Sommaire de gestion

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Des chercheurs oeuvrant dans de nombreuses disciplines réexaminent la façon dont les couples négocient et gèrent leurs activités économiques, en accordant une attention particulière aux ressources, aux intérêts et aux préférences de chacun des conjoints ou partenaires. La présente étude porte notamment sur le poids des intérêts individuels par rapport à celui des intérêts communs dans les décisions des conjoints ou partenaires.

À l'aide des données de l'Enquête sociale générale de 2007, la présente étude propose un examen des stratégies de gestion du revenu chez les couples canadiens dont au moins l'un des conjoints ou partenaires est âgé de 45 ans et plus. Plus précisément, l'étude porte sur la mesure dans laquelle les couples optent pour l'allocation (un conjoint ou partenaire gère le revenu du couple et en donne une part à l'autre), la mise en commun (les deux conjoints ou partenaires mettent leurs revenus en commun et chacun prend l'argent dont il a besoin) ou la séparation des revenus (les revenus des conjoints ou partenaires demeurent partiellement ou entièrement séparés).

Parmi l'échantillon de personnes formant ces couples, 20 % ont adopté l'allocation, 57 %, la mise en commun et 23 %, la séparation des revenus (8 % de ces couples séparent partiellement leurs revenus et 15 % les séparent entièrement). La séparation des revenus est plus courante chez les couples en union libre que chez les couples mariés : on observe un écart brut de près de 34 points de pourcentage. Une part considérable de cet écart (42 %, soit 14 points de pourcentage) est attribuable à des caractéristiques socioéconomiques qui diffèrent systématiquement entre les couples mariés et les couples en union libre. Peu d'études ont abordé la mesure dans laquelle ces caractéristiques interviennent dans les écarts entre les groupes. Outre sa corrélation avec l'union libre, la séparation des revenus est plus courante chez les couples sans enfants dont la relation dure depuis moins longtemps.

La séparation des revenus est plus fréquente chez les couples dont au moins un des conjoints ou partenaires possède un diplôme d'études postsecondaires. En général, les stratégies de gestion du revenu ne sont pas liées au revenu de l'homme. Toutefois, la probabilité d'opter pour la séparation des revenus est étroitement liée au revenu de la femme : elle est d'environ 5 points de pourcentage plus élevée chez les couples dont la femme touche un revenu de 20 000 $ à 39 999 $ et d'environ 8 à 12 points de pourcentage plus élevée chez ceux dont la femme touche un revenu supérieur à 40 000 $ que chez les couples dont la femme touche un revenu de 1 $ à 19 999 $. Pourtant, si la probabilité de séparer les revenus est étroitement et positivement liée au revenu absolu de la femme, elle n'est pas liée au rapport entre son revenu et celui de son conjoint ou partenaire.

Face au nombre croissant de Canadiens remariés et de familles recomposées, on peut se demander si les familles complexes ont des finances complexes. Les résultats descriptifs semblent indiquer une telle corrélation, la séparation des revenus étant plus courante chez les membres de familles recomposées et chez les personnes qui ont déjà été mariées. Toutefois, ces résultats ne sont pas significatifs dans les modèles multivariés.

Signaler un problème sur cette page

Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?

S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.

Avis de confidentialité

Date de modification :