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Produit intérieur brut en termes de revenus et de dépensesPremier trimestre de 2006L’activité économique s’est accélérée au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) réel ayant progressé de 0,9 % grâce à la vigueur continue de l’investissement et des dépenses personnelles. Investissement des entreprisesAprès une croissance modérée pendant la plus grande partie de 2005, l’investissement en construction résidentielle a rebondi au premier trimestre de 2006, affichant une hausse de 3,4 %. Tandis que les activités de rénovation ont été la source de la vigueur observée pendant la plus grande partie de 2005, le bond de 4,6 % de la valeur de la construction résidentielle neuve sous‑tend la reprise récente et a des effets généralisés sur les dépenses des ménages. Le boom de la construction non résidentielle qui a débuté en 2003 s’est poursuivi en 2006. La croissance de l’investissement des entreprises en bâtiments non résidentiels a été semblable à celle du trimestre précédent, soit 1,8 %. L’investissement en ouvrages de génie a également connu une hausse vigoureuse de 1,8 %, a également été vigoureux ce trimestre, mais a ralenti comparativement au progrès enregistré durant la deuxième moitié de 2005. Investissement en ouvrages de génie Les résultats de l’enquête sur les intentions d’investissement des secteurs public et privé diffusés récemment indiquent que l’investissement en bâtiments non résidentiels demeurera ferme. Les entreprises prévoient faire d’importants investissements en prospection pétrolière et gazière, en plus de ceux en amélioration et agrandissement des installations existantes. Les administrations publiques ont également l’intention d’investir fortement dans l’amélioration des infrastructures d’approvisionnement en électricité, en gaz naturel et en eau, de réseaux d’égouts et de transports en commun. Au cours des derniers trimestres, l’investissement des entreprises a été égalé par l’investissement des administrations publiques en bâtiments non résidentiels et en machines et matériel. À l’instar de l’investissement des entreprises, la formation brute de capital fixe des administrations publiques a ralenti au premier trimestre, à la suite d’un fléchissement de l’investissement en ouvrages de génie comparativement au taux de 6,8 % établi en 2005. Dépenses personnellesLes consommateurs ont commencé l’année 2006 sensiblement de la même façon qu’en 2005, en achetant de grandes quantités de biens durables et semi‑durables. La demande de vêtements et de chaussures, de meubles et d’articles d’ameublement, d’appareils ménagers, de matériel de loisirs, de sport et de camping, et de fournitures de lecture et de divertissement a été ferme au premier trimestre. Le faible prix des vêtements importés de Chine et l’appétit des Canadiens pour les dernières nouveautés en équipement électronique domestique ont sous‑tendu en grande partie la croissance récente. Une reprise sur le marché du logement a également stimulé la croissance dans le secteur de l’ameublement ménager. Dépenses personnelles en biens durables Les dépenses de consommation en électricité, en gaz naturel et en autres combustibles ont de nouveau baissé ce trimestre, la clémence de l’hiver ayant réduit la demande. La consommation de services a ralenti en raison d’une baisse des dépenses en services récréatifs qui a suivi le bond enregistré au quatrième trimestre. Les achats de véhicules automobiles neufs et d’occasion ont repris après le recul important du quatrième trimestre. Les achats de véhicules à moteur piétinent depuis qu’a pris fin la vague de remises offertes aux consommateurs au troisième trimestre de 2005. Commerce internationalLes exportations et les importations ont stagné au premier trimestre, après de bons résultats à la fin de 2005. Les exportations de produits automobiles, à l’origine de la vigueur observée durant la deuxième moitié de 2005, ont baissé fortement au premier trimestre. Les exportations de produits de la forêt ont également diminué, prolongeant la tendance à la baisse qui a débuté en 2004. Les exportations d’aéronefs, qui sont demeurées importantes au premier trimestre, ont contribué à la hausse de 1,1 % des exportations de machines et matériel. La demande d’aéronefs canadiens augmente régulièrement depuis le début de 2005. Les exportations des produits de l’agriculture et de la pêche ont augmenté légèrement au premier trimestre, mais la croissance est demeurée bien en deçà du rythme de 5,4 % enregistré en 2005. La progression a été sous‑tendue par la hausse des exportations de blé, de poisson et préparations à base de poisson, de produits végétaux bruts et d’animaux vivants. Après deux trimestres de croissance robuste, les importations ont fléchi. La plus grande partie du recul de 0,4 % est attribuable à une baisse des importations de produits de l’énergie. Les importations d’énergie ont fait un bond au quatrième trimestre, puis ont chuté considérablement au premier trimestre. Le niveau élevé des importations d’énergie au quatrième trimestre a causé une accumulation importante des stocks non agricoles qui ont ensuite été épuisés au premier trimestre. Importations de produits de l’énergie Le premier trimestre a été marqué par une nouvelle appréciation du cours du dollar canadien par rapport au dollar américain, la hausse se chiffrant à 1,6 %. Revenu du travail et bénéfices des sociétésLe revenu du travail a connu une forte croissance au premier trimestre, alors que les salaires et traitements ont continué de grimper, leur progression moyenne étant maintenant de 1,5 % pour les cinq derniers trimestres. Bien que les industries productrices de services aient été à l’origine de la croissance pendant la plus grande partie de 2005, les industries productrices de biens sont celles qui l’ont sous‑tendue au premier trimestre. Les salaires et traitements versés par les administrations publiques ont contribué à la faiblesse dans le secteur de la production de services, tandis qu’un accroissement a été enregistré au premier trimestre dans le secteur des services d’enseignement et dans celui des soins de santé et de l’assistance sociale. La croissance dans les secteurs de l’exploitation minière, de la construction et de la fabrication a stimulé le secteur de la production de biens. La croissance de l’emploi est demeuré constante. Les bénéfices des sociétés ont diminué de 4,1 %, soit le premier recul trimestriel significatif depuis 2003, les prix à l’exportation plus faibles des produits énergétiques ayant étouffé la croissance des bénéfices du secteur du pétrole et du gaz. Les prix de l’énergie plus faibles ont également contribué à la diminution de 5,6 % des revenus d’intérêts et d’investissements divers, les redevances versées aux administrations publiques ayant chuté. Comptes sectorielsLa croissance vigoureuse des salaires et traitements conjuguée à une hausse importante des transferts gouvernementaux a donné lieu à une augmentation de 2,1 % du revenu personnel disponible, soit l’accroissement trimestriel le plus important depuis le quatrième trimestre de 2000. Le bond des transferts gouvernementaux est attribuable en grande partie à trois programmes : des chèques d’un montant total de 1,3 milliard de dollars ont été émis à l’intention des Albertains au titre du Resource Rebate Program; en Ontario, un crédit a été accordé aux ménages sur les factures d’électricité envoyées au premier trimestre, grâce à l’excédent accumulé dans le Fonds de protection des consommateurs contre les augmentations de prix d’électricité durant l’exercice 2004‑2005; enfin, l’administration fédérale a versé 550 millions de dollars au titre de la Prestation pour les coûts de l’énergie aux familles et aux personnes âgées à faible revenu qui reçoivent la Prestation nationale pour enfants ou le Supplément de revenu garanti afin d’aider les ménages à faire face aux frais de chauffage élevés durant l’hiver. La forte croissance du revenu personnel a fait augmenter le taux d’épargne du secteur des particuliers, lequel s’est établi à 1,9 %. Les données sur le PIB de la présente diffusion ont été révisées en remontant jusqu’à 2002. Ces révisions ont donné lieu à d’importants rajustements à la hausse du revenu du travailpour 2003 et 2004 qui ont été reportés en 2005. Par conséquent, le taux d’épargne du secteur des particuliers, qui, selon les publications antérieures avait été négatif pendant la plus grande partie de 2005, est maintenant positif. Toutefois, bien que le niveau ait varié, la tendance à la baisse qui a commencé au début des années 90 persiste. Taux d’épargne personnelle Prix pour l’ensemble de l’économieLes fluctuations des prix de l’énergie continuent d’avoir une incidence sur l’indice de prix implicite du PIB. La réduction importante des prix globaux de l’énergie a fait diminuer les prix pour l’ensemble de l’économie de 0,7 %. Cette baisse trimestrielle est la première enregistrée depuis le milieu de 2003, lorsque la chute des prix était généralisée. Si l’on exclut l’énergie, les prix pour l’ensemble de l’économie ont augmenté de 0,7 % au premier trimestre et leur croissance s’est accélérée régulièrement depuis le début de 2005. L’indice de prix implicite du PIB, énergie non comprise, est calculé en éliminant tous les éléments associés à l’énergie du calcul du PIB. Autrement dit, les éléments tels que les exportations et les importations de produits de l’énergie, les dépenses personnelles en carburant et en lubrifiants pour véhicules automobiles, ainsi qu’en électricité sont exclus de l’indice, qui ne comprend plus que ceux non associés à l’énergie. L’indice implicite de prix avec et sans l’énergieTableaux statistiques
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