Incidence potentielle du télétravail sur le transport en commun et les émissions de gaz à effet de serre, selon les données de 2015
Depuis la mi-mars 2020, les Canadiens sont beaucoup plus nombreux à travailler à partir de leur domicile que par le passé.
Si tous les Canadiens qui travaillent habituellement à l’extérieur de chez eux, à un emploi pouvant être fait à domicile, commençaient à faire du télétravail, l’utilisation du transport en commun, la congestion routière et les émissions de gaz à effet de serre diminueraient probablement. Mais de combien?
Nombre de télétravailleurs potentiels
Pourcentage de travailleurs canadiens occupant un emploi pouvant être fait à domicile, mais qui travaillent habituellement à l’extérieur du domicile, 2015
- Canada : 36,3 %
- Vancouver : 38,9 %
- Toronto : 44,0 %
- Ottawa–Gatineau : 48,2 %
- Montréal : 41,5 %
- St. John's : 37,7 %
Économies de temps découlant du télétravail
Diminution du temps de navettage quotidien moyen des télétravailleurs potentiels s’ils commençaient à travailler à partir de leur domicile
- Canada : 55,3 minutes
- Vancouver : 60,4 minutes
- Toronto : 72,1 minutes
- Ottawa–Gatineau : 57,8 minutes
- Montréal : 64,3 minutes
- St. John's : 35,5 minutes
Baisse marquée de la demande de transport en commun
Diminution du nombre annuel de trajets de transport en commun, en pourcentage des trajets effectués par les travailleurs qui utilisent le transport en commun
- Canada : 51,8 %
- Vancouver : 47,5 %
- Toronto : 55,7 %
- Ottawa–Gatineau : 61,8 %
- Montréal : 55,9 %
- St. John's : 23,8 %
La diminution du temps de navettage et de l’utilisation du transport en commun qui en découle pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 9,5 mégatonnes d’équivalent de dioxyde de carbone par an, ce qui représente 12,1 % des émissions directes générées par les ménages pour le transport en 2015.
Source : Morissette R., Z. Deng et D. Messacar. 2021. « Travail à domicile : répercussions possibles sur le transport en commun et les émissions de gaz à effet de serre », Rapports économiques et sociaux, vol. 1, no 4. DOI : https://doi.org/10.25318/36280001202100400005-fra.