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Balance des paiements internationauxPremier trimestre de 2006Faits saillantsL’excédent du compte courant du Canada avec le reste du monde, après désaisonnalisation, a chuté de 2,4 milliards de dollars au premier trimestre de 2006, pour s’établir à 10,7 milliards de dollars. Cette chute résulte surtout de la forte baisse de la valeur des exportations de produits énergétiques, qui était très élevée au quatrième trimestre de 2005. Repli du surplus du compte courant En ce qui a trait au compte capital et financier (non désaisonnalisé), l’actif et le passif du Canada à l’étranger se sont accrus de la même valeur. L’augmentation de l’actif international du Canada est venue du niveau record des acquisitions des investisseurs de portefeuille. Compte courantChute de l’excédent au chapitre des biensL’excédent au chapitre du commerce des biens a chuté de 3,3 milliards de dollars, pour s’établir à 17,2 milliards de dollars au premier trimestre. Les prix plus bas du gaz naturel ont modéré les exportations de produits énergétiques du Canada suite au niveau record atteint au quatrième trimestre de 2005. Le repli des importations a été plus faible durant ce même trimestre alors que le volume des achats de pétrole brut était en baisse. Les exportations de biens ont chuté de 4,7 milliards de dollars au premier trimestre. Les exportations des produits énergétiques ont été le principal facteur à l’origine de la baisse, leur prix plus bas faisant reculer les valeurs de ces exportations de 4,0 milliards de dollars. Au premier trimestre, les prix du gaz naturel ont reculé de presque 30 %, après avoir affiché de robustes augmentations aux deux trimestres précédents. Les prix abaissent la valeur des exportations
des produits énergétiques Aux cours des trois derniers trimestres, la valeur des produits énergétiques a représenté, en moyenne, plus de 20 % de celle de toutes les exportations, comparativement à moins de 16 % en 2004. Les exportations de produits automobiles ont reculé de 1,0 milliard de dollars au premier trimestre, cette baisse étant répartie entre les voitures particulières, les camions et les pièces. Les importations totales de biens ont diminué de 1,4 milliard de dollars surtout, là encore, à cause des produits énergétiques. Toutefois, la baisse des importations des produits énergétiques a principalement été attribuable à la baisse des volumes, et non pas à une baisse des prix comme dans le cas des exportations des produits énergétiques. Le déficit inférieur des revenus
de placement compense pour les biens Baisse des bénéfices sur les investissements directsLa baisse des bénéfices réalisés par les investisseurs étrangers sur leurs investissements directs au Canada et les plus faibles paiements d’intérêts sur les passifs des obligations de portefeuille ont été les deux principaux facteurs du recul de 1,3 milliard de dollars du déficit au chapitre des revenus de placements. Le déficit de 2,3 milliards de dollars au premier trimestre a été le plus faible depuis 1978. Après deux trimestres robustes, les bénéfices réalisés par les investisseurs étrangers directs ont fléchi de 2,4 milliards de dollars au premier trimestre de 2006. Même s’ils demeurent importants, la baisse des bénéfices dans le secteur de l’énergie a représenté la moitié de ce recul. Au premier trimestre, les bénéfices réalisés par les Canadiens sur leurs investissements directs à l’étranger ont également diminué. Cette diminution n’étant que de 1,2 milliard de dollars, la balance des revenus découlant des investissements directs a affiché une valeur positive pour la première fois depuis le premier trimestre de 1994. Les intérêts versés sur les passifs des obligations canadiennes de portefeuille ont poursuivi leur tendance à la baisse amorcée en 2003 tandis que les intérêts reçus sur les obligations étrangères sont demeurés supérieurs à 1 milliard de dollars, soit le double de la valeur moyenne recensée entre 2000 et 2004. Légère accroissement du déficit des servicesAu premier trimestre, le déficit au chapitre du commerce des services a affiché sa quatrième augmentation depuis les cinq derniers trimestres. Le déficit du compte des voyages a augmenté de 0,2 milliard de dollars, passant à 1,8 milliard de dollars. Les changements affichés par les autres composantes des services se sont annulés pratiquement les uns les autres. Le déficit de 1,8 milliard de dollars au chapitre des voyages a constitué un sommet depuis 14 ans. Les dépenses à l’étranger des voyageurs canadiens ont continué d’augmenter et celles des voyageurs étrangers au Canada ont affiché une cinquième baisse trimestrielle consécutive. Sur cette période de cinq trimestres, le déficit au chapitre des voyages a augmenté de 1,0 milliard de dollars. Compte financierInvestissement record en titres étrangersAu premier trimestre, les investisseurs canadiens ont acheté un montant record de titres étrangers, composés d’instruments d’emprunt et d’actions. Plus de la moitié de l’investissement, de 19,0 milliards de dollars, au premier trimestre a porté sur des obligations étrangères, ce qui représente un sommet. La limite de contenu étranger à l’égard des véhicules de placement canadien à imposition reportée a été supprimée en 2005, ce qui a contribué à ce niveau d’activité. Environ 9,9 milliards de dollars sont allés dans les obligations étrangères, la majeure partie (60 %) allant au Trésor américain et aux obligations de sociétés. Les autres 3,9 milliards de dollars ont été investis dans des obligations d’outre-mer. Une part importante de cet investissement record en obligations étrangères était constituée d’obligations dites « Feuille d’érable » (Maple bonds). Ce segment du marché obligataire en croissance rapide représente les émissions étrangères libellées en dollars canadiens offertes à des investisseurs institutionnels au Canada. Investissements records dans les titres étrangers1 Les Canadiens ont acheté pour 8,0 milliards de dollars d’actions étrangères au premier trimestre, le deuxième plus grand investissement trimestriel des quatre dernières années. Cet investissement est allé, dans une proportion supérieure à quatre cinquièmes, à des titres américains, le reste étant consacré à des actions d’outre-mer. Les investisseurs canadiens ont également consacré 1,0 milliard de dollars à l’achat d’instruments du marché monétaire étranger. Ils ont acheté pour 1,5 milliard de dollars de titres d’outre-mer, mais se sont départis d’effets de commerce et d’obligations du Trésor américain d’une valeur de 0,5 milliard de dollars. La vente d’actifs tempère les investissement directs à l’étrangerAu premier trimestre, les investissements directs canadiens dans les économies étrangères ont légèrement dépassé la moitié du montant atteint au trimestre précédent. À 6,6 milliards de dollars, ils ont été stimulés par des injections de fonds de roulement dans des sociétés affiliées étrangères. Au cours du trimestre, les Canadiens se sont départis d’un montant d’investissements directs dans des actifs outre-mer supérieur au montant de leurs achats, ce qui a mené à des acquisitions nettes négatives. Du point de vue des industries, cet investissement a été réparti, quoique dominé par le secteur de la finance et de l’assurance. D’un point de vue géographique, environ les trois quarts ont été dirigés vers l’économie américaine. Troisième trimestre consécutif de robustesse des investissements directs étrangers au CanadaLes investissements directs étrangers au Canada ont affiché une nette croissance pour un troisième trimestre consécutif. Bien que moindre qu’au cours des deux trimestres précédents, le montant de 12,0 milliards de dollars d’investissements directs a une fois encore été le fait des acquisitions. Les deux tiers des investissements directs étrangers sont allés à des entreprises appartenant au secteur de l’énergie et des minerais métalliques tandis que plus de la moitié de l’investissement provenait d’Europe. Les acquisitions dominent les investissements
directs étrangers Les investissements étrangers en titres canadiens atteignent un sommet depuis cinq trimestresLes investisseurs étrangers ont acheté pour 8,2 milliards de dollars de titres canadiens, surtout des actions canadiennes en circulation. Cet investissement en titres canadiens par les investisseurs étrangers a représenté un sommet depuis cinq trimestres. Dans l’ensemble, l’investissement dans des instruments d’emprunt a été négligeable, les investisseurs étrangers ayant acheté des instruments du marché monétaire, mais vendu des obligations. Les 8,1 milliards de dollars d’investissements étrangers nets en actions canadiennes ont été sous-tendus par l’acquisition, par des non-résidents, de 10,6 milliards de dollars d’actions canadiennes en circulation. Ce dernier montant a été épongé en partie par les réductions liées à la prise de contrôle d’entreprises canadiennes par des étrangers, qui a amené les actionnaires étrangers (de portefeuille) de ces entreprises à échanger leurs actions canadiennes contre du comptant ou des actions étrangères. Les investisseurs américains étaient derrière la majorité (80 %) des investissements du trimestre, tout comme en 2005. Les achats au premier trimestre ont été faits dans un contexte de croissance du cours des actions canadiennes : l’indice composite S&P/TSX a affiché une hausse de plus de 22 % sur une période de neuf mois. Les investisseurs étrangers achètent des effets canadiens, mais vendent des obligations pour un deuxième trimestre consécutifLes investisseurs étrangers ont, pour un deuxième trimestre consécutif, considérablement investi dans les instruments du marché monétaire canadien. Cet investissement de 3,1 milliards de dollars au quatrième trimestre a constitué un sommet depuis plus de cinq ans. Les 2,0 milliards de dollars d’investissements étrangers au premier trimestre sont allés aux bons du Trésor fédéral. Au cours du trimestre, le gouvernement du Canada a émis un montant important de bons du Canada en dollars américains. Au niveau régional, les investisseurs américains ont acheté la totalité de cet investissement. Avec la hausse des taux à court terme affichée dans les deux pays, les taux américains continuent de dépasser les taux canadiens, la différence à la fin de la période se situant à 65 points de base, ce qui a favorisé l’investissement aux États-Unis. Les non-résidents ont vendu des obligations canadiennes pour un troisième trimestre consécutif. Le désinvestissement de 1,9 milliard de dollars au cours du trimestre a été principalement attribuable aux retraits nets (retraits moins nouvelles émissions). Les retraits ont affiché des niveaux élevés au cours des trois derniers trimestres et, parallèlement, les nouvelles émissions vendues sur les marchés étrangers ont évolué à la baisse. Toutefois, les non-résidents ont continué d’acheter des obligations en circulation, principalement libellées en dollars canadiens. Au premier trimestre, le désinvestissement a été mené par des investisseurs européens tandis que les investisseurs du Japon ont continué d’investir à l’encontre de la tendance et ont acheté des obligations canadiennes. Opérations liées aux dépôts, aux prêts et aux réservesLe compte des autres investissements a enregistré une rentrée nette de 4,6 milliards de dollars. L’entrée a été principalement le fait d’une hausse du passif, en emprunts et en dépôts. Du point de vue de l’actif, les réserves internationales officielles du Canada ont augmenté de 3,8 milliards de dollars, la plus forte augmentation trimestrielle en six ans. La valeur du dollar canadien n’a pratiquement pas changé au cours du premier trimestre, à 85,6 cents US. Elle a cependant légèrement baissé par rapport à la plupart des autres grandes devises étrangères. Tableaux statistiquesInformation sur les méthodes et la qualité des données disponible dans la Base de métadonnées intégrée: 1533, 1534, 1535 et 1536. |
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