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Comptes du bilan national

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Deuxième trimestre de 2007

Comptes du bilan national note aux lecteurs

À la fin du deuxième trimestre de 2007, la valeur nette nationale atteignait 5,3 billions de dollars, soit 162 200 $ par habitant. La valeur nette nationale a augmenté de 86 milliards de dollars (+1,6 %) au deuxième trimestre, soit une hausse inférieure à celle de chacun des six trimestres précédents.

Graphique H.1 La croissance de la valeur nette nationale ralentit
Graphique H.1 La croissance de la valeur nette nationale ralentit

Le patrimoine national (actifs non financiers de l’ensemble de l’économie) a augmenté de 2,3 % au deuxième trimestre, en raison de la croissance économique vigoureuse observée au cours du trimestre. L’immobilier résidentiel a continué de jouer un rôle de premier plan dans la croissance du patrimoine national, ayant représente plus de la moitié de la hausse.

Le niveau d’épargne nationale, d’abord mené  par les administrations publiques et les sociétés, a contribué à faire progresser la valeur nette nationale au deuxième trimestre. La vigueur des prix sur les marchés boursiers et celle de l’immobilier résidentiel ont aussi continué d’appuyer l’augmentation de la valeur nette nationale. Toutefois, l’augmentation notée au deuxième trimestre de 2007 a été visiblement limitée par une hausse de la dette extérieure nette des Canadiens (dont les titres négociables sont calculés selon la valeur marchande). La réévaluation résultant d’une appréciation marquée du dollar canadien a eu un effet de dévaluation sur les actifs étrangers détenus par des Canadiens, ce qui a contribué à l’augmentation de la dette nette des Canadiens. L’acquisition d’actifs de sociétés canadiennes par des étrangers a aussi contribué à l’augmentation de la dette des Canadiens envers les non‑résidents.

Graphique H.2 L'épargne et les réévaluations sont à l'origine des changements de la valeur nette nationale
Graphique H.2 L'épargne et les réévaluations sont à l'origine des changements de la valeur nette nationale

La croissance de la valeur nette des ménages ralentit davantage

La croissance de la valeur nette des ménages s’est poursuivie au ralenti, mais a tout de même augmenté de 1,9 % au deuxième trimestre. Les actifs non financiers ont crû à deux fois le rythme des actifs financiers, mais la progression de la dette (+2,8 %) a dépassé celle des actifs (+2,0 %).

La valeur des actifs financiers a augmenté à un rythme plus lent au deuxième trimestre, en raison de l’effet modérateur de l’appréciation du dollar canadien sur les investissements en devises étrangères détenus dans des fonds communs de placement et des régimes de retraite. Néanmoins, les avoirs de retraite, les titres de participation (y compris les parts de fonds mutuels de placement) et les dépôts ont principalement contribué à la croissance des actifs financiers du secteur des ménages au cours du trimestre.

La valeur des biens immobiliers résidentiels a augmenté un peu plus rapidement qu’au premier trimestre et a été à l’origine de la majorité de la hausse des actifs non financiers. Cela témoigne de leur importance relative dans les actifs des ménages, ainsi que de la force soutenue de la construction de logements neufs et du marché de la revente au deuxième trimestre.

La dette des ménages, soit la somme des prêts hypothécaires et du crédit à la consommation, a vivement accéléré pendant le deuxième trimestre de 2007, dépassant la hausse du revenu personnel disponible. L’augmentation marquée de la dette des ménages est le résultat de dépenses robustes au chapitre des biens immobiliers résidentiels et des biens de consommation au cours du trimestre. Celles‑ci, combinées à une croissance plus faible de la valeur des actifs, ont été à l’origine de la hausse du ratio de la dette et de la valeur nette des ménages, qui a atteint 17,7 %.

Graphique H.3 Le ratio d’endettement des ménages est à la hausse
Graphique H.3 Le ratio d’endettement des ménages est à la hausse

Baisse du ratio d’endettement des entreprises non financières

Au deuxième trimestre, les entreprises ont connu une croissance soutenue au chapitre de l’épargne nette, une stabilité des investissements et une hausse du prix des actions. Pour répondre à leurs besoins de financement, les sociétés non financières privées ont abandonné le marché du crédit au profit de l’émission de titres, ce qui a donné lieu à une diminution de leur endettement et à la reprise de la tendance baissière à long terme à cet effet.

Graphique H.4 L’endettement des sociétés recommence la tendance baissière
Graphique H.4 L’endettement des sociétés recommence la tendance baissière

Nouvelle réduction de la dette totale des administrations publiques

L’excédent des administrations publiques de tous les ordres a crû au cours du deuxième trimestre. L’augmentation au chapitre de l’actif financier a coïncidé avec une réduction de la dette, la dette nette totale des administrations publiques (le total des passifs moins le total des actifs financiers) a donc diminué pour un 13e trimestre consécutif. La diminution de la dette totale résulte de la baisse marquée de l’encours des effets à court terme de l’administration fédérale. Les remboursements nets d’obligations du gouvernement du Canada et des gouvernements provinciaux ont aussi contribué à la réduction de la dette publique. La dette nette des administrations publiques en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) a encore diminué, représentant moins de la moitié du PIB, comparativement à presque 90 % il y a dix ans.

Ralentissement de la croissance de l’actif des établissements financiers

Les établissements financiers, qui sont traditionnellement des prêteurs nets pour les autres secteurs de l’économie, ont subi un ralentissement de la croissance de leur actif financier au cours du deuxième trimestre. Les secteurs dont la participation repose surtout dans les activités d’investissement (comme les régimes de retraite en fiducie et les fonds mutuels) ont ressenti le choc de la valorisation du dollar canadien lorsque leurs portefeuilles de placement étranger s’en sont trouvés dévalués. Cet effet de réévaluation a été effacé en partie par l’augmentation du portefeuille de prêts hypothécaires et de crédit à la consommation des secteurs qui se livrent surtout à des activités de prêts, comme les banques à charte.

Tableaux statistiques

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