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Balance des paiements internationauxPremier trimestre 2003Au premier trimestre, l’excédent du compte courant avec le reste du monde s’est accru de 3,2 milliards de dollars pour atteindre 8,0 milliards de dollars après désaisonnalisation. Il s’agit du plus fort excédent des 7 derniers trimestres. L’excédent au chapitre des biens a crû de 1,9 milliard de dollars, à la faveur d’un repli de 1,3 milliard de dollars des importations, et il y a eu amélioration du solde du revenu de placements. Au compte capital et financier (non désaisonnalisé), les investisseurs des deux côtés de la frontière se sont intéressés surtout aux marchés des obligations, les marchés boursiers continuant de s’affaiblir. En toile de fond à ces activités, le dollar canadien se renforçait sur le marché des changes ayant terminé le trimestre à un peu plus de 68 cents US, soit près de cinq cents de plus qu’à la fin de l’année 2002. Compte courantLes prix de l’énergie entraînent l’excédent au chapitre des biens L’excédent du commerce des biens a crû de 1,9 milliard de dollars et atteint 15,5 milliards de dollars au premier trimestre. Les exportations étaient en hausse de 0,6 milliard de dollars, et les importations en baisse de 1,3 milliard de dollars. L’accroissement de l’excédent au chapitre des biens était entièrement attribuable à la composante de l’énergie, où l’excédent a augmenté de 2,8 milliards de dollars, tandis que la balance commerciale de la plupart des autres grandes catégories de marchandises se détériorait. La valeur des exportations des produits de l’énergie a progressé de 3,1 milliards de dollars, sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie, pour atteindre 17,8 milliards de dollars, soit son plus haut niveau en 2 ans. La hausse la plus marquée des prix de l’énergie a touché le gaz naturel (environ 35 %). Les prix des autres composantes de cette catégorie ont augmenté également, mais moins rapidement. La diminution des exportations de produits de l’automobile s’est répartie entre les voitures particulières et les camions, et a été partiellement épongée par une augmentation dans le cas des pièces de véhicules automobiles. Les exportations de produits de machines et équipement, de biens industriels et de produits forestiers ont également accusé d’importants replis. Les exportations de bois de construction ont continué de se détériorer, principalement par une diminution de volume. Les produits de l’agriculture ont perdu un peu de terrain, les exportations de blé ayant diminué pour un cinquième trimestre consécutif. Pendant cette période, les exportations de blé ont baissé d’environ 60 %. La réduction de 1,3 milliard de dollars des importations était essentiellement le fait d’une baisse des importations de produits de machines et équipement et de produits de l’automobile. Cependant, les valeurs des importations de produits de l’énergie (encore une fois en raison du prix) et de l’agriculture ont augmenté. La plus forte baisse des importations a touché les machines et équipement, particulièrement la catégorie autre matériel de communications et matériel connexe, ainsi que les aéronefs, moteurs et pièces d’aéronefs. Les importations de produits de l’automobile ont aussi fléchi au premier trimestre, où il y a eu moins d’expéditions de voitures particulières. Selon la région, l’excédent au chapitre des biens avec les États-Unis a crû au premier trimestre, les importations ayant enregistré un net recul et les exportations une légère progression. Les déficits avec le Royaume-Uni, le Japon et les pays hors OCDE se sont améliorés. Les paiements de revenu de placements diminuent Le déficit au chapitre du revenu de placements a reculé de 1,6 milliards de dollars, le revenu gagné sur le passif du Canada ayant été de 2,0 milliards de dollars de moins qu’au premier trimestre. Les gains des investisseurs directs étrangers détenant des avoirs au Canada sont retombés après un quatrième trimestre de 2002 qui a été exceptionnellement vigoureux. L’intérêt sur les obligations canadiennes a aussi diminué après trois trimestres d’augmentations alors que le coût des intérêts payables en dollar US a baissé. En même temps, le revenu des investissements directs canadiens à l’étranger est demeuré élevé, n’ayant connu qu’une légère baisse. Le déficit des services a connu une légère progression Avec la diminution du nombre de visiteurs étrangers au Canada et l’augmentation du nombre de Canadiens voyageant à l’étranger ailleurs qu’aux États-Unis au cours du premier trimestre, le déficit au chapitre des voyages a connu une légère hausse. Un nombre record de Canadiens ont visité des pays autres que les États-Unis, tandis que le nombre de Canadiens ayant passé au moins une nuit aux États-Unis n’aura été plus bas qu’une seule autre fois depuis quatre ans. La légère hausse des paiements pour les services commerciaux, conjuguée à une chute des recettes, a provoqué un accroissement du déficit. Compte financierLes obligations ouvrent la voie Avec la flambée du dollar canadien par rapport aux autres grandes devises étrangères au cours du trimestre, les investisseurs de portefeuille étrangers ont acquis un montant considérable d’obligations canadiennes – leur plus grand investissement en cinq trimestres et a été dominé par des émissions en dollars canadiens. En même temps, la demande canadienne en obligations étrangères a rebondi en accord avec la demande pour l’année 2002 qui a été la plus élevée au cours des quatre dernières années. Les placements de portefeuille transfrontaliers favorisent les obligations en dollars canadiens Les investisseurs étrangers ont acheté pour 9,9 milliards de dollars d’obligations canadiennes, surtout des émissions en circulation du gouvernement fédéral. Ces investissements étrangers sont allés entièrement aux obligations en dollars canadiens, à la faveur des solides gains réalisés par le dollar canadien sur les devises étrangères. Du milieu de 1993 au milieu de 2002, les investissements étrangers en obligations canadiennes ont été presque entièrement effectués sur des titres émis en devises étrangères, surtout en dollars US. Dans la deuxième moitié de 2002, les investisseurs étrangers ont favorisé les obligations en dollars canadiens, ayant acheté pour 12,4 milliards de dollars de ces obligations mais ont vendu 3,6 milliards de dollars d’obligations canadiennes libellées en devises étrangères. Les investissements du premier trimestre de 2003 ont accéléré cette tendance, les investisseurs étrangers ayant ajouté pour 11,5 milliards de dollars supplémentaires en obligations en dollars canadiens, tout en réduisant de 1,6 milliard de dollars leurs obligations canadiennes en devises étrangères principalement suite aux remboursements. Les investissements canadiens en obligations étrangères ont rebondi et atteint un montant non négligeable de 3,6 milliards de dollars, ce montant représente plus de la moitié des montants investis pour l’ensemble de l’année 2002. Depuis 1998, les investissements canadiens sur le marché obligataire étranger ont visé les obligations américaines et, encore une fois au cours de ce trimestre, la majorité est allée aux obligations américaines. Cependant, au cours des trois derniers trimestres, les investisseurs canadiens ont tourné leur attention vers les obligations d’outre-mer, qui ont représenté des investissements totaux durant cette période de 3,0 milliards de dollars, ou 60% du total. Les placements transfrontaliers en actions en baisse sur des marchés boursiers faibles La demande canadienne d’actions étrangères est en recul depuis la première moitié de 2001 et a culminé, au présent trimestre, à une réduction d’un montant sans précédent de 2,7 milliards de dollars des avoirs en actions étrangères détenus par les investisseurs canadiens. Le moteur reste dans une large mesure les réductions des portefeuilles d’actions étrangères des fonds communs de placement canadiens. Les deux tiers du désinvestissement ont été en actions américaines, et le reste en actions d’outre-mer. En même temps, les investisseurs étrangers ont vendu une faible quantité d’actions canadiennes, pendant que le cours des actions continuait de fléchir au Canada. De plus, les investisseurs étrangers ont vendu pour 1,1 milliard de dollars d’instruments du marché monétaire, malgré le raffermissement du dollar canadien et une différence de taux d’intérêt qui a crû en faveur de l’investissement au Canada. Les investissements directs sont faibles tant à l’actif qu’au passif avec peu d’acquisitions Comme au premier trimestre de 2002, les investisseurs directs canadiens ont canalisé un montant modeste de 5,6 milliards de dollars dans les économies étrangères au cours du trimestre. Le gros des investissements est allé aux sociétés affiliées existantes pour leurs besoins de fonds de roulement, et il y a eu peu d’acquisitions. Du côté du passif, des investissements directs étrangers de 3,1 milliards de dollars ont été investis dans l’économie canadienne, un faible niveau pour un quatrième trimestre consécutif. Encore une fois, les investissements ont profité aux sociétés affiliées existantes à des fins de fonds de roulement, les acquisitions ayant été inexistantes. Autres placements Les réserves internationales du Canada ont diminué de 2,7 milliards de dollars au premier trimestre, surtout à cause d’une réduction des titres libellés en dollars américains. Le Canada a réduit ses avoirs de réserve pendant trois trimestres consécutifs, pour un total de 5,2 milliards de dollars. L’actif et le passif-dépôts ont connu de fortes fluctuations qui se sont compensées au premier trimestre, surtout entre les banques canadiennes et leurs sociétés affiliées étrangères. Le passif-prêts a augmenté sous l’effet des opérations en conventions de rachat. Balance des paiements internationaux - Tableaux statistiques
Balance des paiements, tous les pays, non désaisonnalisé - trimestriel et annuel
Compte courant, tous les pays, désaisonnalisé - trimestriel et annuel
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