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Page principale du quatriéme trimestre de 2005 1 de 13 Version PDF du quatriéme trimestre de 2005 2 de 13 Produit interieur brut en termes de revenus et de dépenses 3 de 13 Produit intérieur brut par industrie 4 de 13 Balance des paiements internationaux 5 de 13 Flux financiers 6 de 13 Bilan des investissements internationaux 7 de 13 Comptes du bilan national 8 de 13 Index des tableaux statistiques 9 de 13 Produits connexes 10 de 13 Documentations connexes 11 de 13 Information supplémentaire 12 de 13 Parutions précédentes 13 de 13
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Produit intérieur brut par industrie

Décembre 2005

Nouvelle publication sur les sources et les méthodes

Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,4 % en décembre, après s’être accru de 0,2 % en novembre, principalement en raison de la vigueur de la fabrication de biens durables, du commerce de gros de véhicules automobiles neufs, ainsi que des secteurs de la construction et du transport et de l’entreposage. Le commerce de détail est resté essentiellement inchangé, tandis que le repli de l’extraction pétrolière et gazière de même que de la foresterie a contenu la croissance globale. Des mouvements de grève sporadiques chez les enseignants du Québec ont aussi entravé la croissance des services d’enseignement.

L'économie canadienne poursuit sa croissance
Graphique : L'économie canadienne poursuit sa croissance

La production industrielle (soit la production des usines, des mines et des services publics au Canada) a augmenté de 0,6 % en décembre, principalement en raison du dynamisme du secteur de la fabrication (+0,9 %). Les services publics ont légèrement progressé (+0,1 %), tandis que le secteur des mines, du pétrole et du gaz a fléchi (-0,1 %). Aux États-Unis, l’indice de la production industrielle s’est accru de 0,9 % en décembre, sous l’effet de l’expansion du secteur de la fabrication, des services publics et de l’extraction minière.

Contribution des principaux secteurs industriels à la croissance totale – décembre 2005
Graphique : Contribution des principaux secteurs industriels à la croissance totale – décembre 2005

La fabrication stimulée par la production de pièces de véhicules automobiles

La production manufacturière a rebondi de 0,9 % en décembre, après s’être contractée de 0,5 % en novembre. Elle a augmenté dans 11 des 21 grands groupes, à l’origine de 70 % de la production de ce secteur. Les plus fortes hausses ont surtout été observées dans la fabrication de biens durables, notamment par les fabricants de machines (+3,4 %), de produits métalliques (+2,4 %), et de matériel de transport (+0,8 %). Après trois mois consécutifs de recul, la production de pièces pour véhicules automobiles a fait un bond appréciable, grâce à l’expansion des industries des moteurs à essence et des composants de direction et de suspension. La production de camions lourds, qui s’était affaissée en novembre, s’est redressée et a contribué, elle aussi, à la croissance du secteur de la fabrication. En revanche, la fabrication de véhicules automobiles a cédé du terrain pour un deuxième mois d’affilée. L’impression et les fabricants de produits pétroliers ont également accusé un recul.

La fabrication reprend de la vigueur
Graphique : La fabrication reprend de la vigueur

Les véhicules automobiles animent le commerce de gros mais affaiblissent le commerce de détail

Le commerce de gros a progressé de 1,3 % en décembre, principalement sous l’effet d’une forte poussée des ventes en gros de véhicules automobiles. Cette hausse compense la baisse de 1.0 % observée en novembre qui faisait suite à trois mois consécutifs de croissance des ventes. Les grossistes de machines et de fournitures ainsi que de matériaux de construction ont également intensifié leurs activités. En excluant les véhicules automobiles, le commerce de gros n’a pas bougé, les ventes d’articles ménagers et personnels, d’ordinateurs et d’autres appareils électroniques de même que de produits pétroliers ayant diminué.

Après deux hausses mensuelles consécutives, le commerce de détail a marqué une pause en décembre. L’augmentation des ventes de voitures d’occasion a limité la contraction des ventes d’automobiles neuves. Les ventes au détail à l’exclusion des ventes de véhicules automobiles ont progressé de 0,2 %, les hausses observées dans les magasins d’alimentation et de boissons, et dans les magasins de meubles, d'accessoires de maison et d'appareils électroniques ayant plus que compensé la diminution des ventes de voitures neuves.

Les travaux de génie continuent de dynamiser le secteur de la construction

Le secteur de la construction a enregistré une hausse de 0,7 %, grâce à la vigueur persistante de la construction résidentielle (+0,8 %) ainsi que des travaux de génie, de réparation et des autres activités de construction. Pour un quatrième mois d’affilée, la construction résidentielle a progressé. Le repli du marché de la revente de maisons dans plusieurs des principales régions métropolitaines s’est traduit par une réduction de 1,1 % des activités des agents et des courtiers immobiliers et par une croissance limitée des activités des avocats et des comptables.

Au cours des 12 mois précédents, les travaux de génie, de réparation et les autres activités de construction de même que la construction non résidentielle avaient bénéficié d’une progression soutenue. En décembre, les travaux de génie ont poursuivi cette tendance de forte croissance (+0,8 %), tandis que la construction non résidentielle est restée inchangée. L’expansion de la construction de bâtiments industriels a été contrebalancée par le fléchissement de la construction de bâtiments à usage commercial et institutionnel.

Le secteur de l’énergie recule légèrement

Le secteur de l’énergie s’est replié en décembre (-0,5 %). Des travaux d’entretien de certaines centrales électriques ont réduit la production d’électricité (-0,3 %), tandis que le temps plus doux qu’à la normale a contribué à la diminution des activités d’exploration pétrolière et gazière (-0,9 %). En outre, la diminution de la production de gaz naturel a fait contrepoids à une forte croissance de l’extraction de pétrole brut, la production combinée de ces deux activités ayant reculé de 0,6 %. Le transport par pipeline de gaz naturel a également chuté de 1,6 %.

En revanche, les mines ont gagné du terrain, en hausse de 3,1 %. La production de métaux s’est accrue de 2,1 %, et la production de minéraux non métalliques (qui comprennent les diamants et la potasse) a grimpé de 4,5 %.

Autres activités

Le secteur du transport et de l’entreposage a enregistré une croissance de 0,7 %, la plupart des modes de transport ayant montré des signes de vigueur. Les hausses les plus appréciables ont été relevées dans le transport ferroviaire, le camionnage, le transport en commun et le transport terrestre de voyageurs. Les activités d’entreposage ont progressé de 1,9 %, le secteur de l’entreposage de produits agricoles ayant affiché une forte hausse pour un deuxième mois d’affilée.

Des mouvements de grève sporadiques chez les enseignants et les professionnels du Québec ont entravé les activités d’enseignement, ainsi que celles des administrations publiques provinciales en décembre.

Revue du quatrième trimestre de 2005

Au quatrième trimestre de 2005, le Canada a enregistré un taux de croissance économique inférieur à celui du trimestre précédent. Toutefois, tant les industries productrices de biens (+0,8 %) que le secteur des services (+0,7 %) ont participé à la croissance. La fabrication de biens non durables, le commerce de gros et la construction ont été les principales sources de croissance au cours du trimestre. Des replis dans la foresterie, les services d’enseignement et dans les services publics ont freiné la croissance totale.

La production industrielle (soit la production des usines, des mines et des services publics) a augmenté de 0,8 %, sous l’impulsion du secteur de la fabrication et de celui de l’extraction minière, pétrolière et gazière, tandis que les services publics ont fléchi de 0,7 %, principalement en raison d’une baisse de la production d’électricité. Aux États-Unis, l’indice de la production industrielle a progressé de 1,4 %, grâce à la vitalité du secteur de la fabrication, le secteur de l’extraction minière et les services publics ayant reculé.

La production manufacturière a augmenté de 0,8 %, un rythme un peu plus soutenu qu’au trimestre précédent. La croissance s’est très largement concentrée dans la production de biens durables, particulièrement de machines (+5,4 %), de matériel de transport (+2,1 %), de produits métalliques (+2,4 %) et de produits minéraux non métalliques (+3,6 %). La hausse de la production de biens durables a été animée par la demande accrue de véhicules automobiles populaires aux États-Unis et fabriqués au Canada, et par la demande intérieure de machines, notamment celles pour la construction et pour l’extraction minière (+7,7 %), demande attribuable à l’expansion des activités de développement liées à la production de pétrole.

L’appréciation du dollar canadien et la place de plus en plus importante qu’occupent la Chine et l’Inde dans le commerce international ont contribué à la diminution globale de la production de biens non durables (-0,1 %), à l’exception notable des produits en plastique (+5,2 %).

L’intensification des importations et des exportations s’est aussi traduite par la montée du commerce de gros (+2,0 %). La plupart des catégories de grossistes ont déclaré des résultats positifs au quatrième trimestre, particulièrement les grossistes de machines et de fournitures, de véhicules automobiles, de vêtements et de matériaux de construction. Le commerce de détail, toutefois, a affiché un niveau d’activité modéré (+0,4 %) par rapport à celui observé au début de l’année. La contraction des ventes de véhicules automobiles neufs a entraîné tout le secteur à la baisse, car le commerce de détail à l’exclusion des concessionnaires de véhicules automobiles neufs a progressé de 1,1 %. Les hausses les plus importantes ont été observées dans les magasins de marchandises diverses (dont les grands magasins), dans les magasins de meubles, d'accessoires de maison et d'appareils électroniques, de même que dans les stations-service.

Le secteur de la construction a enregistré une croissance de 2,3 %, soit les meilleurs résultats trimestriels de l’année. De fortes hausses ont été relevées dans les travaux de génie et de réparation (+3,0 %), hausses en partie attribuables à des travaux reliés à l’extraction de pétrole, de même qu’aux travaux de rénovation entrepris par les propriétaires. La construction de bâtiments non résidentiels a progressé de 2,6 %, toutes les catégories de bâtiments (industriels, commerciaux et publics) ayant gagné du terrain. La construction résidentielle a pris, elle aussi, de l’expansion (+1,0 %) à la suite du léger repli observé au trimestre précédent. Des hausses ont été signalées dans la construction de maisons unifamiliales et d’appartements, tandis que la construction de maisons jumelées et de maisons en rangée a fléchi.

Le secteur de l’énergie a accru sa production de 1,1 %. Les activités d’extraction de pétrole et de gaz ont grimpé de 2,7 %, soit la meilleure performance trimestrielle de l’année. Cependant, l’extraction de pétrole s’est nettement démarquée de l’extraction gazière. La fin de travaux d’entretien, le début de l’exploitation d’un nouveau champ de pétrole et l’augmentation de la demande américaine après la saison des ouragans sont à l’origine de la forte croissance de la production de pétrole. Par contre, la production de gaz naturel a reculé après la poussée observée au troisième trimestre qui a été attribuable à la hausse des exportations.

La production minière a diminué de 3,5 %. La production de tous les types de métaux a accusé une forte baisse (-11 %), tandis que la production de minéraux non métalliques (qui comprennent les diamants et la potasse) a augmenté de 3,2 %.

L’activité dans le secteur de la foresterie a chuté de 11 %, tant en raison des conditions climatiques défavorables, que de l’abattage accru des arbres au troisième trimestre dans les régions infestées par le dendroctone du pin.

Contraint par la faible croissance de l’activité sur les marchés boursiers et par le fléchissement du marché de la revente de maisons, le secteur de la finance, des assurances et de l’immobilier n’a progressé que de 0,7 %, soit le taux de croissance trimestriel le plus bas de l’année.

Les industries liées au tourisme, comme le transport aérien (+3,5 %) ainsi que l’hébergement et les services de restauration (+1,8 %), ont tiré parti de l’augmentation du nombre de voyageurs séjournant plus d’une nuit en provenance des États-Unis, ainsi que d’une importante conférence internationale qui s’est tenue à Montréal..

Le secteur public, qui inclue les administrations publiques, la santé et les services sociaux de même que les services d’enseignement, a ressenti les effets des mouvements de grève des enseignants de la Colombie-Britannique et des enseignants et professionnels du Québec, le secteur n’ayant enregistré qu’une hausse de 0,3 %.

Revue de fin d’année 2005

En 2005, l’expansion de l’économie canadienne s’est produite dans le contexte d’un dollar vigoureux, d’une hausse des taux d’intérêt et des cours du pétrole atteignant des niveaux sans précédent. Le taux de croissance du secteur des services (+3,3 %) a dépassé celui des industries productrices des biens (+2,5 %), l’inverse de ce qui s’est produit en 2004. Le commerce de gros et de détail, le secteur de la finance et celui de la construction ont été les maillons forts de cette croissance. Des signes de faiblesse ont été signalés dans le secteur des mines et de l’extraction pétrolière et gazière, alors que le secteur de la fabrication a affiché des résultats inférieurs à ceux de 2004.

Le commerce de gros a connu une très bonne année, enregistrant la plus forte croissance (+8,1 %) parmi les principaux secteurs économiques. Des hausses appréciables ont été relevées dans les ventes de véhicules automobiles, de machines et de fournitures électroniques, et de matériaux de construction. La vigueur des importations de biens de l’étranger (+7,7 %) a également contribué au dynamisme général du commerce de gros. Les grossistes d’alcool et de tabac ont été le seul groupe a accusé un recul.

Le commerce de détail a progressé de 4,5 % en 2005, notamment grâce aux ventes des magasins reliés à l’automobile, même si les ventes de voitures neuves ont manqué de vigueur à la fin de l’année, alors qu’elles n’avaient presque pas bougé l’année précédente. D’autres détaillants ont enregistré de bons résultats, en particulier les magasins d’alimentation et de boissons et les magasins de meubles, d'accessoires de maison et d'appareils électroniques.

Le secteur financier, incluant les services d’assurances, immobiliers et de location, a connu une croissance de 3,4 %. L’intermédiation financière, comme les activités bancaires, a progressé de 4,0 %, tandis que l’augmentation du volume des opérations sur les marchés boursiers canadiens s’est traduite par une poussée de 7,5 % de l’activité des courtiers en valeurs mobilières et en contrats de marchandises. La vitalité persistante du marché de la revente de maisons a fait monter de 5,4 % le niveau d’activité des agents et des courtiers immobiliers.

Le secteur de la construction a progressé de 4,7 %. Les travaux de génie, de réparation et les autres activités de construction ont bondi de 6,6 %, pendant que la construction de bâtiments non résidentiels a enregistré une hausse 2,8 % après deux années consécutives de repli. La construction de bâtiments résidentiels a affiché une forte augmentation (+3,0 %) pour l’année, bien qu’il s’agisse de la hausse la plus faible depuis 1999.

La production industrielle (soit la production des usines, des mines et des services publics) s’est accrue de 2,1 %, les trois secteurs affichant des rythmes de croissance très contrastés. Les services publics se sont classés en tête de liste (+4,4 %), suivis du secteur de la fabrication (+2,2 %), puis du secteur des mines et de l’extraction pétrolière et gazière (+0,5 %). Aux États-Unis, l’indice de la production industrielle a grimpé de 3,2 %, les services publics et la fabrication ayant progressé alors que les mines ont fléchi.

En 2005, le taux de croissance de la production manufacturière n’a représenté que la moitié du taux observé en 2004 (+4,6 %). Les fabricants ont dû composer avec un dollar fort – qui a atteint son plus haut niveau par rapport à la devise américaine depuis plus d’une décennie –, des coûts d’intrants élevés (le pétrole par exemple) et une vive concurrence internationale. Quatorze des 21 grands groupes, représentant 88 % de la production manufacturière, ont affiché une expansion.

Presque toute la croissance a été le fait de la production de biens durables (+4,0 %), de fortes hausses ayant été signalées dans la fabrication de machines, de matériel de transport, et d’ordinateurs et de produits électroniques. La fabrication de produits reliés aux technologies de l’information et des communications (TIC) s’est accrue de 14 %, retournant aux niveaux atteints en 2001. Par contre, la production de biens non durables s’est repliée de 0,4 %, en raison du repli des textiles et des vêtements (-8,9 %), plus sensibles à la compétition internationale, et de celui des produits du papier.

Le secteur des mines, du pétrole et du gaz a enregistré une hausse de 0,5 % en 2005. Le fléchissement des activités d’extraction pétrolière au premier trimestre, attribuable à des problèmes de production dans les sables bitumineux, ainsi que le repli de l’exploration pétrolière et gazière ont quelque peu terni les résultats annuels de l’ensemble du secteur. Ce secteur a tout de même pris de l’expansion au cours des trois derniers trimestres de l’année. L’extraction de pétrole et de gaz a reculé de 1,5 % par rapport à 2004, tandis que l’exploration pétrolière et gazière a fait un bond appréciable de 14 %. La production de charbon et des mines de métal a diminué, des grèves étant survenues dans ces dernières. La production de minéraux non métalliques (qui incluent les diamants et la potasse) est restée pratiquement inchangée en 2005, ce qui tranche avec les hausses importantes enregistrées au cours des deux années précédentes.

Tableaux statistiques

Information sur les méthodes et la qualité des données disponible dans la base de métadonnées intégrée: 1301.


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Date de modification : 2006-04-25 Avis importants