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MéthodologieLes statistiques de la présente publication ont été calculées à partir de l’Enquête sur les finances des consommateurs (EFC) et de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR). Pendant de nombreuses années, l’EFC constituait la principale source de données sur le revenu familial au Canada. En 1993, Statistique Canada a lancé une nouvelle enquête, l’EDTR, dont les objectifs sont à peu près les mêmes que ceux de l’EFC, mais qui est de nature longitudinale plutôt que transversale. Statistique Canada a étroitement surveillé la comparabilité de ces deux enquêtes et déterminé que les deux enquêtes produisent des résultats comparables. Depuis l’année de référence 1998, l’EDTR remplace l’EFC comme source des estimations du revenu annuel. Vous trouverez d’autres renseignements sur la comparabilité de l’EDTR et de l’EFC dans D’une enquête à l’autre : Une série intégrée de données sur le revenu de l’EFC et de l’EDTR, 1989-1997 ou dans Comparaison des résultats de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) et de l’Enquête sur les finances des consommateurs (EFC) 1993-1997 : mise à jour (voir aussi produits et services connexes). Contenu de l’enquête Contenu de l’enquêteL’EFC était une enquête annuelle, menée tous les ans en avril (enquête abandonnée en avril 1998) à titre de supplément à l’Enquête sur la population active (EPA) et conçue pour produire des statistiques transversales sur le revenu selon des sources détaillées. Dans le cadre de l’enquête, on recueillait aussi des renseignements sur l’expérience sur le marché du travail et les caractéristiques démographiques, comme l’instruction, les relations familiales et la composition du ménage, principalement à partir des données recueillies dans le cadre de l’EPA. L’EDTR vise à enregistrer les changements survenus dans le bien-être économique des personnes et des familles au fil du temps et les facteurs déterminants des changements dans le marché du travail et le revenu. L’enquête permet l’analyse des fluctuations de la population active d’après le cycle de vie ou le cycle économique; des répercussions des événements familiaux sur la participation au marché du travail et sur la rémunération; des facteurs contribuant à l ’instabilité du revenu; ou ce qui provoque le début ou la fin d’un épisode de faible revenu; des changements relatifs à la composition du revenu au fil du temps. Comme l’EDTR comporte en plus une vaste sélection de variables de capital humain, on s’en sert aussi pour des études portant notamment sur les écarts de salaires et de gains entre les sexes. Les principaux thèmes de l’EDTR sont illustrés dans le graphique ci-dessous.Graphique A - Organisation du contenu * Données non encore incluses dans le contenu de l’enquête Univers de l’enquêteL’EFC et l’EDTR sont toutes deux des enquêtes menées auprès des ménages visant essentiellement la même population. Les deux enquêtes couvrent toutes les personnes au Canada, à l’exclusion des résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, des pensionnaires d’un établissement institutionnel et des personnes vivant dans des réserves indiennes. Dans l’ensemble, ces exclusions représentent moins de 3 % de la population. L’échantillonLes échantillons de l’EDTR et de l’EFC sont sélectionnés à partir de l’Enquête sur la population active (EPA), une enquête mensuelle, ce qui fait qu’ils partagent le même plan de sondage que cette dernière. L’échantillon de l’EPA est prélevé à partir d’une base aréolaire et se fonde sur un plan stratifié à plusieurs degrés qui s’appuie sur l’échantillonnage probabiliste. L’échantillon est composé de six échantillons indépendants. On les appelle des groupes de renouvellement parce que tous les mois un sixième de l’échantillon (soit un groupe de renouvellement) est remplacé. On a mené tous les ans l’EFC à titre de supplément de l’EPA d’avril à partir des deux tiers de l’échantillon habituel (soit quatre groupes de renouvellement). Au total, environ 35 000 ménages ont été enquêtés. L’échantillon de l’EDTR est composé de deux panels. Chacun d’eux comprend deux groupes de renouvellement de l’EPA et couvre près de 15 000 ménages. Les membres d’un panel sont suivis pour une période de six ans consécutifs. Un nouveau panel est introduit tous les trois ans. Par conséquent, deux panels se chevauchent toujours, ce qui donne lieu à un échantillon transversal combiné dont la taille est comparable à celle de l’échantillon de l’EFC. Le diagramme suivant illustre comment et quand les panels se recoupent. Graphique B - Plan de recoupement de l’échantillon de l’EDTR
Collecte des donnéesLa période de référence pour l’EFC était l’année civile précédente. Les questionnaires portant sur le revenu étaient postés aux ménages sélectionnés avant l’EPA d’avril. Les renseignements recueillis dans le cadre de cette enquête supplémentaire sur le revenu, de même que les données sur les caractéristiques démographiques et le marché du travail amassées au moyen de l’EPA ce mois-là, constituaient la base de données de l’EFC. Chaque ménage échantillonné dans le cadre de l’EDTR est interviewé jusqu’à 12 fois sur une période de six ans. Tous les ans en janvier, les intervieweurs recueillent les informations sur les expériences des répondants sur le marché du travail durant l’année civile précédente. On recueille par la même occasion des renseignements sur les relations familiales et les activités éducatives. Les caractéristiques démographiques des membres des familles et des ménages représentent un instantané de la population à la fin de chaque année civile. Chaque année en mai, on recueille des renseignements sur le revenu auprès des mêmes ménages échantillonnés. L’interview sur le revenu est reportée jusqu’en mai pour tirer parti de la période de déclaration de revenus, moment où les répondants sont plus au fait de leur situation financière. Comme dans l’EFC, la période de référence pour le revenu est l’année civile précédente. Pour réduire le fardeau de réponse, les répondants peuvent autoriser Statistique Canada, aux fins de l’EDTR, à consulter leur déclaration de revenus. Ceux qui le font ne sont contactés que dans le cadre des interviews sur le travail. Plus de 80% des répondants à l ’EDTR consentent à ce qu’on utilise leurs fichiers administratifs. Les interviews de l’EFC et de l’EDTR sont administrées au téléphone en utilisant l’interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO). L’intervieweur lit les questions telles qu’elles apparaissent à l’écran et tape les renseignements déclarés. Dans le logiciel de collecte, des instructions « passez à » et des mécanismes de vérification permettent aux intervieweurs de relever et de régler immédiatement les incohérences dans les réponses. La collecte des renseignements se rapportant aux dates (p. ex., les épisodes d’emploi, les épisodes de chômage, les interruptions de travail) est grandement améliorée grâce à l’utilisation d’une telle technique interactive de saisie des données. En outre, l’ITAO permet à l’intervieweur de relire aux répondants les renseignements qu’ils ont fournis lors de l’interview précédente. Cet outil aide donc les répondants à mieux se rappeler les événements passés. Les réponses par personne interposée sont acceptées dans le cadre de l’EFC et de l’EDTR. Ainsi, un membre du ménage peut répondre au nom de n’importe quel autre membre du ménage, à condition qu’il le veuille et qu’il soit bien informé. Qualité des donnéesIl y a deux genres d’erreurs inhérentes aux données de sondage : les erreurs d’échantillonnage et les erreurs non dues à l ’échantillonnage. La fiabilité des estimations d’enquête repose sur l’incidence combinée des erreurs d’échantillonnage et des erreurs non dues à l’échantillonnage. Erreurs d’échantillonnageDes erreurs d’échantillonnage surviennent parce que l’on tire des conclusions pour l’ensemble de la population sur la base de renseignements obtenus auprès de seulement un échantillon de la population. Les résultats ainsi obtenus peuvent différer de ceux que l’on obtiendrait si les renseignements avaient été recueillis auprès de l’ensemble de la population. Les erreurs attribuables à l’élargissement du champ d’application des conclusions d’après l’échantillon à l’ensemble de la population sont appelées erreurs d’échantillonnage. Le plan de sondage, la variabilité des caractéristiques de la population que l’enquête mesure, de même que la taille de l’échantillon déterminent l’ampleur de l’erreur d’échantillonnage. De plus, pour un plan de sondage donné, l’importance de l’erreur d’échantillonnage variera selon les méthodes d’estimation employées. Erreur type et coefficient de variationUne mesure commune de l’erreur d’échantillonnage est l’erreur type (ET). L’erreur type mesure le degré de variation dans les estimations selon qu’on sélectionne un échantillon donné plutôt qu’un autre de même taille et ayant un plan de sondage identique. L’erreur type sert également à calculer les intervalles de confiance associés à une estimation (Y). Les intervalles de confiance servent à exprimer la précision de l’estimation. Il a été prouvé mathématiquement que, si l’échantillonnage était répété plusieurs fois, la valeur de la population réelle s’inscrirait dans l’intervalle de confiance Y ± 2ET 95 fois sur 100 et dans l’intervalle de confiance plus restreint défini par Y ± ET, 68 fois sur 100. Une autre mesure importante de l’erreur d’échantillonnage est le coefficient de variation, qui est calculé comme la valeur en pourcentage de l’erreur type sur l’estimation Y (c’est-à-dire 100 × ET / Y). L’exemple suivant illustre les rapports entre l’erreur type, les intervalles de confiance et le coefficient de variation. Supposons que le revenu moyen estimé d’une source donnée est de 10 000 $ et que l’erreur type correspondante est de 200 $. Le coefficient de variation est donc égal à 2 %. L’intervalle de confiance de 95 % estimé à partir de cet échantillon varie de 9 600 $ à 10 400 $, c’est-à-dire, 10 000 $ ± 400 $. Cela signifie qu’avec un degré de confiance de 95 %, on peut affirmer que le revenu moyen de la population cible se situe entre 9 600 $ et 10 400 $. Les erreurs types correspondant aux estimations sont calculées selon la méthode « bootstrap ». Pour plus de détails sur les erreurs types et les coefficients de variation, veuillez consulter la publication de Statistique Canada intitulée Méthodologie de l’Enquête sur la population active (n o 71-526-XPB au catalogue). Vous pouvez obtenir les erreurs types et les coefficients de variation des estimations qui figurent dans la publication « Le revenu au Canada ». SuppressionLes seuils de fiabilité des données ont été établis en fonction des variances d’un certain nombre de variables différentes. En général, les valeurs des données dont le coefficient de variation est inférieur à 33 % ne sont pas supprimées et sont utilisables. Les estimations supprimées ont un coefficient de variation supérieur à 33 % et ne sont pas fiables. Les seuils de suppression figurent dans le tableau ci-dessous. Les estimations pondérées sur les personnes, les familles et les ménages qui tombent sous ces seuils de suppression n’apparaissent pas dans cette publication. Tableau D - Seuils de suppression
Erreurs non dues à l’échantillonnageLes erreurs non dues à l’échantillonnage sont le fait habituellement d’erreurs humaines, comme les erreurs d’inattention, les malentendus et les interprétations erronées. Les erreurs aléatoires auront très peu d’effet sur un grand nombre d’observations. En revanche, les erreurs systématiques peuvent influer considérablement sur la fiabilité des estimations. Dans le cadre de l’EDTR et de l’EFC, énormément de temps et d’efforts sont consacrés à la réduction des erreurs non dues à l ’échantillonnage. Les erreurs non dues à l ’échantillonnage peuvent provenir de diverses sources telles que les erreurs de couverture, de réponse, de non-réponse et de traitement. Il y a erreur de couverture quand les unités de la base de sondage ne représentent pas exactement la population cible. On peut avoir omis des unités de la base de sondage (sous-dénombrement), inclus des unités qui n’appartiennent pas à la population cible (sur-dénombrement) ou inclus les mêmes unités plus d’une fois (unités en double). Le problème le plus commun est celui du sous-dénombrement. Le taux de glissement constitue une mesure de l’erreur de couverture de l’enquête. On le définit comme étant la différence en pourcentage entre les totaux de contrôle (tirés des estimations démographiques du Recensement) et les chiffres d’échantillon pondérés. Les taux de glissement dans le cas des enquêtes auprès des ménages sont habituellement positifs parce que des personnes qui devraient être dénombrées ne le sont pas. Les taux de glissement ont été révisés rétroactivement jusqu’en 1996 au moyen des estimations démographiques du Recensement de 1996. Selon les donnés du tableau ci après, en 2001, l’EDTR a pris en compte 86,6 % de sa population cible. Pour les procédures d’estimation de l’EDTR, on utilise les estimations démographiques du Recensement pour compenser les taux de glissement déterminés. Sur demande, vous pouvez aussi obtenir les taux pour les groupements selon le sexe, la province et l’âge. Tableau E - Taux de glissement pour l’EDTR
Les erreurs de réponse peuvent être attribuables à de nombreux facteurs, comme un questionnaire mal conçu, une interprétation erronée des questions de la part des intervieweurs ou des répondants ou une déclaration fausse des répondants. On s’efforce énormément de réduire l’existence de l’erreur de réponse dans l’EFC et l’EDTR. Parmi les mesures prises pour minimiser ce type d’erreur, mentionnons le recours à des intervieweurs hautement qualifiés et bien formés, de même que la supervision des intervieweurs afin de déceler une interprétation erronée des instructions ou des problèmes à l’égard du plan de questionnaire. Malgré tout, les répondants peuvent introduire une erreur s’ils ont, volontairement ou non, donné une mauvaise réponse. Les données sur le revenu prêtent particulièrement à de fausses déclarations, vu qu’il s’agit d’une question délicate à multiples volets à l’égard de laquelle les répondants ne sont pas toujours familiers. Pour obtenir des renseignements plus exacts, les données sur le revenu sont recueillies dans le cadre de l’EFC et de l’EDTR après la période de déclaration de revenus, moment où les répondants connaissent mieux leur dossier d’impôt. Les répondants reçoivent de l’information relative à l’interview sur le revenu avant l’appel téléphonique de l’intervieweur. Ils disposent ainsi de temps pour consulter leurs documents et avoir en main les renseignements voulus au moment de l’interview. Néanmoins, en comparant les données produites à partir de l’EFC à celles d’autres sources, on constate que certaines composantes du revenu, comme les prestations d’assurance-emploi et le revenu d’un travail autonome, sont sous-déclarées lors des interviews sur le revenu. Pour les répondants qui autorisent Statistique Canada à consulter leurs fichiers d’impôt (soit la plupart des répondants), les données de l’EDTR sur le revenu sont puisées à même les fichiers administratifs. Cette procédure minimise le nombre de fausses déclarations de revenu dans le cadre de l’EDTR. Dans une certaine mesure, il peut y avoir des erreurs dues à la non-réponse dans toute enquête notamment parce que les membres du ménage sont en vacances durant la période d’interview ou refusent de communiquer les renseignements demandés, malgré les tentatives de l’intervieweur d’obtenir une réponse complète auprès des unités échantillonnées. Pour ces personnes, les données manquantes sont imputées soit explicitement en attribuant des données à chaque non-répondant selon l’enregistrement d’un répondant similaire, soit implicitement en redistribuant le poids du non-répondant entre les autres répondants. Le biais associé à la non-réponse augmente en fonction de la différence entre les caractéristiques des répondants et des non-répondants. Les méthodes employées pour compenser la non-réponse et, du coup, pour tenter de minimiser le biais s’appuient sur les renseignements disponibles à l ’égard des répondants et des non-répondants. Les erreurs de traitement peuvent se produire à divers stades de l’enquête : la saisie, la vérification, la codification, la pondération ou la mise en tableaux des données. La méthode de collecte assistée par ordinateur dont on se sert dans l’EDTR et l’EFC réduit les risques d’erreurs de saisie parce que le logiciel fait des contrôles de cohérence et d’exhaustivité des données. Pour minimiser les erreurs de codification, de pondération ou de mise en tableaux, on effectue périodiquement des tests de diagnostic. Ces tests comprennent des comparaisons des résultats avec d’autres sources de données. PondérationL’estimation des caractéristiques de la population à partir d’une enquête repose sur l’hypothèse selon laquelle chaque unité échantillonnée représente, en plus d’elle-même, un certain nombre d’unités non échantillonnées dans la population. Un poids d’enquête de base joint à chaque enregistrement indique le nombre d’unités dans la population qui sont représentées par cette unité dans l’échantillon. Deux types de correction s’appliquent alors aux poids d’enquête de base afin d’améliorer la fiabilité des estimations. Les poids de base sont d’abord augmentés pour tenir compte de la non-réponse. Puis, ceux-ci ajustés pour la non-réponse sont à nouveau ajustés pour que les estimations sur des caractéristiques démographique pertinentes soient conformes aux agrégats des sources autres que l’enquête. L’EFC et l’EDTR se fondaient sur les agrégats de population de la Division de la démographie de Statistique Canada à l’égard de divers groupements selon la province, l’âge, et le sexe. Dans l’EDTR, différents poids s’appliquent aux estimations transversales et longitudinales. Représentativité transversale de l’EDTRChaque échantillon longitudinal ou « panel » dans l’EDTR
est au départ un échantillon transversal représentatif
de la population. Cependant, parce que la population réelle varie d’une
année à l’autre, alors que, par définition, l’échantillon
longitudinal reste le même, l’échantillon doit être
ajusté de manière à bien refléter les changements
dans la composition de la population. On y parvient en ajoutant à l'échantillon
toutes les nouvelles personnes qui vivent avec les premiers répondants
(tout en les enlevant de nouveau à des périodes subséquentes,
s’ils quittent le ménage). Inversement, on attribue aux premiers
répondants qui quittent la population cible (en déménageant à l’étranger,
en étant institutionnalisés, etc.) un poids zéro aux fins
de l’échantillon transversal. Ainsi, l’échantillon
transversal, composé des premiers répondants moins ceux qui ont
quitté la population cible plus ceux qui s’y sont greffés,
est pratiquement entièrement représentatif Taux de réponseLa qualité des données de toute enquête repose sur des taux de réponse élevés. C’est pourquoi on encourage fortement les répondants à participer pleinement à l ’EFC et à l’EDTR. Pour l’EFC, la réponse est calculée au niveau de la famille, tandis que dans l’EDTR, elle est calculée au niveau du ménage. Dans l’EDTR, un ménage est jugé être « répondant » si au moins un de ses membres a répondu à l’interview soit de janvier, soit de mai. Il a été déterminé en outre que les renseignements sur la composition du ménage ne peuvent être absents pour plus d’un an. Dans un ménage répondant, tous les membres reçoivent une pondération finale identique et positive et, pour les membres (s’il y a lieu) qui n’ont pas répondu à l’une des étapes de la collecte ou aux deux, les données définitives sont déclarées soit « absentes » dans la base de données définitive, soit imputées, selon la variable. Dans l’Enquête sur les finances des consommateurs (ECF), le taux de réponse variait de 78,1 % (1989) à 82,1 % (1995), tandis que les taux de réponse transversaux dans l’EDTR s’échelonnaient de 79,1 % (2001) et 85,5 % (1996). La définition mise à jour de répondant est appliquée depuis la publication des données pour 2000 et appliquée rétroactivement jusqu’en 1996. Elle a eu peu de répercussion sur les taux de réponse – les taux de réponse de l’EDTR pour 1996 à 2000 ne sont maintenant que d’un ou deux points inférieurs à ce qu’ils étaient selon l’ancienne définition. Les taux de réponse donnés dans le tableau F ont été révisés rétroactivement jusqu’en 1996 au moyen de la nouvelle définition du ménage répondant. Tableau F - Taux de réponse à l’EFC (1990-1995) et à l’EDTR (1996-2001)
Imputation de données en cas de non-réponseLes données sur le revenu dans l’EFC – et dans certains cas dans l’EDTR – sont imputées selon la méthode du « plus proche voisin » qui consiste à identifier une autre personne ayant des caractéristiques comparables à la personne qui n’a pas répondu aux questions. La valeur imputée est tirée de l’enregistrement de la personne semblable dite « répondant-donneur ». L’EDTR utilise aussi d’autres techniques d’imputation. En fait, pour les données sur le revenu, on s’appuie d’abord sur les données de l’année précédente, mises à jour selon les circonstances. Ce n’est qu’en l’absence de telles données que l’on recourt à la technique du « plus proche voisin » pour l’imputation des données sur le revenu. Certaines sommes reçues dans le cadre de programmes gouvernementaux, comme les prestations fiscales pour enfants, le crédit pour la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée, et le supplément de revenu garanti, sont calculées à partir d’autres renseignements recueillis. Les données obtenues à partir des fichiers d’impôt sont complètes et ne nécessitent pas d'imputation. Comparabilité avec d’autres sources de données sur le revenuLes comparaisons entre les chiffres provenant de l’EFC et d’autres sources de données (Recensement de la population, banque de données administratives longitudinales, Comptes économiques et financiers nationaux) révèlent que certaines composantes du revenu, comme le revenu de placements, le revenu d’un travail autonome, et les prestations d’assistance sociale et d’assurance-emploi, sont sous-déclarées dans le cadre de l’EFC. Les estimations de l’EDTR du nombre de bénéficiaires de revenu, du revenu personnel global et du revenu familial moyen sont supérieures aux estimations correspondantes de l’EFC. Les différences entre les chiffres sur le revenu de l’EFC et de l’EDTR peuvent être attribuables aux différentes procédures de vérification, d’imputation et de collecte de données employées (dans le premier cas, on se reporte entièrement aux questionnaires, tandis que, dans le dernier cas, on s’appuie en partie sur les fichiers d’impôt sur le revenu des particuliers). |
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