Direction des études analytiques : documents de recherche
Entrepreneurs immigrants créateurs d’emplois : le cas des entreprises privées canadiennes constituées en société

par Garnett Picot et Anne-Marie Rollin
11F0019M no 423
Date de diffusion : le 24 avril 2019

Résumé

Le présent article traite de la création et de la disparition d’emplois au sein d’entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants et à des personnes nées au Canada et repose sur des données couvrant la période allant de 2003 à 2013. Les données non corrigées (brutes) indiquent que la croissance annuelle moyenne nette de l’emploi par entreprise était plus élevée pour les entreprises appartenant à des immigrants que pour celles appartenant à des personnes nées au Canada, tout comme la probabilité que ces entreprises présentent une forte croissance. L’analyse de régression révèle que ces différences étaient largement dues au fait que les entreprises appartenant à des immigrants étaient plus récentes en moyenne et que le taux de création d’emplois des jeunes entreprises était plus élevé. De plus, les entreprises appartenant à des immigrants représentaient une part disproportionnée des entreprises entrant sur le marché (entrantes), lesquelles jouent un rôle important dans la création d’emplois. En raison de l’arrivée continue de nouveaux immigrants, l’immigration a entraîné la création d’un grand nombre de nouvelles entreprises récemment créées. De ce fait, les entreprises appartenant à des immigrants ont contribué de façon disproportionnée à la création nette d’emplois au cours de la période étudiée.

Sommaire

À l’aide de données de la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés (BDCDEE) de Statistique Canada, le présent article vise trois objectifs : 1) comparer le nombre d’emplois créés ou ayant disparu au sein des entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants à celui des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada; 2) déterminer si les entreprises appartenant à des immigrants étaient proportionnellement plus nombreuses que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada à enregistrer une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs; 3) déterminer les caractéristiques des immigrants qui sont associées à la probabilité plus élevée que les entreprises appartenant à des immigrants présentent une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs. Les données portaient sur la période allant de 2003 à 2013. Seuls les immigrants arrivés au Canada depuis 1980 ont pu être classés comme immigrants dans la présente étude; ils représentaient environ les trois quarts de tous les immigrants âgés de 18 à 69 ans vivant au Canada en 2011.

Le présent article traite de la création brute d’emplois (les emplois créés par l’expansion d’entreprises demeurées en activité et par des entreprises entrant sur le marché), de la disparition brute d’emplois (les emplois ayant disparu du fait de la décroissance et de la disparition d’entreprises) et la variation nette de l’emploi (la différence entre la création brute et la disparition brute d’emplois).

En matière de création et de disparition brutes d’emplois, les résultats révèlent que les entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants étaient bien plus susceptibles que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada d’être créatrices plutôt que réductrices d’emplois. Par conséquent, en ce qui concerne la variation nette de l’emploi, les entreprises appartenant à des immigrants se trouvaient en tête des données non corrigées (brutes); elles affichaient une création annuelle moyenne nette d’emplois plus élevée que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. Par exemple, les entreprises appartenant à des immigrants arrivés au Canada depuis 1980 (la population d’immigrants disponible dans l’ensemble de données utilisé pour la présente étude) étaient à l’origine de 25 % des emplois nets créés dans le secteur privé des entreprises constituées en société au cours de cette période de 11 ans, tout en représentant 17 % des entreprises étudiées.

En matière de création d’emplois, les entreprises entrantes ont joué un plus grand rôle au sein de la population des entreprises appartenant à des immigrants qu’au sein des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. La différence entre la création d’emplois par des entreprises entrantes et la perte d’emplois du fait d’entreprises sortantes représentait la moitié de la création nette totale d’emplois parmi les entreprises appartenant à des immigrants et un tiers de la création nette totale d’emplois parmi les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. Enfin, les entreprises appartenant à des immigrants dans l’échantillon représentaient une part disproportionnée des entreprises entrantes par rapport aux entreprises appartenant à des personnes nées au Canada.

Les caractéristiques des entreprises appartenant à des immigrants différaient beaucoup de celles des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. En particulier, les entreprises appartenant à des immigrants avaient été créées plus récemment; les entreprises plus récentes enregistrent des taux de création d’emplois plus élevés, ce qui peut influer sur les taux de création et de disparition d’emplois. Une fois les résultats corrigés pour tenir compte des différences relatives à ces caractéristiques ainsi qu’à d’autres caractéristiques, l’écart en matière de création annuelle moyenne nette d’emplois entre les entreprises appartenant à des immigrants et les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada a disparu et, les entreprises appartenant à des immigrants présentaient alors des taux inférieurs de création annuelle moyenne nette d’emplois.

Les résultats étaient similaires pour ce qui est de la probabilité qu’une entreprise présente une forte croissance (plus de 20 % de croissance annuelle de l’emploi). Les résultats non corrigés (données brutes) portent à croire que les entreprises appartenant à des immigrants étaient nettement plus susceptibles (1,3 fois plus) que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada de présenter une forte croissance. Il existait peu de différence quant à la probabilité d’être une entreprise ayant enregistré une réduction rapide des effectifs (en dessous de -20 % de croissance annuelle de l’emploi). Une fois les résultats corrigés pour tenir compte des différences de caractéristiques des entreprises, la différence de probabilité d’être une entreprise à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs diminuait de 70 %.

Les immigrants sont un groupe très hétérogène. Le niveau de scolarité d’un propriétaire immigrant, sa région d’origine ou sa catégorie d’immigrant (réfugié, catégorie économique ou regroupement familial) peut influer sur le taux de création d’emplois de l’entreprise appartenant à des immigrants. Cependant, les résultats corrigés portent à croire que les caractéristiques des propriétaires immigrants avaient relativement peu d’incidence sur la probabilité qu’une entreprise appartenant à un immigrant présente une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs.

Comment peut-on interpréter ces résultats? Selon les données brutes, les entreprises appartenant à des immigrants présentaient un niveau plus élevé de création nette d’emplois par entreprise et étaient plus susceptibles d’être des entreprises à forte croissance que celles appartenant à des personnes nées au Canada. Cependant, la majeure partie, si ce n’est l’intégralité, de cet écart était attribuable aux différences liées aux caractéristiques des entreprises. En particulier, les entreprises appartenant à des immigrants étaient plus récentes, et les entreprises plus récentes sont plus dynamiques en matière de création d’emplois.

Les entreprises appartenant à des immigrants avaient été créées plus récemment, justement parce qu’elles appartenaient à des immigrants. Un afflux constant d’immigrants a donné lieu à une plus grande part de jeunes entreprises que cela n’aurait été le cas sans immigration, puisque les cohortes d’immigrants récemment arrivés ont mis en place de nouvelles entreprises privées constituées en société. Un effet « années écoulées depuis l’immigration » existait. Les propriétaires immigrants représentaient une part d’entreprises récemment créées (depuis 4 ans ou moins) approchant celle des propriétaires nés au Canada seulement après avoir vécu au Canada pendant plus de 30 ans. Par conséquent, la proportion de jeunes entreprises parmi les entreprises appartenant à des immigrants était supérieure à celle des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. Cet énoncé est vérifiable dans le présent article à la fois pour les entreprises appartenant à des immigrants arrivés au Canada depuis 1980 et celles appartenant à tous les immigrants arrivés au Canada, y compris avant 1980. En 2012, environ 48 % des entreprises privées constituées en société appartenant à tous les immigrants étaient récentes, par rapport à 29 % de celles de propriétaires nés au Canada. Ainsi, alors que le contrôle des différences de caractéristiques éliminait la plupart ou l’intégralité de l’avantage en matière de création d’emplois que présentaient les entreprises appartenant à des immigrants par rapport à celles appartenant à des personnes nées au Canada, l’analyse va plus loin. L’immigration a accru le dynamisme en matière de création d’emplois du secteur privé des entreprises constituées en société en générant un grand nombre de jeunes entreprises entrant sur le marché, ce qui a entraîné une contribution disproportionnée des entreprises appartenant à des immigrants à la création d’emplois dans le secteur privé des entreprises constituées en société.

1 Introduction

Le présent article porte sur la création et la disparition d’emplois au sein d’entreprises privées constituées en société au Canada au cours de la période allant de 2003 à 2013. À l’aide de la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés (BDCDEE), il tente de déterminer si les dynamiques en matière d’emploi des entreprises appartenant à des immigrants diffèrent de celles des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada et les raisons pouvant expliquer ces différences. Il étudie tant le niveau de création et de disparition d’emplois que le taux de croissance des entreprises privées constituées en société.

Pour atteindre cet objectif, deux sujets de recherche distincts, à savoir la contribution économique des entrepreneurs immigrants et la création d’emplois par des entreprises du secteur privé, sont regroupés dans le présent article. L’entrepreneuriat des immigrants et sa contribution à l’économie hôte a fait l’objet d’une quantité considérable de travaux de recherche récents (voir OCDE, 2010 ainsi que Fairlie et Lofstrom, 2013 pour des examens). Dans des pays à taux d’immigration élevés (Canada, Australie, Royaume-Uni et États-Unis), on considère que les immigrants ont l’esprit d’entreprise; leur tendance à être propriétaires d’entreprises dépasse celle de la population née dans le pays hôte (Schuetze et Antecol, 2007; Fairlie et Lofstrom, 2013).

Au Canada, Green et coll. (2016) ont révélé que les immigrants présentaient des taux de propriété d’entreprise plus faibles pendant leurs premières années au Canada que la population née au Canada. Toutefois, après quelques années passées au Canada, les immigrants présentaient une plus grande propension à être propriétaires d’entreprises que la population née au Canada.

Dans leur examen de l’entrepreneuriat des immigrants, Fairlie et Lofstrom (2013, p. 38) ont conclu ce qui suit : [traduction] « Il existe peu de preuves dans la documentation quant à la contribution à la croissance de l’emploi des entreprises appartenant à des immigrants. Bien que des données existent [sic] sur l’emploi au sein des entreprises appartenant à des immigrants, aucune donnée disponible ne montre la dynamique de l’emploi au sein de ces entreprises.» Récemment, dans des études effectuées aux États-Unis, on a examiné la formation des entreprises d’immigrants et leur croissance en matière d’emploi. En présentant ce qu’ils ont décrit comme des « résultats provisoires », Kerr et Kerr (2016) ont conclu qu’à moyen terme les nouvelles entreprises appartenant à des immigrants étaient plus susceptibles de survivre et légèrement plus susceptibles d’enregistrer une croissance de l’emploi que les entreprises comparables fondées par la population née aux États-Unis. Anderson (2016) a étudié de jeunes entreprises privées appartenant à des États-Uniens évaluées à 1 milliard de dollars ou plus et a remarqué qu’environ la moitié avait un fondateur immigrant. Cela a fourni une preuve circonstancielle que les immigrants contribuent de façon disproportionnée à la création de nouvelles entreprises à croissance rapide aux États-Unis.

Aucune étude canadienne n’a été trouvée sur la dynamique en matière d’emploi des entreprises appartenant à des immigrants et de celles appartenant à des personnes nées au CanadaNote . Que les entreprises appartenant à des immigrants affichent une croissance de l’emploi plus rapide ou plus lente demeure une question sans réponse. Les résultats d’autres pays peuvent ou non s’appliquer au Canada. Les immigrants vivant au Canada diffèrent de façons importantes des immigrants vivant aux États-Unis et en Europe. Ils ont généralement atteint un niveau de scolarité plus élevé (Ostrovsky, Picot et Leung, 2018) et sont proportionnellement plus nombreux à appartenir à la catégorie des immigrants économiques. Cela pourrait influer à la fois sur les taux de jeunes entreprises et sur la dynamique de l’emploi.

Les documents publiés portant sur la création et la disparition d’emplois dans le domaine des affaires ont été une autre ressource importante pour la présente étude. Depuis longtemps, on traite des nombreuses difficultés rencontrées lorsqu’on tente d’évaluer la création et la disparition d’emplois au niveau de l’entreprise (voir Davis, Haltiwanger et Schuh, 1996). Un résultat clé de la littérature existante est que la taille de l’entreprise était une variable cruciale pour expliquer la création et la disparition d’emplois; cependant, son influence positive ou négative sur la croissance des emplois dépendait des données utilisées (voir Audretsch et coll., 2004 et Geroski, 2005 pour obtenir une analyse documentaire approfondie). Un résultat plus récent donne à penser que l’âge de l’entreprise importait également, et son omission dans les études antérieures sur la croissance de l’emploi explique en partie les résultats hétérogènes obtenus quant à la taille des entreprises. Les jeunes entreprises étaient les principaux moteurs de la création d’emplois (Haltiwanger, Jarmin et Miranda, 2013).

Pour le Canada, des travaux de recherche récents ont porté sur la variation possible du taux de croissance des employeurs canadiens entre les entreprises de taille et d’âge différents sur l’ensemble de la répartition (Dixon et Rollin, 2012) et aux extrémités de la répartition (Dixon et Rollin, 2014; Dixon, Petrunia et Rollin, 2018; Decker et coll., 2015). Les entreprises plus jeunes de toute taille se sont avérées plus enclines à publier des taux de croissance élevés que les entreprises plus anciennes. La contribution des entreprises à forte croissance et à réduction rapide des effectifs en matière de création et de disparition d’emplois au Canada a également été évaluée. La présente étude repose sur l’approche qu’ont utilisée Dixon et Rollin (2012, 2014) ainsi que Dixon, Petrunia et Rollin (2018). Cependant, elle en diffère en ce que deux mesures de la variation de l’emploi sont utilisées (variation du niveau d’emploi et du taux de croissance) et le fait que l’accent soit mis sur la différence entre les propriétaires immigrants et ceux nés au Canada.

Le présent article est axé sur la création d’emplois au sein d’entreprises canadiennes appartenant à des immigrants et à des personnes nées au Canada. Il existe trois types possibles de structures de propriété: les entreprises non constituées en société, les entreprises privées constituées en société et les entreprises publiques constituées en société. L’article ne traite que des entreprises privées constituées en société. Les entreprises non constituées en société (c.-à-d. les travailleurs autonomes non constitués en société) ont été exclues de l’étude, car très peu d’entre elles (environ 3 % des entreprises appartenant à des immigrants) comptent des employés autres que le propriétaire (Green et coll., 2016). Les entreprises cotées en bourse ont également été exclues, parce que ce type de propriété est habituellement très dispersé et les propriétaires ne participent pas nécessairement à l’exploitation quotidienne de l’entreprise. Le présent article met l’accent sur les entreprises sous contrôle canadien constituées en société du secteur privé, qui représentaient environ 55 % des emplois du secteur privé, de 2003 à 2013. Il est important de comprendre les tendances à long terme. Les tendances comme celles observées au cours de la période à l’étude évoluent lentement au fil du temps et sont probablement applicables aux années plus récentes.

2 Données et méthodes

2.1 Source des données

Les données proviennent de la BDCDEE qui comprend plusieurs composantes, notamment des données T2 sur l’impôt sur le revenu des sociétés, des données T1 sur l’impôt sur le revenu des particuliers, des enregistrements T4 sur la rémunération versée par des employeurs, le Programme d’analyse longitudinale de l’emploi (PALE) et la Base de données longitudinales sur les immigrants (fichier de données longitudinales sur tous les immigrants entrés au Canada depuis 1980). En 2011, environ 75 % de tous les immigrants au Canada âgés de 18 à 69 ans étaient arrivés au Canada depuis 1980, selon l’Enquête nationale auprès des ménages (Green et coll., 2016). Cet ensemble de données comprend des renseignements sur les employés, les entreprises, les propriétaires d’entreprise et les immigrants. Consultez l’étude de Green et coll. (2016) pour obtenir une description détaillée de la BDCDEE.

La clé de la recherche sur l’entrepreneuriat des immigrants est la capacité à déterminer le statut d’immigrant de chaque propriétaire d’entreprise. Jusqu’à la récente création des données de la BDCDEE, cela n’était pas possible au Canada. Dans la présente étude, une entreprise comptant au moins un propriétaire immigrant a été considérée comme correspondant à la catégorie des entreprises appartenant à des immigrants. Les principaux résultats ont été repris en utilisant une autre définition selon laquelle tous les propriétaires devaient être immigrants pour que l’entreprise soit considérée comme appartenant à des immigrants. Les résultats découlant de ces deux définitions différentes ont été essentiellement les mêmes (résultats disponibles auprès des auteurs).

Le statut d’immigrant des propriétaires n’a pas pu être établi pour environ 15 % des entreprises privées constituées en société (Green et coll., 2016). Pour corriger cette sous-déclaration, une pondération a été appliquée à chaque enregistrement afin de corriger l’absence d’enregistrement. Ces poids ont été estimés et appliqués au niveau de la province, de l’âge de l’entreprise, de sa taille et des cellules sectorielles.

L’emploi d’une entreprise pour une année donnée a été obtenu de la base de données du PALE. L’estimation de l’emploi est fondée sur la masse salariale totale de l’entreprise. Un facteur de conversion dérivé de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail a servi à convertir la masse salariale en estimation de l’emploi (Lafrance et Leung, 2009). Cette estimation est appelée une unité moyenne de main-d’œuvre (UMM).

2.2 Méthodologie

La variable centrale de la présente étude est la variation de l’emploi d’une entreprise (la variation du niveau d’emploi ou du taux de croissance de l’emploi) entre des années consécutives de 2002-2003 à 2012-2013. La variation de l’emploi est simplement la variation de niveaux d’emploi entre t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ et t 1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaaigdaaaa@3898@ .

Pour calculer le taux de croissance d’une entreprise i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaaeaaaaaaaaa8 qacaWGPbaaaa@3705@ de l’année  t 1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaaigdaaaa@3898@ à l’année  t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ , l’emploi moyen de l’entreprise au cours de ces deux années a été utilisé dans le dénominateur :

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Ce taux de croissance, décrit dans l’étude de Davis, Haltiwanger et Schuh (1996), a été limité entre -2 (sortie) et 2 (entrée). Il était similaire au taux de croissance logarithmique des entreprises ayant enregistré une augmentation ou une réduction de l’emploi pouvant atteindre 50 %. Si la variation de l’emploi entre des années consécutives était supérieure à 0, l’entreprise était créatrice d’emplois. Si la variation de l’emploi était inférieure à 0, l’entreprise était réductrice d’emplois (c.-à-d. qu’elle enregistrait une réduction des effectifs). La variation d’emploi (soit du niveau de l’emploi soit du taux de croissance) entre chaque ensemble d’années consécutives pour chaque entreprise constituait une observation. On a appelé cela une observation d’année-entreprise. Les caractéristiques de l’entreprise et de ses propriétaires ont été incluses à chaque observation d’année-entreprise.

L’échantillon comprenait toutes les observations d’années-entreprises correspondant à des sociétés privées sous contrôle canadien du secteur privéNote  qui avaient enregistré de l’emploi à un moment donné au cours de la période de 2002-2003 à 2012-2013.

Le premier objectif de cet article était de déterminer si les entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants enregistraient des niveaux de création ou de disparition d’emplois inférieurs ou supérieurs à ceux des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. Le deuxième objectif de cet article était de déterminer si les sociétés appartenant à des immigrants étaient plus susceptibles d’être des entreprises à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada.

Différents échantillons ont permis d’atteindre ces deux objectifs. Pour déterminer les niveaux de création et de disparition d’emplois ainsi que la variation nette de l’emploi dans le cadre du premier objectif, l’échantillon a été formé de toutes les entreprises privées constituées en société ayant enregistré des emplois de 2002-2003 à 2012-2013. Cette approche a permis d’englober les entreprises entrantes, les entreprises établies (c.-à-d. celles qui sont demeurées en activité) et les entreprises sortantes et de produire un échantillon de 7,49 millions d’observations d’années-entreprises (8,60 millions avec la pondération).

Une entreprise entrante au cours de l’année  t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ était une entreprise existant au cours de cette année-là, mais pas l’année précédente. Une entreprise sortante au cours de l’année  t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ était une entreprise enregistrant des emplois au cours de l’année t 1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaaigdaaaa@3898@ , mais pas au cours de l’année  t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ . Pour une entreprise entrante au cours de l’année  t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ , le gain d’emplois brut était l’emploi observé au cours de cette première année  t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ . Il peut s’agir d’une année partielle, puisqu’une entreprise peut avoir été créée à tout moment au cours de cette année. De la même façon, pour une entreprise sortante, la perte d’emplois brute était liée à l’emploi observé au cours de l’année  t 1. MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaaigdacaGGUaaaaa@394A@ Il peut également s’agir d’une année partielle, puisqu’une entreprise peut avoir cessé ses activités à tout moment au cours de l’année.

Pour étudier les taux de croissance de l’emploi dans le cadre du deuxième objectif, l’échantillon a été limité aux entreprises établies. Les entreprises entrantes et les entreprises sortantes ont été exclues, car une entreprise nouvelle passe de zéro emploi à une valeur finie et une entreprise sortante passe d’une valeur finie à zéro emploi. Calculer les taux de croissance pour de telles entreprises est difficile. La méthode employée pour calculer les taux de croissance, basée sur celle de Davis, Haltiwanger et Schuh (1996), produirait des taux de croissance de +2 pour les entreprises entrantes et de -2 pour les entreprises sortantes, si elles étaient incluses.

Dans le présent article, on a examiné si les entreprises appartenant à des immigrants ou celle appartenant à des personnes nées au Canada étaient plus susceptibles d’être des entreprises à forte croissance, définies comme des entreprises enregistrant un taux de croissance supérieur à 0,2 (20 %). Toutes les entreprises entrantes seraient ainsi jugées comme étant des entreprises à forte croissance, peu importe si l’emploi y était plus faible au cours de la première année. De nombreuses entreprises entrantes commencent avec moins d’un employé à temps plein (en UMM). De la même façon, toutes les entreprises sortantes seraient jugées comme étant des entreprises à réduction rapide des effectifs, peu importe si l’emploi y était plus faible au cours de la dernière année.

Pour les entreprises établies, un taux de croissance supérieur à 20 % se traduit probablement par une hausse importante de l’emploi. Par conséquent, on a mis l’accent uniquement sur les entreprises établies dans le cadre de l’étude de la probabilité qu’une entreprise soit à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs. Les entreprises dont la taille moyenne était strictement inférieure à une UMM au cours de  t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ et  t 1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaaigdaaaa@3898@ ont également été exclues pour ce deuxième objectif, afin d’éviter le biais de petite taille dans les calculs de taux de croissanceNote . Ces entreprises de taille plus modeste ont été incluses dans l’analyse des variations du niveau d’emploi, puisque ce type de biais ne s’applique pas dans ce cas. La taille de l’échantillon pour le deuxième objectif a été de 4,60 millions d’observations d’années-entreprises (5,27 millions avec la pondération).

Pour corriger la variation d’emploi en fonction des différences de caractéristiques des entreprises et des propriétaires entre les entreprises appartenant à des immigrants et celles appartenant à des personnes nées au Canada, des régressions à moindres carrés ordinaires et logit ont été utilisées.

On a eu recours à une régression à moindres carrés ordinaires pour examiner le premier objectif. La variable dépendante était la variation des niveaux d’emploi entre t 1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaaigdaaaa@3898@ et t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ . Toutes les observations d’années-entreprises ont été incluses, qu’elles aient enregistré une variation positive, négative ou nulle de l’emploi. Les variables indépendantes utilisées comme témoins comprenaient l’âge de l’entreprise mesuré en années (0, 1, 2, 3, 4 ou 5, 6 ou 7, 8 ou 9, 10 à 14, 15 à 19, 20 ou plus), la taille de l’entreprise mesurée en UMM (moins de 1, 1 à 4, 5 à 19, 20 à 49, 50 à 99, 100 à 499, 500 ou plus), le secteur à deux chiffres du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) (18 niveaux, comme le présente le tableau 1), la province où l’entreprise employait la majeure partie de ses travailleurs, une variable nominale indiquant les entreprises à plusieurs propriétaires, la combinaison de sexe des propriétaires (uniquement des femmes, uniquement des hommes, les deux sexes), et l’année de l’observation. Une variable nominale a également été incluse, laquelle prenait une valeur 1 si l’entreprise appartenait à des immigrants et une valeur 0 dans le cas contraire (propriétaire né au Canada). Ce coefficient de variable était le point d’intérêt, puisqu’il indiquait la différence de fourchette annuelle moyenne absolue de l’emploi entre les entreprises appartenant à des immigrants et les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada.

Pour le deuxième objectif (estimer la différence de probabilité d’être une entreprise à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs), une régression logistique a été utilisée pour apporter une correction en fonction des différences de caractéristiques des entreprises. Deux régressions distinctes ont été utilisées. Dans la première, la variable dépendante était une valeur binaire, égale à 1 si l’entreprise présentait une forte croissance et égale à 0 dans le cas contraire. Dans la deuxième, la variable dépendante était égale à 1 si l’entreprise enregistrait une réduction rapide des effectifs et à 0 dans le cas contraire. Dans ces deux régressions, les variables indépendantes étaient identiques à celles utilisées dans l’équation à moindres carrés ordinaires ci-dessus. En fonction des coefficients de la régression logistique, des probabilités marginales ont été estimées. Comme dans le cas mentionné précédemment, l’accent a été mis sur la variable de statut d’immigrant, puisque celle-ci indiquait la différence de probabilité qu’une entreprise appartenant à des immigrants ou une entreprise appartenant à des personnes nées au Canada présente une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs.

Comme il est mentionné plus tôt, la même entreprise peut contribuer à plusieurs observations, puisqu’une observation correspond à une année-entreprise. Il n’a malheureusement pas été possible de déterminer la durée de la présence de l’entreprise dans l’échantillon et il n’a donc pas été possible de corriger l’effet de ce manque d’observations indépendantes sur les erreurs-types. Les erreurs-types ont probablement été sous-estimées, puisque le nombre d’observations indépendantes a été, par nature, surestimé. Cependant, la taille de l’échantillon était si importante, celle-ci comptant plusieurs millions d’observations, que même si elle était réduite d’un facteur de 10 après correction en fonction des observations regroupées, les effets statistiquement significatifs demeureraient probablement significatifs. Pour valider cela, le modèle a été exécuté 11 fois et estimé sur des échantillons annuels (p. ex. en utilisant uniquement les observations pour 2002-2003, puis pour 2003-2004, etc.) Lors d’un traitement de ce type, l’indépendance des observations ne posait pas de problème. Les résultats annuels des tests d’hypothèse ont essentiellement produit les mêmes résultats que ceux observés lors de l’utilisation de l’échantillon entier sur toutes les années.

3 Caractéristiques de l’échantillon

Les entreprises privées constituées en société avaient tendance à être de petite taille. Parmi les entreprises actives et comptant des employés (entreprises établies plus entreprises entrantes), 71 % comptaient moins de cinq employés (tableau 1, dernière colonne). Environ 3 % seulement comptaient plus de 50 employés. Les entreprises privées constituées en société avaient tendance à être regroupées dans cinq secteurs représentant environ 50 % de toutes les entreprises privées constituées en société, notamment (en commençant par les plus importantes): les services professionnels, scientifiques et techniques; la construction; le commerce de détail; les services d’hébergement et de restauration; les autres services (à l’exception de l’administration publique).

Des différences importantes existaient entre les entreprises appartenant à des immigrantsNote  et celles appartenant au groupe témoin (principalement des personnes nées au Canada)Note . Les entreprises appartenant à des immigrants avaient tendance à être bien plus récentes. Parmi les entreprises ainsi prises en compte, de 2003 à 2013, plus des trois quarts des entreprises appartenant à des immigrants avaient été créées moins de 10 ans auparavant (81 %), par rapport à la moitié de celles appartenant à des personnes nées au Canada (53 %). En outre, 23 % des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada avaient été créées plus de 20 ans auparavant, alors que c’était le cas de 4 % des entreprises appartenant à des immigrants.

Dans la présente étude, on a prêté une attention particulière à la part des jeunes entreprises (créées depuis 4 ans ou moins). Au cours de la période à l’étude, la part des jeunes entreprises était, parmi les entreprises appartenant à des immigrants, entre 23 et 27 points de pourcentage supérieure à celle des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. La moyenne de cette différence était de 25 points de pourcentage (tableau 1). Le fait que les entreprises appartenant à des immigrants avaient tendance à être plus récentes est important, puisque les entreprises plus jeunes tendent à se développer plus rapidement que les entreprises plus anciennes (Haltiwanger, Jarmin et Miranda, 2013 pour les États-Unis; Dixon et Rollin, 2012 et 2014 pour le Canada).

Les entreprises appartenant à des immigrants avaient tendance, en outre, à être de taille plus réduite que celles appartenant à des personnes nées au Canada. En fait, 81 % des entreprises appartenant à des immigrants comptaient moins de cinq employés, par rapport à 69 % des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. Ce résultat correspondait à celui d’autres travaux de recherche (Fairlie et Lofstrom, 2013; Green et coll., 2016). Les entreprises de taille plus réduite sont susceptibles de se développer plus rapidement que les entreprises de plus grande taille, bien qu’en valeur absolue, les entreprises de plus grande taille créent plus d’emplois. Les entreprises de plus petite taille sont, en outre, plus susceptibles de réduire rapidement leurs effectifs (Dixon et Rollin, 2014).

La répartition selon le secteur des entreprises appartenant à des immigrants et de celles appartenant à des personnes nées au Canada était similaire, à quelques exceptions près. Les entreprises appartenant à des immigrants étaient proportionnellement plus nombreuses que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada à faire partie du secteur des services de l’hébergement et de la restauration et moins susceptibles de faire partie du secteur de la construction.

4 Nombre d’emplois créés et perdus

La création et la disparition brutes d’emplois ont dépassé de beaucoup la variation nette de l’emploiNote  (voir Davis, Haltiwanger et Schuh, 1996 pour les États-Unis, et Rollin, 2012 pour le Canada). Parmi les entreprises privées constituées en société étudiées sur la période de 2003 à 2013, par exemple, environ 8,4 millions d’emplois ont été créés par des entreprises entrantes et des entreprises actives en essor, et environ 6,8 millions d’emplois ont disparu au sein d’entreprises sortantes et d’entreprises établies affichant une baisse de leurs activités. Cette tendance a entraîné une variation nette de l’emploi de 1,6 million d’emploisNote  ou, plus précisément, d’UMM (tableaux 2-1 à 2-5). Il convient de noter que le nombre d’UMM peut différer d’autres estimations de l’emploi publiées par Statistique Canada (voir la section Méthodologie).

On a compté 8,6 millions d’observations d’années-entreprises pondérées au cours des 11 années étudiées. Par conséquent, le nombre annuel moyen net d’emplois (en UMM) créés par entreprise était de 0,18 (1,6 million divisé par 8,6 millions). Parmi les entreprises entrantes, sortantes et établies appartenant à des personnes nées au Canada, la variation nette était d’environ 1,2 million d’emplois. On a enregistré 7,2 millions d’observations relatives à des entreprises ayant des propriétaires nés au Canada; par conséquent, le nombre annuel moyen net d’emplois créés par entreprise était de 0,16. Parmi les entreprises appartenant à des immigrants, environ 0,4 million d’emplois nets ont été créés. On a compté 1,4 million d’observations relatives à des entreprises appartenant à des immigrants; par conséquent, le nombre annuel moyen net d’emplois créés par entreprise était de 0,28 pour ces entreprises.

Ainsi, 25 % des nouveaux emplois nets créés par des entreprises privées constituées en société étaient attribuables à des entreprises appartenant à des immigrants, même si celles-ci ne représentaient que 17 % des entreprises privées constituées en société à l’étude. Trois quarts des emplois nets créés étaient attribuables aux entreprises appartenant à des personnes nées au CanadaNote  (puisqu’elles étaient bien plus nombreuses et avaient tendance à être de plus grande taille). Au cours de la période de 11 ans à l’étude, les entreprises appartenant à des immigrants avaient tendance à créer un plus grand nombre de nouveaux emplois nets en moyenne (0,28) par entreprise que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada (0,16).

Les entreprises entrant sur le marché ont joué un plus grand rôle parmi les entreprises appartenant à des immigrants que parmi celles appartenant à des personnes nées au Canada. Dix-huit pour cent de toutes les observations d’années-entreprises appartenant à des immigrants (y compris les entreprises entrantes, établies et sortantes) étaient des entreprises entrantes. À titre de comparaison, le pourcentage était de 10 % au sein des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada (voir le tableau 2-1 pour le nombre d’entreprises entrantes et le tableau 2-5 pour le nombre total d’observations d’années-entreprises). Les entreprises entrantes représentaient 27 % de la création brute d’emplois parmi les entreprises appartenant à des immigrants, par rapport à 18 % parmi les entreprises appartenant à des personnes nées au CanadaNote . En tenant compte de la création d’emplois associée aux entreprises entrantes (gain d’emplois) et sortantes (perte d’emplois), la population des entreprises appartenant à des immigrants se trouvait également en tête. On a enregistré deux fois plus d’entreprises entrantes que d’entreprises sortantes parmi les entreprises appartenant à des immigrants, par rapport à 1,3 fois plus parmi les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada (tableaux 2-1 et 2-4). Par conséquent, les entreprises entrantes (par rapport aux entreprises sortantes) ont joué un rôle plus important dans la création nette d’emploi au sein de la population des entreprises appartenant à des immigrants. Environ la moitié de la création nette d’emplois générée par les entreprises appartenant à des immigrants provenait de la différence entre les emplois créés par les entreprises entrantes et les emplois perdus par les entreprises sortantes, par rapport à environ un tiers pour les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. De plus, selon l’échantillon composé d’immigrants arrivés au Canada depuis 1980, 26 % de toutes les entreprises entrantes appartenaient à des immigrants, alors que les immigrants arrivés depuis 1980 représentaient environ 16 % seulement de la population du Recensement de 2016 (Statistique Canada, s.d.) Par conséquent, les immigrants arrivés au Canada depuis 1980 ont créé un nombre disproportionné de nouvelles entreprises privées constituées en société.

Même s’ils sont exacts, les résultats fondés uniquement sur des moyennes n’expliquent qu’une partie de la réalité. La majeure partie des entreprises, qu’elles appartiennent à des immigrants ou à des personnes nées au Canada, génèrent peu d’emplois ou perdent peu d’emplois. Relativement peu d’entreprises sont à l’origine de la majeure partie de la création et de la disparition brutes des emplois. Parmi toutes les entreprises (y compris les entreprises entrantes, établies et sortantes), les 10 % des entreprises ayant été, par exemple, les plus grandes créatrices d’emplois (c.-à-d. celles enregistrant la variation annuelle de l’emploi la plus élevée) représentaient 62 % de la création brute d’emplois, affichant une moyenne de 11,6 emplois créés par entreprise. Les 5 % supérieurs représentaient 49 % de la création brute d’emplois, et les entreprises appartenant à cette tranche ont créé en moyenne, chaque année, 18,3 emplois par entreprise (tableau 3). Il en allait de même pour les entreprises ayant perdu des emplois entre des années consécutives. Les 10 % des entreprises les plus réductrices d’emplois représentaient également 65 % de tous les emplois disparus et les 5 % supérieurs, 52 %. Cette concentration de la création et de la disparition d’emplois au sein d’un nombre relativement limité d’entreprises a été observée tant pour les entreprises appartenant à des immigrants que pour celles appartenant à des personnes nées au Canada. Bien sûr, la majeure partie de cette tendance était liée à la taille des entreprises.

Enfin, les nombres bruts de création et de disparition d’emplois mentionnés ci-dessus indiquent une volatilité annuelle considérable des niveaux d’emploi au sein des entreprises. La création nette d’emplois est bien plus faible. Comme on l’a mentionné auparavant, la création brute d’emplois s’est élevée à 8,4 millions d’UMM et la perte brute d’emplois, à 6,8 millions d’UMM tout au long de la période étudiée, ce qui donne un gain net d’emplois de 1,6 million d’UMM. Des tendances similaires ont été observées tant pour les entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants que pour les entreprises analogues appartenant à des personnes nées au Canada.

4.1 Correction en fonction des différences observées dans les caractéristiques des entreprises

Pour corriger les écarts entre les entreprises appartenant à des immigrants et les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada selon les caractéristiques des entreprises, le modèle de régression décrit à la sous-section 2.2 a été utilisé. La variable dépendante était la variation de l’emploi pour chaque année d’entreprise (c.-à-d. la variation de l’emploi entre  t MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaaaa@36F0@ et  t 1 MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiDaiabgk HiTiaaigdaaaa@3898@ pour chaque entreprise). Toutes les observations d’années-entreprises ont fait partie de l’échantillon, y compris celles qu’ont produites les entreprises entrantes, sortantes et établies.

Tout d’abord, un modèle a été exécuté avec seulement une variable nominale de statut d’immigrant (propriétaire immigrant ou né au Canada). Le coefficient pour cette variable était de 0,119 (statistiquement significatif), lequel correspondait à la différence, entre les entreprises appartenant à des immigrants et celles appartenant à des personnes nées au Canada, de l’emploi net moyen annuel créé par entreprise en l’absence de l’application de variables de contrôle (c.-à-d. la différence observée dans les données brutes, tableaux 2-1 à 2-5). Les variables de contrôle ont ensuite été ajoutées, notamment l’âge de l’entreprise, sa taille, son secteur, sa principale province d’emploi, l’année de l’observation, le nombre de propriétaires, la combinaison de sexe des propriétaires et la principale variable d’intérêt, à savoir le statut d’immigrant des propriétaires. Dans ce cas, le coefficient de la variable de statut d’immigrant était de -0,098 et était significatif (tableau 4).

L’écart de coefficient entre les deux régressions indique le degré auquel les variables de contrôle « expliquaient » la différence dans le comportement de création d’emplois des entreprises appartenant à des immigrants ou à des personnes nées au Canada. Cette différence s’élevait à 0,217. Une simple décomposition Oaxaca a permis de répartir la différence de création nette d’emplois par entreprise entre les entreprises appartenant à des immigrants et celles appartenant à des personnes nées au Canada. Comme on l’a mentionné, 0,217 de cette différence « s’expliquait » par les variables de contrôle (plus de 100 % du total). Cette décomposition démontre que 0,396 de la différence était attribuable au fait que les entreprises appartenant à des immigrants étaient plus récentes que les entreprises analogues appartenant à des personnes nées au Canada. Les entreprises plus jeunes ont tendance à être plus dynamiques et à créer et ’à perdre des emplois à un taux supérieur à celui des entreprises plus anciennes. Cela représentait plus de la moitié de toute la différence « expliquée » (0,271). L’effet de l’âge de l’entreprise a été partiellement compensé par l’effet d’autres variables indépendantesNote .

Pour résumer, en matière de variation brute de l’emploi, les entreprises appartenant à des immigrants étaient proportionnellement plus nombreuses que celles appartenant à des personnes nées au Canada à être créatrices plutôt que réductrices d’emplois (y compris les entreprises établies, entrantes et sortantes, tableaux 2-1 à 2-5). Par conséquent, pour ce qui est de la variation nette de l’emploi fondée sur des données non corrigées (brutes), les entreprises appartenant à des immigrants présentaient un avantage. En moyenne, les entreprises appartenant à des immigrants étaient à l’origine de 25 % de la création nette d’emplois au cours de cette période de 11 ans, tout en représentant 17 % de toutes les entreprises privées constituées en société de l’échantillon. Cette tendance à présenter un niveau de création nette d’emplois plus élevé par entreprise était principalement attribuable au fait qu’il s’agissait d’entreprises plus récentes. Une fois cette différence prise en compte, l’écart en matière de création annuelle moyenne nette d’emplois entre des entreprises appartenant à des immigrants et celles appartenant à des personnes nées au Canada disparaissait et, au contraire, les entreprises appartenant à des immigrants présentaient un taux de création annuelle moyenne nette d’emplois inférieur à celui des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada.

Pourquoi? Au cours d’une année donnée, les jeunes entreprises (créées 4 ans auparavant ou moins) étaient bien plus susceptibles d’accroître l’emploi que de le réduire. Les jeunes entreprises représentaient 40,5 % de la création brute d’emplois, mais seulement 17 % de pertes brutes d’emplois (tableau 5) au cours de la période étudiée. Même lorsque les entreprises récemment créées étaient exclues, puisque, par définition, elles ne peuvent pas réduire l’emploi, la tendance au sein des jeunes entreprises était clairement en faveur de la création brute d’emplois. Les jeunes entreprises établies représentaient 24 % de la création brute d’emplois et 17 % de la disparition brute d’emplois. La situation inverse caractérisait les entreprises plus anciennes en activité depuis plus de 20 ans. Les pertes d’emplois au sein de ces entreprises dépassaient les gains d’emplois. Les entreprises plus anciennes représentaient 26 % des gains bruts d’emplois et 39 % des pertes brutes d’emplois. En ce qui a trait aux gains nets d’emplois, les entreprises plus récentes représentaient ensemble la majorité des gains et les entreprises plus anciennes enregistraient ensemble des pertes nettes d’emplois. Alors que certaines entreprises plus anciennes enregistraient des gains d’emplois, un plus grand nombre enregistrait des pertes.

L’immigration entraîne la création de nouvelles entreprises privées constituées en société, jeunes et dynamiques. Cela se produit, car les entreprises appartenant à des immigrants récents ont tendance à être jeunes (créées 4 ans auparavant ou moins), puisque les immigrants se trouvent au Canada depuis moins longtemps que les propriétaires du même âge nés au Canada. En bref, il existe un effet d’« années écoulées depuis l’immigration ». Cet effet est clairement visible dans le graphique 1. En 2012, 90 % des entreprises appartenant à des immigrants vivant au Canada depuis 5 ans étaient des entreprises récemment créées. Même au sein des entreprises appartenant à des immigrants vivant au Canada depuis 20 ans, 43 % avaient été récemment créées. C’est seulement parmi les propriétaires immigrants ayant vécu au Canada depuis plus de 30 ans que la proportion de jeunes entreprises en 2012 a approché celle (environ 29 %) des propriétaires nés au Canada.

Graphique 1 Proportion des entreprises appartenant à des immigrants créées depuis 4 ans ou moins en 2012, selon le nombre d’années depuis l’immigration

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Nombre d'années depuis l'immigration (titres de rangée) et Entreprises appartenant à des immigrants, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Nombre d'années depuis l'immigration Entreprises appartenant à des immigrants
pourcentage
5 90,2
6 83,0
7 78,3
8 73,2
9 69,2
10 66,2
11 63,0
12 60,2
13 58,1
14 56,9
15 52,8
16 50,9
17 48,0
18 47,3
19 45,9
20 43,5
21 42,4
22 41,7
23 40,7
24 38,8
25 37,2
26 34,7
27 33,8
28 33,3
29 31,5
30 32,5
31 29,6
32 30,7

Dans quelle mesure la tendance à être propriétaire d’une entreprise récemment créée est-elle plus élevée parmi l’ensemble des immigrants au Canada? Selon la présente étude, laquelle repose sur l’échantillon d’immigrants arrivés au Canada depuis 1980, tout au long de la période allant de 2003 à 2013, 58 % des entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants étaient des entreprises récemment créées (depuis 4 ans ou moins), par rapport à environ 32 % pour les propriétaires nés au Canada; cela représente une différence de 26 points de pourcentage (tableau 1). Cette proportion de jeunes entreprises a diminué au cours de la période à l’étude. De 2003 à 2012, elle a diminué tant pour les entreprises appartenant à des immigrants (passant de 60 % à 54 %) que pour celles appartenant à des personnes nées au Canada (passant de 35 % à 29 %). Ce résultat correspondait à ceux de travaux de recherche antérieurs (MacDonald, 2016; Decker et coll., 2014; Criscuolo, Gal et Menon, 2014). Cependant, la différence entre les entreprises appartenant à des immigrants et celles appartenant à des personnes nées au Canada est demeurée à 25 points de pourcentage. Pour toute la population d’immigrants, y compris ceux arrivés au Canada avant 1980, il peut s’agir d’une surestimation de la part des entreprises récemment créées appartenant à des immigrants ainsi que d’une surestimation de l’écart par rapport aux propriétaires nés au Canada, puisque les immigrants à plus long terme sont enclins à être propriétaires d’entreprises plus anciennes. Lorsqu’on inclut toutes les cohortes d’immigrants arrivés au Canada depuis 1955, on estime que 47 % à 49 % de toutes les entreprises appartenant à des immigrants en 2012 ont été créées récemment; cette estimation est bien supérieure au pourcentage de 29 % observé chez les propriétaires nés au CanadaNote , soit une différence d’environ 18 à 20 points de pourcentage (voir l’annexe)Note .

5 Probabilité d’être une entreprise à forte croissance

La section qui suit est axée sur le taux de croissance de l’emploi des entreprises établies et vise à examiner s’il existe une différence entre les entreprises demeurées en activité appartenant à des immigrants et les entreprises analogues appartenant à des personnes nées au Canada, quant à leur probabilité de présenter une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs. La définition la plus courante d’une entreprise à forte croissance provient d’Eurostat et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (Eurostat et OCDE, 2007; Audretsch, 2012). Selon cette définition, les entreprises à forte croissance sont des entreprises ayant enregistré une croissance annualisée moyenne de 20 % pendant trois années consécutivesNote . Parce que le présent article repose sur des données relatives à des variations d’une année à l’autre, pour toute paire d’années consécutives, une forte croissance désigne un taux de croissance annuel de 20 % ou plus. Une entreprise ayant enregistré une réduction rapide des effectifs désigne, dans le cadre de la présente étude, une entreprise ayant enregistré un taux de croissance annuel de -20 % ou moins. Les taux de croissance sont estimés à l’aide de la formule décrite à la sous-section 2.2.

Les entreprises entrantes et sortantes ont été exclues, puisque, dans le cadre d’une comparaison entre les entreprises appartenant à des immigrants et celles appartenant à des personnes nées au Canada, limiter l’échantillon aux entreprises établies permettait de fournir des renseignements plus utiles en matière de tendances des taux de croissance, pour les raisons présentées à la sous-section 2.2.

5.1 Répartition du taux de croissance

La répartition des taux de croissance indique un moins grand nombre d’entreprises appartenant à des immigrants que d’entreprises appartenant à des personnes nées au Canada au sommet de la distribution (graphique 2). Par conséquent, un plus grand nombre d’entreprises appartenant à des immigrants figurait aux extrémités de la répartition, en particulier au-dessus de 0,2 à l’extrémité positive. L’écart était plus prononcé du côté de la création d’emplois de la répartition et était à peine notable du côté de la disparition d’emplois.

Graphique 2 Répartition des taux de croissance annuelle de l’emploi, selon le statut de propriété d’entreprise

Tableau de données du graphique 2 
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Taux de croissance (titres de rangée) et Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada et Entreprises appartenant à des immigrants, calculées selon fréquence (pourcentage) unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Taux de croissance Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada Entreprises appartenant à des immigrants
fréquence (pourcentage)
-1,95 0,0513 0,0327
-1,90 0,0566 0,0447
-1,85 0,0637 0,0576
-1,80 0,0666 0,0640
-1,75 0,0721 0,0704
-1,70 0,0772 0,0756
-1,65 0,0831 0,0838
-1,60 0,0867 0,0856
-1,55 0,0909 0,0860
-1,50 0,0992 0,1101
-1,45 0,1086 0,1126
-1,40 0,1155 0,1250
-1,35 0,1267 0,1368
-1,30 0,1380 0,1405
-1,25 0,1513 0,1567
-1,20 0,1685 0,1779
-1,15 0,1773 0,1868
-1,10 0,2020 0,2034
-1,05 0,2166 0,2395
-1,00 0,2441 0,2516
-0,95 0,2648 0,2864
-0,90 0,2970 0,3052
-0,85 0,3430 0,3596
-0,80 0,3830 0,3999
-0,75 0,4321 0,4594
-0,70 0,4930 0,5410
-0,65 0,5712 0,6258
-0,60 0,6510 0,6956
-0,55 0,7630 0,8101
-0,50 0,8918 0,9403
-0,45 1,0709 1,1064
-0,40 1,2932 1,3769
-0,35 1,6031 1,6816
-0,30 2,0067 2,0346
-0,25 2,5578 2,5277
-0,20 3,2793 3,1627
-0,15 4,3495 4,0675
-0,10 5,9119 5,3284
-0,05 8,0555 7,0085
0,00 10,8039 9,3609
0,05 10,3068 8,9284
0,10 8,4817 7,3705
0,15 6,5211 6,0424
0,20 4,9291 4,8878
0,25 3,7882 3,9226
0,30 2,9166 3,2498
0,35 2,2732 2,6537
0,40 1,8048 2,2031
0,45 1,4496 1,8230
0,50 1,1860 1,5172
0,55 0,9904 1,3029
0,60 0,8143 1,0961
0,65 0,7074 0,9691
0,70 0,6019 0,8408
0,75 0,5203 0,7306
0,80 0,4487 0,6510
0,85 0,3966 0,5764
0,90 0,3472 0,5229
0,95 0,3081 0,4824
1,00 0,2764 0,4413
1,05 0,2506 0,4051
1,10 0,2258 0,3494
1,15 0,2093 0,3361
1,20 0,1923 0,3158
1,25 0,1817 0,2883
1,30 0,1589 0,2611
1,35 0,1455 0,2512
1,40 0,1354 0,2357
1,45 0,1288 0,2282
1,50 0,1194 0,2100
1,55 0,1063 0,2029
1,60 0,0998 0,1808
1,65 0,0901 0,1715
1,70 0,0899 0,1608
1,75 0,0846 0,1528
1,80 0,0770 0,1360
1,85 0,0709 0,1272
1,90 0,0636 0,1230
1,95 0,0512 0,0855
1,99 0,0328 0,0470

Le tableau 6 présente des fréquences cumulées par taux de croissance. Il indique la part des entreprises situées au-dessus et en dessous d’un taux de croissance donné. En fait, 27,3 % des entreprises créatrices d’emplois (entreprises présentant une croissance positive de l’emploi) qui appartenaient à des immigrants ont été jugées être des entreprises à forte croissance (c.-à-d. des entreprises enregistrant des taux de croissance supérieurs à 0,2 ou 20 %) par rapport à 21,3 % des entreprises créatrices d’emplois qui appartenaient à des personnes nées au Canada; il s’agit d’un écart de 5,9 points de pourcentage. Autrement dit, les entreprises appartenant à des immigrants étaient environ 28 %Note  plus susceptibles d’être des entreprises à forte croissance, un écart important. Cependant, la part des entreprises considérées comme ayant enregistré une réduction rapide des effectifs (taux de croissance inférieur à-0,2) était également légèrement plus élevée parmi les entreprises appartenant à des immigrants (19,8 % contre 19,3 %). Il s’agit d’un écart de 0,5 point de pourcentage, les entreprises appartenant à des immigrants étant environ 3 % plus susceptibles d’enregistrer une réduction rapide des effectifs. Les entreprises appartenant à des immigrants présentaient un avantage supérieur à celui des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada en matière de création d’emplois (28 % plus susceptibles) par rapport à une disparition d’emplois (3 % plus susceptibles). Le tableau 6 montre que les écarts du côté de la croissance positive sont à la fois plus importants et présents sur une plus vaste fourchette de taux de croissance que du côté de la croissance négative.

5.2 Correction en fonction des différences observées dans les caractéristiques des entreprises

Une partie de ces écarts peut être associée à des caractéristiques des entreprises autres que la propriété, comme il est mentionné plus tôt.

Pour corriger ces différences, une régression logistique (voir la sous-section 2.2 dans laquelle ces régressions sont décrites) a été utilisée. Deux modèles de régression ont été appliqués : le premier afin d’estimer la probabilité d’être une entreprise à forte croissance (échantillon d’entreprises créatrices d’emplois), le deuxième pour estimer la probabilité d’être une entreprise enregistrant une réduction rapide des effectifs (échantillon d’entreprises réductrices d’emplois). Les variables indépendances (de contrôle) des deux régressions comprenaient l’âge de l’entreprise, sa taille, son secteur, la province, le nombre de propriétaires, la combinaison de sexe des propriétaires et (surtout) la variable de statut d’immigrant. Les probabilités marginales d’être une entreprise à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs ont été estimées en fonction des coefficients de la régression logistique.

L’avantage que présentaient les entreprises appartenant à des immigrants par rapport à celles appartenant à des personnes nées au Canada quant à la probabilité d’être une entreprise à forte croissance a diminué, passant de 5,9 points à 1,8 point de pourcentage après correction pour tenir compte des différences de caractéristiques des entreprises (tableau 7). La différence de probabilité d’être une entreprise enregistrant une réduction rapide des effectifs a diminué, passant de 0,5 à 0,4 point de pourcentage. Les entreprises appartenant à des immigrants présentaient un avantage dans les deux cas, mais celui-ci était considérablement réduit, comme l’on s’y attendait.

Pour résumer, les résultats non corrigés (données brutes) portent à croire que les entreprises appartenant à des immigrants étaient beaucoup plus susceptibles d’être des entreprises à forte croissance que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada et seulement légèrement plus susceptibles d’enregistrer une réduction rapide des effectifs. Une fois les résultats corrigés pour tenir compte des différences de caractéristiques des entreprises, la différence de probabilité d’être une entreprise à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs diminuait de 70 %. Les entreprises appartenant à des immigrants étaient 1,8 point de pourcentage, ou 8 %, plus susceptibles d’être des entreprises à forte croissance et 0,4 point de pourcentage, ou 2 %, plus susceptibles d’enregistrer une réduction rapide des effectifs. Ces résultats obtenus pour le Canada reflétaient les résultats obtenus pour les États-Unis par Kerr et Kerr (2016).

5.3 Effet des caractéristiques des immigrants sur le fait d’être une entreprise à forte croissance

Il existe une forte hétérogénéité au sein des divers types d’immigrants pour ce qui est de leur tendance à être des entrepreneurs et des types d’entreprises qu’ils possèdent (Green et coll., 2016; Fairlie et Lofstrom, 2013). La présente étude a permis d’examiner s’il existait une variation entre les entreprises établies quant à leur tendance à présenter une forte croissance ou à afficher une réduction rapide de leurs effectifs, selon les caractéristiques des propriétaires immigrants. Ces caractéristiques ont été définies par la catégorie d’immigrant (catégorie économique, catégorie du regroupement familial, réfugié, autre et mixte [en cas de multiples propriétaires]), la région d’origine, le niveau de scolarité à l’arrivée et la connaissance d’une langue officielle à l’arrivée. Une régression logistique a été utilisée. Les variables indépendantes comprenaient les caractéristiques de l’entreprise (son âge, sa taille, son secteur et sa province) et les caractéristiques des immigrants mentionnées ci-dessusNote .

Plus haut niveau de scolarité atteint chez les propriétaires

Le niveau de scolarité des propriétaires au moment de leur admission a entraîné peu ou pas de différence dans la probabilité d’une entreprise appartenant à un immigrant de présenter une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs. Les coefficients des variables relatives au niveau de scolarité dans les régressions logistiques ont été statistiquement ou économiquement non significatifs, ce qui signifie des probabilités similaires d’être une entreprise à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs (tableau 8).

Catégorie d’immigrant

De la même façon, la catégorie d’immigrant des propriétaires semblait faire peu de différence quant à la probabilité d’une entreprise de présenter une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs, à une exception près. Lorsqu’on tient compte des caractéristiques de l’entreprise et des travailleurs, les entreprises appartenant à des réfugiés présentaient une probabilité légèrement plus élevée d’être des entreprises à forte croissance. Cette probabilité était, parmi les entreprises appartenant à des réfugiés, environ 1,0 point de pourcentage supérieure à celles des catégories de l’immigration économique et du regroupement familial.

Région d’origine

Les entreprises appartenant à des immigrants originaires de Chine, d’Inde, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ainsi que d’Amérique latine présentaient la probabilité la plus élevée d’être des entreprises à forte croissance. Les écarts n’étaient cependant pas considérables (différence d’environ 1,0 point de pourcentage avec d’autres régions d’origine). Il existait également quelques petites différences dans la probabilité d’être une entreprise ayant enregistré une réduction rapide des effectifs en fonction de la région d’origine du propriétaire. Les entreprises appartenant à des immigrants originaires d’Europe occidentale ou orientale étaient moins susceptibles d’enregistrer une réduction rapide des effectifs que les entreprises appartenant à des immigrants d’Afrique, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ainsi que d’Amérique latine (différence de 1,5 point de pourcentage).

Dans l’ensemble, les caractéristiques des propriétaires immigrants (région d’origine, niveau de scolarité et catégorie d’immigrant) avaient relativement peu d’incidence sur la probabilité qu’une entreprise présente une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs.

6 Conclusion

Dans le présent article, on a eu recours aux microdonnées de la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés pour examiner si les entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants contribuaient de façon disproportionnée à la création d’emplois au Canada. La création d’emplois a été mesurée à la fois par le nombre d’emplois créés et perdus par des entreprises et par le taux de croissance de l’emploi.

L’analyse de la création et de la disparition brutes d’emplois a révélé que les entreprises appartenant à des immigrants arrivés au Canada depuis 1980Note  (la population d’immigrants utilisée dans la présente étude) étaient plus enclines que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada à être créatrices d’emplois plutôt que réductrices d’emplois. Cela a avantagé les entreprises appartenant à des immigrants sur le plan de la création nette d’emplois. Ainsi, au cours de la décennie à l’étude, les entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants ont enregistré une création moyenne nette annuelle d’emplois par entreprise supérieure à celle des entreprises analogues appartenant à des personnes nées au Canada, selon les données non corrigées (brutes). Les entreprises appartenant à des immigrants représentaient une part disproportionnée de la création d’emplois : elles ont été à l’origine de 25 % des emplois nets créés par les entreprises privées constituées en société au cours de cette période de 11 ans, tout en représentant 17 % des entreprises étudiées. L’analyse a également permis de constater que les entreprises entrant sur le marché jouaient, au sein de la population des entreprises appartenant à des immigrants, un plus grand rôle dans la création d’emplois qu’au sein des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. De plus, les entreprises de l’échantillon appartenant à des immigrants représentaient une part disproportionnée des entreprises entrantes par rapport aux entreprises appartenant à des personnes nées au Canada.

Les entreprises appartenant à des immigrants présentaient des caractéristiques nettement différentes de celles des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. Elles avaient tendance, en particulier, à avoir été créées plus récemment. Or, les entreprises plus jeunes ont tendance à créer des emplois à un taux supérieur à celui des entreprises plus anciennes. Après correction pour tenir compte des différences relatives à l’âge des entreprises, leur taille et d’autres caractéristiques, l’écart en matière de taux de création nette entre les entreprises appartenant à des immigrants et celles appartenant à des personnes nées au Canada a disparu et, au contraire, les entreprises appartenant à des immigrants affichaient un taux de création annuelle nette d’emplois plus faible.

L’analyse a également permis de confirmer que, au sein des entreprises appartenant à des immigrants et à des personnes nées au Canada, la création et la perte d’emplois se concentraient surtout dans un nombre très restreint d’entreprises. La majorité des entreprises privées constituées en société créent ou perdent peu d’emplois.

Une tendance similaire se dégage lorsqu’on étudie la probabilité des entreprises de présenter une forte croissance (c.-à-d. la probabilité d’enregistrer un taux de croissance annuel supérieur à 20 %) ou une réduction rapide des effectifs (c.-à-d. la probabilité d’enregistrer un taux de croissance annuel inférieur à-20 %). Pour ce qui est des entreprises établies, les résultats non corrigés indiquent que les entreprises appartenant à des immigrants étaient 1,3 fois plus susceptibles d’être à forte croissance que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. Il existait peu de différence quant à la probabilité d’être une entreprise ayant enregistré une réduction rapide des effectifs. Cependant, une fois les résultats corrigés pour tenir compte des différences de caractéristiques des entreprises, l’avantage que présentaient les entreprises appartenant à des immigrants diminuait de 70 %.

Les caractéristiques des propriétaires immigrants (région d’origine, niveau de scolarité et catégorie d’immigrant) avaient relativement peu d’incidence sur la probabilité qu’une entreprise enregistre une forte croissance ou une réduction rapide des effectifs.

Comment peut-on interpréter ces résultats? Les différences d’âge des entreprises expliquaient la majeure partie de la différence de création d’emplois entre les entreprises appartenant à des immigrants et celles appartenant à des personnes nées au Canada. Les entreprises appartenant à des immigrants avaient été créées plus récemment, justement parce qu’elles appartenaient à des immigrants. Un afflux constant d’immigrants a donné lieu à une plus grande part de jeunes entreprises que cela n’aurait été le cas sans immigration, puisque les cohortes d’immigrants récemment arrivés ont mis en place de nouvelles entreprises privées constituées en société. Un effet « années écoulées depuis l’immigration » existait : les immigrants établis au Canada depuis moins de 20 ans étaient bien plus susceptibles d’être propriétaires d’une entreprise récemment créée que les personnes nées au Canada. C’est seulement après avoir vécu au Canada plus de 30 ans que les propriétaires immigrants enregistraient une part de jeunes entreprises (4 ans ou moins) approchant celles des propriétaires nés au Canada. Par conséquent, la proportion des entreprises récemment créées parmi les entreprises appartenant à des immigrants était supérieure à celle des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada. Cet énoncé a été démontré pour les entreprises appartenant à des immigrants arrivés au Canada depuis 1980 (la population utilisée dans la présente étude) et celles appartenant à tous les immigrants, y compris ceux arrivés au Canada avant 1980. En 2012, environ 48 % des entreprises privées constituées en société appartenant à tous les immigrants étaient récentes, par rapport à 29 % de celles appartenant à la population née au Canada. Alors que la prise en compte des différences de caractéristiques a permis d’éliminer la plupart ou l’intégralité de l’avantage en matière de création d’emplois des entreprises appartenant à des immigrants par rapport à celles appartenant à des personnes nées au Canada, l’analyse va plus loin. L’immigration a accru le dynamisme en matière de création d’emplois du secteur privé des entreprises constituées en société en générant un grand nombre de jeunes entreprises entrant sur le marché, ce qui a donné lieu à une contribution disproportionnée de l’immigration à la création d’emplois dans le secteur privé des entreprises constituées en société au cours de la période étudiée. Il est important de comprendre les tendances à long terme. Les tendances comme celles observées au cours de la période à l’étude varient lentement au fil du temps et sont probablement applicables aux années plus récentes.

7 Tableaux


Tableau 1
Caractéristiques de l’échantillon, selon le type d'entreprise et le statut de propriété d’entreprise, 2003 à 2013
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Caractéristiques de l’échantillon Entreprises établies, Entreprises entrantes, Entreprises sortantes, Entreprises actives (établies et entrantes), Appartenant à des personnes nées au Canada, Appartenant à des immigrants et Toutes les entreprises, calculées selon pourcentage et nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Entreprises établies Entreprises entrantes Entreprises sortantes Entreprises actives (établies et entrantes)
Appartenant à des personnes nées au Canada Appartenant à des immigrants Appartenant à des personnes nées au Canada Appartenant à des immigrants Appartenant à des personnes nées au Canada Appartenant à des immigrants Appartenant à des personnes nées au Canada Appartenant à des immigrants Toutes les entreprises
pourcentage
Âge de l’entreprise (années)
0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 79,6 88,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 8,7 17,3 10,1
1 à 4 25,9 49,3 5,5 4,9 42,1 64,1 23,7 40,6 26,5
5 à 9 22,5 27,6 6,6 4,0 23,3 23,2 20,7 23,0 21,1
10 à 14 15,8 12,5 3,7 1,4 13,3 7,9 14,5 10,3 13,8
15 à 19 10,7 5,6 1,9 0,5 7,5 2,8 9,8 4,6 8,9
20 ans et plus 25,1 5,0 2,8 0,3 13,8 1,9 22,6 4,1 19,6
Taille de l’entreprise (unités moyennes de main-d’œuvre)
Moins de 1 22,5 32,9 60,3 68,6 66,2 72,3 26,6 39,9 28,8
1 à 4 43,6 44,5 33,6 27,5 28,2 24,3 42,5 41,2 42,3
5 à 19 23,6 17,8 5,3 3,5 4,8 3,2 21,6 15,0 20,5
20 à 49 6,9 3,6 0,7 0,3 0,6 0,2 6,2 2,9 5,7
50 à 99 2,2 0,9 0,1 0,0 0,1 0,0 2,0 0,7 1,8
100 à 499 1,1 0,3 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0 0,3 0,9
500 ou plus 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1
Secteur (code du SCIAN)
Agriculture, foresterie, pêche et chasse (11) 5,5 1,5 3,8 0,8 4,6 0,9 5,4 1,4 4,7
Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (21) 1,2 0,2 1,4 0,2 1,5 0,2 1,2 0,2 1,1
Services publics (22) 0,1 0,0 0,1 0,0 0,1 0,0 0,1 0,0 0,1
Construction (23) 15,3 8,2 13,6 7,9 13,5 8,1 15,1 8,2 14,0
Fabrication (31 à 33) 6,7 5,6 2,9 2,3 4,2 3,4 6,3 4,9 6,1
Commerce de gros (41) 6,5 7,1 3,2 3,9 4,8 6,5 6,1 6,5 6,2
Commerce de détail (44 et 45) 11,6 14,5 6,4 10,0 8,6 12,8 11,0 13,6 11,5
Transport et entreposage (48 et 49) 5,3 8,7 4,5 10,1 5,5 7,6 5,2 8,9 5,8
Industrie de l’information et industrie culturelle (51) 1,4 1,1 1,6 1,1 1,9 1,3 1,4 1,1 1,4
Finance et assurances (52) 4,0 1,8 3,6 1,3 5,0 2,0 3,9 1,7 3,6
Services immobiliers et services de location et de location à bail (53) 4,8 2,9 5,3 2,8 6,2 3,6 4,8 2,9 4,5
Services professionnels, scientifiques et techniques (54) 14,1 16,4 16,5 15,8 17,6 19,2 14,4 16,2 14,7
Gestion de sociétés et d’entreprises (55) 2,0 0,7 2,4 0,6 3,5 0,9 2,1 0,6 1,8
Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d’assainissement (56) 5,0 4,3 4,1 3,2 4,6 3,7 4,9 4,1 4,8
Arts, spectacles et loisirs (71) 1,6 0,7 1,4 0,5 1,7 0,7 1,6 0,6 1,4
Services d’hébergement et de restauration (72) 5,8 14,4 4,2 9,8 5,0 11,8 5,6 13,5 6,9
Autres services (sauf les administrations publiques) (81) 6,6 5,9 4,6 4,2 5,2 4,5 6,4 5,6 6,3
Non classé 2,5 6,1 20,4 25,8 6,6 12,7 4,4 9,9 5,3
nombre
Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées) 5 889 900 1 052 900 719 800 255 100 550 300 129 000 6 609 700 1 308 000 7 917 600

Tableau 2-1
Nombre absolu d’emplois créés, selon le statut de propriété d’entreprise, données regroupées de 2003 à 2013 — création brute d’emplois par des entreprises entrantes
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Nombre absolu d’emplois créés Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées), Nombre d’UMM créées, Création moyenne d’emplois par année-entreprise et Part de la création brute d’emplois
par des entreprises entrantes, calculées selon nombre, en millions, UMM et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées) Nombre d’UMM créées Création moyenne d’emplois par année-entreprise Part de la création brute d’emplois
par des entreprises entrantes
nombre en millions UMM pourcentage
Statut de propriété
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 719 800 1,3 1,74 79,8
Entreprises appartenant à des immigrants 255 100 0,3 1,24 20,2
Toutes les entreprises 974 800 1,6 1,61 100,0

Tableau 2-2
Nombre absolu d’emplois créés, selon le statut de propriété d’entreprise, données regroupées de 2003 à 2013 — création brute d’emplois par des entreprises établies
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Nombre absolu d’emplois créés Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées), Nombre d’UMM créées, Création moyenne d’emplois par année-entreprise et Part de la création brute d’emplois des entreprises établies, calculées selon nombre, en millions, UMM et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées) Nombre d’UMM créées Création moyenne d’emplois par année-entreprise Part de la création brute d’emplois des entreprises établies
nombre en millions UMM pourcentage
Statut de propriété
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 2 962 600 6,0 2,02 88,3
Entreprises appartenant à des immigrants 564 100 0,8 1,41 11,7
Toutes les entreprises 3 526 700 6,8 1,92 100,0

Tableau 2-3
Nombre absolu d’emplois disparus, selon le statut de propriété d’entreprise, données regroupées de 2003 à 2013 — disparition brute d’emplois des entreprises établies
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Nombre absolu d’emplois disparus Nombre d’observations d’années- entreprises (pondération), Nombre d’UMM disparues, Disparition moyenne d’emplois par année-entreprise et Part de la disparition brute d’emplois des entreprises établies, calculées selon nombre, en millions, UMM et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Nombre d’observations d’années- entreprises (pondération) Nombre d’UMM disparues Disparition moyenne d’emplois par année-entreprise Part de la disparition brute d’emplois des entreprises établies
nombre en millions UMM pourcentage
Statut de propriété
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 2 907 800 5,2 1,79 90,3
Entreprises appartenant à des immigrants 487 700 0,6 1,15 9,7
Toutes les entreprises 3 395 500 5,8 1,70 100,0

Tableau 2-4
Nombre absolu d’emplois disparus, selon le statut de propriété d’entreprise, données regroupées de 2003 à 2013 — disparition brute d’emplois des entreprises sortantes
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Nombre absolu d’emplois disparus Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées), Nombre d’UMM disparues, Disparition moyenne d’emplois par année-entreprise et Part de la disparition brute d’emplois des entreprises sortantes, calculées selon nombre, en millions, UMM et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées) Nombre d’UMM disparues Disparition moyenne d’emplois par année-entreprise Part de la disparition brute d’emplois des entreprises sortantes
nombre en millions UMM pourcentage
Statut de propriété
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 550 300 0,9 1,58 85,4
Entreprises appartenant à des immigrants 129 000 0,1 1,15 14,6
Toutes les entreprises 679 300 1,0 1,49 100,0

Tableau 2-5
Nombre absolu d’emplois nets créés, selon le statut de propriété d’entreprise, données regroupées de 2003 à 2013 — croissance nette de l’emploi
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Nombre absolu d’emplois nets créés Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées), Nombre d’UMM créées, Croissance moyenne nette de l’emploi par année-entreprise et Part de la croissance nette de l’emploi, calculées selon nombre, en millions, UMM et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées) Nombre d’UMM créées Croissance moyenne nette de l’emploi par année-entreprise Part de la croissance nette de l’emploi
nombre en millions UMM pourcentage
Statut de propriété
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 7 159 900 1,2 0,16 74,3
Entreprises appartenant à des immigrants 1 437 000 0,4 0,28 25,7
Toutes les entreprises 8 596 900 1,6 0,18 100,0

Tableau 3
Part de la création et de la disparition d’emplois et création et disparition moyenne d’emplois des plus importantes entreprises créatrices et réductrices d’emplois, selon le statut de propriété d’entreprise, données regroupées de 2003 à 2013
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Part de la création et de la disparition d’emplois et création et disparition moyenne d’emplois des plus importantes entreprises créatrices et réductrices d’emplois Création brute d’emplois, Disparition brute d’emplois, Part de la création
totale d’emplois, Création moyenne d’emplois
par année-entreprise, Part de la disparition
totale d’emplois et Disparition moyenne d’emplois par année-entreprise, calculées selon pourcentage et UMM unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Création brute d’emplois Disparition brute d’emplois
Part de la création
totale d’emplois
Création moyenne d’emplois
par année-entreprise
Part de la disparition
totale d’emplois
Disparition moyenne d’emplois par année-entreprise
pourcentage UMM pourcentage UMM
Répartition entière
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 100,0 2,0 100,0 1,8
Entreprises appartenant à des immigrants 100,0 1,4 100,0 1,1
Toutes les entreprises 100,0 1,9 100,0 1,7
20 % supérieurs des entreprises créatrices / réductrices d’emplois
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 77,2 7,6 79,0 6,9
Entreprises appartenant à des immigrants 72,6 4,9 74,9 4,3
Toutes les entreprises 76,7 7,1 78,6 6,5
10 % supérieurs des entreprises créatrices / réductrices d’emplois
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 63,0 12,4 65,5 11,5
Entreprises appartenant à des immigrants 57,3 7,8 60,1 6,9
Toutes les entreprises 62,4 11,6 65,1 10,8
5 % supérieurs des entreprises créatrices / réductrices d’emplois
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada 50,0 19,7 52,8 18,6
Entreprises appartenant à des immigrants 43,8 11,9 47,0 10,8
Toutes les entreprises 49,4 18,3 52,4 17,4

Tableau 4
Résultats de la régression linéaire, croissance nette de l’emploi comme variable dépendante
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Résultats de la régression linéaire Modèle sans témoins et Modèle avec témoins, calculées selon coefficient et nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Modèle sans témoins Modèle avec témoins
coefficient
Variable indépendante
Statut de propriété (référence : entreprises appartenant à des personnes nées au Canada)
Entreprises appartenant à des immigrants 0,119Note *** -0,098Note ***
Nombre de propriétaires (référence : un)
Deux ou plus Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,116Note ***
Combinaison de sexe des propriétaires (référence : hommes uniquement)
Femmes uniquement Note ...: n'ayant pas lieu de figurer -0,076Note ***
Hommes et femmes Note ...: n'ayant pas lieu de figurer -0,112Note ***
Donnée manquante Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,035
Âge de l’entreprise (années) (références : 20 ans ou plus)
0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 2,635Note ***
1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 1,919Note ***
2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,850Note ***
3 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,741Note ***
4 ou 5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,691Note ***
6 ou 7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,623Note ***
8 ou 9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,545Note ***
10 à 14  Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,470Note ***
15 à 19 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,346Note ***
Taille de l’entreprise (UMM) (référence : 100 à 499)
Moins de 1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer -3,677Note ***
1 à 4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer -3,294Note ***
5 à 19 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer -2,860Note ***
20 à 49 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer -2,298Note ***
50 à 99 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer -1,650Note ***
500 ou plus Note ...: n'ayant pas lieu de figurer -5,790
Ordonnée à l’origine 0,163Note *** 2,678Note ***
nombre
Nombre d’observations d’année d’entreprise (pondérées) 8 596 900 8 596 900

Tableau 5
Part de la création brute d’emplois, disparition brute d’emplois et croissance nette, selon l'âge et le statut de propriété de l'entreprise, données regroupées de 2003 à 2013
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Part de la création brute d’emplois Part de la création brute d’emplois, Part de la disparition brute d’emplois et Part de la croissance nette de l’emploi, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Part de la création brute d’emplois Part de la disparition brute d’emplois Part de la croissance nette de l’emploi
pourcentage
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada, âge de l’entreprise (années)
0 14,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 90,5
1 à 4 22,5 15,3 59,9
5 à 9 14,9 17,7 0,2
10 à 14 11,3 14,5 -5,5
15 à 19 8,4 11,2 -6,1
20 et plus 28,3 41,3 -39,0
Tous les âges 100,0 100,0 100,0
Entreprises appartenant à des immigrants, âge de l’entreprise (années)
0 25,8 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 70,8
1 à 4 36,8 32,9 43,6
5 à 9 16,5 27,3 -2,3
10 à 14 8,7 15,4 -3,0
15 à 19 4,4 8,5 -2,8
20 et plus 7,7 15,8 -6,4
Tous les âges 100,0 100,0 100,0
Toutes les entreprises, âge de l’entreprise (années)
0 16,1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 85,5
1 à 4 24,4 17,2 55,7
5 à 9 15,1 18,7 -0,4
10 à 14 10,9 14,6 -4,9
15 à 19  7,9 11,0 -5,2
20  et plus 25,6 38,6 -30,6
Tous les âges 100,0 100,0 100,0

Tableau 6
Fréquence cumulée en dessous et au-dessus de certains taux de croissance, pour les entreprises établies (demeurées en activité)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Fréquence cumulée en dessous et au-dessus de certains taux de croissance. Les données sont présentées selon Taux de croissance (titres de rangée) et Fréquence cumulée en dessous du taux de croissance, Fréquence cumulée au-dessus du taux de croissance, Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada, Entreprises appartenant à des immigrants et Différence, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Taux de croissance Fréquence cumulée en dessous du taux de croissance Fréquence cumulée au-dessus du taux de croissance
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada Entreprises appartenant à des immigrants Différence Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada Entreprises appartenant à des immigrants Différence
pourcentage
-0,25 16,0 16,6 0,6 84,0 83,4 -0,6
-0,20Tableau 6 Note 1 19,3 19,8 0,5 80,7 80,2 -0,5
-0,15 23,6 23,8 0,2 76,4 76,2 -0,2
-0,10 29,6 29,2 -0,4 70,4 70,8 0,4
-0,05 37,6 36,2 -1,5 62,4 63,8 1,5
0,00 48,4 45,5 -2,9 51,6 54,5 2,9
0,05 58,7 54,4 -4,3 41,3 45,6 4,3
0,10 67,2 61,8 -5,4 32,8 38,2 5,4
0,15 73,7 67,9 -5,9 26,3 32,1 5,9
0,20Tableau 6 Note 2 78,7 72,7 -5,9 21,3 27,3 5,9
0,25 82,4 76,7 -5,8 17,6 23,3 5,8
0,75 95,7 93,1 -2,7 4,3 6,9 2,7
1,00 97,5 95,7 -1,8 2,5 4,3 1,8
1,25 98,5 97,4 -1,1 1,5 2,6 1,1

Tableau 7
Probabilité estimée d’être une entreprise à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs en fonction d’une régression logistique, pour les entreprises établies (demeurées en activité), par caractéristique d’entreprise
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Probabilité estimée d’être une entreprise à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs en fonction d’une régression logistique Probabilité d’être une entreprise à forte croissance et Probabilité d’être une entreprise à réduction rapide des effectifs, calculées selon coefficient et nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Probabilité d’être une entreprise à forte croissance Probabilité d’être une entreprise à réduction rapide des effectifs
coefficient
Caractéristique d’entreprise
Statut de propriété
Entreprises appartenant à des personnes nées au Canada (référence) 21,9 19,3
Entreprises appartenant à des immigrants 23,7Note *** 19,7Note ***
Âge de l’entreprise (années)
1 à 4 36,5Note *** 17,6Note ***
5 à 9 21,2Note *** 20,2Note ***
10 à 14 18,0Note *** 20,2Note ***
15 à 19 16,1Note *** 20,0Note ***
20  et plus (référence) 13,3 19,7
Taille de l’entreprise (UMM)
1 à 4 22,9Note *** 23,1Note ***
5 à 19 21,6Note ** 15,8Note ***
20 à 49 19,2 11,7Note ***
50 à 99 18,2 10,0
100 à 499 18,4 9,5
500 ou plus (référence) 19,0 9,3
nombre
Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées) 5 273 100 5 273 100

Tableau 8
Probabilité estimée des entreprises établies (demeurées en activité) appartenant à des immigrants, à forte croissance ou à réduction rapide des effectifs selon une régression logistique, par caractéristique de propriétaire
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Probabilité estimée des entreprises établies (demeurées en activité) appartenant à des immigrants Probabilité d’être une entreprise à forte croissance et Probabilité d’être une entreprise à réduction rapide des effectifs, calculées selon pourcentage et nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Probabilité d’être une entreprise à forte croissance Probabilité d’être une entreprise à réduction rapide des effectifs
pourcentage
Caractéristique des propriétaires
Catégorie d’immigration des propriétaires
Catégorie économique (référence) 27,0 19,9
Regroupement familial 27,3Note ** 19,6Note *
Réfugiés 28,2Note *** 19,7
Autres 27,0 19,8
Mixte 27,6Note ** 19,4Note *
Nombre de propriétaires
Un (référence) 26,3 20,1
Deux ou plus 28,1Note *** 19,4Note ***
Combinaison de sexe des propriétaires
Hommes uniquement (référence) 28,2 19,6
Femmes uniquement 28,0 20,5Note ***
Mixte 25,7Note *** 19,8
Donnée manquante 34,2Note * 19,8
Niveau de scolarité lors de l’immigration (valeur maximale pou tous les propriétaires)
Études secondaires ou moins (référence) 27,5 19,6
Études postsecondaires partielles 26,9Note *** 19,8
Baccalauréat 27,3 19,9
Maîtrise ou doctorat 27,7 19,9
Région d’origine
Anglophone (référence) 26,1 19,7
Europe de l’Ouest 27,7Note *** 18,9Note **
Europe de l’Est 26,8Note ** 18,9Note ***
Afrique du Nord et Moyen-Orient 28,1Note *** 20,4Note ***
Afrique (sauf Afrique du Nord et Moyen-Orient) 26,2 20,4
Inde (y compris autres pays de la région) 27,9Note *** 19,8
Chine (y compris autres pays de la région) 28,0Note *** 19,8
Amérique latine 27,9Note *** 20,4Note **
Asie du Sud-Est 27,0Note *** 19,8
Inconnu 25,4Note * 19,7
Mixte 27,3Note *** 20,2
Connaissances d’une langue officielle au moment de l’immigration (valeur maximale pou tous les propriétaires)
Non (référence) 27,0 19,4
Oui 27,4Note ** 19,9Note ***
nombre
Nombre d’observations d’années-entreprises (pondérées) 706 300 706 300

Annexe Estimation de la proportion des entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants créées depuis 4 ans ou moins en 2012

Du fait des limites que présentent les données, l’analyse du corps du présent rapport reposait sur la population d’immigrants arrivés au Canada depuis 1980. Comme on l’a démontré précédemment, la probabilité que des entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants soient des entreprises récemment créées (c.-à-d. depuis 4 ans ou moins) diminue rapidement avec le nombre d’années que le propriétaire a passées au Canada (graphique 1). Lorsque l’échantillon était limité à la population des immigrants arrivés au Canada depuis 1980, la proportion des entreprises récentes au sein de la population entière d’immigrants était surestimée (c.-à-d. lorsque les immigrants arrivés au Canada après 1980 étaient inclus). L’hypothèse selon laquelle la part des entreprises privées constituées en société récemment créées parmi les entreprises appartenant à des immigrants était supérieure à celles des entreprises appartenant à des personnes nées au Canada était essentielle pour en arriver à la conclusion que les entreprises appartenant à des immigrants contribuaient de façon disproportionnée à la création nette d’emplois. Par conséquent, il a été nécessaire de déterminer si cette conclusion s’appliquait à l’ensemble de la population des entreprises appartenant à des immigrants, et pas seulement à celles appartenant à des immigrants arrivés au Canada depuis 1980. Cela a été déterminé en calculant la part des jeunes entreprises en 2012, lorsque l’estimation était basée sur tous les immigrants arrivés au Canada depuis 1955. Très peu d’immigrants arrivés au Canada avant 1955 étaient propriétaires d’une entreprise en 2012Note .

Pour ce faire, des cohortes d’entrée d’immigrants de 5 ans ont été définies à partir de la cohorte de 1955 à 1959 jusqu’à la cohorte de 2005 à 2009. On a ainsi déterminé le nombre total d’immigrants arrivés au Canada dans chaque cohorte de 5 ans (IRCC, s.d.), puis la répartition selon l’âge à l’arrivée au Canada pour chacune de ces cohortes. On a ensuite « vieilli » la cohorte pour déterminer la répartition de la cohorte selon l’âge en 2012. En se fondant sur des données historiques et la probabilité relative des immigrants de différentes tranches d’âge (c.-à-d. 25 à 34 ans, 35 à 44 ans, 45 à 54 ans, 55 à 64 ans) propriétaires d’une entreprise, on a estimé la probabilité des immigrants âgés de 25 à 64 ans d’être propriétaires d’une entreprise en 2012 pour chacune des cohortes de la cohorte de 1955 à 1959 à celle de 1975 à 1979. Cela a permis de déterminer le nombre total d’entreprises appartenant à des immigrants en 2012 pour chaque cohorte d’arrivants. En s’inspirant de nouveau des données historiques, on a estimé la part de ces jeunes entreprises en appliquant deux scénarios différents. Ces étapes ont permis de déterminer le nombre total d’entreprises privées constituées en société et le nombre de jeunes entreprises dont des immigrants étaient propriétaires en 2012 pour toutes les cohortes d’arrivants depuis 1955. Des renseignements détaillés suivent.

La présente étude a eu recours à la répartition selon l’âge des immigrants arrivant au Canada, fondée sur les statistiques officielles que produit chaque année Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC, anciennement Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), voir le tableau A.1). Pour les cohortes des années 2000, la répartition selon l’âge en 2005 (IRCC, s.d.) a été appliquée. Pour les cohortes des années 1990, la répartition selon l’âge en 1994 (la répartition selon l’âge la plus ancienne trouvée) a été utilisée (CIC, 2003). La répartition selon l’âge en 1994 des immigrants arrivant au Canada a également été appliquée à toutes les cohortes à partir de la cohorte de 1955 à 1959 jusqu’à celle de 1985 à 1989.


Tableau A.1
Répartition selon l’âge des immigrants arrivant au Canada, 1994 et 2005
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Répartition selon l’âge des immigrants arrivant au Canada 0 à 4 ans, 5 à 14 ans, 15 à 24 ans, 25 à 34 ans, 35 à 44 ans, 45 à 54 ans, 55 à 64 ans et 65 ans ou plus, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
0 à 4 ans 5 à 14 ans 15 à 24 ans 25 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans 65 ans ou plus
pourcentage
1994 5,2 15,5 17,8 27,7 14,0 10,8 4,2 4,6
2005 7,0 15,0 15,4 31,5 18,4 7,9 3,1 1,7

Chaque cohorte a ensuite été « vieillie » pour déterminer la répartition selon l’âge de chaque cohorte en 2012 et le nombre d’immigrants de chaque cohorte âgés de 25 à 64 ans en 2012.

Pour déterminer le nombre d’entreprises privées constituées en société en 2012 appartenant à des immigrants de chaque cohorte, on a eu recours à l’approche décrite ci-dessous.

L’objectif est d’estimer S MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4uaaaa@36CF@ (la part des entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants créées depuis 4 ans ou moins en 2012) pour deux populations différentes : tous les immigrants arrivés au Canada depuis 1980 et tous les immigrants arrivés au Canada depuis 1955.

Pour chaque cohorte d’entrée i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ :

N i = ( R i P i ) MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOtamaaBa aaleaacaWGPbaabeaakiaaykW7cqGH9aqpcaaMc8Uaaiikaiaadkfa daWgaaWcbaGaamyAaaqabaGccaaMc8UaeyyXICTaaGPaVlaadcfada WgaaWcbaGaamyAaaqabaGccaGGPaaaaa@46B7@

Y i = ( N i K i ) MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamywamaaBa aaleaacaWGPbaabeaakiaaykW7cqGH9aqpcaaMc8Uaaiikaiaac6ea daWgaaWcbaGaamyAaaqabaGccaaMc8UaeyyXICTaaGPaVlaadUeada WgaaWcbaGaamyAaaqabaGccaGGPaaaaa@46B8@

S = ( Σ i = 1 n Y i Σ i = 1 n N i ) Y i = ( N i K i ) × 100 ,  ou  n = le nombre de cohortes MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4uaiabg2 da9iaaykW7daqadaqaamaalmaaleaadaGfWbqabWqaaiaadMgacqGH 9aqpcaaIXaaabaGaamOBaaGdbaGaeu4OdmfaaSGaaGPaVlaadMfada WgaaadbaGaamyAaaqabaaaleaadaGfWbqabWqaaiaadMgacqGH9aqp caaIXaaabaGaamOBaaGdbaGaeu4OdmfaaSGaaGPaVlaad6eadaWgaa adbaGaamyAaaqabaaaaOGaaGPaVlaaykW7aiaawIcacaGLPaaacaaM c8UaamywamaaBaaaleaacaWGPbaabeaakiaaykW7cqGH9aqpcaaMc8 Uaaiikaiaac6eadaWgaaWcbaGaamyAaaqabaGccaaMc8UaeyyXICTa aGPaVlaadUeadaWgaaWcbaGaamyAaaqabaGccaGGPaGaey41aqRaaG ymaiaaicdacaaIWaGaaiilaiaabccacaqGVbGaaeyDaiaabccacaWG UbGaeyypa0JaaeiBaiaabwgacaqGGaGaaeOBaiaab+gacaqGTbGaae OyaiaabkhacaqGLbGaaeiiaiaabsgacaqGLbGaaeiiaiaabogacaqG VbGaaeiAaiaab+gacaqGYbGaaeiDaiaabwgacaqGZbaaaa@7FEE@

N i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOtamaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E4@ : le nombre d’entreprises appartenant en 2012 à des immigrants âgés de 25 à 64 ans de la cohorte i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@

R i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aaatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOuamaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E7@ : le nombre d’immigrants de la cohorte d’entrée i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ âgés de 25 à 64 ans en 2012

P i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiuamaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E6@ : la proportion de la population d’immigrants âgés de 25 à 64 ans possédant une entreprise en 2012 (valeurs projetées pour les cohortes à partir de celle de 1955 à 1959 jusqu’à celle de 1975 à 1979; voir ci-dessous)

Y i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamywamaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37EF@ : le nombre d’entreprises de la cohorte d’entrée i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ créées depuis 4 ans ou moins en 2012

K i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4samaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E1@ : la proportion de toutes les entreprises de la cohorte d’entrée i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ créées depuis 4 ans ou moins en 2012 (valeurs projetées pour les cohortes à partir de celle de 1955 à 1959 jusqu’à celle de 1975 à 1979; voir ci-dessous).

Projection de P i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiuamaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E6@ et K i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4samaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E1@ pour les cohortes d’arrivants de celle de 1955 à 1959 à celle de 1975 à 1979

Plutôt que de projeter arbitrairement P i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiuamaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E6@ (proportion de la population d’immigrants âgés de 25 à 64 ans de la cohorte i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ possédant une entreprise en 2012), on a utilisé les renseignements disponibles sur les caractéristiques des immigrants propriétaires d’entreprises privées constituées en société pour éclairer la projection.

Un article de Green et coll. (2016) a décrit la prévalence des entreprises privées constituées en société appartenant à des immigrants en 2010. Ils ont relevé que l’âge était un déterminant majeur : les immigrants âgés de 45 à 54 ans étaient deux fois plus susceptibles de posséder une entreprise que ceux âgés de 25 à 34 ans. En 2012, par exemple, les immigrants des cohortes des années 1960 seraient plus âgés que ceux des cohortes des années 1990. Une méthode permettant de tenir compte de cette différence d’âge a été élaborée dans la présente projection. Green et coll. (2016) ont également conclu que le sexe était un facteur, mais puisque la répartition selon le sexe des immigrants arrivant au Canada a peu varié entre les années 1960 et les années 2000, cette variable aurait peu d’incidence sur les résultats du présent article.

La projection a été corrigée pour tenir compte du fait que la répartition selon l’âge en 2012 des immigrants des cohortes plus anciennes serait très différente de celle des cohortes ultérieures. Les probabilités relatives (par rapport aux immigrants âgés de 15 à 24 ans) des immigrants à posséder une entreprise étaient les suivantes : 1,0 pour les 15 à 24 ans; les 35 à 44 ans sont 1,9 fois plus susceptibles d’être propriétaires; les 45 à 54 ans, 2,3 fois plus susceptibles; les 55 à 64 ans, 1,6 fois plus susceptibles (Green et coll., 2016).

Pour une cohorte i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ donnée, la probabilité relative de tous les immigrants âgés de 25 à 64 de posséder une entreprise en 2012 était la moyenne pondérée des probabilités relatives par tranche d’âge, où les poids étaient la part de la population au sein de chaque tranche d’âge en 2012, soit :

R P i = Σ k = 1 4 ( P k r p k ) , MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOuaiaadc fadaWgaaWcbaGaamyAaaqabaGccaaMc8Uaeyypa0JaaGPaVpaaxada baGaeu4OdmfaleaacaWGRbGaeyypa0JaaGymaaqaaiaaisdaaaGcca aMc8UaaiikaiaaccfadaWgaaWcbaGaam4AaaqabaGccaaMc8UaeyyX ICTaaGPaVlaadkhacaWGWbWaaSbaaSqaaiacob4GRbaabeaakiaacM cacaGGSaaaaa@510E@

R P i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOuaiaadc fadaWgaaWcbaGaamyAaaqabaaaaa@38BD@ : la probabilité relative qu’un immigrant de la cohorte i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamyAaaaa@36E5@ possède une entreprise en 2012.

r p k MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOCaiaadc hadaWgaaWcbaGai4eGdUgaaeqaaaaa@39D5@ : la probabilité relative qu’un immigrant de la tranche d’âge k MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4Aaaaa@36E7@ possède une entreprise.

P k MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaaiiuamaaBa aaleaacaWGRbaabeaaaaa@37E7@ : la proportion des immigrants âgés de 25 à 64 ans en 2012 appartenant à la tranche d’âge k MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4Aaaaa@36E7@ .

Les poids (répartitions selon l’âge en 2012) figurent pour toutes les cohortes au tableau A.2 ci-après.


Tableau A.2
Estimation de la probabilité relative de propriété d’une entreprise en 2012, par cohorte d’immigrants
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Estimation de la probabilité relative de propriété d’une entreprise en 2012. Les données sont présentées selon Cohorte de dates d’arrivée (titres de rangée) et Répartition selon l’âge, de 25 à 64 ans en 2012, Probabilité relative qu’un immigrant âgé de 25 à 64 ans possède une entreprise en 2012, Proportion des 25 à 64 ans possédant une entreprise en 2012, 25 à 34 ans, 35 à 44 ans, 45 à 54 ans et 55 à 64 ans, calculées selon pourcentage, ratio et proportion unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Cohorte de dates d’arrivée Répartition selon l’âge, de 25 à 64 ans en 2012 Probabilité relativeTableau A.2 Note 1 qu’un immigrant âgé de 25 à 64 ans possède une entreprise en 2012 Proportion des 25 à 64 ans possédant une entreprise en 2012
25 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans
pourcentage ratio proportion
2005 à 2009 36,1 32,7 19,4 11,9 1,62 0,026
2000 à 2004 25,4 39,6 19,4 15,4 1,70 0,037
1995 à 1999 22,7 31,5 28,6 16,9 1,75 0,033
1990 à 1994 20,7 23,8 37,1 18,2 1,31 0,028
1985 à 1989 17,6 22,7 31,3 28,2 1,77 0,034
1980 à 1984 7,8 23,5 26,8 41,0 1,80 0,040
1975 à 1979 0,0 24,6 31,7 43,3 1,89Tableau A,2 Note  0,042Tableau A,2 Note 
1970 à 1974 0,0 13,5 40,3 46,2 1,92Tableau A,2 Note  0,043Tableau A,2 Note 
1965 à 1969 0,0 0,0 43,7 56,2 1,90Tableau A,2 Note  0,043Tableau A,2 Note 
1960 à 1964 0,0 0,0 25,1 74,9 1,77Tableau A,2 Note  0,039Tableau A,2 Note 
1955 à 1959 0,0 0,0 0,0 100,0 1,60Tableau A,2 Note  0,036Tableau A,2 Note 

La variable projetée P i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamiuamaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E6@ (proportion des immigrants de 25 à 64 ans possédant une entreprise en 2012) a été calculée de telle sorte qu’elle soit proportionnelle aux valeurs projetées de la probabilité relative de posséder une entreprise en 2012 (c.-à-d. R P i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaamOuaiaadc fadaWgaaWcbaGaamyAaaqabaaaaa@38BD@ ) (voir la dernière colonne du tableau A.2).

La deuxième variable à projeter était K i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4samaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E1@ : la proportion de toutes les entreprises ayant été créées depuis 4 ans ou moins. Deux projections différentes ont été produites en l’absence de direction précise. La première projection (projection A) repose sur l’hypothèse selon laquelle la tendance de K i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4samaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E1@ était le baisse continue avec les années depuis l’immigration. Les valeurs ont, par conséquent, diminué, passant de 0,250 à 0,120 entre la cohorte d’arrivants de 1975 à 1979 et celle de 1955 à 1959 (tableau A.3). La deuxième projection (projection B) repose sur l’hypothèse selon laquelle la valeur de K i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4samaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E1@ se stabilise 28 à 33 ans après l’immigration, comme le démontre le graphique 1, et K i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4samaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E1@ demeure, par conséquent, à 0,313 pour toutes les cohortes antérieures aux années 1980. Ces deux hypothèses différentes ont influé de façon minimale sur la variable passive S MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4uaaaa@36CF@ (la part des entreprises récemment créées en 2012 appartenant à des immigrants), qui n’a varié que de 1 point de pourcentage.

Résultats

Une fois les deux principaux ratios utilisés dans cette procédure d’estimation projetés, les calculs permettant de déterminer la principale variable passive (proportion des entreprises appartenant à des immigrants récemment créées [depuis 4 ans ou moins] en 2012) figurent ci-dessous au tableau A.

Dans le cas des immigrants arrivés au Canada depuis 1980, 55 % des entreprises appartenant à des immigrants avaient été créées depuis 4 ans ou moins en 2012. Pour la population d’immigrants arrivés au Canada depuis 1955, cette proportion s’élevait à 47 % ou à 49 %, selon la projection de K i MathType@MTEF@5@5@+= feaagKart1ev2aqatCvAUfeBSjuyZL2yd9gzLbvyNv2CaerbuLwBLn hiov2DGi1BTfMBaeXatLxBI9gBaerbd9wDYLwzYbItLDharqqtubsr 4rNCHbGeaGqiVu0Je9sqqrpepC0xbbL8F4rqqrFfpeea0xe9Lq=Jc9 vqaqpepm0xbba9pwe9Q8fs0=yqaqpepae9pg0FirpepeKkFr0xfr=x fr=xb9adbaqaaeGaciGaaiaabeqaamaabaabaaGcbaGaam4samaaBa aaleaacaWGPbaabeaaaaa@37E1@ utilisée.

Environ 29 % des entreprises privées constituées en société en 2012 appartenant à des personnes nées au Canada avaient été créées 4 ans auparavant ou moins. Les entreprises privées constituées en société appartenant à tous les immigrants étaient par conséquent proportionnellement plus nombreuses que les entreprises appartenant à des personnes nées au Canada d’avoir été créées récemment en 2012.


Tableau A.3
Estimation de la proportion des entreprises appartenant à des immigrants créées depuis 4 ans ou moins en 2012
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Estimation de la proportion des entreprises appartenant à des immigrants créées depuis 4 ans ou moins en 2012. Les données sont présentées selon Cohorte i (titres de rangée) et Nombre d’immigrants arrivant au Canada, Nombre d’immigrants arrivant au Canada âgés de 25 à 64 ans en 2012 (Ri), Fourchette d’âge en 2012, Proportion des Ri possédant une entreprise en 2012 (Pi), Nombre d’entreprises en 2012 (Ni = Pi · Ri), Proportion de toutes les entreprises créées depuis 4 ans ou moins en 2012 (Ki), Nombre d’entreprises créées depuis 4 ans ou moins (Yi = Ni · Ki), probabilité, projection, projection A et projection B, calculées selon en milliers, années et proportion unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Cohorte i Nombre d’immigrants arrivant au Canada Nombre d’immigrants
arrivant au Canada âgés
de 25 à 64 ans en 2012
(Ri)
Fourchette d’âge en 2012 Proportion des Ri possédant une entrepriseTableau A.3 Note 1 en 2012
(Pi)
Nombre d’entreprises
en 2012
(Ni = Pi · Ri)
Proportion de toutes les entreprises
créées depuis 4 ans ou moins en 2012
(Ki)
Nombre d’entreprises
créées depuis 4 ans ou moins
(Yi = Ni · Ki)
probabilité projection probabilité projection probabilité projection ATableau A.3 Note 2 projection BTableau A.3 Note 3 probabilité projection ATableau A.3 Note 2 projection BTableau A.3 Note 3
en milliers années proportion en milliers proportion en milliers
2005 à 2009 1 249,1 904,9 25 à 64 0,026 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 23,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,864 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 20,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2000 à 2004 1 164,1 812,5 25 à 64 0,037 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 30,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,659 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 20,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
1995 à 1999 1 018,9 797,7 25 à 64 0,033 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 26,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,533 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 14,1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
1990 à 1994 1 184,8 1 016,5 25 à 64 0,028 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 28,3 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,440 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 12,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
1985 à 1989 688,7 506,9 25 à 64 0,034 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 17,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,376 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 6,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
1980 à 1984 570,2 380,9 30 à 64 0,040 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 15,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,313 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 4,8 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
1975 à 1979 650,4 344,1 35 à 64 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,042 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 14,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,250 0,313 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 3,6 4,5
1970 à 1974 799,3 301,3 40 à 64 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,043 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 12,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,220 0,313 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 2,8 4,0
1965 à 1969 912,2 271,8 45 à 64 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,043 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 11,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,180 0,313 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 2,1 3,6
1960 à 1964 456,2 95,3 50 à 64 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,039 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 3,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,150 0,313 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,5 1,2
1955 à 1959 788,5 104,1 55 à 64 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,036 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 3,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,120 0,313 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0,4 1,2

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