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Comptes du bilan nationalQuatrième trimestre de 2005Accélération de la valeur nette nationaleÀ la fin du quatrième trimestre, la valeur nette nationale avait atteint 4,5 billions de dollars, soit 137 300 $ par habitant. Au quatrième trimestre, la valeur nette nationale a augmenté de 1,4 %, une reprise marquée comparativement à celle de 0,7 % enregistrée au troisième trimestre. La croissance au troisième trimestre avait été contrainte par une vive progression de la dette extérieure nette (endettement envers les non-résidents moins dette de ces derniers à l’égard des Canadiens). La valeur nette nationale progresse La valeur nette au pays a augmenté de 60,4 milliards de dollars au quatrième trimestre, l’épargne nationale ayant progressé, du fait principalement des bénéfices non répartis des sociétés. Cette augmentation est attribuable à une hausse de 53,5 milliards de dollars du patrimoine national (les actifs non financiers de l’ensemble de l’économie) et à une baisse légère de la dette extérieure. La forte performance de l’économie, qui s’est poursuivie au quatrième trimestre, s’est reflétée dans la croissance soutenue du patrimoine national (+1,2 %). Malgré le ralentissement des investissements en construction résidentielle, le marché de la revente des biens immobiliers résidentiels a continué de jouer un rôle de premier plan dans la croissance du patrimoine national, représentant environ la moitié de la hausse. L’augmentation des investissements en machines et matériel dans la construction non résidentielle a également contribué de façon importante à la croissance au cours de ce trimestre. La dette extérieure nette des Canadiens (dont les titres négociables sont calculés selon la valeur au marché) a diminué légèrement au cours du trimestre, par suite d’une hausse importante attribuable au taux de change au troisième trimestre. Bien que la devise canadienne a continué de s’apprécier, les plus-values latentes des investissements de portefeuille à l’étranger a contribué à réduire la dette extérieure nette du Canada. L’augmentation de la valeur des investissements de portefeuille en actifs étrangers par les Canadiens a dépassé celle des investissements de portefeuille de non-résidents en avoirs et en titres d’emprunts canadiens. Toutefois, en tenant compte de la valeur comptable des titres négociables, la dette extérieure nette des Canadiens a légèrement augmenté au quatrième trimestre. La situation financière des sociétés continue de s’améliorerGrâce à des bénéfices solides au quatrième trimestre, et malgré des hausses d’investissement des entreprises dans les structures et les machines et le matériel, les sociétés ont affiché un excédent record. Depuis 2000, les sociétés ont dégagé plus de fonds de leurs opérations internes qu’elles n’en avaient besoin pour financer leurs acquisitions d’actifs non financiers. Les sociétés sont donc devenues de plus en plus un fournisseur net de fonds au reste de l’économie et ont restructuré de façon significative leurs bilans. La dépendance réduite des sociétés non financières privées à l’égard des fonds d’emprunt s’est reflétée dans le ratio d’endettement (à la valeur comptable), qui a diminué de nouveau au quatrième trimestre. L’endettement des sociétés continue de diminuer Pour une analyse plus approfondie de la transformation financière des sociétés, voir la publication Tendances récentes du financement des sociétés : éléments de preuve provenant du Système de comptabilité nationale du Canada. La valeur nette des ménages augmente moins rapidementLa valeur nette des ménages a augmenté à un taux plus faible (+1,4 %) qu’au troisième trimestre (+2,4 %). Cela rend compte du progrès plus lent de la revente de biens immobiliers résidentiels et des actions. La valeur des actions détenues par des particuliers et des avoirs de retraite a augmenté légèrement, du fait à la fois des augmentations plus faibles des marchés boursiers et des acquisitions réduites d’actifs financiers au cours du trimestre. La valeur des biens immobiliers résidentiels a augmenté dans une moindre mesure au quatrième trimestre comparativement au troisième, ce qui rend compte du ralentissement des investissements dans la nouvelle construction résidentielle et de la faiblesse du marché de la revente. L’appétit des ménages pour les emprunts s’est calmé, la demande au chapitre de la consommation et des hypothèques ayant été moins exubérante qu’au trimestre précédent. Le ratio de la dette des ménages et de leur valeur nette est demeuré stable, à 18,1 % durant le trimestre. La croissance de la dette totale des ménages a été légèrement supérieure à celle du revenu personnel disponible, les ménages canadiens ayant actuellement environ 1,08 $ de dette pour chaque dollar de revenu disponible. L’endettement des ménages demeure stable Le ratio de la dette des administrations publiques au PIB continue de diminuerÉtant donné que le secteur des administrations publiques dans son ensemble a enregistré un autre excédent au quatrième trimestre, la dette nette des administrations publiques (total des passifs financiers moins total des actifs financiers) a diminué pour un troisième trimestre consécutif. La dette nette des administrations publiques, exprimée en pourcentage du PIB, a encore diminué, pour atteindre son niveau de 1985. La dette nette représente environ la moitié du PIB, comparativement à 90 % il y a 10 ans. Sommaire annuel, 2005Amélioration plus lente du bilan nationalLa valeur nette du bilan national a augmenté de 5,3 % en 2005. Toutefois, la progression légèrement plus faible du patrimoine national et une hausse globale de la dette extérieure nette au cours de l’année ont ralenti que la croissance de la valeur nette nationale a été plus faible que celle de 6,2 % enregistrée en 2004. Le patrimoine national a augmenté de 5,5 % au cours de l’année, comparativement à 5,6 % en 2004. Les hausses des investissements et de la valeur des biens immobiliers résidentiels ont continué d’être les principaux facteurs à la base de l’augmentation de la valeur des actifs non financiers. Les actifs accumulés en usines et en matériel, qui sont détenus principalement par les sociétés, ont représenté une part plus grande de la hausse en 2005, étant à la source de 30 % de la variation du patrimoine national, comparativement à 24 % en 2004. Les ressources naturelles contribuent à l’augmentation du taux de croissance du patrimoine nationalLorsque l’on tient compte des ressources naturelles, le patrimoine national a augmenté de 6,1 % en 2005, soit au même rythme qu’en 2004. Cette croissance a été maintenue principalement du fait du raffermissement des prix des ressources de base. La valeur de certaines ressources naturelles — bois d’œuvre, énergie et ressources minérales — a augmenté de 7,6 %, pour atteindre 925,4 milliards de dollars en 2005. Le taux de croissance a été moindre qu’en 2004, en partie à cause des effets de l’appréciation de la devise canadienne. La valeur des ressources minérales a augmenté de 14,9 % en 2005, du fait de la vigueur de la demande internationale. La valeur des réserves énergétiques, qui représente plus de la moitié de la valeur totale du patrimoine des ressources naturelles, a augmenté de 8,4 %. Parmi les ressources énergétiques, le pétrole brut a augmenté de 35,3 %, du fait de la montée des prix en cours. La valeur des stocks de bois d’œuvre est en hausse de 4,0 %.
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