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Page principale du troisiéme trimestre de 2005 1 de 14 Version PDF du troisiéme trimestre de 2005 2 de 14 Produit interieur brut en termes de revenus et de dépenses 3 de 14 Produit intérieur brut par industrie 4 de 14 Balance des paiements internationaux 5 de 14 Flux financiers 6 de 14 Productivité du travail, rémunération horaire et coût unitaire de main-d'oeuvre 7 de 14 Bilan des investissements internationaux 8 de 14 Comptes du bilan national 9 de 14 Index des tableaux statistiques 10 de 14 Produits connexes 11 de 14 Documentations connexes 12 de 14 Information supplémentaire 13 de 14 Parutions précédentes 14 de 14
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Balance des paiements internationaux

Troisième trimestre de 2005

Note aux lecteurs

Faits saillants

L’excédent du compte courant du Canada avec le reste du monde, après désaisonnalisation, a progressé de 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre de 2005 pour s’établir à 9,3 milliards de dollars. Une forte augmentation des prix de l’énergie a mené à des valeurs records des exportations des produits énergétiques et fut le principal facteur du troisième excédent en importance jamais enregistré.

Le compte capital et financier (non désaisonnalisé) s’est soldé par une sortie nette de fonds, qui a cependant été moindre que celles des deux trimestres précédents. La croissance de l’actif international du Canada est venue à la fois des investisseurs de portefeuille et des investisseurs directs. Entre-temps, le passif du Canada avec le reste du monde a connu une solide croissance, les investissements directs étrangers dans l’économie canadienne ayant atteint leur plus haut niveau des trois dernières années et demie.

Forte hausse du surplus du compte courant
Graphique :  Forte hausse du surplus du compte courant

Compte courant

Nette augmentation de l’excédent au chapitre des biens

L’excédent au chapitre du commerce des biens a connu une progression record de 5,2 milliards de dollars qui l’a porté à 18,8 milliards de dollars au troisième trimestre, la valeur des exportations d’énergie ayant atteint un nouveau sommet. Les exportations et les importations totales ont atteint des niveaux records au cours du trimestre.

Entraînées par des transactions records sur les produits énergétiques, les exportations de biens ont atteint leur plus grande valeur jamais réalisée, à 116,2 milliards de dollars, fracassant le précédent record de 112,5 milliards de dollars établi au quatrième trimestre de 2000.

Des prix plus élevés font augmenter les exportations de produits énergétiques
Graphique : Des prix plus élevés font augmenter les exportations de produits énergétiques

Des augmentations de prix ont été observées dans toutes les principales catégories de produits énergétiques. Le gain le plus marqué est survenu dans le gaz naturel, où les prix désaisonnalisés ont augmenté de plus de 30 % au troisième trimestre. Le gros de cette hausse est survenu en septembre, après l’ouragan Katrina.

Les exportations de produits automobiles ont rebondi après quatre trimestres consécutifs de replis, tandis qu’une baisse des prix a fait fléchir la valeur des exportations de produits forestiers.

Les importations ont connu une croissance de 1,1 milliard de dollars au troisième trimestre et atteint un niveau record pour un troisième trimestre consécutif. Comme les exportations, les importations de produits énergétiques ont augmenté à cause de la progression des prix. Les importations de produits automobiles, et particulièrement des pièces de véhicules, ont aussi augmenté au troisième trimestre.

L'accroissement du surplus des biens surpasse tous les autres changements
Graphique : L'accroissement du surplus des biens surpasse tous les autres changements

Augmentation du déficit au chapitre du revenu de placements

Le déficit au chapitre du revenu de placements a augmenté de 1,0 milliard de dollars pour s’établir à 6,1 milliards de dollars. Cette progression survient après un déficit révisé de 5,1 milliards de dollars au deuxième trimestre, le plus bas en près de 14 ans.

Les bénéfices réalisés par les investisseurs étrangers directs au Canada ont atteint un niveau record de 8,2 milliards de dollars au troisième trimestre, sous la poussée de bénéfices élevés dans le secteur de l’énergie et dans le secteur du matériel de transport.

Les paiements d’intérêts sur les obligations canadiennes de portefeuille ont fléchi légèrement au troisième trimestre. Bien que les paiements sur la dette des sociétés privées, émise principalement en dollars américains, soient demeurés stables depuis le début de 2003, il y a eu une baisse lente mais graduelle des paiements d’intérêts sur la dette publique.

Les revenus provenant des actifs canadiens ont diminué légèrement mais sont demeurés élevés par rapport au passé. Les intérêts reçus sur les obligations de portefeuille étrangères ont doublé depuis le premier trimestre de 2004 et atteint 0,9 milliard de dollars au troisième trimestre, les Canadiens ayant accru considérablement leur portefeuille de ces titres au cours des 2 dernières années.

Baisse du déficit des services

La baisse du déficit au chapitre du commerce des services au troisième trimestre était attribuable à la diminution des déficits au titre des voyages et des transports, tandis que le solde pour les services commerciaux est demeurée inchangé.

Les dépenses des voyageurs canadiens dans les pays autres que les États-Unis ont chuté de 5 % au troisième trimestre, soit la plus forte réduction depuis le deuxième trimestre de 2003 affecté alors par la crise du SRAS.

Les résidents des États-Unis ont continué de réduire leurs dépenses au Canada, le nombre de visiteurs ayant diminué pour un troisième trimestre consécutif.

Les exportations et les importations de services commerciaux sont demeurées dans les deux cas à peu près inchangées au troisième trimestre, les fluctuations des composantes s’étant annulées les unes les autres.

Compte financier

L’appétit canadien pour les titres étrangers continue de croître

Au cours du troisième trimestre, les Canadiens ont investi pour 16,8 milliards de dollars en titres étrangers, ce qui est plus que le total investi au cours des deux trimestres précédents. Il s’agit du plus haut investissement trimestriel en titres étrangers en près de cinq ans.

Le gros de l’investissement est allé dans des obligations étrangères, dont les Canadiens ont acquis un montant record de 10 milliards de dollars pour un trimestre. Ils ont acheté des obligations d’outre-mer, des obligations du Trésor américain et des obligations de sociétés américaines à peu près à parts égales. Les quatre dixièmes, environ, de cette valeur sont le fait de la venue d’entreprises étrangères sur le marché canadien pour la vente de nouvelles obligations. Ces obligations étrangères étaient libellées en dollars canadiens et, en général, ont été vendues à des acheteurs institutionnels.

La quasi-totalité des 6,2 milliards de dollars investis en actions étrangères au cours du trimestre l’a été dans des actions américaines, et seulement 787 millions de dollars l’ont été dans des actions d’outre-mer. En outre, c’était le plus important investissement trimestriel en actions étrangères depuis près de quatre ans. De plus, les investisseurs canadiens ont acheté pour 597 millions de dollars d’effets du marché monétaire étranger : ils ont acheté des bons du Trésor du gouvernement des États-Unis, mais vendu une part de leurs avoirs en instruments des pays d’outre-mer.

Forte demande canadienne pour les titres étrangers1
Graphique : Forte demande canadienne pour les titres étrangers

Augmentation des investissements directs à l’étranger

À 11,8 milliards de dollars au troisième trimestre, les investissements directs canadiens à l’étranger ont augmenté de plus de moitié par rapport au trimestre précédent. L’investissement pour le trimestre est venu d’augmentations du fonds de roulement et d’acquisitions d’entreprises étrangères. Dans une perspective de branche d’activité, l’investissement s’est trouvé concentré dans les secteurs des finances et assurances et de l’énergie et des minerais métalliques. Les quatre cinquièmes de l’investissement sont allés aux États-Unis et dans les économies asiatiques.

Les investissements directs canadiens en hausse de plus de la moitié1
Graphique : Les investissements directs canadiens en hausse de plus de la moitié

Solide rebondissement des investissements directs étrangers au Canada

Des investissements directs étrangers de 13,7 milliards de dollars ont été injectés dans l’économie canadienne au cours du trimestre, soit presque trois fois plus qu’au cours du deuxième trimestre. Presque la moitié étaient le fait d’acquisitions, qui ont rebondi cette année après deux années d’acquisitions négatives. En 2003 et 2004, les Canadiens ont rapatrié certaines entreprises détenues par leurs investisseurs étrangers directs. Pour le trimestre, environ 70 % des investissements sont venus des États-Unis, tandis qu’un pourcentage identique a été investi dans des sociétés du secteur de l’énergie et des minerais métalliques.

Les acquisitions à la source de l'augmentation en investissements directs au Canada
Graphique : Les acquisitions à la source de l'augmentation en investissements directs au Canada

Les investissements étrangers en titres canadiens vont vers les actions

Les investisseurs étrangers ont acheté pour 7,6 milliards de dollars d’actions canadiennes mais vendu pour 1,9 milliard de dollars de titres d’emprunt au cours du trimestre. Ces 5,6 milliards de dollars d’investissements étrangers en titres canadiens ont porté l’investissement cumulatif pour l’année à 7,3 milliards de dollars. L’investissement de cette année en titres canadiens s’oriente pour être à son plus bas niveau depuis 1999.

C’est au troisième trimestre que les investissements étrangers en actions canadiennes ont été les plus élevés en 2005. Les trois quarts environ sont venus d’investisseurs américains. Au cours du trimestre, le cours des actions canadiennes a crû de 11 %, les non-résidents continuant d’investir gros dans les actions de sociétés canadiennes de ressources.

Les investisseurs étrangers ont vendu pour 1,6 milliard de dollars d’instruments du marché monétaire canadien et encore 330 millions de dollars d’obligations canadiennes au troisième trimestre, ce qui était plus qu’il n’en fallait pour faire contrepoids aux acquisitions du trimestre précédent.

Les investisseurs étrangers achètent des actions canadiennes
Graphique : Les investisseurs étrangers achètent des actions canadiennes

Le désinvestissement étranger en instruments du marché monétaire canadien au troisième trimestre a touché surtout les instruments émis par des entreprises fédérales. Dans l’ensemble, les investisseurs américains et britanniques ont été les principaux vendeurs, mais il y a eu une certaine compensation du fait que les investisseurs asiatiques (sans les Japonais) ont continué d’acheter des effets du marché monétaire canadien au cours du trimestre. Depuis le début de l’année, il y a eu un fort désinvestissement étranger de 2,6 milliards en effets du marché monétaire canadien; cependant, les investisseurs asiatiques sont allés à contre-courant en en accumulant pour 1 milliard de dollars. En même temps, une inversion de l’écart des taux à court terme en Amérique du Nord a favorisé les investissements en effets du marché monétaire américain par rapport à ceux du marché monétaire canadien. L’écart avait atteint un peu plus d’un demi-point de pourcentage à la fin du troisième trimestre.

Au cours des trois premiers trimestres de 2005, il y a eu peu d’activité nette en investissements étrangers dans les obligations canadiennes. Les investisseurs étrangers n’en ont acheté que pour 803 millions de dollars au cours de la première moitié de l’année, puis ont vendu pour 330 millions de dollars de leurs avoirs en obligations canadiennes au troisième trimestre. Cependant, au niveau des devises, il y a eu d’importants changements de composition au troisième trimestre. Les investisseurs étrangers ont acheté pour 3,5 milliards de dollars d’obligations canadiennes libellées en dollars canadiens, tout en réduisant de 3,9 milliards de dollars leurs avoirs en obligations libellées en devises étrangères. Le désinvestissement du troisième trimestre est venu entièrement d’investisseurs européens mais, comme pour le marché monétaire, il a été épongé en partie par les achats des investisseurs asiatiques (sans les Japonais).

Grandes transactions de dépôts et de prêts

Le compte des autres investissements a enregistré une rentrée nette de 3,8 milliards de dollars semblable à celle du trimestre précédent, dans la foulée des transactions des banques. Avec un montant record, les non-résidents ont accru leurs dépôts (24,7 milliards de dollars) dans les banques canadiennes, tandis que les résidents ont augmenté de niveaux quasi-records (14,4 milliards de dollars) leurs dépôts à l’étranger. Dans les deux cas, les grandes transactions ont été réalisées entre banques canadiennes et leurs sociétés affiliées étrangères, surtout en devises étrangères. Les Canadiens ont réduit sensiblement leur passif-prêts après deux trimestres d’accumulation, épongeant une part des importantes rentrées nettes au titre des dépôts. En même temps, les réserves internationales du Canada ont été réduites pour un deuxième trimestre d’affilée.

Le dollar canadien a augmenté de 5,4 % par rapport à la devise américaine au cours du trimestre, mettant un terme à deux trimestres de recul. Le dollar a gagné plus de quatre cents, pour clôturer à 86,01 cents américains. Le dollar canadien a connu un troisième trimestre consécutif de solides gains par rapport aux autres grandes devises.

Tableaux statistiques

Information sur les méthodes et la qualité des données disponible dans la Base de métadonnées intégrée: 1533, 1534, 1535 et 1536.


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Date de modification : 2005-12-16 Avis importants