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13-214-XIF Faits saillantsLa croissance de la valeur nette nationale s’est accéléréeÀ la fin du quatrième trimestre, la valeur nette nationale atteignait 4,3 billions de dollars, soit 132 500 $ par habitant. La croissance de la valeur nette nationale a atteint 1,4 % au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent (+0,3 %). Cette augmentation était attribuable à une plus forte progression des actifs non financiers dans l’ensemble de l’économie (patrimoine national) et d’une diminution de la dette extérieure nette, celle ci ayant connu une hausse marquée au troisième trimestre. La croissance de la valeur nette national accélère Le patrimoine national a connu une croissance de 1,2 %, soit presque autant qu’au troisième trimestre (+1,3 %). Tout comme au troisième trimestre, plus de la moitié de cette croissance était attribuable à l’augmentation de la valeur des biens immobiliers résidentiels. La dette extérieure nette du Canada (l’endettement des Canadiens envers les non résidents moins la dette de ces derniers à notre égard) a chuté au quatrième trimestre, après avoir affiché une hausse marquée au troisième trimestre. Hausse de la valeur nette des ménages grâce aux actifs en actionsLa croissance de la valeur nette des ménages a atteint 2,0 % au quatrième trimestre, comparativement à 0,9 % au trimestre précédent. Près des deux tiers de l’augmentation des actifs financiers des particuliers étaient attribuables à la hausse de la valeur des portefeuilles d’actions. La progression associée aux biens immobiliers résidentiels des ménages s’est poursuivie, mais a toutefois été moins forte qu’au troisième trimestre. L’emprunt des ménages a été alimenté par la demande soutenue au chapitre des crédits hypothécaires, ce qui reflète la vigueur constante du marché immobilier et la baisse des taux hypothécaires à cinq ans. L’endettement des ménages (emprunts hypothécaires et crédit à la consommation) par rapport à leur valeur nette s’est légèrement replié pour se fixer à 17,9 % durant le trimestre, ce qui demeure relativement bas. Par contre, la hausse de la dette totale des ménages a été supérieure à celle du revenu personnel disponible, de sorte que le ratio d’endettement (données désaisonnalisées) a atteint 105,8 %, contre 105,1 % au trimestre précédent. Le niveau d’endettement des sociétés continue de baisserAu cours de la plupart des trimestres écoulés depuis 2000, les sociétés ont tiré plus de fonds de leurs opérations internes qu’elles n’en avaient besoin pour financer leurs acquisitions d’actifs non financiers. Cette série d’excédents explique que ce secteur a été un bailleur net de fonds au reste de l’économie. Les sociétés ont en outre utilisé ces fonds pour restructurer leur bilan, notamment en remboursant leurs emprunts. Dans le cas des sociétés non financières privées, la chose a été facilitée par une diminution de la demande de capitaux d’emprunt durant le trimestre. Le ratio d’endettement (valeur comptable) a poursuivi sa tendance à la baisse, ayant continué de décroître comme il l’avait fait lors de chaque trimestre au cours des trois dernières années, pour s’établir à son niveau le plus bas. L'endettement des sociétés continue de diminuer Le ratio de la dette des administrations publiques au PIB est à son point le plus bas des vingt dernières annéesLa dette nette des administrations publiques (actifs financiers moins passifs financiers, selon leur valeur comptable) a diminué, ce secteur ayant continué d’enregistrer un excédent au quatrième trimestre. La dette nette, exprimée en pourcentage du PIB, a diminué pour un sixième trimestre de suite et s'est établie à son point le plus bas des vingt dernières années. Sommaire annuel, 2004Le bilan national s’améliore, la croissance étant supérieure à celle enregistrée en 2003La valeur nette nationale a augmenté de 6,3 % en 2004. Le patrimoine national, soit la somme des actifs non financiers, a pour sa part progressé de 5,7 %. Ces deux éléments, combinés à la baisse de la dette extérieure nette, ont expliqué la croissance de la valeur nette nationale supérieure à celle de 5,3 % enregistrée en 2003. La hausse des actifs en biens immobiliers résidentiels était à l’origine d’environ deux tiers de la hausse de valeur des actifs non financiers. L’accumulation d’usines et de matériel, en particulier par le secteur des sociétés, était le principal autre élément ayant contribué à cette hausse. La progression associée aux ressources naturelles s’explique en grande partie par les hausses de prixLorsque l’on tient compte des ressources naturelles, le patrimoine national a augmenté de 6,1 % en 2004, comparativement à 7,0 % en 2003. La valeur d’une sélection de ressources naturelles (bois d’œuvre, énergie et minéraux) a connu une hausse de 10,6 % en 2004, ayant atteint 860 milliards de dollars; en 2003, la hausse avait été de 18 %. La valeur des réserves énergétiques, qui représente plus de la moitié de la valeur totale du patrimoine des ressources naturelles, a augmenté de 14,6 %. Les cours élevés du pétrole ont conduit à une hausse importante de la valeur du pétrole brut et du bitume brut, ce qui a plus que compensé le fléchissement de la valeur du gaz naturel. En outre, la valeur des stocks d’une sélection de métaux a augmenté de près de 40 % en raison des prix élevés des métaux.
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