement, de l'énergie et des transports, Enquête sur les ménages et l'environnement (numéro d'enquête 3881), 2007 et 2011. |
Magnétoscopes
Les magnétoscopes étaient les premiers appareils qui ont permis aux ménages d’écouter la télévision selon leur propre horaire, de louer ou d’acheter des films pour la maison et de visionner facilement des vidéos amateurs filmés au moyen d’une caméra vidéo. Les progrès technologiques ont entraîné le remplacement des magnétoscopes par les lecteurs Blu-ray ou DVD, les enregistreurs vidéo personnels (EVP) et même la diffusion vidéo sur demande, donnant lieu à une augmentation du nombre de ménages ayant un magnétoscope dont ils n’avaient plus besoin ou voulaient se défaire. Cette transition se reflète dans l’utilisation accrue des EVP et des EVP HD, que l’on peut observer dans le graphique 4.
En 2007, environ 10,4 millions de magnétoscopes étaient utilisés dans les ménages canadiens. Quatre ans plus tard, ce nombre avait diminué pour s’établir à 5,4 millions, ce qui signifie que 5 millions de magnétoscopes devaient être éliminés au cours de cette période. En 2011 et en 2013, près de la moitié des ménages qui possédaient du matériel audiovisuel inutilisé (magnétoscopes, lecteurs DVD, enceintes acoustiques, lecteurs de musique numérique portatifs) ont déclaré avoir apporté ou envoyé leurs articles inutilisés à un centre de récupération.
Ordinateurs
En 2007, selon les données de l’EME, environ 9,4 millions de ménages (73 % de tous les ménages au Canada) utilisaient au moins un ordinateur (graphique 6). Ce nombre a progressé pour atteindre 78 % de tous les ménages en 2011. Non seulement le nombre de ménages utilisant un ordinateur a-t-il augmenté entre 2007 et 2011, mais le nombre de ménages utilisant plus d’un ordinateur s’est également accru, passant de 3,3 millions à 5,6 millions, ce qui représente une hausse de 68 % sur quatre ans.
En 2013, 3,4 millions de ménages (24 % de tous les ménages) ont déclaré posséder un ordinateur dont ils voulaient se défaire. Parmi ces ménages, la méthode d’élimination la plus couramment déclarée était de l’apporter à un centre de récupération, 53 % des répondants ayant procédé ainsi. Par ailleurs, 15 % des ménages ont indiqué avoir donné leur ordinateur inutilisé, et 3 % ont dit l’avoir jeté aux ordures. Près du quart des ménages qui possédaient un ordinateur dont ils voulaient se défaire (24 %) l’avaient encore au moment de l’interview en 2013.
Description du graphique 6
Utilisaient un ordinateur | Utilisaient plus d'un ordinateur | |
---|---|---|
pourcentage des ménages | ||
2007 | 47 | 26 |
2011 | 37 | 41 |
Source : Statistique Canada, Division de la statistique de l'environnement, de l'énergie et des transports, Enquête sur les ménages et l'environnement (numéro d'enquête 3881), 2007 et 2011. |
Téléphones cellulaires
En 2013, 84,9 % des ménages canadiens possédaient au moins un téléphone cellulaire et il s’agissait pour certains ménages du seul type de téléphone qu’ils utilisaientNote3. Les progrès technologiques dans le domaine de la téléphonie cellulaire entraînent souvent le remplacement des appareils après seulement 18 moisNote4.
Dans le cadre de l’EME, on a demandé aux ménages canadiens si, au cours de l’année précédente, ils avaient eu un téléphone cellulaire dont ils voulaient se départir et, dans l’affirmative, ce qu’ils en ont fait. En 2011, près de 2,4 millions de ménages avaient eu au moins un téléphone cellulaire dont ils voulaient se départir au cours de l’année précédente, soit 18 % de tous les ménages. En 2013, ce nombre a augmenté pour atteindre 2,9 millions de ménages (21 % de tous les ménages)Note5.
En 2013, un grand nombre de ménages qui avaient un téléphone cellulaire dont ils voulaient se débarrasser ont utilisé une méthode réacheminement pour ces appareils : 24 % l’ont apporté ou envoyé à un centre de récupération et 18 % l’ont retourné au détaillant ou au fournisseur. Cependant, 5 % des ménages l’ont jeté aux ordures, ce qui correspond à environ 154 000 ménages en 2013. Enfin, environ 1,27 million de ménages qui possédaient un téléphone cellulaire inutilisé (44 %) l’avaient encore au moment de l’interview (graphique 7).
Description du graphique 7
2011 | 2013 | |
---|---|---|
pourcentage des ménages qui avaient un téléphone cellulaire inutilisé | ||
Jeté aux ordures | 5 | 5 |
Apporté à un centre de récupération | 25 | 24 |
Retourné au détaillant ou au fournisseur | 19 | 18 |
Donné | 8 | 9 |
Réparé ou vendu | Note F: trop peu fiable pour être publié | 2 |
Autre | 2 | 1 |
L'avaient encore au moment de l'interview | 44 | 44 |
F trop peu fiable pour être publié Sources : Statistique Canada, Division de la statistique de l'environnement, de l'énergie et des transports, Enquête sur les ménages et l'environnement (numéro d'enquête 3881), 2011 et 2013. |
Conclusion
Le présent article démontre que la réduction et le réacheminement des déchets résidentiels, qui permettent d’éviter leur enfouissement, ont considérablement augmenté au fil des ans. Ce changement semble être attribuable, du moins en partie, à la facilité d’accès aux programmes de réacheminement. En effet, l’augmentation du nombre accru de programmes de collecte sur le trottoir des matières recyclables et de programmes de reprise des produits s’est accompagnée d’une augmentation de la quantité de déchets réacheminés et traités par des installations de gestion des déchets. Les programmes offerts par les détaillants fournissent également de bonnes solutions de rechange pour l’élimination des déchets électroniques comme les téléphones cellulaires.
Notes
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