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La valeur nette des ménages a reculé pour un deuxième trimestre consécutif et a perdu 252 milliards de dollars, ou 4,4 % au quatrième trimestre, les prix des cours boursiers ayant poursuivi leur chute. La valeur nette des ménages, par personne, est passée de 179 300 $ au deuxième trimestre de 2008 à 165 300 $ au quatrième trimestre, soit une perte de 14 000 $.
Le repli des marchés boursiers canadiens et internationaux s'est poursuivi durant le trimestre, la valeur de l'indice composite Standard and Poor's/Toronto Stock Exchange s'étant établie à 8 988 à la fin de décembre 2008, soit une baisse de 24 % depuis le trimestre précédent, entraînée par un recul important des valeurs énergétiques. Ce recul a contribué à la diminution pour un deuxième trimestre consécutif de la valeur nette des ménages, celle-ci s'établissant à 4,4 %. Il s'agit de la plus grande baisse trimestrielle depuis 1990, année à laquelle ces données ont commencé à être compilées. En comparaison, la valeur nette des ménages aux États-Unis a baissé de 9 % au quatrième trimestre, ce qui constitue le sixième repli trimestriel consécutif.
La valeur totale des actifs des ménages a baissé de 3,2 % au quatrième trimestre de 2008. Il s'agit d'un recul comparable à celui de 2,7 % enregistré au troisième trimestre de 1998 durant lequel le cours des valeurs canadiennes a été affecté par la crise financière asiatique. L‘agitation sur les marchés boursiers a également eu une incidence appréciable sur la valeur des portefeuilles d'actions ainsi que sur celle de l'actif de retraite et d'assurance-vie des ménages. Le recul des avoirs des ménages a été compensé en partie par la hausse des avoirs non financiers, en particulier les biens immobiliers résidentiels.
En comparaison, les actifs des ménages aux États-Unis se sont affaiblis depuis le quatrième trimestre de 2007, la valeur totale de ces actifs ayant diminué de 7,6 % au quatrième trimestre de 2008.Graphique H.1 Actifs du secteur des ménages : Canada, États-Unis
La dette des ménages sur le marché du crédit a augmenté de 1,7 % durant le quatrième trimestre de 2008, pour atteindre 1,3 billion de dollars à la fin de celui-ci. Cette augmentation est plus faible que la croissance de 2,4 % observée au trimestre précédent, l'emprunt hypothécaire ayant ralenti au quatrième trimestre. La dette totale en proportion de la valeur nette des ménages a augmenté légèrement durant le trimestre. Pour chaque dollar de valeur nette, les ménages avaient une dette de 24,5 cents.
Pour une analyse plus approfondie, veuillez consulter la note sur les indicateurs d'endettement du secteur des ménages et des autres secteurs non financiers dans la section Indicateurs financiers, ci-dessous.
Graphique H.2 Le taux d'endettement des ménages continue d'augmenter
Au quatrième trimestre, l'encours de la dette des sociétés non financières sur le marché du crédit a augmenté de 3,6 % (hausse la plus importante depuis le deuxième trimestre de 1990), principalement en raison de l'accroissement de la valeur des prêts bancaires.
La diminution des gains et l'émission réduite d'actions, combinées à une augmentation des emprunts au quatrième trimestre, ont contribué à une hausse importante du ratio d'endettement des sociétés privées non financières. La dette des sociétés demeure cependant à un niveau historiquement bas.Graphique H.3 Les bénéfices des sociétés sont en baisse causant un accroissement du ratio d'endettement
La dette de l'administration publique fédérale sur le marché du crédit a augmenté de 14 % au quatrième trimestre de 2008. L'accroissement est attribuable à une émission trimestrielle record de bons du Trésor, en vue de faire augmenter la liquidité pour les marchés financiers canadiens. Environ la moitié de cet emprunt est lié au Programme d'achat de prêts hypothécaires assurés qui sert à financer un achat important de titres adossés à des créances hypothécaires. L'émission de bons du Trésor a satisfait la demande de liquidités du marché et a aussi fourni des fonds déposés à la Banque du Canada pour soutenir les marchés financiers canadiens.
Au cours du trimestre, les autres ordres de l'administration publique ont également augmenté leurs emprunts. La dépréciation du dollar canadien a eu toutefois l'effet d'augmenter la valeur en dollars canadiens de la dette des administrations provinciales, en particulier celle des obligations provinciales en devise américaine.
Dans l'ensemble, la dette nette totale des administrations publiques (à la valeur comptable), exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), est demeurée inchangée, à 35,5 %, ce qui est de loin inférieur au taux de 92 % atteint au milieu de 1996
Durant le trimestre, la Banque du Canada a fourni d'importantes liquidités en raison d'un recours accru à des ententes d'achat et de revente conclues avec les institutions financières ainsi qu'à la vente de bons du Trésor.
Les investisseurs institutionnels ont réduit leurs investissements à l'étranger, préférant les effets à court terme canadiens et les obligations canadiennes. Le repli prononcé des marchés boursiers étrangers a, lui aussi, contribué à la baisse de la valeur des investissements à l'étranger.
Outre le gonflement de l'offre de bons du Trésor, le quatrième trimestre de 2008 marque l'augmentation la plus grande jamais vue de titres adossés à des créances hypothécaires en circulation en vertu de la Loi nationale sur l'habitation. Les établissements de crédit ont investi fortement dans des titres à revenu fixe canadiens, tandis que les émissions nettes de nouvelles hypothèques et de nouveaux prêts à la consommation ont ralenti.
Au quatrième trimestre de 2008, la valeur nette nationale (le total de l'actif moins le passif dans tous les secteurs) s'est établie à 6,1 billions de dollars, soit 182 800 $ par habitant. Il s'agit d'une hausse par rapport à 179 400 $ au troisième trimestre de 2008.
La valeur nette nationale s'est toutefois accrue de 2,0 % comparativement à 3,1 % au trimestre précédent. Ce ralentissement est imputable à la lente croissance de l'actif non financier, qui a amorti les effets positifs de l'amélioration de la position d'actifs étrangers nette.
Le patrimoine national s'élevait à un peu moins de 6,1 billions de dollars, ce qui représente une croissance inférieure à 1,0 %, plus faible que celle enregistrée au troisième trimestre (+2,5 %).
Graphique H.4 La croissance de la valeur nette nationale baisse
Au quatrième trimestre, la position d'actifs étrangers nette du Canada s'est chiffrée à 50,1 milliards de dollars (à la valeur du marché), principalement en raison de la dépréciation considérable du dollar canadien. La valeur des avoirs en devises étrangères exprimée en dollars canadiens a augmenté de façon marquée au cours du trimestre. L'investissement canadien direct à l'étranger a été le principal déterminant de cet accroissement de la valeur nette des avoirs extérieurs au Canada.
Au cours du quatrième trimestre, le recul des marchés boursiers a fait baisser plus fortement la valeur des actions canadiennes détenues par des non-résidents que celle des actions étrangères détenues par des Canadiens.
Tableau H.1 Comptes du bilan national
Ces derniers mois, on a beaucoup discuté de la situation financière des particuliers, des entreprises et des administrations publiques au Canada. L'agitation économique et financière globale a provoqué l'amorce d'un débat sur l'incidence qu'aura la « crise financière internationale » sur l'économie canadienne.
Les comptes trimestriels financiers et du patrimoine contiennent des renseignements détaillés sur la situation financière de l'économie canadienne; ils se composent des comptes des flux financiers et des comptes du bilan national. Les comptes des flux financiers fournissent des données sur l' accumulation de capital et ses transactions sectorielles, ainsi que sur les actifs financiers durant un trimestre, tandis que les comptes du bilan national font état, à la fin de chaque période, des éléments d'actif, de passif et de la richesse nette qui en découle pour les secteurs de l'économie canadienne.
L'une des caractéristiques les plus utiles des comptes financiers et du patrimoine tient à la possibilité de créer des indicateurs financiers et des indicateurs de richesse afin de déterminer de façon succincte et ponctuelle l'évolution de la situation financière des différents secteurs de l'économie. L'étendue des séries chronologiques et le fait que les données sont établies conformément aux conventions reconnues à l'échelle internationale font en sorte que l'utilisateur dispose d'une perspective historique et est en mesure de faire des comparaisons internationales.
Avec la diffusion la plus récente des comptes du bilan national, Statistique Canada diffuse un tableau d'indicateurs financiers axés sur la dette . La présente note explique la pertinence de ces indicateurs, ainsi que les sources et méthodes connexes, et elle souligne les tendances récentes de l'endettement. Des comparaisons internationales peuvent être faites en utilisant les données disponibles de l'Organisation de coopération et de développement économiques ou de données statistiques de divers organismes (p. ex. portail statistique du Federal Reserve Board des États-Unis).
Différentes raisons peuvent amener les particuliers, les sociétés et les administrations publiques à contracter une dette : engager des dépenses de consommation courante, faire des investissements en machines et en matériel, acheter une maison ou investir en placements. La dette et la possibilité de contracter de dettes, constituent une composante importante liée à la croissance économique, tout comme la capacité à gérer ses dettes. L'examen de la taille de la dette (voir graphique 1) ou de sa croissance en soi ne permet pas de brosser un portrait précis et complet de la situation financière d'une économie. L'analyse de l'endettement en fonction des indicateurs macro-économiques clés comme le revenu et les actifs contribue à l'analyse de la situation financière.
Graphique H.1A Dette totale: secteurs non-financiers intérieurs
Le ratio de la dette au revenu personnel disponible est un des indicateurs de la dette. On définit la dette comme le total du crédit à la consommation et des emprunts hypothécaires du secteur des particuliers et des entreprises individuelles (SPEI). La mesure de la dette inclut également d'autres emprunts faits par les ménages tels que les prêts pour investissement ainsi que les emprunts des entreprises individuelles et des organismes sans but lucratif au service des ménages. Le revenu personnel disponible correspond au revenu des particuliers et des entreprises individuelles et des organismes sans but lucratif au service des ménages et des autres sommes versées aux administrations publiques, y compris les paiements de transfert, déduction faite des impôts sur le revenu des particuliers.
Le ratio d'endettement mesure le montant de revenu après impôt (sur la base de la comptabilité nationale) dont on a besoin pour acquitter ses dettes, ce qui donne une indication de la capacité ou de l'incapacité du secteur à rembourser sa dette. Ce ratio est aussi un indicateur approximatif de la capacité du secteur à contracter d'autres dettes ainsi que/ou de la mesure dans laquelle les prêteurs sont disposés à prêter d'autres fonds au secteur. Un ratio d'endettement qui tend à augmenter peut être le signe de différents phénomènes, par exemple un changement au niveau des pratiques de prêt, une plus grande propension des particuliers à consommer maintenant et à payer plus tard ou des conditions de crédit faciles de la part des prêteurs.
Au cours des vingt dernières années, le ratio d'endettement du SPEI a constamment augmenté, reflétant une demande accrue en biens et services et des changements d'attitude face à l'endettement. Cette hausse s'est intensifiée au début de la décennie alors que les institutions financières offraient plus facilement du crédit. Le ratio d'endettement au Canada et aux États-Unis (graphique 2) a dépassé 50 % depuis les années 1990. le taux d'endettement a augmenté plus rapidement au Canada qu'aux États-Unis dans les années 1990 alors qu'on constate le contraire depuis le début de cette décennie.
Graphique H.2A Dette des ménages en proportion du revenu personnel disponible : Canada, États-Unis
Le ratio du service de la dette (graphique 3) permet d'expliquer la hausse du ratio d'endettement du SPEI. La capacité de service de la dette doit aussi être prise en compte. Ainsi, le ratio du service de la dette mesure la proportion du revenu personnel disponible consacrée au versement d'intérêts au titre du passif total du secteur.
Pendant que l'endettement des Canadiens s'accroissait en proportion de leurs revenus, les taux d'intérêt baissaient, de sorte que les frais de service de cette dette ont diminué par rapport à leurs revenus. Ce qui, en retour, sous l'effet de la demande, aurait pu inciter plus de Canadiens à contracter des dettes. Le ratio du service de la dette qui culminait à 10 % au début des années 1990 est descendu à 6,5 % en 2004 et se situe actuellement à 7,9 %. En un mot, l'une des raisons pour lesquelles les Canadiens ont été disposés à accepter une hausse aussi marquée de leur endettement est que la baisse correspondante des frais de service de la dette a été tout aussi marquée.
Graphique H.3A Ratio du service de la dette et ratio d'endettement du secteur les particuliers et des entreprises individuelles
Le revenu n'est qu'un des facteurs pris en compte par les agents économiques lorsqu'ils contractent une dette et par les prêteurs lorsqu'ils offrent du crédit. Les actifs et la valeur nette sont aussi d'importants facteurs. Si l'actif total d'un secteur est nettement supérieur à son passif, ou si la croissance de l'actif est supérieure à celle du passif, prêteurs et emprunteurs peuvent juger de la pertinence d'un plus grand endettement, étant donné la disponibilité de ses actifs en cas de liquidation.
La comparaison de la dette du SPEI à sa valeur nette (actif total moins passif total) est une autre mesure de sa capacité d'endettement (graphique 4)
Graphique H.4A La dette à la valeur nette
Le ratio de la dette à la valeur nette du SPEI a varié, se situant autour de 22 % en 1990 et à 19 % en 2000, et se situe à un sommet d'environ 25 % à l'heure actuelle. En gros, ce ratio est demeuré relativement constant au cours de la période, la croissance de l'actif suivant de près celle du passif. Les données montrent que, depuis 1990 un effet de richesse important a pu se manifester dans les comportements de dépense et d'épargne des individus, la baisse de l'épargne étant remplacée par l'accumulation de richesse engendrée par une appréciation des actifs. Les actifs financiers ont été de plus en plus concentrés au cours de cette période en avoirs directs et indirects (fonds communs de placement et fonds de retraite). L'appréciation des actifs financiers et non financiers jumelée à la diminution des coûts de service de la dette a probablement favorisé l'emprunt, ce qui a stimulé la consommation et la croissance économique. Cette demande pour des produits, des habitations et des produits financiers a à son tour fait monter la valeur des actifs financiers et non financiers. L'effet de richesse a amené les agents économiques à croire que la valeur accrue de leurs actifs pouvait soutenir un endettement accru (voir Tendances de l'épargne et du prêt net dans les comptes nationaux).
Des ratios de dette peuvent aussi être calculés pour le secteur des sociétés non financières. Un de ces indicateurs, le ratio de la dette aux capitaux propres, représente la dette du marché de crédit des sociétés non financières privées à la valeur comptable de leurs capitaux propres (graphique 4). La valeur des capitaux propres de ces sociétés a augmenté beaucoup plus rapidement que leur dette, ce qui a eu pour effet de faire diminuer le ratio de 90 % en 1990 à environ 50 % en 2008. À bien des égards, les sociétés non financières sont plus à même de gérer leur dette actuellement qu'à quelque autre moment que ce soit au cours des vingt dernières années, car elles ont consacré la plus grande partie des deux dernières décennies à raffermir leur bilan (voir Tendances récentes du financement des sociétés du système canadien des comptes nationaux).
Les ratios de la dette au produit intérieur brut (PIB) offrent aussi un moyen pratique de comparer l'évolution de la dette entre secteurs et entre économies (graphique 5). On calcule le ratio de la dette au PIB en divisant la dette sectorielle par le produit intérieur brut nominal. II s'agit d'un ratio de couverture à l'échelon national ou sectoriel qui donne une indication très générale de la capacité d'un pays ou d'un secteur à s'acquitter comme il se doit de ses obligations financières. Du fait qu'il est le produit de la comparaison de la dette à la production d'un pays, le ratio de la dette au PIB indiquera si un pays est à même d'effectuer des paiements au titre de sa dette dans l'avenir.
Le tableau d'indicateurs financiers de Statistique Canada contient des mesures du ratio de la dette au PIB pour le secteur des particuliers et des entreprises individuelles, celui des sociétés non financières privées, celui de l'administration publique fédérale, celui des autres administrations publiques, et celui de l'administration publique consolidée.
Au début des années 1990, la dette de l'ensemble des secteurs augmentait plus rapidement que le PIB. Vers la fin de la même décennie, le ratio de la dette au PIB a commencé à baisser. Parallèlement, on a observé des changements importants du ratio de la dette au PIB au niveau des secteurs. La dette du secteur des particuliers a continué d'augmenter plus rapidement que le PIB, tandis que la demande de capitaux d'emprunt du secteur des administrations publiques et de celui des sociétés non financières privées a diminué et en est venue à être moindre que la croissance du PIB.
À la fin de 2008, aux États-Unis, le ratio de la dette fédérale au PIB était de 45 %, celui des sociétés américaines non financières de 50 %, alors que celui des ménages a atteint 138 %, bien au-dessus des niveaux comparables au Canada.
Graphique H.5A Ratios de la dette au produit intérieur brut
Le ratio de la dette totale au PIB d'ensemble (la somme de l'endettement pour tous les secteurs non financiers) se situe actuellement à peu près au même niveau qu'en 1990. La principale différence tient au fait que, alors que le fardeau de la dette de l'administration publique fédérale et des sociétés non financières privées était très lourd au début des années 1990, c'est maintenant le secteur des particuliers qui est très endetté. La dette de ce secteur équivaut en effet à plus de 70 % de la valeur totale du PIB en 2008. Des changements aussi bien dans la valeur des actifs du SPEI que/ou des taux d'intérêt jumelés aux bilans des prêteurs auront une incidence sur l'économie par le biais de l'offre et de la demande pour l'emprunt de fonds.
Pendant que s'accumulait l'endettement du SPEI, le secteur des administrations publiques et celui des sociétés non financières privées raffermissent leur bilan. Des revenus élevés, des coûts d'intérêts plus bas et une demande soutenue pour les actions de sociétés ont tous contribué à un renforcement général de la situation financière des sociétés.
Étant donné l'incertitude financière prévalant à l'échelle de l'économie mondiale, des indicateurs financiers d'actualité constituent une source d'information cruciale. Les indicateurs financiers dans cette note constituent un sous-ensemble des indicateurs financiers qui seront diffusés au premier trimestre de 2009. Cette note a mis l'emphase sur des indicateurs s'apparentant à la dette. L'ensemble complet d'indicateurs inclura celui concernant les sociétés non financières. Étant donné les différences dans l'utilisation de la dette par les sociétés financières, cette note n'inclut pas un cadre où les sociétés financières pourraient être facilement comparées à d'autres secteurs.