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Page principale du troisiéme trimestre de 2005 1 de 14 Version PDF du troisiéme trimestre de 2005 2 de 14 Produit interieur brut en termes de revenus et de dépenses 3 de 14 Produit intérieur brut par industrie 4 de 14 Balance des paiements internationaux 5 de 14 Flux financiers 6 de 14 Productivité du travail, rémunération horaire et coût unitaire de main-d'oeuvre 7 de 14 Bilan des investissements internationaux 8 de 14 Comptes du bilan national 9 de 14 Index des tableaux statistiques 10 de 14 Produits connexes 11 de 14 Documentations connexes 12 de 14 Information supplémentaire 13 de 14 Parutions précédentes 14 de 14
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Produit intérieur brut en termes de revenus et de dépenses

Troisième trimestre de 2005

Un bond de 2,5 % des exportations a entraîné une hausse de 0,9 % du produit intérieur brut (PIB) réel au troisième trimestre, après une augmentation de 0,8 % au deuxième. La reprise de l’investissement des entreprises et une croissance modérée des dépenses personnelles ont aussi contribué à la croissance globale.

Les incitatifs financiers alimentent les exportations de véhicules automobiles

Les ventes de véhicules automobiles au sud de la frontière, alimentées par les incitatifs financiers offerts, ont eu des répercussions substantielles sur les exportations canadiennes. Les exportations de produits automobiles ont connu une hausse de 7,0 %, s’apparentant aux augmentations trimestrielles importantes enregistrées en 2003 et 2004. Au cours des trois dernières années, la croissance des exportations de produits automobiles a été irrégulière, un trimestre de croissance importante chaque année entouré par trois trimestres de croissance faible ou négative. Au cours de cette période, les ventes aux États-Unis, la principale destination des produits canadiens de l’automobile, ont été stimulées par un certain nombre de programmes d’incitatifs vigoureux et par l’arrivée sur le marché de nouveaux modèles, ce qui semble avoir été à l’origine de fluctuations importantes des exportations canadiennes.

Les exportations de produits automobiles s'élancent sur les chapeaux de roue
Graphique : Les exportations de produits automobiles s'élancent sur les chapeaux de roue

Les exportations de produits de l’agriculture et de la pêche ont grimpé en flèche au troisième trimestre (+6,4 %), du fait de l’assouplissement en juillet des restrictions frontalières s’appliquant aux exportations de bovins canadiens vivants. Les exportations de produits de l’énergie et de produits industriels ont repris, après les baisses enregistrées au trimestre précédent, tandis que celles de machines et de matériel et d’autres biens de consommation ont reculé, après deux trimestres de croissance soutenue.

Même si les exportations de produits de l’agriculture et de la pêche ont connu plusieurs trimestres successifs de croissance, il en va autrement du secteur forestier, qui connaît des moments difficiles. Les exportations de produits de la forêt ont diminué de 0,5 % au troisième trimestre de 2005 et sont maintenant en baisse depuis cinq trimestres.

Les secteurs des ressources n'ont pas tous un bon rendement
Graphique : Les secteurs des ressources n'ont pas tous un bon rendement

Même si on a fait grand cas de la croissance vertigineuse du secteur de l’énergie, une part importante de celle-ci est attribuable aux prix. En fait, depuis le milieu de 2003, ce sont les exportations de produits de l’agriculture et de la pêche qui ont affiché la croissance réelle la plus importante, progressant en moyenne de 2,6 % par trimestre, comparativement à 0,8 % pour les produits de l’énergie. La réouverture partielle de la frontière américaine aux exportations de boeuf désossé canadien en septembre 2003 ainsi que le retour à des niveaux plus normaux de production de céréales et d'oléagineux après deux années de sécheresses consécutives dans l'Ouest canadien (2001 et 2002) ont grandement contribué à cette croissance.

Le secteur de l’énergie stimule les bénéfices des sociétés

L’augmentation des prix de l’énergie a eu des répercussions significatives sur les bénéfices des sociétés. Ces derniers ont affiché une forte hausse ce trimestre (+5,4 %), supérieure à celle de 3,3 % enregistrée au trimestre précédent, 2005 se révélant être une bonne année pour les secteurs des mines et des combustibles minéraux. Les fabricants ont aussi vu leurs bénéfices progresser légèrement, en raison de la vigueur des industries de fabrication de produits du pétrole et du charbon et de fabrication de véhicules et de pièces automobiles. Les bénéfices des industries financières se sont accélérés ce trimestre.

Les dépenses des sociétés ont ralenti au troisième trimestre (+2,1 %) et, par conséquent, leur épargne s’est accrue démesurément (+16 %). L’épargne des sociétés se maintient au-dessus de la marque des 100 milliards de dollars depuis deux trimestres consécutifs. Les sociétés ont plus que triplé leur taux d’acquisition de capital fixe (+4,4 %) ce trimestre, les hausses trimestrielles étant de 2,8 % en moyenne jusqu’à maintenant cette année. La situation de prêt net du secteur des sociétés s’est raffermie (+14,6 %), et elle est maintenant supérieure de 44 % au niveau affiché au quatrième trimestre de 2004.

Depuis le début de 2002, les bénéfices des sociétés ont représenté une part sans cesse croissante du PIB total, passant de 11 % en 2002 à 14 % au troisième trimestre de 2005. Les récentes hausses en série des prix de l’énergie et des métaux ont eu beaucoup à voir avec cette dernière montée en flèche.

Les bénéfices des sociétés constituent une plus grande part du PIB
Graphique : Les bénéfices des sociétés constituent une plus grande part du PIB

Les dépenses de consommation ralentissent

Après un premier trimestre vigoureux (+1,6 %), la croissance des dépenses personnelles a ralenti ces derniers trimestres, augmentant de 0,6 % au troisième trimestre. Ce ralentissement a été généralisé, la croissance de la plupart des catégories de dépenses ayant diminué.

La consommation d’électricité a fait un bond de 1,9 %, les Canadiens ayant utilisé leurs climatiseurs pour parer aux effets d’un été inhabituellement chaud. Une vague d’incitatifs financiers offerts par les concessionnaires de véhicules automobiles a aussi alimenté les achats de véhicules automobiles neufs, qui ont augmenté de 1,4 %. La majorité de cette hausse est attribuable aux achats plus nombreux de véhicules de passagers compacts et sous-compacts, la hausse des prix du carburant ayant dissuadé les consommateurs d’acheter des VUS.

Les achats de meubles et d’autres articles d’ameublement, ainsi que de vêtements et de chaussures, qui avaient tous augmenté de façon substantielle au premier trimestre, se sont stabilisés. Les achats de meubles, d’accessoires d’ameublement et d’équipement ménager ont progressé de 0,3 %, après une croissance de 1,0 % au deuxième trimestre et de 2,3 % au premier, tandis que les achats de vêtements ont diminué de 0,4 %.

La construction résidentielle neuve stagne

L’investissement dans la construction résidentielle a ralenti considérablement en 2005, après six années de croissance soutenue. Les activités de rénovations ont vu leur rythme diminuer ce trimestre, pour se situer à 1,1 %, soit seulement la moitié de celui enregistré au deuxième trimestre, et un rythme inférieur à la moyenne de 2,6 % enregistrée en 2004. Un ralentissement des activités de rénovations, assorti d’une réduction des ventes de maisons neuves, a eu des effets généralisés dans l’ensemble de l’économie, faisant baisser les bénéfices des secteurs de la construction, du commerce de détail et de la finance.

La valeur de la construction résidentielle neuve a diminué de 1,1 % au troisième trimestre et est maintenant en baisse de 2,7 % depuis le quatrième trimestre de 2004. Ces baisses ont été contrebalancées par une autre hausse importante des coûts de transfert de propriété, qui ont progressé de 4,7 %, ce qui a contribué à une augmentation de 0,7 % de l’investissement total dans les bâtiments résidentiels.

La construction résidentielle neuve piétine
Graphique : La construction résidentielle neuve piétine

Alors que l’investissement résidentiel a connu un ralentissement, l’investissement dans les ouvrages non résidentiels connaît un nouvel élan. L’investissement des entreprises dans la construction non résidentielle a augmenté de 2,9 % au troisième trimestre et est maintenant supérieur de 8,2 % au niveau enregistré au quatrième trimestre de 2004. Cela dépasse de loin le rythme annuel de 0,8 % enregistré en 2004.

L’investissement résidentiel et l’investissement non résidentiel ont affiché des modèles de croissance assez différents au cours des cinq dernières années. En 2001, les niveaux d’investissement trimestriel dans les ouvrages résidentiels et non résidentiels étaient similaires, se situant à environ 49 milliards de dollars. Depuis, l’investissement dans la construction résidentielle a connu une croissance plus rapide que celui dans la construction non résidentielle. Pour une analyse détaillée des cycles d’investissement résidentiel et non résidentiel, voir l’article « Cycles longs d’investissement des entreprises », publié dans le numéro de septembre de L'Observateur économique canadien.

L’investissement en usines et matériel demeure vigoureux

Depuis le début de 2005, les entreprises ont accru leur investissement en usines et matériel, affichant une croissance trimestrielle moyenne de 2,4 %, comparativement à 1,3 % en 2004. L’investissement des entreprises dans les machines et le matériel est revenu au rythme de 3,0 % atteint au premier trimestre, s’apparentant au profil d’investissement vigoureux de la dernière moitié de 2004. Les achats de machines industrielles ont rebondi (+5,5 %), ce qui représente un renversement par rapport à la baisse affichée au trimestre précédent. Les achats d’automobiles et de camions ont ralenti ce trimestre, mais ils ont été contrebalancés par des hausses des achats d’autre équipement de transport, qui sont demeurés vigoureux tout au long de la première moitié de 2005.

L’accumulation des stocks ralentit

Les stocks des entreprises (à l’exclusion des stocks agricoles) ont augmenté de 9,4 milliards de dollars au cours du trimestre, ce qui est inférieur à l’accumulation enregistrée au deuxième trimestre. Les stocks de biens durables des fabricants et des grossistes ont augmenté de façon substantielle au troisième trimestre, tandis que les stocks de biens durables des détaillants ont été réduits.

Le ratio des stocks aux ventes pour l’économie dans son ensemble est resté inchangé, les stocks étant suffisants pour satisfaire 62 jours de vente.

La croissance du revenu du travail continue de s’accélérer

La croissance du revenu du travail s’est accélérée de façon continue depuis le quatrième trimestre de 2004. La dernière série de hausses a été la plus importante depuis 2000, année pendant laquelle le revenu avait fait un bond, par suite d’un raffermissement dans les secteurs de l’extraction minière et de l’extraction de pétrole et de gaz, des finances, de l’assurance et de l’immobilier ainsi que de l’administration fédérale, en raison du versement de paiements d’équité salariale importants.

La majeure partie des gains en 2005 a été enregistrée par la finance, les assurances et l’immobilier, par les services professionnels et personnels ainsi que par l’extraction minière et l’extraction de pétrole et de gaz. Les salaires et traitements ont affiché des hausses trimestrielles moyennes de 3,1 % en 2005 dans le secteur de l’extraction minière et de l’extraction de pétrole et de gaz, comparativement à 2,3 % en 2004. La croissance des salaires et traitements dans les industries productrices de services a dépassé celle des industries productrices de biens pour un deuxième trimestre d’affilée, ayant été de plus de 2 % pour la finance, les assurances et l’immobilier, pour les services professionnels et personnels et pour les services de soins de santé.

Bien que l’extraction minière et l’extraction de pétrole et de gaz de même que les services professionnels et personnels aient obtenu de bons résultats au cours des dernières années, il en va autrement du secteur de la fabrication, dont la contribution aux salaires et traitements totaux a diminué, passant de 17,3 % en 2000 à 14,7 % au troisième trimestre de 2005.

L’impôt sur le revenu des particuliers a connu un ralentissement ce trimestre, n’augmentant que de 1,3 %, après quatre trimestres de croissance soutenue supérieure à 2 %.

L’impôt sur le revenu des particuliers a augmenté beaucoup plus rapidement que le revenu personnel depuis le milieu de 2004. Cela vient notamment du fait que l’impôt sur le revenu des particuliers rend compte de tous les impôts versés au moyen de retenues à la source, notamment la Contribution-santé de l’Ontario, qui a vu le jour en juillet 2004, de même que l’impôt sur le revenu de retraite des régimes de pension et sur les gains en capital, et non pas uniquement de l’impôt sur les salaires et traitements. Cela a pour résultat que la croissance de l’impôt sur le revenu des particuliers comporte un degré de variabilité plus grand que celle du revenu personnel.

Revenu personnel et impôts des particuliers
Graphique : Revenu personnel et impôts des particuliers

Les dépenses des particuliers ont connu un ralentissement, par suite des transferts gouvernementaux plus faibles, mais les dépenses personnelles ont suivi la tendance du revenu personnel, leur croissance s’apparentant à celle enregistrée au trimestre précédent (+1,2 %).

En raison de la réduction des dépenses, le revenu personnel disponible a augmenté de 1,6 %, comparativement à 1,3 % au dernier trimestre. Il s’agit d’une hausse bien supérieure à celle de 0,5 % enregistrée au premier trimestre. Le taux d’épargne du secteur des particuliers et des ménages s’est situé légèrement en deçà de zéro.

Le taux d’épargne nationale s’est établi à 12,3 % au troisième trimestre, comparativement à 11,0 % au deuxième. Une hausse marquée de l’épargne du secteur des sociétés a été à l’origine de la croissance. Pour plus de renseignements sur le calcul du taux d’épargne nationale et du rapport entre l’épargne des différents secteurs de l’économie, voir « Tendances sur le plan de l’épargne et du prêt net dans les comptes nationaux ».

Tableaux statistiques

Information sur les méthodes et la qualité des données disponible dans la Base de métadonnées intégrée: 1901 et 2602.


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Date de modification : 2005-12-16 Avis importants