Comptes des revenus et dépenses, série technique
Indicateurs provinciaux et territoriaux de la culture, 2010 à 2014

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Date de diffusion : le 11 mai 2016

Remerciements

Indicateurs provinciaux et territoriaux de la culture, 2010 à 2014

Le présent document porte sur les Indicateurs provinciaux et territoriaux de la culture (IPTC) élaborés par Statistique Canada. Les IPTC sont des estimations économiques actuelles de la culture et du sport au Canada et ils ont été conçus comme un prolongement du Compte satellite de la culture provincial et territorial, qui est plus exhaustif. Les IPTC portent sur la culture (y compris les arts et le patrimoine) et le sport au Canada en ce qui a trait à la production, le produit intérieur brut et l’emploi pour les années de référence allant de 2010 à 2014.

L’élaboration des IPTC est financée par le ministère du Patrimoine canadien, les gouvernements provinciaux et territoriaux (par le truchement de la Table fédérale-provinciale/territoriale sur la culture et le patrimoine) et ses nombreux partenaires :

Le présent rapport a été préparé par le personnel de la Section des comptes satellites et des études spéciales, Division des comptes économiques nationaux, Statistique Canada. Nous tenons à souligner le soutien permanent du personnel de la Division des comptes de l’industrie et de la Division des comptes économiques nationaux de Statistique Canada, ainsi que du ministère du Patrimoine canadien et de son vaste réseau de partenaires financiers.

1. Introduction

Les Indicateurs provinciaux et territoriaux de la culture (IPTC) ont été élaborés par Statistique Canada, avec l’aide du ministère du Patrimoine canadien, les gouvernements provinciaux et territoriaux (par le truchement de la Table fédérale-provinciale/territoriale sur la culture et le patrimoine) et de ses nombreux partenairesNote 1 afin d’établir des estimations de la culture et du sport plus actuelles que celles du Compte satellite de la culture provincial et territorial (CSCPT) de 2010. Les IPTC fournissent de l’information à jour visant à faciliter l’analyse et l’observation courantes de la culture et du sport au Canada et dans les provinces et les territoires. Les indicateurs mesurent les tendances de 2010 à 2014 pour les domaines de la culture et du sport visés par le CSCPT. Les estimées de la culture et du sport sont mutuellement exclusives une de l’autre.

Les IPTC peuvent servir à évaluer la situation économique courante de la culture et du sport au Canada, à analyser l’évolution des tendances et à appuyer les décisions politiques et stratégiques. Les IPTC permettent de mieux connaître l'importance économique relative de la culture au Canada, les composantes de la culture qui sont le plus touchées par la croissance ou le repli de l’économie et la part de l’activité économique attribuable à chaque domaine de la culture. Une analyse comparative peut être faite avec d’autres industries, entre provinces et territoires et avec l’ensemble de l’économie canadienne.

Les IPTC sont étalonnés en fonction du CSCPTNote 2 de 2010 et projetés de façon prospective à l’aide des tableaux des ressources et des emploisNote 3 pour 2011 et 2012 et d’indicateurs du Système canadien des comptes macroéconomiques (SCCM) pour 2013 et 2014. Le CSCPT et les IPTC fournissent des estimations (niveaux, taux de croissance et parts) du produit intérieur brut (PIB), de la production et de l’emploi. Les IPTC, toutefois, constituent une solution de rechange plus rentable et permettant une plus grande actualité qu’une mise à jour complète du CSCPT.

II importe de souligner que tous les chiffres des IPTC relatifs au PIB et à la production sont aux prix de base en termes nominaux. Il est possible d’établir des comparaisons avec le PIB de l’ensemble des économies nationale, provinciales et territoriales en éliminant les impôts mois les subventions sur les produits et les importations du PIB en termes nominaux et aux prix du marchéNote 4.

Les données peuvent être utilisées par divers intervenants dans le secteur de la culture, p. ex. les spécialistes des gouvernements fédéral et provinciaux, les chercheurs et les universitaires, et elles sont également disponibles pour les organisations internationales, les journalistes et les entreprises.

Les indicateurs sont des estimations projetées d’une variable (p. ex. le PIB, la production, l’emploi) fondées sur des données de référence. Les estimations sont projetées de façon prospective ou rétroactive à partir des sources de données accessibles. Les données utilisées pour la projection font office d’approximation et doivent reposer sur un concept similaire à celui de la variable projetée. Le but global d’un indicateur est de produire des estimations plus actuelles d’une variable lorsqu’il n’est pas possible de procéder à une compilation complète en raison de la disponibilité limitée des données.

Les IPTC mesurent l’activité économique liée à la culture et au sport selon deux perspectives, la perspective du produit et la perspective de l’industrie.

Dans la perspective du produit, les IPTC mesurent la production de biens et de services de la culture et du sport et leur contribution à la production, au PIB et à l’emploi dans chaque province et territoire, que ces biens et services aient été produits par des établissements des industries de la culture ou du sport ou par des établissements des industries non liés à la culture ou au sport. Pour une liste de tous les produits liés à la culture et au sport, voir l’annexe D.

Dans la perspective de l’industrie, les IPTC mesurent la production, le PIB et l’emploi résultant des activités d’établissements classés comme appartenant aux industries de la culture et du sport. Ceci inclut leur production de produits liées à la culture, de produits non liées à la culture, de produits liés au sport et de produits non liés au sport. Pour une liste de toutes les industries liées à la culture et au sport, voir l’annexe E.

La perspective du produit est unique aux IPTC et au CSCPT; il n’existe donc pas de chiffres comparables pour l’ensemble de l’économie. La perspective de l’industrie des IPTC peut quant à elle être comparée au PIB par industrie.

Les IPTC sont produits pour les domaines de la culture suivants : patrimoine et bibliothèques, spectacles sur scène, arts visuels et appliqués, écrits et ouvrages publiés, audiovisuel et médias interactifs, enregistrement sonore, éducation et formation, gouvernance, financement et soutien professionnel et multidomaineNote 5. Ils sont aussi produits pour le domaine du sport.

Le présent document résume les définitions et les concepts de base, les principales sources de données et les méthodes qui sous-tendent les IPTC. Ces renseignements visent également à fournir des éclaircissements sur les points forts et les limites des IPTC et à montrer comment utiliser et analyser ces derniers de façon efficace. La section 2 présente la portée des IPTC, ainsi que les limites des données. Les sections 3 et 4 présentent un aperçu des résultats des IPTC pour chaque province et territoire dans les perspectives du produit et de l’industrie, en insistant sur la plus récente année disponible. La section 5 présente des tableaux sommaires des IPTC dans les perspectives du produit et de l’industrie. Des tableaux détaillés des IPTC sont publiés dans CANSIM. La section 6 explique les révisions des données à Statistique Canada. Enfin, la section 7 conclut l’article en présentant les utilisations possibles et les avantages des IPTC.

2. Portée et limites des données

Les IPTC ont une portée comparable à celle du CSCPT. Ils englobent tous les biens et services de la culture et du sport dans l’économie par les établissements des industries de la culture, des industries non liées à la culture, des industries du sport et des industries non liés au sport. Ils mettent aussi en évidence les industries de la culture et du sport et les biens et services (de la culture ou non) qu’elles produisent et ils en mesurent les produits marchands et non marchands. Toutefois, les IPTC ne comprennent pas d’évaluation des activités bénévoles.

Le CSCPT de 2010 a fait ressortir d’autres aspects à améliorer tels que les sous-domaines artisanat, bibliothèques, archives et film et vidéo. Ces améliorations ne sont pas encore incluses dans les IPTC, mais le seront à la prochaine mise à jour du CSCPT, dont la diffusion est prévue pour 2017. Toutes les améliorations apportées au CSCPT seront intégrées dans les futures diffusions des IPTC.

Il faut faire preuve de prudence dans l’analyse des sports en Colombie-Britannique, car les Jeux olympiques d’hiver et les Jeux paralympiques ont eu lieu à Vancouver et dans les villes environnantes en 2010. Ces jeux ont été pris en compte dans les IPTC pour 2010 et pourraient influer sur les ratios de contenu lié aux sports utilisés à des fins de projection pour les années subséquentes. Tout a été mis en œuvre pour déterminer à quel point ces estimations ont été affectées. Cependant, pour ce moment, il est difficile de déterminer les effets des Jeux olympiques sur les ratios de contenu lié aux sports du CSCPT 2010. Ainsi il est possible que le PIB et la production puissent être estimés. L’incidence exacte des Jeux olympiques sur les indicateurs ne sera pas connue avant la prochaine mise à jour du CSCPT et des IPTC, alors que des données plus complètes seront disponibles.

3. Analyse : perspective du produit

L’analyse qui suit est axée sur la perspective du produit des IPTC, c.-à-d. sur la production de biens et de services (en termes nominaux) liés à la culture et au sport et leur contribution à la production, au PIB et à l’emploi dans les industries de la culture et du sport et dans les industries non liées à la culture et non liés au sport.

Les produits de la culture et du sport au Canada

Le PIB de la culture au Canada a augmenté de 2,8 % en 2014, après avoir connu une hausse de 4,3 % en 2013. Il a augmenté dans chaque province et territoire, sauf dans les Territoires du Nord-Ouest (-2,4 %), au Nouveau-Brunswick (-1,6 %) et à l’Île-du-Prince-Édouard (-0,6 %). La croissance du PIB de la culture était supérieure à la moyenne nationale en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique. À l’échelle nationale, le PIB de l’ensemble de l’économie a crû de 4.2 % en 2014, comparativement à 3.9 % en 2013.

Le domaine de l’audiovisuel et des médias interactifs (+4,7 %) est à l’origine de plus de la moitié de la croissance globale du PIB de la culture au Canada en 2014. Le PIB de la culture a augmenté dans la plupart des domaines, l’enregistrement sonore venant en tête (+7,9 %). La seule baisse constatée concerne les écrits et ouvrages publiés (-1,0 %).

Le PIB du sport a augmenté dans chaque province et territoire, sauf dans les Territoires du Nord-Ouest (-2,6 %) et au Nouveau-Brunswick (-0,8 %); c’est l’Alberta (+4,7 %) qui a affiché la plus forte hausse. À l’échelle nationale, le PIB du sport a augmenté de 2,8 % en 2014, après avoir connu une hausse de 5,4 % en 2013.

L’emploi lié à la culture au Canada a diminué de 0,8 % en 2014, après avoir augmenté de 1,1 % en 2013. L’emploi lié à la culture a connu une baisse dans toutes les provinces sauf à Terre-Neuve-et-Labrador et à l’Île-du-Prince-Édouard, tandis qu’il a affiché une hausse ou est demeuré inchangé dans les territoires. L’Ontario (-0,6 %), la Colombie-Britannique (-1,7 %) et le Manitoba (-4,7 %) ont le plus contribué au recul de l’emploi dans le domaine de la culture au Canada. À l’échelle nationale, l’emploi total a augmenté de 0,6 % en 2014, après avoir augmenté de 1,3 % en 2013.

Tous les domaines, sauf les arts visuels et appliqués (+1,0 %), la gouvernance, le financement et le soutien professionnel (+1,3 %) et l’enregistrement sonore (+0,6 %), ont contribué négativement à la croissance de l’emploi au Canada.

L’emploi lié au sport a reculé de 2,8 % au Canada en 2014, principalement à cause de la perte d’emplois en Ontario (-3,4 %) et en Colombie-Britannique (-5,5 %).

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’écart de croissance entre le PIB de la culture et celui du sport et entre l’emploi lié à la culture et celui lié au sport en 2014, notamment les variations des coûts de production, des prix des biens et services, de la productivité du travail et des heures travaillées par emploi. En outre, la croissance (ou la contraction) du PIB nominal ne mène pas nécessairement immédiatement à une hausse (ou à une baisse) de l’emploi, c’est-à-dire qu’il peut y avoir un décalage entre la production économique et les variations qui en découlent dans la population active.

Terre-Neuve-et-Labrador

Le PIB de la culture a augmenté de 0,9 % à Terre-Neuve-et-Labrador en 2014, une croissance comparable à celle de 2013; le domaine de l’audiovisuel et des médias interactifs (+2,8 %) est celui qui a le plus fortement contribué à cette hausse. Le PIB du sport a augmenté de 1,5 % en 2014, après avoir connu une hausse de 1,3 % en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a diminué de 4,7 % en 2014.

L’emploi lié à la culture est demeuré inchangé en 2014, après un repli de 5,9 % en 2013. L’emploi lié au sport a connu une hausse de 4,8 %, après avoir diminué de 2,8 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total à Terre-Neuve-et-Labrador a diminué de 1,8 % en 2014.

Île-du-Prince-Édouard

Le PIB de la culture a reculé de 0,6 % à l’Île-du-Prince-Édouard en 2014, après une hausse de 1,7 % en 2013. Les écrits et ouvrages publiés (-6,8 %) ont contribué au repli du PIB de la culture. Le PIB lié au sport a augmenté de 0,9 % en 2014, soit le même pourcentage qu’en 2012 et 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 3,7 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a connu une hausse de 1,4 %, après avoir augmenté de 9,9 % l’année précédente. L’emploi lié au sport a diminué de 1,1 %, après avoir augmenté de 2,8 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total à l’Île-du-Prince-Édouard a crû de 0,3 % en 2014.

Nouvelle-Écosse

En Nouvelle-Écosse, le PIB de la culture a progressé de 2,1 % en 2014, après avoir connu une hausse de 2,7 % en 2013; le domaine des arts visuels et appliqués (+7,4 %) est celui qui a le plus contribué à la croissance. Le PIB du sport a connu une hausse de 0,4 % en 2014, après avoir augmenté de 0,8 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 1,2 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a reculé de 1,8 %, après avoir affiché des hausses au cours des trois années précédentes. Des pertes d’emploi ont été observées dans presque tous les domaines de la culture. L’emploi lié au sport a diminué de 4,2 %, après avoir augmenté de 9,6 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total en Nouvelle-Écosse a reculé de 1,1 % en 2014.

Nouveau-Brunswick

Au Nouveau-Brunswick, le PIB de la culture s’est replié de 1,6 % en 2014, après une augmentation de 2,5 % l’année précédente. Le domaine des arts visuels et appliqués (-8,7 %) est celui qui a le plus contribué au repli du PIB de la culture. Le PIB du sport a diminué de 0,8 %, après avoir connu une baisse d’une ampleur similaire en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 0,2 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a diminué de 1,6 %, après avoir augmenté 8,2 % en 2013. L’emploi lié au sport a connu une hausse de 1,3 %, après avoir augmenté de 4,1 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total au Nouveau-Brunswick a légèrement diminué (-0,1 %) en 2014.

Québec

Le PIB de la culture au Québec a augmenté de 2,4 % en 2014, après avoir connu une croissance de 4,0 % en 2013; le domaine de l’audiovisuel et des médias interactifs (+4,1 %) est celui qui a le plus fortement contribué à cette hausse. Le PIB du sport a connu une hausse de 3,1 %, après avoir augmenté de 6,4 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 2,3 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a diminué de 0,2 % en 2014, après avoir augmenté 0,3 % l’année précédente. L’emploi lié au sport a augmenté de 0,8 %, après avoir augmenté 6,6 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total au Québec a crû de 0,3 % en 2014.

Ontario

Le PIB de la culture en Ontario a augmenté de 3,1 % en 2014, après avoir connu une hausse de 5,1 % en 2013. La croissance était principalement attribuable au domaine de l’audiovisuel et des médias interactifs (+5,5 %). Le PIB du sport a connu une hausse de 2,5 %, après avoir augmenté de 5,6 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 4,2 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a diminué de 0,6 % en Ontario en 2014, après avoir augmenté de 2,5 % l’année précédente. L’emploi lié au sport a diminué de 3,4 %, après avoir augmenté de 2,4 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total en Ontario a progressé de 0,4 % en 2014.

Manitoba

Au Manitoba, le PIB de la culture a augmenté de 3,1 % en 2014, après avoir progressé de 4,9 % en 2013. Environ la moitié de la hausse de 2014 était attribuable à la croissance dans le domaine des écrits et ouvrages publiés (+6,0 %). Le PIB du sport a augmenté de 2,5 %, après avoir progressé de 6,5 % chaque année en 2012 et en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 3,2 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a diminué de 4,7 %, après avoir augmenté de 3,1 % en 2013. L’emploi lié au sport a diminué de 11,3 %, après avoir augmenté de 11,5 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total au Manitoba a augmenté de 0,2 % en 2014.

Saskatchewan

Le PIB de la culture en Saskatchewan a augmenté de 3,3 %, après avoir connu une croissance de 1,1 % en 2013. Le PIB de la culture a augmenté dans tous les domaines, ceux des arts visuels et appliqués (+6,2 %) et des écrits et ouvrages publiés (+6,9 %) ayant fortement contribué à la hausse. Le PIB du sport a progressé de 3,6 %, après avoir augmenté de 6,3 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a diminué de 1,2 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a diminué de 2,9 %, après avoir augmenté de 2,1 % en 2013. L’emploi lié au sport a reculé de 0,6 %, après avoir augmenté de 5,6 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total en Saskatchewan a légèrement progressé (+0,1 %) en 2014.

Alberta

Le PIB de la culture a augmenté de 2,7 % en Alberta en 2014, après avoir connu une hausse de 3,6 % en 2013. Le domaine des arts visuels et appliqués (+6,6 %) et de l’audiovisuel et des médias interactifs (+3,5 %) sont principalement à l’origine de la progression de l’emploi en 2014. Le PIB du sport a augmenté de 4,7 % en 2014 mais la croissance a ralenti chaque année depuis 2011. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 9,2 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a reculé de 0,5 %, après avoir diminué de 3,4 % en 2013. L’emploi lié au sport a diminué de 0,4 % en 2014, après s’être replié de 0,7 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total en Alberta a augmenté de 2,0 % en 2014.

Colombie-Britannique

Le PIB de la culture s’est accru de 3,6 % en Colombie-Britannique en 2014, après avoir enregistré des hausses similaires en 2012 et en 2013. Le PIB de la culture a augmenté dans la plupart des domaines, ceux de l’audiovisuel et médias interactifs (+5,5 %) et des arts visuels et appliqués (+7,8 %) ayant grandement contribué à la hausse globale. Le PIB du sport a connu une hausse de 2,6 %, après avoir augmenté de 4,1 % en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 4,4 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a reculé de 1,7 %, après avoir légèrement augmenté (+0,1 %) en 2013. L’emploi lié au sport a diminué de 5,5 %, après avoir augmenté de 4,3 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total en Colombie-Britannique a crû de 0,9 % en 2014.

Yukon

Le PIB de la culture au Yukon a augmenté de 0,6 % en 2014, après avoir connu une hausse similaire en 2013. Le domaine des arts visuels et appliqués (+6,2 %) est celui qui a le plus contribué à cette hausse. Le PIB du sport a progressé de 1,6 % en 2014, après avoir augmenté de 5,0 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie du territoire a crû de 2,0 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a augmenté de 3,4 %, après avoir affiché des baisses au cours des trois années précédentes. L’emploi lié au sport a connu une hausse de 4,6 %, après avoir diminué de 1,8 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total au Yukon a progressé de 6,4 % en 2014.

Territoires du Nord-Ouest

Le PIB de la culture dans les Territoires du Nord-Ouest s’est replié de 2,4 % en 2014, après avoir connu une hausse de 2,6 % en 2013. Le domaine de la gouvernance, du financement et du soutien professionnel (-4,2 %) a grandement contribué à ce recul. Le PIB du sport a connu une baisse de 2,6 %, après avoir augmenté de 1,3 % en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie du territoire a crû de 5,4 % en 2014.

L’emploi lié à la culture a augmenté de 5,2 % en 2014, après avoir augmenté de 1,2 % en 2013. L’emploi lié au sport a connu une hausse de 2,2 %, après avoir diminué de 1,1 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total dans les Territoires du Nord-Ouest a crû de 3,1 % en 2014.

Nunavut

Le PIB de la culture a augmenté de 2,2 % au Nunavut en 2014, après avoir connu une croissance de 1,5 % en 2013; le domaine de la gouvernance, du financement et du soutien professionnel (+1,7 %) est celui qui a le plus contribué à la hausse globale. Le PIB du sport a augmenté de 1,6 %, après avoir connu une hausse de 1,7 % en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie du territoire a crû de 6,0 % en 2014.

L’emploi lié à la culture était inchangé en 2014, après un repli de 2,1 % en 2013. L’emploi lié au sport a diminué de 1,4 %, après s’être replié de 6,7 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total au Nunavut a augmenté de 0,4 % en 2014.

4. Analyse : perspective de l’industrie

L’analyse ci-dessous est axée sur la perspective de l’industrie des IPTC, c’est-à-dire sur la production de biens et de services dans les industries de la culture et du sport seulement (en termes nominaux), ainsi que sur leur contribution à la production, au PIB et à l’emploi dans chaque province et territoire.

Les industries de la culture et du sport au Canada

Le PIB des industries de la culture a augmenté de 3,5 % au Canada en 2014, après avoir connu une hausse de 4,4 % en 2013. Le PIB des industries de la culture a augmenté dans chaque province et territoire, sauf dans les Territoires du Nord-Ouest (-2,7 %). C’est en Colombie-Britannique (+4,2 %) que la croissance a été la plus forte, suivie de l’Ontario (+3,8 %) et de l’Alberta (+3,3 %). À l’échelle nationale, le PIB de l’ensemble de l’économie a crû de 4.2 % en 2014, comparativement à 3.9 % en 2013.

La croissance au Canada était principalement attribuable au domaine de l’audiovisuel et des médias interactifs (+4,9 %) et à celui des arts visuels et appliqués (+5,2 %). Le PIB des industries de la culture a augmenté dans tous les domaines, sauf celui des écrits et ouvrages publiés (-1,5 %).

Le PIB des industries du sport au Canada a progressé de 2,6 %, après avoir augmenté de 4,9 % en 2013. Le PIB des industries du sport a augmenté dans chaque province et territoire, sauf dans les Territoires du Nord-Ouest (-3,4 %), au Nouveau-Brunswick (-0,8 %) et au Nunavut (inchangé); c’est l’Alberta (+4,6 %) qui a affiché la plus forte hausse.

L’emploi dans les industries de la culture au Canada a diminué de 0,4 %, après avoir connu un gain de 1,5 % l’année précédente. L’emploi dans les industries de la culture au Manitoba a diminué de 4,6 %; la croissance la plus élevée a été observée dans les Territoires du Nord-Ouest (+4,8 %) et au Yukon (+3,0 %). À l’échelle nationale, l’emploi total a augmenté de 0,6 % en 2014, après avoir augmenté de 1,3 % en 2013.

Les pertes d’emploi dans les domaines de l’audiovisuel et des médias interactifs (-3,5 %), des écrits et ouvrages publiés (-2,0 %) et des spectacles sur scène (-3,4 %) ont grandement contribué au recul global au Canada, et ont en partie été contrebalancées par une croissance de l’emploi dans le domaine des arts visuels et appliqués (+1,7 %).

L’emploi dans les industries du sport a diminué de 2,9 % en 2014, après avoir enregistré un gain de 3,6 % en 2013, la plupart des pertes d’emploi ayant été observées en Ontario (-3,4 %) et en Colombie-Britannique (-5,8 %). L’emploi dans les industries du sport au Manitoba a diminué de 11,5 %, tandis qu’il a augmenté de 5,8 % et de 4,9 % au Yukon et à Terre-Neuve-et-Labrador, respectivement.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’écart de croissance entre le PIB et l’emploi dans les industries de la culture et du sport en 2014, notamment les variations des coûts de production (c.-à-d. l’inflation et la déflation), de la productivité du travail et des heures travaillées par emploi. En outre, la croissance (ou la contraction) économique ne mène pas nécessairement immédiatement à une hausse (ou à une baisse) de l’emploi, c’est-à-dire qu’il peut y avoir un décalage entre la performance économique et les variations qui en découlent dans la population active.

Terre-Neuve-et-Labrador

Le PIB des industries de la culture à Terre-Neuve-et-Labrador a augmenté de 1,5 % en 2014, après avoir connu une hausse de 0,8 % en 2013. Le domaine des arts visuels et appliqués (+6,2 %) est celui qui a le plus contribué à cette croissance. Le PIB des industries du sport a connu une hausse de 0,8 %, après avoir augmenté de 1,3 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a diminué de 4,7 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a augmenté de 0,6 %, après un recul de 5,3 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a augmenté de 4,9 % en 2014, après avoir affiché une baisse de 3,0 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total à Terre-Neuve-et-Labrador a diminué de 1,8 % en 2014.

Île-du-Prince-Édouard

Le PIB des industries de la culture a progressé de 0,6 % à l’Île-du-Prince-Édouard en 2014, après avoir augmenté de 1,0 % en 2013. Le PIB des industries du sport a progressé de 0,4 %, une croissance correspondant à la moitié de celle de 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 3,7 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a progressé de 2,0 %, après avoir augmenté de 4,3 % l’année précédente. L’emploi dans les industries du sport a diminué de 1,9 %, après avoir connu une croissance de 3,4 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total à l’Île-du-Prince-Édouard a crû de 0,3 % en 2014.

Nouvelle-Écosse

Le PIB des industries de la culture en Nouvelle-Écosse a augmenté de 2,6 % en 2014, après avoir connu une hausse de 1,5 % l’année précédente. Le domaine des arts visuels et appliqués (+6,1 %) est celui qui a le plus contribué à cette croissance. Le PIB des industries du sport a connu une légère hausse (+0,1 %), après avoir augmenté de 0,4 % en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 1,2 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a reculé de 1,4 %, après avoir augmenté de 1,8 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a diminué de 4,3 %, après avoir progressé de 9,1 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total en Nouvelle-Écosse a reculé de 1,1 % en 2014.

Nouveau-Brunswick

Le PIB des industries de la culture au Nouveau-Brunswick s’est accru de 0,9 % en 2014, une croissance correspondant à la moitié de celle de 2013. Le PIB des industries du sport a connu une baisse de 0,8 %, après avoir reculé de 1,2 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 0,2 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a diminué de 1,4 %, après avoir augmenté de 7,7 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a connu une hausse de 1,5 %, après avoir progressé de 3,4 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total au Nouveau-Brunswick a légèrement diminué (-0,1 %) en 2014.

Québec

Le PIB des industries de la culture au Québec a augmenté de 3,2 % en 2014, après avoir connu une croissance de 4,7 % en 2013; les domaines de l’audiovisuel et des médias interactifs (+3,9 %) et des arts visuels et appliqués (+5,0 %) ont le plus contribué à la hausse globale. Le PIB dans les industries du sport a augmenté de 2,4 %, après avoir connu une hausse de 6,2 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 2,3 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a augmenté de 0,3 %, après une croissance de 0,4 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a progressé de 0,7 %, après avoir connu une hausse de 6,6 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total au Québec a crû de 0,3 % en 2014.

Ontario

Le PIB des industries de la culture en Ontario a progressé de 3,8 % en 2014, après avoir connu une hausse de 4,9 % en 2013. Le PIB des industries de la culture s’est accru de 10,1 % dans le domaine de l’enregistrement sonore. Le PIB des industries du sport a connu une hausse de 2,5 %, après avoir augmenté de 4,9 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 4,2 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a reculé de 0,3 %, après avoir augmenté de 3,1 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a diminué de 3,4 %, après avoir progressé de 2,4 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total en Ontario a progressé de 0,4 % en 2014.

Manitoba

Le PIB des industries de la culture a augmenté de 2,7 % au Manitoba en 2014, après avoir connu une hausse de 4,7 % en 2013. Les écrits et ouvrages publiés (+6,0 %) ont grandement contribué à la croissance en 2014. Le PIB dans les industries du sport a augmenté de 2,5 %, après avoir enregistré une hausse de 6,3 % en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 3,2 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a diminué de 4,6 %, après avoir augmenté de 2,7 % l’année précédente. L’emploi dans les industries du sport a diminué de 11,5 %, allant ainsi à rebours de la hausse de 11,5 % observée en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total au Manitoba a augmenté de 0,2 % en 2014.

Saskatchewan

Le PIB des industries de la culture en Saskatchewan a progressé de 3,1 % en 2014, après avoir augmenté de 1,9 % en 2013, les écrits et ouvrages publiés (+8,4 %) ayant le plus contribué à la croissance globale. Le PIB des industries du sport a connu une croissance de 3,3 %, après avoir augmenté de 5,2 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a diminué de 1,2 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a reculé de 1,2 %, après avoir augmenté de 2,4 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a légèrement diminué (-0,1 %), après avoir connu une croissance de 6,0 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total en Saskatchewan a légèrement progressé (+0,1 %) en 2014.

Alberta

Le PIB des industries de la culture a augmenté de 3,3 % en Alberta en 2014, après avoir connu une hausse de 4,5 % en 2013. Le PIB des industries de la culture a augmenté dans tous les domaines, sauf celui des écrits et ouvrages publiés (-5,8 %). Le PIB dans les industries du sport a augmenté de 4,6 %, après avoir progressé de 7,1 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 9,2 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a augmenté de 0,3 %, après avoir diminué de 2,5 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a diminué de 0,4 %, après être demeuré stable en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total en Alberta a augmenté de 2,0 % en 2014.

Colombie-Britannique

Le PIB des industries de la culture en Colombie-Britannique a augmenté de 4,2 % en 2014, après avoir connu une hausse de 3,1 % en 2013. Le domaine de l’audiovisuel et des médias interactifs (+6,3 %) et des arts visuels et appliqués (+7,7 %) sont principalement à l’origine de la croissance. Le PIB dans les industries du sport a augmenté de 2,3 %, après avoir progressé de 3,7 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie de la province a crû de 4,4 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a diminué de 1,5 %, après avoir augmenté 0,4 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a régressé de 5,8 %, après avoir enregistré une hausse de 4,6 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total en Colombie-Britannique a crû de 0,9 % en 2014.

Yukon

Le PIB des industries de la culture a augmenté de 1,2 % au Yukon en 2014, après être demeuré stable en 2013. Le domaine des arts visuels et appliqués (+6,6 %) était principalement à l’origine de la croissance économique. Le PIB des industries du sport a connu une hausse de 1,5 %, après avoir augmenté de 4,8 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie du territoire a crû de 2,0 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a augmenté de 3,0 %, après avoir progressé de 1,2 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a connu une hausse de 5,8 %, après avoir affiché une baisse de 1,9 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total au Yukon a progressé de 6,4 % en 2014.

Territoires du Nord-Ouest

Le PIB des industries de la culture dans les Territoires du Nord-Ouest a reculé de 2,7 % en 2014, après avoir progressé de 2,9 % en 2013, le domaine de la gouvernance, du financement et du soutien professionnel (-4,5 %) étant principalement à l’origine de la baisse. Le PIB des industries du sport a diminué de 3,4 %, après avoir connu une croissance de 1,2 % l’année précédente. Le PIB de l’ensemble de l’économie du territoire a crû de 5,4 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a progressé de 4,8 %, après avoir augmenté de 1,9 % l’année précédente. L’emploi dans les industries du sport a connu une hausse de 2,1 %, après avoir diminué de 1,0 % en 2013. Dans l’ensemble, l’emploi total dans les Territoires du Nord-Ouest a crû de 3,1 % en 2014.

Nunavut

Le PIB des industries de la culture au Nunavut a progressé de 2,0 % en 2014, après avoir connu une hausse de 1,7 % en 2013. Le PIB des industries du sport est demeuré inchangé, après avoir connu une hausse de 3,0 % en 2013. Le PIB de l’ensemble de l’économie du territoire a crû de 6,0 % en 2014.

L’emploi dans les industries de la culture a légèrement diminué (-0,2 %), après avoir diminué de 2,1 % en 2013. L’emploi dans les industries du sport a reculé de 1,3 %, après avoir affiché une baisse de 6,3 % l’année précédente. Dans l’ensemble, l’emploi total au Nunavut a augmenté de 0,4 % en 2014.

5. Tableaux de données

Les tableaux 1 à 4 incluent les estimations de la culture et du sport selon la perspective du produit. Les tableaux 5 à 8 incluent les estimations de la culture et du sport selon la perspective de l’industrie. Le tableau 9 inclut les proportions de la culture et du sport comparativement au PIB de l’économie globale. Le tableau 10 inclut les proportions de la culture et du sport comparativement au nombre total d’emplois dans l’économie.

6. Révisions

Statistique Canada procède régulièrement à des révisions des données du SCCM, afin de tenir compte de l’information récente provenant des recensements, des enquêtes, des données administratives, des comptes publics et d’autres sources. Toutes les données du SCCM, y compris les tableaux des ressources et des emplois, les comptes économiques provinciaux et territoriaux et les comptes canadiens de productivité, peuvent faire l’objet d’une révision.

Les IPTC seront soumis à la même politique de révision que le SCCM. À chaque mise à jour des IPTC, les données publiées antérieurement seront révisées afin d’intégrer les derniers résultats du SCCM. Les IPTC seront aussi révisés après chaque mise à jour du CSCPT afin d’incorporer les nouvelles données et de réviser les méthodes de projection.

Les IPTC sont touchés par deux types de révisions : les révisions statistiques et les révisions exhaustives. Pour obtenir une description complète des différents types de révisions, consultez l’annexe C, qui porte sur la taxonomie des révisions.

Les révisions statistiques permettent d’intégrer des renseignements plus complets et plus exhaustifs. Cela inclut, par exemple, la prise en compte des nouvelles données acquises par le truchement des enquêtes annuelles ou de sources administratives. Ces révisions se limitent à chaque mois ou trimestre à l’intérieur d’une année de référence donnée et, sur une base annuelle, on procède à une révision en revenant de deux à trois années en arrière, afin d’intégrer de nouveaux renseignements repères.

Les révisions exhaustives sont effectuées moins fréquemment et visent à inclure les nouvelles méthodes d’estimation et sources de données, à présenter les changements conceptuels et les nouvelles classifications et à assurer l’harmonisation avec les normes internationales. Les révisions exhaustives renforcent la qualité globale du programme et sont harmonisées avec les révisions des comptes correspondants du SCCM intégré.

Ainsi, la révision exhaustive du SCCM publiée en 2015 vient de s’achever. Cette révision était axée sur l’intégration des statistiques de finances publiques, le traitement amélioré des régimes de pension à prestations déterminées, les améliorations apportées à la mesure des services financiers achetés par les ménages, et des mises à jour des mesures du patrimoine national. À la suite de cet exercice, des révisions ont été apportées aux données sources des IPTC.

La révision exhaustive de 2015 comprenait aussi une modification importante de la façon dont sont présentés les tableaux d’entrées-sorties. La nouvelle présentation est conforme aux normes internationales adoptées par la plupart des bureaux de statistique nationaux, et ce que l’on appelait autrefois le compte des entrées-sorties se nomme maintenant les tableaux des ressources et des emplois. Les tableaux des ressources et des emplois montrent mieux les relations entre les ressources de chaque produit et son emploi. L’identité ressources = emplois pour un produit donné constitue l’un des éléments fondamentaux des cadres de comptabilité macroéconomique. En plus de ce changement de présentation, le terme accepté à l’échelle internationale « produit » remplace maintenant le terme « bien ou service » qui était employé dans les présentations antérieures.

7. Mot de la fin

La mise en œuvre des IPTC constitue une étape importante pour mesurer les contributions économiques de la culture et du sport à l’échelle du Canada, aussi bien dans la perspective du produit que dans celle de l’industrie. Avec ses IPTC rattachés au cadre établi dans le CSCPT de 2010, le Canada est l’un des rares pays ayant mis en place des indicateurs économiques actuels de la culture et du sport.

Les IPTC fournissent des estimations plus actuelles du PIB, de l’emploi et de la production qui facilitent l’analyse et l’observation courantes de la culture et du sport et des activités économiques connexes dans l’ensemble du Canada et dans les provinces et territoires, et qui peuvent servir à la fois aux administrations publiques, aux universitaires, aux organisations internationales et aux entreprises.

Les diffusions futures des IPTC intégreront les mises à jour du CSCPT, ainsi que des estimations au niveau des sous-domaines pour les années pour lesquelles des tableaux des ressources et des emplois sont disponibles.

Annexe A. Définitions et concepts

Culture et sport

Dans les Indicateurs provinciaux et territoriaux de la culture (IPTC), la culture est définie comme une activité artistique créative et les biens et services produits par cette activité créative, ainsi que la préservation du patrimoine.

Le sport est défini comme une activité individuelle ou de groupe souvent pratiquée pour garder la forme pendant les temps libres et à laquelle on peut également s’adonner pour le plaisir ou pour la compétition. Cela inclut les sports récréatifs et les activités physiques de même que les clubs sportifs professionnels, semi-professionnels et amateurs tout comme les athlètes indépendants qui se consacrent principalement à la présentation d’événements sportifs devant un auditoire.

Le sport n’inclut pas les produits ayant une thématique sportive (par exemple, les magazines sportifs ou les vidéos de conditionnement physique), qui sont le fruit d’activités artistiques créatives. Ces produits seraient plutôt inclus dans le domaine de la culture.

Production et produits

La production est le processus par lequel sont combinées les entrées de travail, de capital, d’énergie, de matière et de service pour produire des biens et services.

Les produits correspondent aux biens ou services produits dans un établissement qui deviennent disponibles pour l’utilisation en dehors de cet établissement ou, dans certains cas particuliers, dans l’établissement producteur. Il existe trois types de produits dans les IPTC : les produits marchands, les produits non marchands et les produits pour utilisation finale propre. Les produits marchands comprennent les biens et services vendus à un prix significatif sur le plan économique, c’est-à-dire à un prix qui exerce une influence importante sur les quantités que les producteurs sont prêts à fournir et les quantités que les acheteurs sont prêts à acheter. Les produits non marchands comprennent les biens et services qui ne sont pas vendus sur le marché et qui sont généralement évalués au prix coûtant. Par exemple, les expositions d’œuvres d’art auxquelles l’entrée est gratuite et dans lesquelles les services sont fournis par des volontaires seraient considérées comme des produits non marchands. Les produits pour utilisation finale propre comprennent les produits qui sont conservés par les producteurs pour leur propre utilisation et destinés soit à la consommation, soit à l’investissement. Seuls les produits marchands et non marchands sont mesurés dans les IPTC.

Biens et services

La distinction entre les biens et les services est importante. Un bien est un produit qui peut être stocké ou placé en inventaire. Un livre ou du matériel photographique est un exemple de bien. Par contre, un service est généralement consommé à l’endroit et au moment où il est acheté. Les services englobent une grande variété complexe de produits qui sont généralement de nature incorporelle. L’entrée à un spectacle sur scène ou à une exposition de musée est un exemple de service.

Évaluation et détermination du prix

Dans les IPTC, les biens et services sont évalués aux prix de base. Le prix de base d’un bien ou d’un service est son prix de vente avant les marges de gros, de détail et de transport, ainsi que les taxes sur les produits, comme la taxe de vente. Ce prix reflète les revenus des producteurs issus de la vente de ces biens et services. Il diffère du prix du marché, qui comprend les marges et les taxes susmentionnées afin de mieux refléter le prix payé par le consommateur du bien ou du service de la culture.

Afin d’illustrer la différence entre les deux prix, considérons l’exemple suivant, dans lequel le prix du marché d’un bien/service de la culture (63,25 $) est décomposé en ses composantes (prix de base, marge de détail et taxe).

63,25 $ (Bien/service de la culture) = 45 $ (prix de base) + 10 $ (marge de détail) + 8,25 $ (TVH de 15 %)

Dans les IPTC, l’information est présentée en prix nominaux ou courants. On n’essaie pas d’estimer le volume ou la croissance réelle de biens et services de la culture produits durant une année donnée.

Produits de la culture

Le Cadre canadien pour les statistiques de la culture (CCSC) s’appuie sur plusieurs critères pour déterminer ce qui est et ce qui n’est pas un produit de la culture. Un produit est considéré comme étant lié à la culture s’il satisfait à la définition générale de la culture (donnée ci-haut), ainsi qu’à un ou plusieurs des critères suivants :Note 6

  1. le produit doit pouvoir bénéficier de la protection des droits d’auteur;
  2. il doit favoriser la création, la production, la diffusion ou la préservation de la culture;
  3. il enrichit le contenu d’un produit de la culture;
  4. il préserve, expose ou interprète le patrimoine humain ou naturel;
  5. il offre de la formation ou des services éducatifs;
  6. il régit, finance ou soutient directement la culture.

Dans le contexte IPTC, et conformément au CCSC, les biens de la culture sont définis comme des biens originaux et produits en série qui contiennent un contenu culturel résultant d’une activité artistique créative. Un service de la culture, par ailleurs, est défini comme englobant les services créatifs (qui peuvent, à leur tour, comprendre des paiements ou des recettes de droit d’auteur), les services de contenu (services qui ajoutent quelque chose à un produit de la culture ou le modifient), les diffusions, les spectacles sur scène et autres manifestations culturelles (telles les expositions dans un musée).

Industries de la culture

Une industrie de la culture est une industrie dont une part importante de la production est constituée de produits de la culture (biens ou services). Par exemple, dans l’industrie des spectacles sur scène, les produits de la culture représentent la majorité de la production même s’il existe dans cette industrie une activité secondaire liée à la vente de nourriture et de boissons. Le CCSC, et par conséquent les IPTC, englobe aussi les industries faisant partie de la « chaîne de création ».

Perspective de l’industrie

La perspective de l’industrie démontre la présentation de toutes les activités par les industries de la culture et du sport. Dans le jeu de tableaux dans la perspective de l’industrie des IPTC, les industries de la culture sont regroupées dans leurs domaines respectifs.

Perspective du produit

La perspective du produit regroupe les produits semblables (quelle que soit l’industrie d’origine) dans un même domaine. Ainsi, des livres pourraient être produits dans plus d’une industrie. Dans la perspective du produit, toutes les activités liées à la production de livres sont regroupées ensemble.

Produit intérieur brut

Le produit intérieur brut (PIB), ou valeur ajoutée, est une mesure clé du rendement économique dans les IPTC. Il représente la valeur de la production d’une industrie moins la valeur des intrants intermédiaires utilisés dans la production des biens et des services de la culture ou du sport.

Emploi

Les données sur l’emploi (c.-à-d. le nombre d’emplois) proviennent des comptes canadiens de productivité du Système canadien des comptes macroéconomiques. Il s’agit du nombre d’emplois occupés par les travailleurs autonomes, les salariés et les travailleurs familiaux non rémunérésNote 7. Il convient de souligner qu’un emploi qui n’existe que pendant une partie de l’année (p. ex. 4 mois) ne compte que comme une fraction d’un emploi seulement (1/3 d’un emploi) pour l’année en question. Il faut aussi souligner que les données sur l’emploi incluent les postes à temps pleins et à temps partiel. Les emplois à temps plein et les emplois à temps partiel sont considérés comme étant équivalents, peu importe le nombre d’heures travailléesNote 8. Par exemple, un emploi à temps partiel de 10 heures par semaine compte autant qu’un emploi à temps plein de 50 heures par semaine.

PIB des industries de la culture

Le PIB des industries de la culture correspond à la valeur ajoutée attribuable aux produits de la culture et aux produits non liés à la culture. Par exemple, le PIB de l’industrie des arts d’interprétation peut être généré à la fois par les entrées à des spectacles sur scène (une activité liée à la culture) et les services de vente d’aliments et de boissons (une activité non liée à la culture). Le PIB pour les deux activités est inclus dans le PIB des industries de la culture.

Il s’agit de la mesure classique du PIB basé sur l’industrie en harmonie avec celle utilisée dans les études antérieures de Statistique CanadaNote 9 sur la contribution économique de la culture au Canada. C’est la mesure appropriée pour les comparaisons entre industries.

PIB de la culture

Le PIB de la culture est la valeur ajoutée par la production de biens et de services de la culture dans l’économie sans égard à l’industrie productrice. Il est le PIB associé aux activités de la culture. Par exemple, dans le cas de l’industrie des arts d’interprétation, dont le PIB peut être généré à la fois par les entrées à des spectacles sur scène et des services de vente d’aliments et de boissons (une activité non liée à la culture), seul le PIB généré par les entrées à des spectacles sur scène (une activité liée à la culture) sera compté. Cependant, il comprendra aussi le PIB découlant des entrées à des spectacles sur scène produits en dehors de l’industrie des arts d’interprétation.

Le PIB de la culture mesure le PIB généré par la production de tous les biens et services liés à la culture dans l’économie canadienne, peu importe l’industrie qui les produit.

Emploi dans les industries de la culture

L’emploi dans les industries de la culture est mesuré par le nombre d’emplois dans chacune des industries correspondantes. Il englobe tous les emplois nécessaires pour produire les produits de la culture ainsi que les produits non liés à la culture. Par exemple, l’industrie des arts d’interprétation peut employer une personne qui recueille les billets d’entrée à un spectacle sur scène (emploi découlant de l’activité liée à la culture) et un barman pour les services de vente d’aliments et de boissons (emploi découlant d’une activité non liée à la culture). Les deux emplois sont inclus dans l’emploi dans les industries de la culture.

Emploi lié à la culture

L’emploi lié à la culture est défini comme étant le nombre d’emplois reliés à la production de biens et services de la culture dans une industrie. Par conséquent, il n’englobe que les emplois nécessaires pour produire les activités de la culture dans cette industrie. En utilisant l’exemple susmentionné, seule la personne qui vend les billets d’entrée serait incluse dans l’estimation des emplois liés à la culture.

PIB des industries du sport

Le PIB des industries du sport est la mesure de la production provenant de toutes les industries du sport. Il englobe tous les produits des industries, que ce soient des produits liés au sport ou non liés au sport. Par exemple, le PIB découlant d’un événement sportif peut être généré à la fois par les entrées à l’événement sportif (une activité liée au sport) et par les services de vente d’aliments et de boissons (une activité non liée au sport). Le PIB associé à ces deux catégories de produits serait inclus dans le PIB des industries du sport.

PIB du sport

Le PIB du sport est défini comme étant la valeur ajoutée qui est reliée à la production de biens et de services liés au sport dans une industrie. Il est le PIB associé aux activités du sport. Par exemple, dans le cas d’un événement sportif dont le PIB est généré à la fois par les entrées à l’événement sportif (une activité liée au sport) et par les services de vente d’aliments et de boissons (une activité non liée au sport), seul le PIB découlant des entrées à l’événement sportif (l’activité liée au sport) est pris en compte dans le PIB du sport. Cependant, ce dernier inclura aussi tout PIB généré par les entrées à des événements sportifs produits en dehors des industries du sport.

Emploi dans les industries du sport

L’emploi dans les industries du sport correspond au nombre d’emplois dans chacune de ces industries. Il englobe tous les emplois nécessaires dans l’industrie en question pour produire les produits liés au sport ainsi que ceux non liés au sport. Par exemple, un événement sportif nécessitera des emplois pour les entrées à l’événement sportif (une activité liée au sport) ainsi que pour les services de vente d’aliments et de boissons (une activité non liée au sport). Ces emplois seront inclus tous deux dans l’estimation de l’emploi dans les industries du sport.

Emploi lié au sport

L’emploi lié au sport est défini comme étant le nombre d’emplois reliés à la production de biens et de services liés au sport, quelle que soit l’industrie. Par exemple, un événement sportif peut nécessiter deux emplois, l’un pour la collecte des billets d’entrée à l’événement sportif (un emploi découlant d’une activité liée au sport) et un barman pour les services de vente d’aliments et de boissons (une activité non liée au sport). Seul l’emploi de la personne qui recueille les billets d’entrée à l’événement sportif (une activité liée au sport) est inclus dans l’emploi lié au sport.

Annexe B. Sources de données et méthodologie

Sources de données

Les principales sources de données pour les IPTC comprennent les tableaux des ressources et des emplois, les estimations du PIB et de la production des comptes économiques provinciaux et territoriaux ainsi que les comptes canadiens de productivité.

Les tableaux des ressources et des emplois (auparavant appelés les tableaux d’entrées-sorties) présentent en détail les produits qui sont produits et consommés par diverses industries et les consommateurs finaux au Canada. Il existe divers niveaux d’agrégation, le tableau le plus détaillé comprenant 236 industries et 481 produits. Les tableaux des ressources et des emplois sont diffusés annuellement à l’échelle nationale, provinciale et territoriale, et les valeurs y sont exprimées en dollars courants aux prix de base.

Les comptes économiques provinciaux et territoriaux, qui font partie du SCCM, fournissent des renseignements détaillés sur le PIB et la production par industrie pour chaque province et territoire. Les comptes économiques provinciaux et territoriaux présentent des données provinciales et territoriales annuelles en termes nominaux et réels, mais seules les valeurs en termes nominaux sont utilisées pour établir les IPTC. Les comptes économiques provinciaux et territoriaux servent à produire les IPTC estimant le PIB et la production pour les années pour lesquelles il n’y a pas de tableaux des ressources et des emplois disponibles.

Les comptes canadiens de productivité fournissent des estimations de la productivité du travail et des variables connexes comme le nombre d’emplois, les heures travaillées, la rémunération des salariés et les coûts unitaires de main-d’œuvre. Des estimations nationales et provinciales sont disponibles. Les comptes canadiens de productivité sont utilisés pour produire les IPTC estimant le nombre d’emplois pour toutes les années.

Les données d’enquêtes sur les industries de services, les données administratives de l’impôt des institutions sans but lucratif au service des ménages ainsi que d’autres données internes du SCCM sont utilisées comme sources secondaires au besoin et pour évaluer la qualité des estimations. Elles peuvent aussi fournir des renseignements plus détaillés à propos d’une industrie ou d’un produit lorsque les données du SCCM ne sont disponibles qu’à un niveau agrégé.

Méthodes

La présente section décrit la méthodologie utilisée pour compiler les IPTC. Les IPTC reposent sur les mêmes méthodes, définitions, relations et ratios culturels que le CSCPT de 2010. Toutefois, ils constituent deux produits distincts.

Pour les années de référence de 2010 à 2012, les tableaux des ressources et des emplois sont utilisés directement pour compiler les composantes du PIB et de la production des IPTC.

Pour les années de référence 2013 et 2014, il n’y a pas de tableau des ressources et des emplois. On utilise plutôt les données actuelles du SCCM provenant de diverses sources pour projeter les estimations des industries et des produits des IPTC pour ces années. Ces tableaux des industries et des produits des IPTC servent ensuite à compiler les composantes du PIB et de la production des IPTC.

Les estimations des industries et des produits des IPTC pour 2013 et 2014 sont créées en appliquant les taux de croissance des indicateurs du SCCM aux tableaux des ressources et des emplois.

Le taux de croissance d’un indicateur spécifique du SCCM est appliqué au PIB ou à la production de l’industrie correspondante qui figure dans les tableaux des ressources et des emplois ou dans le tableau interne des industries et des produits des IPTC de l’année précédente, pour tous les produits de cette industrie. Ainsi, tous les produits de l’industrie affichent une croissance équivalente à celle de l’indicateur du SCCM correspondant. Cela signifie que pour les années de projection, dans chaque industrie, on présume que tous les produits croissent au même rythme. Il s’agit là d’une limite de la méthodologie des IPTC.

Pour toutes les années de référence, les données des comptes canadiens de productivité sont utilisées pour compiler les IPTC estimant l’emploi.

Les tableaux des ressources et des emplois de 2010, 2011 et 2012, les tableaux des industries et des produits des IPTC de 2013 et 2014 et les tableaux des comptes canadiens de productivité de 2010 à 2014 sont ensuite traités dans le système de production du CSCPT afin de compiler les données selon la méthodologie du CSCPT de 2010. Cette approche permet de s’assurer que les définitions, les relations et les ratios culturels du CSCPT de 2010 sont appliqués à chaque année de référence des IPTC. Il en résulte une série d’estimations annuelles qui constituent les IPTC, pour lesquels on est en mesure d’obtenir les niveaux, la croissance et les parts du PIB, de la production et de l’emploi.

La figure ci-dessous illustre la méthode utilisée pour dériver les estimations des IPTC.

Annexe C. Taxonomie des révisionsNote 10

La révision complète du SCCM englobe six types de révisions : les révisions conceptuelles, les révisions méthodologiques, les révisions des classifications, les révisions statistiques, les révisions de la présentation et les révisions du contenu.

1. Les révisions conceptuelles reflètent les changements concernant ce qui est mesuré. Par exemple, les concepts fondamentaux des comptes macroéconomiques comprennent les concepts de domaine de la production, de consommation, d’unités institutionnelles, etc. Toute modification de ces définitions ou l’ajout d’un nouveau concept est considéré comme une révision conceptuelle.

2. Les révisions méthodologiques reflètent les changements apportés à la façon dont les choses sont mesurées ou aux méthodes utilisées pour produire les comptes. Par exemple, la déflation, la désaisonnalisation, l’étalonnage et la modélisation sont des méthodes fréquemment utilisées en comptabilité macroéconomique. Tout changement apporté à ces méthodes ou l’élaboration de nouvelles méthodes est considéré comme une révision méthodologique.

3. Les révisions des classifications ont lieu lorsque les systèmes de classification (actifs, industries, produits, consommation, etc.) qui sous-tendent les comptes macroéconomiques sont mis à jour. Les révisions des classifications sont nécessaires pour s’assurer que la présentation des comptes macroéconomiques reflète la structure économique et sociale courante.

4. Les révisions statistiques ont lieu quand de nouvelles sources de données sont intégrées dans les comptes macroéconomiques.

5. Les révisions de la présentation ont lieu quand la façon dont les données sont présentées ou les termes utilisés pour décrire les données sont mis à jour, ou que des données supplémentaires sont fournies. Ces révisions sont faites pour correspondre à la terminologie internationale ou pour rendre les données plus intuitives pour les utilisateurs.

6. Les révisions du contenu reflètent les changements concernant la quantité de détails présentés pour un compte particulier ou un ensemble de statistiques macroéconomiques.

Annexe D. Produits de la culture et du sport, par domaine

Annexe E. Industries de la culture et du sport, par domaine

Bibliographie

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