Neige, tempêtes et souffleuses : une réalité bien canadienne
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Nancy Hofmann
Chaque hiver, il tombe de la neige sur pratiquement toutes les régions du Canada. Déneiger l'entrée de cour et les trottoirs est un travail éreintant, qui peut cependant être facilité et écourté par la souffleuse du ménage. Toutefois, les souffleuses à neige munies d'un moteur à essence ont un impact sur l'environnement étant donné que la combustion des combustibles fossiles émet des polluants atmosphériques. La quantité de matière particulaire émise dépend de la marque, de l'âge et du modèle, certains nouveaux modèles étant d'une plus grande efficacité1.
Les ménages canadiens dépensent un montant d'argent considérable pour leur souffleuse. En 2003, plus de 200 000 ménages en ont acheté une et, de ce nombre, la moitié y ont consacré plus de 800 $2.
En 2006, un peu plus de 20 % des ménages3 possédaient une souffleuse à neige munie d'un moteur à essence4. Les souffleuses à neige étaient les plus répandues au Nouveau-Brunswick, où 36 % des ménages en étaient propriétaires (graphique 1). Seules deux provinces, l'Alberta et la Colombie-Britannique, affichaient un nombre moyen de ménages propriétaires d'une souffleuse à neige inférieur à la moyenne nationale.
Divers facteurs socioéconomiques, culturels et climatiques influent sur le fait de posséder ou non une souffleuse. Notamment, la chute de neige moyenne pourrait avoir une incidence sur le taux de ménages propriétaires d'une souffleuse à neige (graphique 2). Ce taux semble être supérieur dans les villes de l'Est du Canada où la quantité de neige tombée est également plus élevée. Cependant, quoiqu'il y ait souvent moins de neige dans les provinces centrales et de l'Ouest, le taux de ménages propriétaires d'une souffleuse à neige y est tout de même relativement élevé.
La longueur et la superficie de l'entrée de cour, le revenu du ménage et les températures moyennes pourraient également influer sur le nombre relatif de ménages propriétaires d'une souffleuse à neige. Par exemple, même si Regina s'est classée quatrième pour ce qui est de la proportion de ménages propriétaires d'une souffleuse à neige, on y a enregistré la chute de neige moyenne la moins élevée (graphique 2). Cependant, Regina était la ville la plus froide parmi les villes à l'étude, après Winnipeg. Peut-être que les souffleuses permettent aux résidents d'éviter le froid.

Graphique 1
Ménages utilisant des souffleuses à neige munies d'un moteur à essence, par province, 2006

Graphique 2
Ménages propriétaires de souffleuses à neige munies d'un moteur à essence et chute de neige moyenne, par ville
Notes
- Environnement Canada, 2007, Pollution de chasses-neige, www.etc-cte.ec.gc.ca/databases_f.html, (site consulté le 16 octobre 2007).
- Statistique Canada, s.d., CANSIM, tableau 203-0005.
- N'inclut pas les occupants des immeubles d'appartements.
- Statistique Canada, Les ménages et l'environnement, 2006.
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