Les répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail canadien

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Les répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail canadien
Description : Les répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail canadien

L’impact de la COVID-19 sur le marché du travail canadien

En mars 2020, les mesures prises pour contenir le virus de la COVID-19 ont provoqué l’interruption soudaine d’activités à l’échelle du pays, empêchant de nombreux Canadiens de travailler comme ils l’auraient normalement fait.

L’Enquête sur la population active, dont les données sont recueillies au cours d’une semaine donnée de chaque mois, répartit la population canadienne de 15 ans et plus en trois catégories : les personnes occupées, en chômage et inactives.

Population totale en âge de travailler (31 070 000)

Personnes occupées (-1 000 000) (variation de février à mars 2020)

  • Les personnes qui avaient un emploi, mais qui n’ont pas du tout travaillé au cours de la semaine du 15 au 21 mars (+1 300 000)
    • Jean, un opérateur de machine, est rentré d’un voyage à l’étranger le 14 mars. Durant la semaine du 15 au 21 mars, il s’était auto-isolé et n’a pas travaillé du tout. Son employeur lui a dit qu’il devrait revenir au travail une fois sa période d’auto-isolement terminée.
  • Les personnes qui avaient un emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles au cours de la semaine du 15 au 21 mars (+800 000)
    • Mohammed est l’unique propriétaire d’une entreprise de planification d’événements. Pendant la semaine de référence de l’EPA, il a travaillé 15 heures au lieu de ses 45 heures habituelles, car cela n’aurait pas été sécuritaire pour lui d’interagir en personne avec ses clients.
  • Nombre total de Canadiens ayant subi une perte d’emploi ou la réduction de leurs heures travaillées (3 100 000)

Personnes en chômage (+413 000) (variation de février à mars 2020)

  • Marie travaillait comme réceptionniste dans un hôtel avant la semaine de référence de l’EPA. Le 14 mars, l’hôtel a fermé temporairement ses portes et Marie a été mise à pied. Son employeur lui a dit de se présenter de nouveau au travail dans trois mois.

Personnes inactives (+644 000) (variation de février à mars 2020)

  • Les personnes qui ont travaillé au cours des deux premières semaines de mars et qui voulaient travailler, mais qui ne répondaient pas à la définition d’un chômeur (+193 000)
    • Lan est serveuse de restaurant. Le 14 mars, son employeur l’a mise à pied de façon permanente en raison de la baisse des affaires. Lan aimerait avoir un nouvel emploi immédiatement, mais elle n’a pas encore commencé ses recherches, car la plupart des endroits où elle postulerait sont fermés.
  • Les personnes qui ne faisaient pas partie de la population active, y compris ceux qui voulaient travailler et ceux qui étaient incapables de travailler ou n’étaient pas disponibles pour travailler (+450 000)
    • Declan a travaillé pour la dernière fois en janvier. Au mois de février, il était à la recherche d’un emploi. L’école que fréquentent ses enfants est maintenant fermée, alors il a cessé de chercher du travail pour s’occuper de sa famille.

La somme des chi­ffres pourraient ne pas correspondre au total indiqué, en raison de l’arrondissement.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

Date de modification :