Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens
Révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses
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Introduction
Le présent article fait état des révisions des comptes du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses pour la période allant de 2015 à 2017. Ces données sont diffusées en même temps que les estimations des comptes économiques provinciaux et territoriaux pour l’année 2017, qui comprennent des révisions des séries chronologiques.
Les estimations des deux premiers trimestres de 2018 font également l’objet de révisions. Cependant, comme elles continueront d’être révisées au cours des cycles à venir dans le cadre de notre pratique habituelle de révision, elles ne sont pas incluses dans l’analyse du présent article.
Processus de révision
Les estimations des comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses peuvent faire l’objet de trois types de révisions. Les révisions du premier type concernent l’intégration du dernier repère des tableaux des ressources et des emplois. Les révisions du deuxième type ont trait à l’intégration des données des dernières enquêtes annuelles et des données administratives. Les révisions du troisième type, qui sont effectuées moins fréquemment, comprennent l’intégration de nouveaux concepts, méthodes, normes comptables et systèmes de classification.
Les révisions de 2015 à 2017 des comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses comprennent ces trois types révisions. En général, les deux premiers types, qui sont de nature statistique, sont effectués chaque année et ont des répercussions uniquement sur les trois dernières années des séries chronologiques.
Les révisions statistiques au PIB rendent compte de l’intégration des sources de données les plus à jour, y compris les résultats d’enquête, les données administratives, les comptes publics et les tableaux annuels des ressources et des emplois. Ces tableaux intègrent, dans un cadre comptable rigoureux et détaillé, les sources de données de la plus grande qualité auxquelles a accès Statistique Canada. Par conséquent, ils représentent le système de comptabilité le plus détaillé et cohérent sur la structure de l’économie canadienne et ils sont considérés comme les repères les plus précis sur lesquels fonder les estimations. Dans le cadre de la présente diffusion, les nouvelles valeurs repères des tableaux des ressources et des emplois pour l’année de référence 2015 ont été intégrées dans les comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses. De nouvelles données repères (tirées des enquêtes annuelles et des données administratives) sont également intégrées pour les deux dernières années (2016 et 2017).
Le troisième type de révisions qui est effectué pour ce cycle est particulièrement digne de mention, puisqu’il comprend une mise à jour de l’année de référence pour les estimations du PIB réel, c’est-à-dire le passage de l’année de référence 2007 à l’année de référence 2012. En outre, des mises à jour ont été apportées à la classification pour le commerce international, afin de rendre compte de la classification des produits du Système de classification des produits de l’Amérique du Nord (SCPAN) de 2017 et de l’introduction d’un nouveau panier appliqué pour calculer les indices de prix.
Le présent article décrit et explique l’effet des révisions de 2015 à 2017 sur le PIB annuel et trimestriel, sur une base nominale et sur une base réelle. Il traite aussi des révisions apportées aux diverses composantes du PIB en termes de revenus et de dépenses.
Révisions de la croissance du PIB nominal
Le taux de croissance annuel du PIB nominal a été révisé à la baisse de 0,5 point de pourcentage pour 2015 et de 0,1 point de pourcentage pour 2016. Les révisions pour 2015 découlent de la prise en compte des nouvelles données repères des tableaux des ressources et des emplois de 2015. Les révisions au PIB en termes de revenus pour 2015 découlent principalement de baisses de l’excédent brut d’exploitation et, dans une moindre mesure, du revenu mixte brut. Les révisions à la baisse au PIB en termes de dépenses pour 2015 sont le résultat de reculs plus généralisés dans la formation brute de capital fixe, les dépenses de consommation finale des administrations publiques, les stocks non agricoles et des exportations de biens plus faibles. Elles ont été quelque peu modérées par des dépenses de consommation finale des ménages plus élevées et des importations plus faibles.
Les révisions au PIB en termes de revenus pour 2016 découlent de baisses importantes dans la rémunération des salariés, qui sont le résultat de l’intégration des données fiscales T4 finales pour les salaires. Elles montrent que la rémunération totale des salariés a diminué en 2016, et non pas augmenté, comme le laissaient supposer les indicateurs d’enquête. Des révisions moins importantes ont été observées dans l’excédent brut d’exploitation et dans le revenu mixte brut. Les révisions au PIB en termes de dépenses ont été généralisées en 2016, sauf pour ce qui est de légères révisions à la hausse des exportations de services.
Pour la période allant de 2015 à 2017, la révision absolue moyenne du taux de croissance annuel du PIB nominal a été de 0,1 point de pourcentage.
Croissance moyenne révisée du PIB annuel | Croissance moyenne du PIB annuel publiée antérieurement | Révision absolue moyenne de la croissance du PIB annuel | |
---|---|---|---|
pourcentage | points de pourcentage | ||
2015 à 2017 | 2,44 | 2,55 | 0,11 |
2015 | -0,22 | 0,24 | 0,46 |
2016 | 1,91 | 2,03 | 0,12 |
2017 | 5,62 | 5,39 | 0,23 |
Source : Statistique Canada, « Les révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses », Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-X), 2018. |
Sur une base trimestrielle, les révisions des taux de croissance du PIB nominal ont donné lieu à peu de changements par rapport aux estimations précédentes. L’ampleur des révisions pour les 12 trimestres couverts par la période de révision (2015 à 2017) a oscillé entre une révision à la hausse de 0,3 point de pourcentage et une révision à la baisse de 0,3 point de pourcentage. Ces révisions correspondent aux moyennes historiques. Dans l’ensemble, six trimestres ont connu des révisions à la hausse, cinq trimestres ont fait l’objet de révisions à la baisse, et un trimestre était inchangé. Au cours de la période, la tendance trimestrielle est demeurée semblable à celle fondée sur les estimations publiées antérieurement.
Croissance moyenne révisée du PIB trimestriel | Croissance moyenne du PIB trimestriel publiée antérieurement | Révision absolue moyenne de la croissance du PIB trimestriel | |
---|---|---|---|
pourcentage | points de pourcentage | ||
2015 à 2017 | 0,67 | 0,69 | 0,02 |
2015 | -0,27 | -0,11 | 0,16 |
2016 | 0,98 | 0,98 | 0,00 |
2017 | 1,29 | 1,20 | 0,09 |
Source : Statistique Canada, « Les révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses », Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-X), 2018. |
Révisions de la croissance du PIB réel
Le taux de croissance annuel du PIB réel a été révisé à partir de 2013, par suite de l’exercice de changement de l’année de base / re-référencement à 2012, ainsi que de la mise en œuvre de la classification pour le commerce et du panier des prix mis à jour. Le PIB réel a été révisé à la baisse de 0,3 point de pourcentage en 2015 et de 0,3 point de pourcentage en 2016.
Tableau de données du graphique 1
Estimation antérieure | Estimation révisée | |
---|---|---|
variation en pourcentage | ||
2015 | 1,0 | 0,7 |
2016 | 1,4 | 1,1 |
2017 | 3,0 | 3,0 |
Source : Statistique Canada, « Les révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses » Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens, (13-605-X), 2018. |
La révision absolue moyenne en points de pourcentage du taux de croissance annuel du PIB réel pour la période allant de 2015 à 2017 a été de 0,2 (tableau 3)
Croissance moyenne révisée du PIB annuel | Croissance moyenne du PIB annuel publiée antérieurement | Révision absolue moyenne de la croissance du PIB annuel | |
---|---|---|---|
pourcentage | points de pourcentage | ||
2015 à 2017 | 1,59 | 1,82 | 0,23 |
2015 | 0,67 | 1,00 | 0,33 |
2016 | 1,10 | 1,41 | 0,31 |
2017 | 2,99 | 3,05 | 0,06 |
Source : Statistique Canada, « Les révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses », Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-X), 2018. |
Sur une base trimestrielle, le mouvement du PIB réel de 2015 à 2017 différait légèrement des estimations publiées antérieurement (graphique 2).
Tableau de données du graphique 2
Estimation antérieure | Estimation révisée | |
---|---|---|
variation en pourcentage | ||
2015 | ||
I | -0,2 | -0,5 |
II | -0,1 | -0,3 |
III | 0,6 | 0,4 |
IV | 0,1 | 0,1 |
2016 | ||
I | 0,6 | 0,6 |
II | -0,3 | -0,5 |
III | 1,1 | 1,1 |
IV | 0,6 | 0,6 |
2017 | ||
I | 1,0 | 1,0 |
II | 1,1 | 1,1 |
III | 0,4 | 0,3 |
IV | 0,4 | 0,4 |
Source : Statistique Canada, « Les révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses » Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens, (13-605-X), 2018. |
En 2015, les estimations du PIB réel sur une base trimestrielle ont été révisées à la baisse, par suite de la révision annuelle à la baisse. Le taux de croissance du premier trimestre a été révisé à la baisse de 0,3 point de pourcentage, et à la baisse de 0,2 point de pourcentage pour le deuxième et le troisième trimestre.
Pour 2016, la croissance du PIB réel a été uniquement révisée au deuxième trimestre, soit à la baisse de 0,2 point de pourcentage.
Pour 2017, les révisions de la croissance du PIB réel ont été négligeables, soit une baisse de 0,1 point de pourcentage au troisième trimestre.
Dans l’ensemble, la révision absolue moyenne du taux de croissance trimestriel du PIB réel pour toute la période a été de 0,1 point de pourcentage.
Croissance moyenne révisée du PIB trimestriel | Croissance moyenne du PIB trimestriel publiée antérieurement | Révision absolue moyenne de la croissance du PIB trimestriel | |
---|---|---|---|
pourcentage | points de pourcentage | ||
2015 à 2017 | 0,35 | 0,44 | 0,09 |
2015 | -0,10 | 0,08 | 0,18 |
2016 | 0,45 | 0,49 | 0,04 |
2017 | 0,71 | 0,74 | 0,03 |
Source : Statistique Canada, « Les révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses », Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-X), 2018. |
Révisions du niveau du PIB nominal annuel
Pour la période allant de 2015 à 2017, les révisions des comptes du PIB en termes de revenus et de dépenses étaient principalement attribuables aux nouveaux repères des ressources et des emplois pour l’année de référence 2015 et à l’intégration de données de source plus à jour pour toutes les années suivantes.
Ces révisions statistiques ont donné lieu à un mouvement à la baisse du PIB pour la période. Dans l’ensemble, le niveau du PIB nominal a été révisé à la baisse de 9,1 milliards de dollars pour 2015, de 11,7 milliards de dollars pour 2016 et de 7,7 milliards de dollars pour 2017, par rapport aux valeurs du PIB estimées précédemment.
Au cours de chacune de ces années, des révisions ont été apportées à diverses composantes du PIB. Ce sont les reculs de la valeur de la rémunération des salariés, de l’excédent brut d’exploitation et du revenu mixte brut qui ont contribué le plus à la baisse sur le plan des revenus. Sur le plan des dépenses, ce sont les baisses de la formation brute de capital fixe, des exportations de biens et de l’investissement des entreprises en stocks qui ont contribué le plus au recul. En 2015, les tableaux des ressources et des emplois ont exploité les données détaillées contenues dans les enquêtes-entreprises annuelles et les estimations définitives de l’Enquête sur les dépenses en immobilisations et réparations. En 2016, les révisions à la baisse ont été principalement attribuables aux dépenses des administrations publiques générales et aux dépenses de consommation finale des ménages, à la formation brute de capital fixe, à l’investissement des entreprises en stocks et aux importations plus élevées de services. En 2017, toutes les composantes principales ont affiché des baisses, y compris les importations qui ont été plus élevées. Cela a été légèrement atténué par les exportations plus élevées de services.
Révisions des composantes du compte du PIB en termes de revenus
La principale source des révisions pour 2015 est la révision de la valeur de l’excédent brut d’exploitation. Cette dernière a été rajustée à la baisse de 11,1 milliards de dollars, le rajustement ayant touché presque exclusivement l’excédent des sociétés non financières. En 2016, la principale source de la révision a été la valeur de la rémunération des salariés, qui a diminué de 17,5 milliards de dollars. En 2017, c’est la réduction de 13,5 milliards de dollars de la rémunération des salariés qui a contribué le plus à la révision. Des légers reculs du revenu mixte brut ont été enregistrés pour les trois années.
Ces importantes révisions sont principalement attribuables aux nouveaux repères du système des ressources et des emplois de 2015, à l’intégration d’estimations de l’excédent d’exploitation du secteur des sociétés financières ou non financières fondées sur les données fiscales de 2017 et à l’intégration de nouvelles données de l’Agence du revenu du Canada, particulièrement pour les salaires et traitements.
Niveau moyen révisé | Niveau moyen révisé publié antérieurement | Révision moyenne | |
---|---|---|---|
millions de dollars | |||
Moyenne de 2015 à 2017 | |||
Rémunération des salariés | 1 041 387 | 1 051 761 | -10 374 |
Excédent d'exploitation brut | 534 183 | 534 198 | -15 |
Revenu mixte brut | 240 550 | 241 558 | -1 007 |
Impôts moins les subventions sur la production | 91 760 | 91 402 | 358 |
Impôts moins les subventions sur les produits et les importations | 140 315 | 139 533 | 782 |
PIB au prix du marché | 2 049 060 | 2 058 544 | -9 483 |
2015 | |||
Rémunération des salariés | 1 026 846 | 1 026 914 | -68 |
Excédent d'exploitation brut | 504 645 | 515 737 | -11 092 |
Revenu mixte brut | 230 755 | 232 366 | -1 611 |
Impôts moins les subventions sur la production | 88 570 | 87 853 | 717 |
Impôts moins les subventions sur les produits et les importations | 133 622 | 133 099 | 523 |
PIB au prix du marché | 1 985 829 | 1 994 911 | -9 082 |
2016 | |||
Rémunération des salariés | 1 026 483 | 1 044 005 | -17 522 |
Excédent d'exploitation brut | 524 953 | 518 979 | 5 974 |
Revenu mixte brut | 240 322 | 241 415 | -1 093 |
Impôts moins les subventions sur la production | 90 686 | 90 507 | 179 |
Impôts moins les subventions sur les produits et les importations | 140 222 | 139 443 | 779 |
PIB au prix du marché | 2 023 824 | 2 035 506 | -11 682 |
2017 | |||
Rémunération des salariés | 1 070 831 | 1 084 363 | -13 532 |
Excédent d'exploitation brut | 572 951 | 567 877 | 5 074 |
Revenu mixte brut | 250 574 | 250 892 | -318 |
Impôts moins les subventions sur la production | 96 024 | 95 845 | 179 |
Impôts moins les subventions sur les produits et les importations | 147 101 | 146 056 | 1 045 |
PIB au prix du marché | 2 137 528 | 2 145 214 | -7 686 |
Source : Statistique Canada, « Les révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses », Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-X), 2018. |
Révisions des composantes du compte du PIB en termes de dépenses
Le tableau 6 présente un résumé des révisions des principales composantes du compte du PIB en termes de dépenses. Les estimations des dépenses de consommation finale des ménages ont été révisées à la hausse de 799 millions de dollars pour 2015, sous l’effet des augmentations qui ont touché à la fois les biens et les services. En 2016, les estimations ont été révisées à la baisse de 1,6 milliard de dollars, par suite d’une diminution de 1,7 milliard de dollars de la consommation de biens, qui a été partiellement contrebalancée par une révision à la hausse de 105 millions de dollars de la consommation de services. En 2017, les révisions se sont aussi contrebalancées. La consommation de biens a été révisée à la baisse de 1,4 milliard de dollars, et celle de services, à la hausse de 1,4 milliard de dollars.
Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont été révisées à la baisse par rapport aux estimations précédentes pour les trois années (-1,5 milliard de dollars pour 2015, -3,3 milliards de dollars pour 2016 et -3,9 milliards de dollars pour 2017). Ces révisions découlent de nouvelles données provenant des nouveaux repères des ressources et des emplois pour 2015 et de nouvelles données des comptes publics des administrations publiques provinciales, territoriales et locales.
La formation brute de capital fixe des entreprises a fait l’objet de révisions à la baisse pour chacune des années de la période allant de 2015 à 2017 (-3,0 milliards de dollars pour 2015, -2,9 milliards de dollars pour 2016 et -3,8 milliards de dollars pour 2017). Les principaux facteurs à l’origine de ces révisions à la baisse sont les machines et le matériel et les produits de propriété intellectuelle. Les révisions reflètent les estimations définitives des données sur les investissements en capital provenant des tableaux des ressources et des emplois, qui incorporent des nouvelles données de l’Enquête sur les dépenses en immobilisations et réparations. En 2015, elles n’ont été que légèrement contrebalancées par une hausse de 1,7 milliard de dollars de la formation brute de capital fixe des administrations publiques. En 2016 et 2017, la formation brute de capital fixe des administrations publiques a diminué de 4,7 milliards de dollars et de 2,7 milliards de dollars, respectivement.
Les révisions des estimations des stocks des entreprises ont été plus prononcées en 2015 et 2017, ces derniers ayant enregistré une baisse de 4,0 milliards de dollars et une hausse de 2,3 milliards de dollars, respectivement. Ces révisions découlent des nouvelles données issues de l’Enquête annuelle sur les industries manufacturières, de l’Enquête annuelle sur le commerce de gros et de l’Enquête annuelle sur le commerce de détail.
Les exportations de biens et de services ont fait l’objet d’une révision à la baisse de 1,1 milliard de dollars en 2015, à la hausse de 876 millions de dollars en 2016 et, de nouveau, à la hausse de 935 millions de dollars en 2017. Les révisions à la baisse pour 2015 ont principalement touché les exportations de biens, tandis que celles à la hausse pour 2016 et 2017 sont principalement attribuables aux exportations de services plus élevées. Ces révisions rendent compte des nouvelles données de l’enquête annuelle sur le commerce international de services, qui ont été intégrées dans les comptes du PIB en termes de dépenses. Ces révisions à la hausse sont surtout attribuables à la révision des exportations de services commerciaux.
Les importations internationales de biens et de services ont été révisées à la hausse en 2016 et 2017. Il s’agissait de révisions à la hausse de 1,3 milliard de dollars en 2016 et de 2,6 milliards de dollars en 2017. Encore une fois, la plus grande part revient aux hausses des importations de services, et plus particulièrement des services commerciaux et des services de transport.
Niveau moyen révisé | Niveau moyen révisé publié antérieurement | Révision moyenne | |
---|---|---|---|
millions de dollars | |||
Moyenne de 2015 à 2017 | |||
Dépenses de consommation finale des ménages | 1 160 059 | 1 160 312 | -253 |
Dépenses de consommation finale des administrations publiques | 428 225 | 431 113 | -2 888 |
Dépenses de consommation finale des institutions sans but lucratif au service des ménages | 30 680 | 29 558 | 1 122 |
Formation brute de capital fixe des entreprises | 394 958 | 398 170 | -3 212 |
Formation brute de capital fixe des administrations publiques | 77 427 | 79 311 | -1 885 |
Formation brute de capital fixe des institutions sans but lucratif au service des ménages | 2 979 | 3 054 | -75 |
Stocks | 5 621 | 6 215 | -594 |
Exportations | 640 918 | 640 684 | 235 |
Importations | 690 941 | 689 780 | 1 161 |
Produit intérieur brut aux prix du marché | 2 049 060 | 2 058 544 | -9 483 |
2015 | |||
Dépenses de consommation finale des ménages | 1 118 489 | 1 117 690 | 799 |
Dépenses de consommation finale des administrations publiques | 415 561 | 417 011 | -1 450 |
Dépenses de consommation finale des institutions sans but lucratif au service des ménages | 28 575 | 28 535 | 40 |
Formation brute de capital fixe des entreprises | 395 432 | 398 389 | -2 957 |
Formation brute de capital fixe des administrations publiques | 76 344 | 74 618 | 1 726 |
Formation brute de capital fixe des institutions sans but lucratif au service des ménages | 2 956 | 2 981 | -25 |
Stocks | -46 | 3 940 | -3 986 |
Exportations | 627 848 | 628 955 | -1 107 |
Importations | 677 939 | 678 265 | -326 |
Produit intérieur brut aux prix du marché | 1 985 829 | 1 994 911 | -9 082 |
2016 | |||
Dépenses de consommation finale des ménages | 1 153 256 | 1 154 829 | -1 573 |
Dépenses de consommation finale des administrations publiques | 426 282 | 429 594 | -3 312 |
Dépenses de consommation finale des institutions sans but lucratif au service des ménages | 30 975 | 29 492 | 1 483 |
Formation brute de capital fixe des entreprises | 386 668 | 389 592 | -2 924 |
Formation brute de capital fixe des administrations publiques | 75 064 | 79 762 | -4 698 |
Formation brute de capital fixe des institutions sans but lucratif au service des ménages | 2 905 | 3 065 | -160 |
Stocks | -606 | -487 | -119 |
Exportations | 631 229 | 630 353 | 876 |
Importations | 680 791 | 679 538 | 1 253 |
Produit intérieur brut aux prix du marché | 2 023 824 | 2 035 506 | -11 682 |
2017 | |||
Dépenses de consommation finale des ménages | 1 208 432 | 1 208 417 | 15 |
Dépenses de consommation finale des administrations publiques | 442 831 | 446 734 | -3 903 |
Dépenses de consommation finale des institutions sans but lucratif au service des ménages | 32 490 | 30 647 | 1 843 |
Formation brute de capital fixe des entreprises | 402 774 | 406 528 | -3 754 |
Formation brute de capital fixe des administrations publiques | 80 872 | 83 554 | -2 682 |
Formation brute de capital fixe des institutions sans but lucratif au service des ménages | 3 077 | 3 117 | -40 |
Stocks | 17 515 | 15 192 | 2 323 |
Exportations | 663 678 | 662 743 | 935 |
Importations | 714 094 | 711 538 | 2 556 |
Produit intérieur brut aux prix du marché | 2 137 528 | 2 145 214 | -7 686 |
Source : Statistique Canada, « Les révisions de 2015 à 2017 des comptes des revenus et dépenses », Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-X), 2018. |
Révisions découlant de l’utilisation du changement de l’année de base / re-référencement à 2012 et des mises à jour du programme du commerce de marchandises
La mise à jour du programme du commerce de marchandises en fonction de la classification du SCPAN de 2017 et de l’intégration d’un nouveau panier de prix n’a pas entraîné de révisions importantes du commerce ou du PIB nominal, mais a donné lieu à de petites révisions des taux de croissance annuels réels en 2013 et 2014. En 2013, le PIB annuel réel a diminué de 0,2 % pour passer de 2,5 % à 2,3 %, presque entièrement sous l’effet d’un recul de 0,1 % des exportations de biens et d’une hausse de 0,1 % des importations de biens. L’effet des nouveaux prix du commerce sur les stocks, la formation brute de capital fixe et la consommation finale des ménages était également négligeable, puisque de nombreux produits de ces autres composantes du PIB sont échangés à l’échelle internationale.
Les répercussions ont été minimes en 2014, le taux de croissance annuel du PIB réel s’étant accru de moins de 0,1 %, par suite notamment de la hausse de 0,1 % dans les exportations de biens.
La nouvelle classification du commerce n’a pas été employée avant 2012, les séries chronologiques rétroactives à 1981 ayant été préservées grâce à un couplage avec la classification précédente à des niveaux plus élevés d’agrégation, ce qui a donné lieu uniquement à des modifications d’arrondissement des taux de croissance historiques.
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