Comptes du bilan national

Note aux lecteurs : Premier trimestre de 2006

Les comptes du bilan national regroupent les bilans des divers secteurs de l'économie. Ils se composent des actifs non financiers dans les divers secteurs de l'économie et de l'encours des engagements financiers. Le patrimoine national est la somme des actifs non financiers, soit les actifs produits, les terrains entourant les bâtiments et les terres agricoles, de tous les secteurs de l'économie. La valeur nette nationale est le patrimoine moins la dette extérieure nette (l'endettement envers les non-résidents moins la dette de ces derniers à l'égard des Canadiens). On peut aussi la définir comme étant la somme de la valeur nette des particuliers, des sociétés et des administrations publiques.

L’épargne nationale représente la somme de l’épargne des particuliers, des sociétés et des administrations publiques. L’épargne et les investissements nationaux contribuent à la variation de la valeur nette nationale, tout comme la réévaluation de l’actif et du passif. Parmi les causes de la réévaluation figurent les variations des prix des actions, les taux d’intérêt, les taux de change et les provisions pour prêts. Pour plus de renseignements sur l’épargne nationale et sur le rapport entre l’épargne des différents secteurs de l’économie, voir la publication Tendances sur le plan de l'épargne et du prêt net dans les comptes nationaux.

Les séries trimestrielles disponibles remontent au premier trimestre de 1990. On dispose d'estimations établies selon la valeur au marché depuis juin 2004. Pour plus de renseignements, consultez la page Estimations du bilan à la valeur marchande.

Les utilisateurs devraient prendre note que les révisions des comptes du bilan national ne se limitent pas à la période de révision type de quatre ans, les révisions remontant dans certains cas à 1990. Cela s’explique principalement par le fait que les estimations de la valeur marchande (qui portent actuellement sur une période ayant commencé au premier trimestre de 1990) seront étendues jusqu’en 1970 au deuxième trimestre. Il a fallu procéder à un nombre limité de révisions historiques des estimations de la valeur comptable des actions et des obligations pour assurer l’uniformité entre la valeur comptable et les séries d’estimations de la valeur marchande à venir. Quelques autres modifications portent sur une période plus longue que la période de révision de quatre ans. En particulier, des révisions ont été apportées aux dépôts et aux prêts, attribuables en grande partie à l’intégration des succursales des banques à charte étrangères. Les données du Régime de pensions du Canada ont également été révisées jusqu’en 2000, reflétant une amélioration des données et des renseignements.