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Il existe de nombreuses preuves qu’un grand nombre d’entreprises se regroupent au niveau spatial et qu’il y a une association entre la formation de grappes et la productivité. Au lieu de déterminer les vastes effets de la formation de grappes, le présent document explore comment les différents types d’entreprises profitent de l’agglomération. Il fait progresser la recherche sur l’agglomération en démontrant tout d’abord que les entreprises ne profitent pas au même degré de la colocalisation et, en deuxième lieu, que les entreprises ayant des capacités internes différentes profitent de formes différentes d’externalités géographiques. L’analyse empirique est axée sur les établissements du secteur canadien de la fabrication qui étaient en activité au cours de la période allant de 1989 à 1999. Elle a permis de déterminer que les petites entreprises canadiennes jeunes ne comptant qu’un établissement, qui ne peuvent généralement pas profiter des ressources internes dont disposent les grandes entreprises plus anciennes sous contrôle étranger ayant des établissements multiples, profitent davantage de la formation de grappes à presque tous les égards. Ces entreprises plus petites et plus jeunes connaissent des gains de productivité plus marqués découlant de bassins localisés de travailleurs ayant des compétences qui correspondent à leurs besoins et des retombées de connaissances, mais des gains de productivité plus faibles découlant de la présence de fournisseurs d’intrants en amont.
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