Aperçus économiques
Quels programmes de doctorat étaient associés aux plus hauts salaires avant la pandémie de COVID-19? Un regard sur les domaines d’études très détaillés

11-626-X no 122
Date de diffusion : le 24 août 2020

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Cette étude présente la rémunération médiane des titulaires d’un doctorat selon les domaines d’études très détaillés cinq ans après l’obtention du diplôme (avant la pandémie de COVID-19), après correction pour tenir compte de l’âge, de l’établissement d’enseignement et de l’année d’obtention du diplôme. Au total, l’étude couvre 29 disciplines chez les hommes et 22 disciplines chez les femmes. Les constatations donnent à penser que les hommes et les femmes titulaires d’un doctorat qui gagnent les revenus les plus élevés proviennent d’un large éventail de grandes disciplines, comme le commerce, la santé, le génie, les sciences sociales et l’éducation. Les domaines associés aux salaires les moins élevés relèvent généralement des sciences, et plus précisément des sciences liées à la biologie. Contrairement à ce qui a été observé au niveau du baccalauréat et de la maîtrise, la rémunération selon les domaines d’études détaillés varie peu au sein des grands domaines d’études, ce qui pourrait témoigner du nombre plus restreint de disciplines au niveau du doctorat. Enfin, seulement deux des disciplines examinées dans cette étude étaient à prédominance féminine, mais les femmes réussissaient bien dans ces deux disciplines.

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Introduction

S’il est courant de présenter la rémunération selon le domaine d’études pour les programmes de formation généraux, un nombre restreint d’études ont plutôt examiné des domaines d’études plus détaillés (Stark 2007; Frenette et Frank 2016; Frenette et Handler 2020a; Frenette et Handler 2020b). Bien que cette approche pose des défis pour présenter et décrire les constatations, les résultats obtenus jusqu’à présent ont clairement démontré l’importance de faire ressortir les détails. En particulier, des études ont révélé que la rémunération selon les domaines d’études détaillés varie considérablement au sein des grands domaines d’études sur lesquels la plupart des études fondent leurs estimations. De plus, la présentation de ces détails peut fournir une information utile aux étudiants, qui fondent en partie leurs décisions liées aux études sur la rémunération attendue (Gunderson et Krashinsky, 2009).

Cette étude présente la rémunération médiane des titulaires d’un doctorat cinq ans après l’obtention du diplôme, corrigée pour tenir compte de l’âge, de l’établissement d’enseignement et de l’année d’obtention du diplôme (voir Frenette et Handler 2020a pour obtenir plus de renseignements sur l’approche adoptée)Note 1. En quelques mots, l’échantillon est constitué des titulaires d’un doctorat de 2010 à 2012, inscrits dans le Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), qui ne sont pas retournés aux études au cours des cinq années suivantes et qui n’ont pas déclaré un revenu provenant d’un travail autonome cinq ans après l’obtention du diplôme. La rémunération médiane est observée cinq ans après l’obtention du diplôme (2015 à 2017, avant la pandémie de COVID-19) d’après le fichier des familles T1 (FFT1) et est présentée en dollars constants de 2017. Les disciplines sont identifiées au moyen des codes à quatre chiffres de la Classification des programmes d’enseignement (CPE) de 2011. Seules les disciplines pour lesquelles il y avait au moins 50 observations sont incluses dans l’analyse. Il convient de souligner que les diplômés qui avaient une rémunération nulle sont aussi inclus. Au total, les résultats sont présentés pour 29 domaines chez les hommes et 22 domaines chez les femmesNote 2Note 3Note 4.

Les titulaires d’un doctorat qui ont les revenus les plus élevés proviennent d’un large éventail de domaines

Chez les hommes et chez les femmes, les domaines associés à la rémunération médiane la plus élevée cinq ans après l’obtention du diplôme (corrigée pour tenir compte de l’âge, de l’établissement d’enseignement et de l’année d’obtention du diplôme) sont très variés et représentent un large éventail de grands domaines d’études.

Chez les hommes, les titulaires d’un doctorat en administration/gestion commerciale étaient ceux qui gagnaient le plus, avec une rémunération médiane de 131 549 $ cinq ans après l’obtention du diplôme (graphique 1). Cette rémunération était de beaucoup supérieure à celle des diplômés en génie informatique (103 657 $), qui occupaient le deuxième rang, des diplômés en informatique (98 484 $), qui occupaient le troisième rang, des diplômés en éducation (général) (96 151 $), qui occupaient le quatrième rang, et des diplômés en économie (95 144 $), qui occupaient le cinquième rang. Les diplômés en génie figuraient aussi aux 6e, 7e, 8e, 10e, 12e et 14e rangs. Le succès relatif des diplômés en génie est similaire à leurs résultats au niveau du baccalauréat (Frenette et Handler, 2020a). Cependant, Frenette et Handler (2020b) ont révélé que les diplômés de la maîtrise de la plupart des programmes de génie avaient une rémunération médiane inférieure à celle observée pour l’ensemble des diplômés de la maîtrise.

Il importe de souligner la variété des domaines représentés chez les titulaires d’un doctorat qui avaient les meilleurs résultats. Si les cinq premiers domaines comprennent certains domaines souvent associés à une rémunération élevée (p. ex., le génie et le commerce), ils comprennent aussi une science sociale (économie) et un domaine de l’éducation (éducation [général]). Frenette et Handler (2020a; 2020b) ont auparavant signalé que les diplômés en économie avaient une rémunération inférieure à la médiane pour l’ensemble des titulaires d’un baccalauréat et d’une maîtrise. D’autres titulaires d’un doctorat en sciences sociales avaient des résultats plus ou moins moyens, notamment les diplômés en géographie et cartographie et en science politique et gouvernement (avec une rémunération légèrement supérieure à la médiane pour l’ensemble des hommes diplômés titulaires d’un doctorat), ainsi que les diplômés en psychologie (général) (avec une rémunération légèrement inférieure à la médiane). Parallèlement, Frenette et Handler (2020a) ont signalé que de nombreux diplômés en éducation (en particulier dans les domaines liés à la formation des enseignants) affichaient une rémunération typique qui est associée aux titulaires d’un baccalauréat. Cependant, au niveau de la maîtrise (Frenette et Handler 2020b), et maintenant au niveau du doctorat, les diplômés en éducation font partie des diplômés qui ont les revenus les plus élevés.

Graphique 1 Rémunération médiane des hommes diplômés du doctorat selon le domaine d’études (corrigée pour tenir compte de l’âge, de l’établissement d’enseignement et de l’année d’obtention du diplôme)

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Domaine d'études (titres de rangée) et Médiane, calculées selon dollars constants de 2017 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Domaine d'études Médiane
dollars constants de 2017
Administration/gestion commerciale* 131 549
Génie informatique* 103 657
Informatique* 98 484
Éducation (général) 96 151
Économie 95 144
Génie (autres)* 94 281
Génie des matériaux 93 751
Génie civil 90 667
Santé et éducation physique/conditionnement physique 87 580
Génie chimique 86 784
Statistique 86 247
Génie électrique, génie électronique et génie des communications 84 061
Géographie et cartographie 82 894
Génie mécanique 81 909
Science politique et gouvernement 80 811
Tous les domaines d’études 80 519
Sciences géologiques et de la Terre/géosciences 79 833
Psychologie (général) 79 070
Scientifique médical 77 484
Physique 76 550
Mathématiques 72 649
Philosophie, logique et éthique 69 478
Chimie* 68 803
Histoire 68 120
Langue et littérature anglaises (général) 65 523
Biologie (général)* 59 275
Neurobiologie et neurosciences* 56 235
Biochimie  biophysique et biologie moléculaire* 54 252
Sciences microbiologiques et immunologie* 52 923
Physiologie  pathologie et sciences connexes* 51 897

Les domaines d’études associés aux rémunérations médianes les plus élevées chez les femmes titulaires d’un doctorat sont également très variés (graphique 2). Le domaine associé à la rémunération médiane la plus élevée dans ce cas-ci est celui des infirmiers autorisés, administration en sciences infirmières, recherches en sciences infirmières et soins infirmiers cliniques (111 796 $), suivi de l’administration/gestion commerciale (104 807 $), de l’éducation — administration et supervision (99 535 $), du génie civil (86 285 $) et de la santé et éducation physique/conditionnement physique (85 794 $)Note 5. Les diplômées en éducation (général) réussissaient aussi bien (figurant au 6e rang), tandis que toutes les diplômées en sciences sociales avaient une rémunération médiane supérieure à la médiane globale chez les femmes titulaires d’un doctorat (notamment en psychologie clinique, du counseling et appliquée, en géographie et cartographie, en psychologie [général] et en sociologie).

Graphique 2 Rémunération médiane des femmes titulaires d'un doctorat selon le domaine d’études (corrigée pour tenir compte de l’âge, de l’établissement d’enseignement et de l’année d’obtention du diplôme)

Tableau de données du graphique 2 
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Domaine d'études (titres de rangée) et Médiane, calculées selon dollars constants de 2017 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Domaine d'études Médiane
dollars constants de 2017
Infirmiers autorisés  administration en sciences infirmières  recherches en sciences infirmières et soins infirmiers cliniques* 111 796
Administration/gestion commerciale* 104 807
Éducation - administration et supervision* 99 535
Génie civil 86 285
Santé et éducation physique/conditionnement physique 85 794
Éducation (général) 85 085
Santé publique 82 415
Psychologie clinique, du counseling et appliquée 82 358
Géographie et cartographie 79 216
Psychologie (général) 74 277
Informatique 73 678
Sociologie 70 869
Tous les domaines d’études 70 083
Langue et littérature anglaises (général) 68 799
Sciences géologiques et de la Terre/géosciences 65 898
Histoire 62 515
Chimie 60 454
Biologie (général) 60 226
Scientifique médical 60 046
Sciences microbiologiques et immunologie 56 829
Neurobiologie et neurosciences* 50 407
Physiologie  pathologie et sciences connexes* 49 271
Biochimie  biophysique et biologie moléculaire* 47 470

Les titulaires d’un doctorat en sciences gagnaient les revenus les moins élevés, surtout dans les domaines liés à la biologie

La plupart des domaines associés aux salaires les moins élevés chez les hommes et les femmes titulaires d’un doctorat relèvent des sciences, surtout celles qui sont liées à la biologie. En fait, bon nombre de ces diplômés avaient une rémunération médiane inférieure à 60 000 $ cinq ans après l’obtention du diplôme dans le cadre de leur programme de doctorat.

Chez les hommes titulaires d’un doctorat, la rémunération médiane était la moins élevée en physiologie, pathologie et sciences connexes (51 897 $), en sciences microbiologiques et immunologie (52 923 $), en biochimie, biophysique et biologie moléculaire (54 252 $), en neurobiologie et neurosciences (56 235 $) et en biologie (général), où elle s’établissait à 59 275 $. Dans certains cas, ces diplômés avaient une rémunération à peine supérieure à celle de leurs homologues titulaires d’un baccalauréat dans la même discipline (Frenette et Handler, 2020a). Par exemple, les hommes titulaires d’un baccalauréat des programmes de sciences microbiologiques et d’immunologie avaient une rémunération médiane de 51 168 $, soit  moins de 2 000 $ de moins que celle de leurs homologues titulaires d’un doctorat. Les hommes titulaires d’un baccalauréat en biochimie, biophysique et biologie moléculaire avaient une rémunération médiane de 50 961 $ (environ 3 000 $ inférieure à celle de leurs homologues titulaires d’un doctorat).

Les hommes titulaires d’un doctorat en chimie, en physique et en sciences géologiques et de la Terre/géosciences avaient aussi une rémunération médiane inférieure à la médiane pour l’ensemble des hommes titulaires d’un doctorat.

Les domaines associés aux salaires les moins élevés chez les femmes titulaires d’un doctorat comprenaient la biochimie, biophysique et biologie moléculaire (47 470 $), la physiologie, pathologie et sciences connexes (49 271 $), la neurobiologie et les neurosciences (50 407 $), les sciences microbiologiques et l’immunologie (56 829 $) et les programmes de scientifique médical (60 046 $).

Les femmes titulaires d’un doctorat dans d’autres programmes de sciences affichaient aussi une rémunération médiane inférieure à la médiane pour l’ensemble des femmes titulaires d’un doctorat, notamment en biologie (général), en chimie et en sciences géologiques et de la Terre/géosciences.

Contrairement à la rémunération des titulaires d’un baccalauréat et d’une maîtrise, la rémunération des titulaires d’un doctorat ne variait généralement pas beaucoup au sein des grands domaines d’études

Dans l’ensemble, la rémunération médiane ne variait pas considérablement au sein des grands domaines d’études. Cela contraste avec les titulaires d’un baccalauréat et d’une maîtrise (Frenette et Handler 2020a et Frenette et Handler 2020b).

Par exemple, tous les diplômés en génie, en commerce, en éducation et en santé et presque tous les diplômés en sciences sociales affichaient une rémunération médiane supérieure à la médiane pour l’ensemble des hommes et des femmes diplômés. À l’inverse, tous les diplômés en sciences et en lettres et sciences humaines avaient une rémunération médiane inférieure à la médiane pour l’ensemble des titulaires d’un doctorat.

Les disciplines classées dans le domaine des mathématiques, de l’informatique et des sciences de l’information faisaient exceptionNote 6. Chez les hommes titulaires d’un doctorat, la rémunération médiane chez ce groupe variait de 98 484 $ (informatique) à 72 649 $ (mathématiques). Les diplômés en statistique affichaient une rémunération médiane de 86 247 $. Chez les femmes, seules les diplômées en informatique ont pu être examinées, et elles avaient une rémunération médiane de 73 678 $.

Une des raisons pour lesquelles la rémunération médiane ne variait généralement pas beaucoup au sein des grands domaines d’études chez les titulaires d’un doctorat pourrait être que, comparativement aux titulaires d’un baccalauréat et d’une maîtrise, très peu de domaines ont pu être examinés au niveau du doctorat.

Seulement deux disciplines au doctorat sont à prédominance féminine, mais les femmes réussissent bien dans ces deux disciplines

Bien que la plupart des diplômés soient des femmes, ce n’est pas le cas des titulaires d’un doctorat. En fait, parmi l’ensemble des 33 disciplines distinctes qui ont pu être examinées chez les hommes et chez les femmes, seulement deux étaient à prédominance féminine (disciplines dont au moins 75 % des diplômés sont des femmes).

Une des deux disciplines à prédominance féminine était celle des infirmiers autorisés, administration en sciences infirmières, recherches en sciences infirmières et soins infirmiers cliniques, qui occupait le premier rang chez les femmes titulaires d’un doctorat, loin devant des disciplines à prédominance masculine comme le génie civil et l’informatique. En fait, les femmes diplômées dans les programmes d’infirmiers autorisés, administration en sciences infirmières, recherches en sciences infirmières et soins infirmiers cliniques figureraient au deuxième rang chez les hommes titulaires d’un doctorat, devant les hommes diplômés en génie informatique et en informatique (deux disciplines à prédominance masculine).

L’autre discipline à prédominance féminine était la psychologie clinique, du counseling et appliquée, qui affichait une rémunération médiane de 82 358 $, occupant le 8e rang chez les femmes titulaires d’un doctorat (et figurant devant les femmes diplômées en informatique). Les femmes titulaires d’un doctorat en psychologie clinique, du counseling et appliquée figureraient au 14e rang chez les hommes titulaires d’un doctorat, devant les hommes diplômés en génie mécanique (une autre discipline à prédominance masculine).

En revanche, il y avait juste assez de femmes dans deux disciplines à prédominance masculine pour faire partie de l’étude : le génie civil et l’informatique. Si les femmes titulaires d’un doctorat en génie civil réussissaient bien comparativement à leurs homologues masculins (86 285 $ chez les femmes; 90 667 $ chez les hommes), ce n’était pas le cas chez les femmes diplômées en informatique. Ces diplômées avaient une rémunération médiane de 73 678 $, soit environ 25 000 $ de moins que leurs homologues masculins (98 484 $). En faisant ces comparaisons, il importe de comprendre que les diplômés qui ne travaillaient pas ou qui travaillaient à temps partiel ou une partie de l’année étaient inclus dans l’échantillon. Étant donné que ce sont les femmes qui s’occupent principalement des enfants à la maison, il est possible que les différences entre les sexes au chapitre de la rémunération témoignent de différences en ce qui a trait au temps passé à la maison.

Conclusion

Cette étude présente la rémunération médiane des titulaires d’un doctorat cinq ans après l’obtention du diplôme (avant la pandémie de COVID-19), après correction pour tenir compte de l’âge, de l’établissement d’enseignement et de l’année d’obtention du diplôme. Les résultats sont fournis pour 29 domaines chez les hommes et 22 domaines chez les femmes. Il pourrait être avantageux pour les étudiants de disposer de cette information détaillée étant donné qu’ils doivent soumettre des demandes dans des programmes de formation précis plutôt que les grands groupes de disciplines qui sont souvent présentés dans les études.

Les constatations donnent à penser que les hommes et les femmes titulaires d’un doctorat qui gagnent les revenus les plus élevés proviennent d’un large éventail de grandes disciplines, comme le commerce, la santé, le génie, les sciences sociales et l’éducation. Les domaines associés aux salaires les moins élevés relèvent généralement des sciences, et plus précisément des sciences liées à la biologie. Contrairement à ce qui a été observé au niveau du baccalauréat et de la maîtrise (Frenette et Handler 2020a et Frenette et Handler 2020b, respectivement), la rémunération selon les domaines d’études détaillés varie peu au sein des grands domaines d’études, ce qui pourrait témoigner du nombre plus restreint de disciplines au niveau du doctorat. Enfin, seulement deux des disciplines examinées dans cette étude étaient à prédominance féminine, mais les femmes réussissaient bien dans ces deux disciplines.

Enfin, il importe de souligner que ces résultats se rapportaient aux diplômés au début des années 2010 et à la conjoncture économique à laquelle ils étaient confrontés dans les années qui ont suivi. Les variations de la demande dans des secteurs sont courantes et peuvent donner lieu à des conditions variables sur le marché du travail pour différentes cohortes de diplômés. De plus, la pandémie de COVID-19 pourrait créer de nouvelles réalités pour les futurs diplômés, en raison de la réorganisation du travail (p. ex. le télétravail ou l’automatisation) ou de grandes variations de la demande (p. ex. les soins de santé ou l’énergie propre).

Références

Frenette, M. et K. Frank. 2016. Gains des diplômés postsecondaires selon le domaine d’études détaillé. Aperçus économiques, no 56. Produit no 11-626-X au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.

Frenette, M. et T. Handler. 2020a. Quels programmes de baccalauréat étaient associés aux plus hauts salaires avant la pandémie de COVID-19? Un regard sur les domaines d’études très détaillés. Aperçus économiques, no 120. Produit no 11-626-X au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.

Frenette, M. et T. Handler. 2020b. Quels programmes de maîtrise étaient associés aux plus hauts salaires avant la pandémie de COVID-19? Un regard sur les domaines d’études très détaillés. Aperçus économiques, no 121. Produit no 11-626-X au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.

Gunderson, M. et H. Krashinsky. 2009. Do Education Decisions Respond to Returns by Field of Study? Réseau canadien de chercheurs dans le domaine du marché du travail et des compétences, document de travail no 47.

Stark, A. 2007. Which Fields Pay, Which Fields Don’t? An Examination of the Returns to University Education in Canada by Detailed Field of Study. Document de travail no 2007-03. Ottawa : ministère des Finances.


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