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L’Enquête sur la sécurité financière de 2005 a été menée dans chacune des 10 provinces. Les territoires ne faisaient pas partie du champ de l’enquête. Ont également été exclus de l’enquête les personnes qui habitent dans des réserves indiennes et des terres publiques, de même que les représentants officiels de pays étrangers qui vivent au Canada et leurs familles. Les membres des communautés religieuses et autres communautés, les membres des Forces canadiennes qui habitent dans des camps militaires et les personnes qui vivent dans des résidences pour personnes âgées ont été exclus de l’enquête, de même que les personnes qui vivent à temps plein dans des établissements, par exemple, les détenus dans des pénitenciers et les malades chroniques qui habitent à l’hôpital et dans des maisons de repos. L’enquête couvre environ 98 % de la population des 10 provinces.
Aucun renseignement n’a été recueilli auprès des personnes qui vivent temporairement hors de leurs familles (par exemple, les étudiants à l’université) parce que de tels renseignements sont recueillis, le cas échéant, auprès des familles sélectionnées. Ainsi, on a évité le dénombrement en double de telles personnes.
À quelques exceptions près, la période de référence pour l’information était le moment de la collecte des données (de mai à juillet 2005). Pour ce qui est des avoirs et des dettes, les répondants devaient fournir une estimation de la valeur ou du montant au moment le plus près possible de la date de l’enquête, en reconnaissant que leur déclaration la plus récente pouvait avoir été à la fin de l’année civile précédente ou au dernier trimestre.
Certains renseignements ont été recueillis pour chacun des membres des familles âgé de 15 ans et plus. Cependant, les données sur les avoirs et les dettes ont été recueillies pour l’ensemble de la famille, car il est souvent difficile d’attribuer des avoirs et des dettes à une personne en particulier au sein de la famille. De façon plus précise, on a recueilli les renseignements suivants :
Pour chaque membre de la famille âgé de 15 ans et plus :
Pour chaque membre de la famille âgé de 25 ans et plus :
Pour chaque membre de la famille âgé de 45 ans et plus :
Pour la famille en tant qu’entité:
L’échantillon de l’Enquête sur la sécurité financière de 2005 a été prélevé à partir de deux sources, totalisant environ 9 000 logements.
La principale composante de l’échantillon, tirée d’une base aréolaire, comporte environ 7 500 logements. L’échantillon aréolaire est un échantillon stratifié à plusieurs degrés sélectionné à partir de la base de sondage de l’Enquête sur la population active (EPA). Les ménages choisis pour l’enquête n’avaient pas participé antérieurement à une enquête sur la population active ou à une enquête financière menée par Statistique Canada. La sélection de l’échantillon se fait en trois étapes : la sélection de grappes (petites régions géographiques) à partir de la base de l’EPA, le listage sur le terrain de toutes les adresses au sein de chaque grappe sélectionnée et le choix des logements situés dans les grappes sélectionnées. Au moment où l’échantillon de l’ESF a été sélectionné, la base de l’EPA s’appuyait sur les régions géographiques du Recensement de 2001.
La deuxième partie de l’échantillon, soit environ 1 500 logements, a été prélevée à partir de régions géographiques au sein desquelles la plupart des unités familiales disposaient de ce qu’on a défini comme étant un « revenu élevé ». Cet échantillon a été inclus pour rehausser la représentation des familles à revenu élevé dans l’échantillon, car une part disproportionnée de la valeur nette est détenue par les unités familiales ayant un revenu plus élevé. Aux fins de cet échantillon, le seuil du revenu correspondait à un revenu familial total d’au moins 200 000 $ ou un revenu de placement d’au moins 50 000 $. Ce dernier seuil de revenu a été utilisé afin de tenir compte des unités familiales qui ne tirent peut-être pas des revenus d’emploi élevés mais qui ont des avoirs importants, générant des revenus de placement.
Les données ont été recueillies dans le cadre d’une interview sur place au moyen d’un questionnaire papier.
Dans le cas des familles, on a interviewé le membre de la famille qui connaissait le mieux la situation financière de la famille. Au besoin, on a effectué des suivis auprès d’autres membres de la famille. Les réponses par procuration ont été acceptées. Ainsi, un membre de la famille pouvait répondre aux questions pour le compte des autres membres de la famille, s’il le voulait ou le pouvait.
Pour réduire le fardeau de réponse quant aux questions sur le revenu de 2004, les répondants pouvaient donner à Statistique Canada la permission d’utiliser les renseignements sur le revenu qui se trouvent dans leur déclaration de revenu T1. Presque 80 % des répondants à l’enquête ont autorisé Statistique Canada à puiser dans de tels dossiers administratifs.
La saisie des données tirées du questionnaire d’enquête a été faite au moyen d’un logiciel de numérisation interne. On a effectué un contrôle de qualité pour s’assurer que les normes de qualité pré-établies ont été atteintes. Par la suite, on a passé les données dans un système de vérification automatisé, afin de cerner les incohérences et les erreurs possibles dans les données.
Les réponses manquantes ont été imputées pour toutes les principales zones du questionnaire. Dans la mesure du possible, l’information a été imputée de manière déterministe, selon les autres renseignements déclarés par le répondant. Par exemple, quand le répondant ne pouvait pas estimer la valeur de son véhicule, on a pu imputer une valeur à partir de l’information fournie dans la déclaration du répondant quant au fabricant, au modèle et à l’année du véhicule. La valeur a été établie après consultation d’un cahier de référence. Là où on n’a pas pu procéder à l’imputation déterministe, on a utilisé des méthodes d’imputation « hot deck » dans la plupart des cas et on a employé pour toutes les composantes du revenu et de la valeur nette les techniques du plus proche voisin. Il s’agit de cerner une autre personne ou famille ayant des caractéristiques semblables pour qu’elle devienne « l’enregistrement donneur » pour obtenir la valeur imputée. Les données sur le revenu tirées des déclarations de revenu sont considérées comme complètes et, par conséquent, ne nécessitent pas d’imputation.
Le tableau 4-1 indique le pourcentage des valeurs de l’actif et du passif déterminées par imputation.
L’estimation des caractéristiques de la population à partir d’une enquête repose sur l’hypothèse selon laquelle chaque unité échantillonnée représente, en plus d’elle-même, un certain nombre d’unités non échantillonnées dans la population. Un poids d’enquête de base joint à chaque enregistrement d’échantillon indique le nombre d’unités dans la population représentées par l’unité. Des corrections s’appliquent alors aux poids d’enquête de base afin d’améliorer la fiabilité des estimations.
Les poids de base sont d’abord augmentés pour tenir compte de la non-réponse. On a appliqué cette correction aux groupes des unités échantillonnées qui sont à proximité sur le plan géographique et on a rajusté séparément les échantillons aréolaires et à revenu élevé.
Un facteur de répartition de la base de sondage a ensuite été mis en oeuvre. Étant donné que la base à revenu élevé chevauche complètement la base aréolaire, les unités de la base à revenu élevé pouvaient faire partie soit de la base de sondage à revenu élevé, soit de la base aréolaire. Le facteur de répartition de la base de sondage a été appliqué aux poids corrigés en fonction de la non-réponse de manière à tenir compte de cette probabilité accrue de sélection.
Puis, les poids sont à nouveau rajustés pour que les estimations des caractéristiques démographiques pertinentes soient conformes aux chiffres connus des sources autres que l’enquête. L’ESF se fondait sur les chiffres de population de la Division de la démographie de Statistique Canada à l’égard de divers groupements selon la province, l’âge et le sexe. Les poids ont aussi été rajustés afin que le nombre de ménages et d’unités familiales composés d’une ou de deux personnes soit conforme aux totaux régionaux connus.
En outre, en 2005, deux nouvelles sources de rajustements par le poids ont été ajoutées. Le premier rajustement a été effectué d’après les données administratives provenant du fichier T4. Les rajustements ont été apportés pour faire en sorte que la répartition des revenus dans l’enquête corresponde à peu près à la même répartition de la population T4. Le deuxième rajustement tirait profit des données de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) afin d’améliorer les estimations. L’ESF, dont l’échantillon est plus modeste que l’EDTR, s’est appuyée sur l’échantillon plus imposant de l’EDTR non seulement pour améliorer les estimations de l’ESF, mais aussi pour permettre de rapprocher les estimations des deux enquêtes.