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Les résultats de l’enquête 2005 montrent :
L’estimé de la valeur nette médiane des quelques 13,3 millions d’« unités familiales » du Canada
était d’environ 148 400 $ en 2005, une augmentation de 23,2 % comparativement à 1999, après
correction pour l’inflation.
L’augmentation dans la valeur nette n’était cependant pas répartie également entre toutes les
familles. L’enquête classe les unités familiales en cinq groupes ou quintiles de la plus basse valeur
nette à la plus haute. Chacun représente 20 %, ou un cinquième, de toutes les familles.
Depuis 1999, la valeur médiane augmentait dans tous les quintiles sauf dans le plus bas. Les
augmentations étaient plus marquées dans le quatrième et le plus élevé des quintiles. Cela signifie
que l’écart se creuse dans la distribution du patrimoine dans le pays. Dans la même année, 20 %
des unités familiales avec la valeur nette la plus élevée détenaient 69,2 % de toute la richesse dans
le pays.
En tout, les avoirs, qu’il s’agisse d’avoirs de retraite, d’actions, d’obligations ou de résidences
principales, s’élèvent à 5,6 billions de dollars, près de 1,4 fois l’estimation de 3,9 billions de
dollars avancée en 1999. La résidence principale constituait l’avoir le plus important des
Canadiens puisqu’il compte pour environ le tiers de l’avoir total. Le deuxième avoir le plus
important était les régimes de retraite d’employeur (RRE) qui représentaient 18,5 % de tous les
avoirs.
Entre 1999 et 2005, l’accroissement de la valeur marchande des biens immobiliers est
principalement responsable de la poussée de la valeur des avoirs des familles canadiennes.
L’immobilier représentait près de 50 % de l’augmentation du total des avoirs des Canadiens. Ces
gains étaient largement attribuables à la hausse des prix de l’immobilier ainsi qu’au nombre de
famille possédant ce type d’avoir (+13,6 %). La croissance du montant investi dans les biens
immobiliers comme les chalets, les ententes de temps partagé, les biens de location et autres
propriétés commerciales, a constitué un changement important de la composition des avoirs.
L’ensemble des montants de ce genre de biens immobiliers était à peu près 1,8 fois plus important
en 2005 qu’en 1999, passant de 266 milliards de dollars à près de 481 milliards de dollars en
dollars constants de 2005. De loin, il s’agit du taux de croissance le plus élevé parmi tous les
avoirs.
La deuxième cause de l’augmentation du total des avoirs totaux sont les régimes de retraite privés,
tels que les RRE, les régimes enregistrés d’épargne retraite (REER) et les fonds enregistrés de
revenu de retraite (FERR). La hausse des régimes de retraite privés est principalement redevable à
la forte poussée des RRE.
Selon l’Enquête sur les régimes de pensions au Canada de Statistique Canada, au 1er janvier 2005,
il y avait plus de 15 000 RRE auxquels souscrivaient 5,7 millions de membres. Depuis 1999, la
croissance régulière du nombre des membres l’a fait grimper de 11,4 %.
Environ 9,4 millions d’unités familiales, ou 70,6 % du nombre total, possédaient des avoirs de
retraite en 2005, que ce soit sous forme de RRE, de REER ou de FERR. En tout, les unités
familiales dont le soutien économique principal était âgé de 55 à 64 ans possédaient les avoirs de
retraite les plus importants.
En 2005, la médiane des avoirs de retraite de ces unités familiales qui approchaient l’âge de la
retraite ou venaient tout juste de prendre leur retraite, s’établissait à 242 500 $. Ce montant est
bien supérieur à la médiane pour toutes les unités familiales, qui se situe à 68 000 $.
Par ailleurs, près de 58 % des unités familiales possédaient des REER, des FERR ou des compte
de retraite immobilisé (CRI) en 2005. La valeur médiane de ces régimes s’établissait à 30 000 $.
Un peu moins de la moitié (48,6 %) des unités familiales détenait des avoirs accumulés dans des
RRE. La valeur médiane de ces avoirs était beaucoup plus importante, soit 68 300 $.
En 2005, l’endettement des Canadiens était évalué à 760 milliards de dollars, dont les trois quarts
sous forme d’emprunt hypothécaires. Il s’agit d’une augmentation de 43,3 % par rapport à 1999.
Cette hausse peut s’expliquer en partie par l’augmentation du coût d’achat des maisons et par le
nombre plus élevé de familles possédant leur résidence avec hypothèque (+16,6 %). En 2005, la
valeur médiane de ces hypothèques se situait à 93 000 $, une hausse de 17,0 % de leur valeur de
79 500 $ en 1999.
La dette sur marge de crédit s’élevait à environ 68 milliards de dollars en 2005, ce qui représentait
9 % du total de la dette. Les prêts associés à la propriété de véhicules automobiles s’élevaient à
environ 46 milliards de dollars, soit 6,1 % du total. Les unités familiales au Canada avaient près de
25,8 milliards de dollars en dettes impayées au titre des cartes de crédit et du crédit à
tempérament, soit 3,4 % de la dette globale, tandis que la valeur des prêts étudiants approchait 20 milliards de dollars.
L’endettement découlant des achats sur carte de crédit et du crédit à tempérament a crû d’environ
58,4 %, des 16,3 milliards de dollars qu’il était en 1999. La médiane de la dette sur carte de crédit
et du crédit à tempérament a augmenté à 2 400 $ en 2005.
Près de 11 millions de familles canadiennes ont déclaré posséder une carte de crédit en 2005.
Parmi les plus de deux millions de familles qui ont déclaré ne pas en posséder, près de 19 % ont
indiqué comme raison que ce genre de crédit leur avait été refusé. Près de 73 % des familles qui
possèdent des cartes de crédit ont déclaré qu’elles en paient le solde chaque mois. La médiane de
la limite de crédit de toutes les cartes de crédit se situait à 10 000 $.
Un changement notable survenu entre 1999 et 2005 a été la croissance de l’endettement sur marge
de crédit qui s’est multiplié par 2,3. Parallèlement, le nombre d’unités familiales possédant une
dette sur marge de crédit a augmenté de près de 77 % pour atteindre 3,3 millions de familles. Près
du quart (24,9 %) de toutes les familles avaient une dette sur marge de crédit en 2005
comparativement à 15,4 % en 1999. La médiane de l’endettement sur marge de crédit est passée
de 5 800 $ à 9 000 $. Une grande partie de cette augmentation est due aux marges de crédit
garanties par des biens immobiliers.
Entre 1999 et 2005, l’endettement médian des unités familiales a crû de 37,8 %, de 32 300 $ à 44 500 $. En 2005, les Canadiens avaient une dette moyenne de 13,52 $ pour chaque tranche d’avoir
de 100 $, en hausse comparativement aux 13,06 $ en 1999. Toutefois, le fardeau de la dette était
beaucoup plus élevé pour certains types de familles, comme les familles monoparentales (28,32 $
par tranche d’avoir de 100 $), ainsi que les couples avec enfants de moins de 18 ans (20,03 $ par
tranche d’avoir de 100 $).
Les unités familiales dirigées par une personne âgée de moins de 35 ans avaient le niveau
d’endettement le plus élevé, soit 39,40 $ pour chaque tranche d’avoir de 100 $, une augmentation
de 17,2 % comparativement à 1999. Les unités familiales dirigées par des personnes âgées de 65
ans et plus supportaient la dette la plus faible, à 2,26 $ par tranche d’avoir de 100 $.
D’après les résultats de l’enquête, on constate que, des 7,4 millions de gens âgés de 55 ans et plus,
63,7 % ont déclaré avoir pris leur retraite au moins une fois.
En 2005, l’enquête recueillait les raisons expliquant ce premier départ à la retraite. Les trois
raisons les plus souvent invoquées sont les suivantes : des responsabilités familiales ou raisons
personnelles (23,7 %), la santé (22,8 %) et le fait d’avoir le nombre d’années nécessaire pour être
admissible à la retraite (19,6 %).
Par ailleurs, les résultats démontrent que, des 4,7 millions de personnes ayant pris une retraite, un
peu plus de 784 000 personnes ont effectué du travail rémunéré après leur premier départ à la
retraite. Plus de 48% des retraités qui retournait travailler à salaire déclarait que la raison
expliquant leur retour au travail était de nature financière. Les autres raisons le plus souvent
invoquées pour expliquer un retour au travail sont les suivantes : un travail intéressant et une offre
d’emploi d’un employeur.