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Comptes du bilan nationalPremier trimestre de 2006La croissance de la valeur nette nationale ralentitLa valeur nationale nette a atteint 4,6 billions de dollars à la fin du premier trimestre, soit 141 000 $ par personne. L’augmentation de la valeur nette est attribuable à une hausse du patrimoine national (actifs non financiers de l'ensemble de l'économie) et à une diminution de la dette extérieure nette. La croissance de la valeur nationale nette a ralenti pour s’établir à 1,4 % au premier trimestre, soit en deça de la moyenne de 1,7 % observée au cours des dix derniers trimestres. L'épargne nationale a fléchi, le taux d’épargne nationale ayant baissé légèrement. L’épargne a crû chez les particuliers alors qu’elle a ralenti pour les administrations publiques et les sociétés. La croissance de la valeur nette nationale ralentit La croissance du patrimoine national a ralenti (+0,9 %) au premier trimestre. La progression de la valeur des biens immobiliers résidentiels, quoique plus modeste, a continué à constituer le principal moteur de cette croissance. Elle a représenté plus de la moitié de la hausse du patrimoine national durant le trimestre. La hausse de la valeur des autres actifs non financiers, qui comprennent les machines et matériel, a également contribué à l’augmentation du patrimoine global. La dette nette des Canadiens envers les non-résidents (les sommes dues aux non-résidents moins les actifs détenus par les Canadiens à l'étranger) a diminué au premier trimestre. La croissance des actifs des Canadiens à l’étranger, particulièrement les investissements de portefeuille, a été supérieure à la croissance de la dette des Canadiens envers les non-résidents. La dette des Canadiens envers les non-résidents s'est accrue, en grande partie en raison de la hausse de la valeur des actions canadiennes qu’ils détiennent. La hausse de la valeur nette des ménages est toujours attribuable aux actions et aux biens immobiliersLa variation de la valeur nette des ménages a été attribuable principalement à l’augmentation de la valeur marchande des actions. Dans un contexte où les indices des marchés boursiers atteignent des niveaux records, la hausse du prix des actions a fait accroître la valeur des actions détenues par les particuliers et les fonds de placement ainsi que celle des avoirs de retraite. L’augmentation de la valeur des biens immobiliers résidentiels, découlant des effets de la vigueur soutenue du secteur de l’habitation, a contribué de façon importante à la variation de la valeur nette des ménages. Le taux d’épargne personnelle a augmenté pour passer à 1,9 %, dépassant ainsi le taux annuel de 1,2 % enregistré en 2005 et augmentant généreusement la valeur nette. L’ccroissement des avoirs des ménages a cependant été atténué en partie par un passif plus important. Les ménages ont continué de s’endetter, la demande de crédit à la consommation et d’emprunts hypothécaires ayant légèrement augmenté par rapport au trimestre précédent. Cependant, l’augmentation du revenu personnel disponible a plus que compensé la hausse de la dette des ménages. Ainsi, au premier trimestre, le ratio d'endettement est passé à 108,2 %, en légère baisse par rapport à celui du quatrième trimestre. Les ménages canadiens ont environ 1,08 $ de dette pour chaque dollar de revenu disponible. Étant donné la forte croissance de la valeur nette des ménages, le ratio entre la dette des ménages et leur valeur nette a baissé durant le trimestre, pour passer à 17,7 %. L’endettement des ménages ralentit L’endettement des sociétés augmenteAu premier trimestre, les sociétés non financières ont davantage eu recours aux emprunts, ce qui a fait plafonner le ratio d’endettement (à la valeur comptable). À la fin du premier trimestre, les sociétés avaient environ 59 cents de dette pour chaque dollar de capitaux propres. Le taux d’endettement des sociétés était à la baisse depuis 1991. Le ratio de la dette des administrations publiques au PIB est à son point le plus bas en 20 ansLa dette nette des administrations publiques (le total des passifs moins le total des actifs financiers) a fléchi, ce secteur ayant enregistré un autre excédent au premier trimestre, même s’il est moins élevé qu’au trimestre précédent. La dette nette des administrations publiques, exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), a encore diminué, poursuivant ainsi sa tendance à la baisse. Une telle tendance n’avait pas été vue depuis 20 ans, alors que la dette nette représentait environ la moitié du PIB.
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