Aperçus économiques
Fermeture des écoles et préparation des enfants à l’apprentissage en ligne pendant la pandémie de COVID-19

par Marc Frenette, Kristyn Frank, et Zechuan Deng
Division de l’analyse sociale et de la modélisation, Statistique Canada
11-626-X no 103

Le présent article d’Aperçus économiques porte sur l’incidence possible de la fermeture récente des écoles sur l’apprentissage et le rendement des enfants d’âge scolaire. Pour profiter des ressources en ligne, ces enfants doivent avoir accès à des appareils connectés à Internet et adaptés à l’apprentissage. Dans cet article, on estime le pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui ont accès à de tels outils d’apprentissage selon le niveau de revenu du ménage et on s’intéresse également à l’incidence possible de l’absence de l’enseignement sur le rendement scolaire, en s’inspirant d’une étude antérieure de Statistique Canada.

Introduction

Dans le cadre d’un effort concerté pour ralentir la propagation de la COVID-19, les gouvernements provinciaux ont fermé les écoles et suspendu l’enseignement en classe jusqu’à nouvel ordre. Afin de réduire l’incidence de cette mesure sur les enfants d’âge scolaire, de nouvelles ressources d’apprentissage en ligne à leur intention ont été annoncéesNote ou du matériel en ligne est en cours d’élaborationNote .

Le présent article porte sur l’incidence possible de la fermeture des écoles sur l’apprentissage et le rendement des enfants d’âge scolaire. Puisqu’on demande à tout le monde de rester à la maison, sauf en cas de nécessité absolue, il est essentiel que les élèves aient accès à Internet à la maison pour pouvoir profiter des ressources d’apprentissage en ligne. Bien qu’on ne sache pas à quel point les ressources en ligne seront efficaces, les élèves qui n’y ont pas accès risquent de prendre du retard dans leur apprentissage par rapport aux autres. Même si les enfants ont accès à Internet, la qualité de leur apprentissage peut également être influencée par le nombre d’appareils connectés à Internet qui sont disponibles dans leur ménage, puisqu’il se peut que leurs parents ou leurs frères et sœurs soient aussi à la maison. En outre, le type d’appareils qu’ils utilisent pour faire des activités éducatives peut aussi être important, car certains sont moins propices aux activités éducatives que d’autres.

Si des élèves n’ont pas un bon accès à Internet à la maison, s’ils n’ont pas accès à des appareils qui peuvent faciliter leur apprentissage, ou si l’apprentissage en ligne n’est autrement pas efficace, alors il y aura un écart dans l’apprentissage pendant la durée de la fermeture des écoles. Il est essentiel de mieux comprendre cette incidence, car le rendement scolaire est un prédicteur important du niveau de scolarité (Frenette, 2007).

L’étude repose sur deux sources de données qui peuvent informer les parents, les écoles et les gouvernements au sujet de l’incidence possible de la fermeture des écoles. Premièrement, l’Enquête canadienne sur l’utilisation d’Internet (ECUI) de 2018 renferme des renseignements sur l’accès à Internet à la maison, ainsi que sur le nombre et le type d’appareils utilisés pour y accéderNote . Seuls les ménages ayant des enfants de moins de 18 ans en font partieNote . Deuxièmement, une étude antérieure de Statistique Canada a permis d’estimer la relation entre le nombre d’heures d’enseignement et le rendement obtenu à des tests normalisés de lecture, de mathématiques et de sciences en comparant les enfants nés juste avant et juste après la date limite d’admission à l’école (Frenette, 2008). Ces élèves avaient essentiellement le même âge, mais certains avaient une année de scolarité de moins (et avaient passé une année de plus à la maison pendant la petite enfance), simplement parce qu’ils étaient nés un peu plus tardNote . Le présent article s’attarde à ces résultats dans le contexte de la fermeture actuelle des écoles.

La vaste majorité des ménages ayant des enfants de moins de 18 ans avaient accès à Internet à la maison

Dans l’ensemble, la vaste majorité des ménages ayant des enfants de moins de 18 ans avaient accès à Internet à la maison en 2018. En fait, seulement 1,2 % d’entre eux n’avaient pas accès à Internet. De plus, l’accès ne variait pas beaucoup selon le niveau de revenu du ménage.

En effet, moins d’un ménage sur 20 ayant des enfants de moins de 18 ans dans chacun des quartiles de revenus n’avait pas accès à Internet à la maison (tableau 1)Note Note . Les ménages du quartile de revenu le plus faible (c.-à-d. la tranche des 25 % inférieurs de la répartition du revenuNote ) étaient plus susceptibles de ne pas avoir accès à Internet à la maison (4,2 %) que leurs homologues du quartile le plus élevé (0,2 %)Note . Des taux très faibles ont également été enregistrés chez les ménages des deux quartiles de revenus moyensNote .


Tableau 1
Accès à Internet à la maison selon le quartile de revenu du ménage, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Accès à Internet à la maison selon le quartile de revenu du ménage Quartile inférieur, Deuxième quartile, Troisième quartile, Quartile supérieur et Total, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Quartile inférieur Deuxième quartile Troisième quartile Quartile supérieur Total
pourcentage
N'a pas accès à Internet à la maison 4,2 1,9 0,4 0,2 1,2
A accès à Internet à la maison 95,8 98,2 99,6 99,8 98,8

Moins d’appareils sont connectés à Internet par membre du ménage dans les ménages à plus faible revenu

Bien que la majorité des ménages ayant des enfants de moins de 18 ans aient accès à Internet, il se peut que d’autres facteurs aient une incidence sur le temps que les enfants peuvent consacrer à leurs activités éducatives à la maison, tout spécialement le nombre d’appareils connectés à Internet qui sont disponibles dans le ménage peut restreindre le temps que les enfants peuvent consacrer à l’apprentissage en ligne. Ce facteur pourrait être particulièrement pertinent pendant la pandémie de la COVID-19, car la demande de tels appareils sera plus forte dans les ménages où il y a plusieurs enfants et ceux où les parents doivent maintenant travailler à domicile. Les ménages à faible revenu peuvent tout spécialement courir un risque à cet égard, car des recherches antérieures ont démontré que les familles à plus faible revenu étaient plus susceptibles de devoir partager des appareils avec d’autres membres du ménage que leurs homologues dont le revenu est plus élevé (Rideout et Katz, 2016). Néanmoins, comme les personnes ayant un niveau de scolarité plus élevé sont plus susceptibles de travailler à domicile (Turcotte, 2010), cela pourrait aussi être un problème dans les familles à revenu plus élevé étant donné la forte relation positive entre les études postsecondaires et les gains (Frenette, 2019).

Dans l’ensemble, 58,4 % des ménages qui avaient accès à Internet à la maison avaient moins d’un appareil connecté à Internet par membre du ménage (tableau 2)Note , mais ce pourcentage variait selon le niveau de revenu du ménage. Parmi les ménages du quartile de revenu le plus bas, 63,0 % avaient moins d’un appareil connecté à Internet pour chaque membre du ménage. À titre de comparaison, 56,2 % des ménages du quartile de revenu le plus élevé avaient moins d’un appareil par membre du ménage. Les ménages du troisième quartile étaient également moins susceptibles que ceux du quartile inférieur d’avoir moins d’un appareil par membre du ménage (56,9 %)Note Note .


Tableau 2
Nombre d'appareils connectés à Internet utilisés par membre du ménage selon le quartile de revenu du ménage, ménages ayant accès à Internet à la maison, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Nombre d'appareils connectés à Internet utilisés par membre du ménage selon le quartile de revenu du ménage Quartile inférieur, Deuxième quartile, Troisième quartile, Quartile supérieur et Total, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Quartile inférieur Deuxième quartile Troisième quartile Quartile supérieur Total
pourcentage
Moins d'un appareil par membre du ménage 63,0 60,7 56,9 56,2 58,4
Au moins un appareil par membre du ménage 37,0 39,3 43,1 43,9 41,6

Les ménages à plus faible revenu sont plus susceptibles d’utiliser des appareils mobiles pour accéder à Internet que les ménages à revenu plus élevé

La qualité des activités d’apprentissage des élèves à la maison peut également dépendre du type d’appareils qui sont à leur disposition. Bien que les appareils mobiles, comme les téléphones intelligents et les tablettes, soient souvent considérés être des moyens de favoriser l’apprentissage autonome, ils sont principalement conçus pour recevoir de l’information plutôt que pour en produire (Dias et Victor, 2017; Napoli et Obar, 2014). En outre, les appareils mobiles ont plus de limites techniques que les ordinateursNote , notamment moins de mémoire et une moins grande capacité de stockage (Napoli et Obar, 2014), et il est plus difficile de réaliser certaines activités éducatives sur des appareils mobiles. Par exemple, il est plus ardu de lire et d’écrire beaucoup de texte sur des appareils mobiles que sur des ordinateurs personnels en raison des différences quant à la taille de l’écran et à la facilité d’utilisation du clavier (Dias et Victor, 2017; Napoli et Obar, 2014).

Selon des études antérieures, les familles à plus faible revenu sont moins susceptibles d’avoir un ordinateur personnel à la maison, car elles utilisent plutôt des appareils mobiles pour accéder à Internet (Chen, 2015; Looker et Thiessen, 2003; Rideout et Katz, 2016). Les résultats de la présente étude appuient cette constatation sur des données plus récentes. Parmi les ménages qui avaient accès à Internet à la maison, les ménages à plus faible revenu étaient beaucoup plus susceptibles que les ménages à revenu plus élevé d’utiliser uniquement des appareils mobilesNote pour accéder à Internet à la maison (tableau 3). Près du quart (24,1 %) des ménages du quartile de revenu le plus bas ont dit utiliser uniquement des appareils mobiles pour accéder à Internet, soit trois fois plus que la proportion des ménages du quartile de revenu le plus élevé (8,0 %). Les ménages du quartile inférieur étaient aussi beaucoup plus susceptibles d’utiliser uniquement des appareils mobiles pour accéder à Internet que ceux des deuxième et troisième quartiles de revenu, qui affichaient respectivement des taux de 14,7 % et de 13,8 %. De plus, les ménages des deuxième et troisième quartiles de revenu avaient plus tendance que les ménages du quartile supérieur à utiliser uniquement des appareils mobiles pour accéder à Internet.


Tableau 3
Type d'appareils utilisés pour accéder à Internet selon le quartile de revenu du ménage, ménages ayant accès à Internet à la maison, 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Type d'appareils utilisés pour accéder à Internet selon le quartile de revenu du ménage Quartile inférieur, Deuxième quartile, Troisième quartile, Quartile supérieur et Total, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Quartile inférieur Deuxième quartile Troisième quartile Quartile supérieur Total
pourcentage
Appareils mobiles seulement 24,1 14,7 13,8 8,0 13,5
Ordinateur personnel (avec ou sans appareils mobiles) 75,9 85,3 86,2 92,0 86,5

La réduction des heures d’enseignement est associée à un moins bon rendement en lecture, en mathématiques et en sciences

En raison de la fermeture des écoles, les élèves qui ne peuvent pas avoir accès aux ressources d’apprentissage en ligne à l’aide d’appareils convenables risquent de ne pas participer à de nombreuses activités d’apprentissage. En outre, on ne sait pas si ces activités favoriseront réellement l’apprentissage. Si des élèves ne peuvent pas apprendre en ligne en raison d’un accès limité ou parce que l’apprentissage en ligne ne leur est pas bénéfique, ils risquent de prendre du retard à l’école. Dans quelle mesure exactement? Il n’y a aucun moyen de le savoir avec certitude, même si une étude antérieure peut donner une idée de la relation entre les heures d’enseignement et le rendement scolaire en lecture, en mathématiques et en sciences pour un échantillon de jeunes âgés de 15 et 16 ans (Frenette, 2008).

Selon cette étude, les élèves qui ont reçu une année d’enseignement de moins (parce qu’ils sont nés juste après la date limite d’admission à l’école) ont obtenu, en moyenne, une note 6 % moins élevée à un test de lecture normalisé que leurs homologues qui avaient une année de scolarité de plus, 5,9 % de moins en mathématiques et 4,0 % de moins en sciences. Ils ont également obtenu de moins bons résultats dans les trois sous-composantes du test de lecture, soit l’extraction (5,9 % de moins), l’interprétation (6,3 % de moins) et la réflexion (5,0 % de moins). Tous ces résultats sont demeurés pratiquement inchangés quand on a comparé des élèves d’âge très rapproché (selon leur date de naissance exacte) qui étaient issus d’un milieu socioéconomique semblable.

Les garçons et les jeunes de la moitié inférieure de la répartition du revenu des parents étaient plus susceptibles de recevoir moins d’heures d’enseignement dans certains domaines scolaires

La réduction des heures d’enseignement était associée à différents niveaux de rendement scolaire, selon le sexe et le revenu des parents.

Les garçons qui avaient fait une année scolaire de moins ont obtenu 7,3 % de moins au test de mathématiques, en moyenne, que leurs homologues qui avaient une année de scolarité de plus. Cet écart était bien plus important que chez les filles, qui ont obtenu des résultats de tests 4,7 % moins élevés quand elles avaient une année de scolarité de moins.

De même, le rendement scolaire des jeunes de la moitié inférieure de la répartition du revenu des parents était plus fortement associé aux heures passées à l’école que celui de leurs homologues dont les parents avaient un revenu plus élevé. Plus précisément, les jeunes de la moitié inférieure de la répartition des revenus affichaient un rendement 7,0 % moins élevé en lecture et 5,3 % plus bas en sciences lorsqu’ils avaient fait une année scolaire de moins. En revanche, les jeunes de la moitié supérieure de la répartition des revenus n’ont obtenu que 3,9 % de moins en lecture et 1,9 % de moins en sciences quand ils avaient une année de scolarité de moins.

Conclusion

Bien que plusieurs mesures aient été mises en place pour limiter la propagation de la COVID-19 au Canada, il est important de tenir compte des conséquences non liées à la santé que de telles mesures pourraient avoir après la pandémie. L’une d’entre elles, soit la fermeture des écoles, pourrait avoir une incidence négative sur l’instruction des enfants. Cette constatation est à l’origine de la nécessité de transposer les activités éducatives des élèves à domicile en ressources en ligne, qui peuvent avoir des répercussions sur la qualité des activités d’apprentissage auxquelles ils peuvent participer et sur leur rendement scolaire ultérieur.

Les résultats de la présente étude ont démontré que la vaste majorité des ménages ayant des enfants de moins de 18 ans avaient accès à Internet à la maison en 2018, de modestes différences quant à l’accessibilité ayant été enregistrées selon le niveau de revenu du ménage. Toutefois, les ménages à plus faible revenu avaient accès à moins d’appareils connectés à Internet pour chaque membre du ménage. De plus, les ménages à plus faible revenu étaient plus susceptibles d’utiliser des appareils mobiles pour accéder à Internet, appareils qui peuvent être des outils éducatifs moins efficaces que les ordinateurs personnels. Si les élèves n’ont pas un accès adéquat à un appareil Internet convenable pour leurs activités d’apprentissage à la maison ou si l’apprentissage en ligne n’est autrement pas efficace pour eux, leur progression scolaire pourrait être en péril. Même si l’on ne sait pas encore dans quelle mesure ils seront touchés, selon une étude antérieure de Statistique Canada, les élèves qui ont reçu moins d’heures d’enseignement (parce qu’ils sont nés juste après la date limite d’admission à l’école) ont obtenu de moins bons résultats à des tests normalisés en lecture, en mathématiques et en sciences.

Une autre question à prendre en compte est le degré de participation des parents aux activités d’apprentissage de leurs enfants. La participation des parents est associée de façon positive aux résultats scolaires des élèves qui suivent un apprentissage traditionnel en classe (p. ex. Barnard, 2005; Fan et Chen, 2001; Sheldon et Epstein, 2005). Toutefois, le rôle de la participation des parents peut être amplifié quand leurs enfants suivent un apprentissage en ligne, car les élèves sont plus susceptibles de faire face à des problèmes d’organisation, d’autodiscipline, de motivation et de compréhension du matériel pédagogique quand l’enseignant n’est pas physiquement présent. (Hasler Waters, Menchaca et Borup, 2014; Liu et coll., 2010; Stevens et Borup, 2015).

Les parents à faible revenu ont tendance à moins participer aux activités d’apprentissage de leurs enfants que ceux des familles à revenu moyen ou élevé (Smith, 2006). Cette différence est en grande partie attribuable au fait que les parents à faible revenu sont plus susceptibles de travailler de longues heures, de cumuler des emplois ou d’avoir moins un horaire de travail moins flexible que les parents de familles à revenu plus élevé (Smith, 2006; Heymann et Earle, 2000; O’Sullivan, Chen et Fish, 2014). Par ailleurs, les parents qui gagnent un revenu plus élevé ont généralement un plus grand niveau de scolarité (p. ex. Frenette, 2019), ce qui peut être à l’avantage des élèves qui suivent un apprentissage en ligne à la maison parce que les travailleurs plus instruits sont plus susceptibles de travailler à domicile (Turcotte, 2010), d’attendre un meilleur rendement scolaire de leurs enfants (Frenette, 2007) et d’être mieux placés pour aider leurs enfants à comprendre de la matière plus poussée, tout spécialement au niveau de l’enseignement secondaire.

Références

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