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Productivité du travail, rémunération horaire et coût unitaire de main-d'œuvreTroisième trimestre de 2005Au cours du troisième trimestre, la productivité du travail des entreprises canadiennes a affiché sa meilleure performance en près de quatre ans. Après deux trimestres de stagnation, la productivité du travail des entreprises canadiennes a augmenté de 0,8 % au troisième trimestre de 2005. Il s’agit de la meilleure performance depuis les trois derniers mois de 2001. La croissance de la productivité rebondit après
un trimestre de stagnation La productivité du travail, telle que mesurée par le produit intérieur brut (PIB) réel par heure travaillée, est l’un des facteurs essentiels de l’amélioration du niveau de vie de la population à long terme. Elle constitue également la principale source de croissance économique. Généralement, les entreprises réalisent des gains de productivité lorsque leur PIB croît plus vite que les heures travaillées consacrées à cette production. Au Canada, la productivité s’est accrue au Canada parce que la production a augmenté beaucoup plus que les heures travaillées. Ceci contraste avec les deux premiers trimestres de 2005 où la croissance du PIB évoluait en tandem avec celle des heures travaillées, ce qui avait entraîné de faibles gains de productivité. La croissance de la productivité s'accélère dans le secteur des biensPour la première fois au cours des trois derniers trimestres, la croissance de la productivité du secteur des biens a surpassé celle du secteur des services. Après avoir diminué de 0,6 % au deuxième trimestre, la croissance de la productivité du secteur des biens s'est accélérée au troisième trimestre pour atteindre 1,2 %, presque le double de celle enregistrée dans le secteur des services. Cette hausse s’est produite dans le contexte d’une hausse de 1,2 % du PIB combinée à une légère augmentation des heures travaillées. Le dynamisme économique observé dans le secteur des biens au troisième trimestre repose essentiellement sur les industries liées à l'énergie, à la production de véhicules automobiles et à l’agriculture, les forêts et la pêche. La croissance de la productivité dans le secteur des services a doublé, passant de 0,3 % au deuxième trimestre à 0,7 % au troisième trimestre. La croissance économique dans ce secteur s'est maintenue à un même rythme que celui du deuxième trimestre pendant que les heures travaillées ralentissaient. Au troisième trimestre, les gains de productivité dans le secteur des biens ont été soutenus surtout par la reprise de la productivité dans la fabrication qui a progressé de 1,5 % après avoir ralenti au deuxième trimestre (+0,2 %). Depuis le deuxième trimestre de 2004, la productivité du travail dans ce secteur a progressé en moyenne de 1,5 %. Plusieurs industries du secteur des biens ont également amélioré leur productivité au troisième trimestre. C’est notamment le cas du secteur de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (+2,7 %), mais aussi de la construction (+0,7 %). La performance de la productivité chez les fabricants au troisième trimestre est survenue dans le contexte d'une reprise de la production manufacturière et de la poursuite des efforts de rationalisation des effectifs qui ont entraîné un recul des heures travaillées pour un cinquième trimestre consécutif dans ce secteur. Tout en continuant à ajuster leurs effectifs à la baisse, les fabricants ont réussi à accroître leur production de 0,9 % au troisième trimestre. La production avait reculé de 0,5 % au deuxième trimestre. La production accrue de véhicules automobiles et de pièces a contribué en grande partie à la progression des activités manufacturières. Parallèlement, les heures travaillées reculaient de 0,7 %, soit sensiblement au même rythme que les deux premiers trimestres de 2005. Exception faite des services administratifs et de gestion de déchets ainsi que du commerce de détail, toutes les autres industries qui composent le secteur des services ont enregistré des hausses de leur productivité au troisième trimestre. C’est notamment le cas de l'industrie de l'information et de l’industrie culturelle (+3,4 %), du commerce de gros (+1,1 %) et du transport et l'entreposage (+1,0 %). L’activité économique dans le commerce de gros a progressé de 1,3 % au troisième trimestre surtout en raison de la hausse des ventes d’automobiles des fabricants aux concessionnaires qui étaient favorisées par des programmes incitatifs spéciaux offerts aux consommateurs. La production de l'industrie de transport et de l'entreposage s’est intensifiée au troisième trimestre, progressant de 2,1 %. La majeure partie de cette croissance est attribuable au camionnage, au transport ferroviaire et aux autres activités de soutien au transport qui ont tiré parti de la progression du commerce de gros et des industries liées à l'énergie. Les coûts unitaires de main-d'oeuvre demeurent stablesAvec des gains trimestriels de 0,8 % de productivité du travail combinés à une forte augmentation de 1,6 % de la rémunération horaire, les coûts unitaires de main d'oeuvre ont augmenté de 0,7 % au troisième trimestre. Cela maintient ainsi un rythme d'augmentation similaire à la moyenne des trois derniers trimestres. Les coûts unitaires de la main d'oeuvre sont un indicateur qui permet de mesurer les changements relatifs entre la rémunération horaire et la productivité du travail. Les coûts de la main-d'oeuvre par unité produite dans le secteur des services ont connu une hausse de 0,8 % au troisième trimestre, soit un rythme identique à celui du trimestre précédent. Du côté du secteur des biens, les coûts unitaires de main-d'oeuvre ont progressé de 0,7 % au troisième trimestre, après avoir augmenté de seulement 0,2 % au deuxième trimestre. Parmi les industries ayant affiché les reculs les plus marqués au chapitre des coûts unitaires de main-d'oeuvre entre juillet et septembre de 2005 figuraient celles de l'information et des services culturels, ainsi que celle du transport et de l’entreposage. À l'opposé, les hausses les plus importantes ont été enregistrées dans le secteur de l'hébergement et de services de restauration, et dans celui des services administratifs et de gestion des déchets. En raison de sa performance de productivité au troisième trimestre, le secteur de fabrication a réussi à ralentir ses coûts unitaires de main d'oeuvre par unité produite, passant de 0,6 % au deuxième trimestre à 0,3 % au troisième trimestre. Une performance similaire des marchés de l'emploi canadien et américain depuis le début de 2005Alors que le Canada et les États-Unis ont sensiblement affiché le même rythme de croissance du PIB lors du troisième trimestre de 2005, le déclin des heures travaillées au sud de la frontière a permis aux entreprises américaines d’afficher de meilleurs gains de productivité. La croissance de la productivité américaine rebondit
après une pause au deuxième trimestre Aux États-Unis, la productivité du travail s’est accrue de 1,3 %, soit sa meilleure performance des deux dernières années. Néanmoins, la croissance de la productivité au Canada a permis de maintenir l’écart entre les deux pays comparable à la moyenne des six derniers trimestres. La productivité rebondit au Canada et aux États-Unis
Les deux pays ont enregistré une croissance similaire du PIB, pendant que leur marché du travail marquait une accalmie au troisième trimestre. Cependant, le ralentissement dans les heures travaillées était beaucoup plus prononcé aux États-Unis. La croissance du PIB des entreprises canadiennes s'est accrue de 1,0 % au troisième trimestre, comparativement à 0,8 % au deuxième trimestre. Malgré la perturbation de l’activité économique attribuable aux ouragans, la croissance du PIB des entreprises américaines a atteint 1,2 % au troisième trimestre, poursuivant ainsi le rythme des sept derniers trimestres. Durant cette période, la progression du PIB américain s’est accrue en moyenne de 1,0 % par trimestre. La croissance du PIB accélère légèrement
dans les deux pays La croissance de l'activité économique au Canada durant le troisième trimestre a reposé essentiellement sur la forte reprise des exportations, surtout des produits automobiles et de produits de l'agriculture et de la pêche. La vigueur soutenue de l’investissement des entreprises, sous l’impulsion du secteur de l'énergie, a également contribué. Aux États-Unis, ce sont les dépenses de consommation des ménages qui ont fourni encore une fois l'essentiel de la croissance du PIB au troisième trimestre. Le matériel et les logiciels informatiques, les dépenses du gouvernement fédéral ainsi que les investissements résidentiels y ont également contribué. Au Canada, la croissance de l’activité économique était accompagnée d'un marché du travail moins dynamique. Les heures travaillées consacrées à la production dans les entreprises canadiennes n’ont augmenté que de 0,2 %, poursuivant tout de même leur progression au troisième trimestre, quoique plus lentement qu’au trimestre précédent. Les heures travaillées ralentissent dans les deux pays Entre-temps, les heures travaillées aux États-Unis ont reculé de 0,1 % au troisième trimestre après avoir augmenté de 0,8 % au deuxième trimestre. Il s’agissait d’un premier recul en neuf trimestres. Les coûts unitaires de main-d’œuvre canadiens en dollars américains s’accélèrentLe coût unitaire de main-d’œuvre, un indicateur important des tendances dans les coûts de production et de l’inflation, a augmenté au Canada durant le troisième trimestre alors qu’il a reculé au sud de la frontière. (Le coût unitaire de main-d’œuvre représente le coût salarial et des avantages sociaux des travailleurs par unité de production économique.) Sans tenir compte du taux de change, le coût de main-d'oeuvre par unité du PIB des entreprises canadiennes a augmenté de 0,7 % au troisième trimestre, soit un rythme similaire à la moyenne des trois derniers trimestres. Aux États-Unis, les entreprises ont vu leurs coûts unitaires de main-d'oeuvre reculer de 0,2 % pour un deuxième trimestre consécutif. Depuis le début de 2005, l'augmentation du coût unitaire de main-d'oeuvre dans les entreprises américaines est quasiment nul. Lorsque le taux de change est pris en compte, la position devient davantage favorable aux entreprises américaines. Les coûts unitaires de main-d'oeuvre canadiens en $US
rebondissent Après avoir plafonné et même légèrement diminué au cours des deux premiers trimestres de 2005, le dollar canadien s’est apprécié en moyenne de 3,3 % au cours du troisième trimestre. Cette appréciation face à la devise américaine s'est traduite par une forte hausse de 4,3 % du coût unitaire de main-d'oeuvre exprimé en dollars américains. Les entreprises canadiennes ont cependant profité de la vigueur du dollar pour investir dans les machines et le matériel, leurs achats ayant augmenté de 3,0 % au troisième trimestre. Tableaux statistiques
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