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Aperçus économiques
- 11-626-X no 042
- Publiée en novembre 2014
Produit intérieur brut métropolitain : estimations expérimentales, 2001 à 2009
Produit intérieur brut métropolitain : estimations expérimentales, 2001 à 2009
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par Mark Brown et Luke RispoliNote 1
Division de l'analyse économique
Début de l'encadré
Cet article de la série Aperçus économiques présente des estimations du produit intérieur brut (PIB) des régions métropolitaines de recensement de 2001 à 2009. On y examine le PIB des régions métropolitaines, la contribution des régions métropolitaines au PIB national et la façon dont le PIB par habitant varie d’une région métropolitaine à l’autre.
Fin de l'encadré

La concentration grandissante de la population canadienne dans les villesNote 2 s’accompagne de demandes de mesures plus exhaustives des économies des villes.
Jusqu’à présent, la plupart des analyses servant à évaluer les économies métropolitaines ont été axées sur l’emploi et le revenu. Ces indicateurs mesurent la somme de main-d’œuvre utilisée pour produire des biens et des services et le rendement de cette main-d’œuvre, mais n’offre pas de mesure de la production de biens et de services ou du produit intérieur brut (PIB)Note 3.
Le PIB fournit un moyen d’évaluer l’importance et le rendement des économies métropolitaines, c’est-à-dire dans quelle mesure elles contribuent au PIB provincial et national et dans quelle mesure les intrants, comme le travail, sont convertis efficacement en production.
Des estimations expérimentales du PIB au cours de la période de 2001 à 2009 pour 33 régions métropolitaines de recensement (RMR) et pour les parties non métropolitaines des neuf provinces comptant des RMR sont présentées.
Méthodologie
Quatre principes directeurs ont servi à élaborer des estimations plus pertinentes, sur le plan économique, du PIB métropolitain. Spécifiquement, ces estimations doivent être 1) cohérentes, 2) exhaustives et 3) comparables, tout en maintenant 4) la « fidélité géographique ».
- Cohérence. La somme des estimations infraprovinciales du PIB doit correspondre aux totaux connus au niveau provincial. La somme des estimations du PIB au niveau de l’industrie selon la composante de revenuNote 4 doit correspondre aux agrégats provinciaux du PIB en dollars courants. Cela permet d’assurer la cohérence du point de vue de l’ensemble du Système de comptabilité nationale.
- Exhaustivité. Les estimations infraprovinciales du PIB doivent englober l’ensemble de l’économie visée par les comptes nationaux, afin que les régions métropolitaines ayant des structures économiques différentes soient comparables.
- Comparabilité. Les définitions des régions géographiques et des industries doivent être uniformes au fil du temps. Cela permet de s’assurer que les changements dans la taille et la structure industrielle des économies ne sont pas attribuables à des changements de définitions.
- Fidélité géographique. Le revenu produit par les facteurs de production — terrains, main-d’œuvre et capital — est affecté à l’endroit où le facteur est utilisé, à partir d’enregistrements géocodés en fonction de cet endroit. Par exemple, le rendement du capital est comptabilisé à l’endroit où le capital est utilisé, plutôt qu’à l’endroit où les bénéfices sont comptabilisés.
Ces principes font en sorte que des mesures du rendement comme la productivité puissent être estimées de façon uniforme à partir de ces données. L’annexe comprend un examen plus approfondi des méthodes utilisées pour produire le PIB métropolitain.
Concentration de l’activité économique dans les régions métropolitaines
L’activité économique au Canada tend à se concentrer dans les villes. Environ la moitié du PIB du Canada est produite dans les six RMR comptant une population d’un million ou plus : Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary, Edmonton et Ottawa–Gatineau. Même à l’intérieur de ce groupe, la production est fortement asymétrique. En 2009, environ un dollar sur cinq du PIB du pays était produit dans la RMR de Toronto (tableau 1). Toronto représente moins de 1 % de la superficie du Canada, mais son économie est plus importante que celle de chacune des provinces, sauf l’Ontario et le QuébecNote 5.
La croissance pendant les années 2000 s’est déplacée vers Calgary et Edmonton. Les RMR combinées de Calgary et d’Edmonton comptaient moins de la moitié de la population de Toronto, mais ont totalisé à peu près la même somme de PIB (62 milliards de dollars comparativement à 71 milliards de dollars) de 2001 à 2009. De plus, au cours de la période de 2001 à 2009, seulement 9 des 24 RMR à l’est de l’Ontario ont augmenté leur part du PIB, tandis que 8 des 9 RMR à l’ouest du Manitoba ont augmenté leur part du PIB. Voir les estimations exhaustives du PIB selon les RMR et selon les régions provinciales autres que les RMR au tableau 1 en annexe.
La part du PIB dans les régions autres que les RMR a augmenté de 2001 à 2005, puis a diminué. Étant donné que le PIB est présenté en dollars courants, la croissance découle des changements de volume et de prix des biens et des services produits. L’évolution des parts du PIB dans les régions autres que les RMR coïncide avec les changements dans les prix des produits au cours de la période.
Produit intérieur brut | Part | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
2001 | 2005 | 2009 | 2001 | 2005 | 2009 | |
milliards de dollars | pourcentage | |||||
Régions métropolitaines de recensement | 741 | 894 | 1 064 | 71,8 | 69,8 | 72,2 |
Grandes régions métropolitaines de recensement | 514 | 622 | 747 | 49,8 | 48,5 | 50,7 |
Toronto | 202 | 242 | 274 | 19,6 | 18,9 | 18,6 |
Montréal | 116 | 134 | 158 | 11,2 | 10,5 | 10,8 |
Vancouver | 68 | 84 | 103 | 6,6 | 6,5 | 7,0 |
Calgary | 43 | 57 | 75 | 4,2 | 4,5 | 5,1 |
Edmonton | 39 | 50 | 69 | 3,8 | 3,9 | 4,7 |
Ottawa–Gatineau | 46 | 55 | 68 | 4,5 | 4,3 | 4,6 |
Autres régions métropolitaires de recensement | 226 | 272 | 316 | 21,9 | 21,3 | 21,5 |
Région autre qu'une région métropolitaine de recensement | 292 | 387 | 410 | 28,2 | 30,2 | 27,8 |
Canada | 1 032 | 1 281 | 1 473 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Note : Les chiffres peuvent ne pas correspondre au total en raison de l'arrondissement des données. Sources : Statistique Canada, calculs des auteurs fondés sur les données tirées de multiples sources. |
La tendance est-ouest de la croissance se manifeste aussi dans la structure industrielle des économies métropolitaines. Au niveau le plus agrégé, l’économie peut être répartie en industries productrices de biens et en industries productrices de servicesNote 6. Dans le cas des grandes RMR de l’Est, la part de la production des industries productrices de biens a diminué tout au long de la période (tableau 2). Pour les grandes RMR de l’Ouest, les industries productrices de biens ont maintenu leur part de la production jusqu’en 2005, mais celle-ci a diminué par la suite par rapport aux services en raison de la récession de 2009 qui a eu plus d’effet sur les industries productrices de biens que sur celles productrices de services. Cela correspond à la baisse plus prononcée du volume des industries de la fabrication en Ontario et au Québec tout au long des années 2000 (Brown, 2014).
Industries productrices de biens |
Industries productrices de services |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
2001 | 2005 | 2009 | 2001 | 2005 | 2009 | |
pourcentage | ||||||
Régions métropolitaines de recensement | 27 | 25 | 22 | 73 | 75 | 78 |
Grandes régions métropolitaines de recensement | 25 | 23 | 21 | 75 | 77 | 79 |
Toronto | 26 | 23 | 20 | 74 | 77 | 80 |
Montréal | 29 | 25 | 22 | 71 | 75 | 78 |
Vancouver | 19 | 19 | 17 | 81 | 81 | 83 |
Calgary | 29 | 29 | 26 | 71 | 71 | 74 |
Edmonton | 31 | 31 | 29 | 69 | 69 | 71 |
Ottawa–Gatineau | 15 | 12 | 11 | 85 | 88 | 89 |
Autres régions métropolitaines de recensement | 31 | 29 | 24 | 69 | 71 | 76 |
Régions autres que les régions métropolitaines de recensement | 49 | 52 | 43 | 51 | 48 | 57 |
Canada | 33 | 33 | 28 | 67 | 67 | 72 |
Note : Les chiffres peuvent ne pas correspondre au total en raison de l'arrondissement des données. Sources : Statistique Canada, calculs des auteurs fondés sur les données tirées de multiples sources. |
Produit intérieur brut nominal par habitant
Le PIB par habitant est une mesure de la production par personne vivant dans une région métropolitaine. Même s’il est tentant de le concevoir comme une mesure de la productivité du travail (PIB par heure travaillée), cela ne constitue qu’une partie du tableau. Le PIB par habitant dans une région métropolitaine sera plus élevé lorsque la productivité du travail est plus élevée; chaque travailleur, en moyenne, travaille un plus grand nombre d’heures; un plus grand nombre de travailleurs sont occupés; ou la population en âge de travailler est plus importante. Cela peut être exprimé de la façon suivante :
où :
PIB = Produit intérieur brut
Heures = Nombre total d’heures travaillées
Emploi = Nombre de travailleurs occupés
Pop.15 à 65 = Population en âge de travailler (âgée de 15 à 65 ans)
Pop. = Population totale
Par conséquent, le PIB par habitant rend non seulement compte de la productivité du travail, mais aussi des conditions du marché du travail et des caractéristiques démographiques. Il s’agit d’une distinction importante. Le PIB métropolitain est une mesure de l’endroit où la production a lieu, mais ne tient pas compte de l’endroit où les travailleurs vivent. Si une part importante de la population en âge de travailler d’une RMR travaille à l’extérieur de sa RMR de résidence (p. ex. Oshawa), le ratio de l’emploi à la population en âge de travailler sera plus faible, tout comme le PIB par habitantNote 7.
En dépit de ses limites, le PIB par habitant rend compte de la dynamique sous-jacente de l’économie du Canada tout au long des années 2000. En 2009, Kitchener–Waterloo, Halifax, Windsor et Oshawa ne faisaient plus partie du groupe des 10 principales RMR du point de vue du PIB par habitant en 2001 : elles ont été remplacées par St. John’s, Saskatoon, Victoria et Vancouver (tableau 3). Cette tendance correspond à une transition généralisée de la fabrication vers une production fondée sur les ressources. Des neuf RMR dont 25 % ou plus de la production se situait dans le secteur de la fabrication au début de la période, six ont baissé de rang, toutes en Ontario (graphique 1). Par contre, les RMR servant des régions ayant des économies à base de produits en expansion ont augmenté. Par exemple, Saskatoon a gagné 14 places, passant de la 20e à la 6e selon le PIB par habitant, et St. John’s a gagné 10 places, passant de la 15e à la 5e. Toutes les grandes régions métropolitaines de l’Est ont perdu du terrain en termes relatifs. Ottawa–Gatineau a reculé de 2 places (2e à 4e); Toronto, de 4 places (3e à 7e); et Montréal, de 6 places (11e à 17e). Voir les estimations exhaustives du PIB par habitant selon la RMR et la région autre qu’une RMR au tableau 2 en annexe.
Produit intérieur brut nominal par habitant |
Rang de la région métropolitaine de recensement | Changement de rang, 2001 à 2009 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2001 | 2005 | 2009 | 2001 | 2005 | 2009 | ||
dollars | nombre | ||||||
Regina | 38 737 | 47 465 | 65 404 | 6 | 4 | 1 | 5 |
Calgary | 44 438 | 52 681 | 61 246 | 1 | 1 | 2 | -1 |
Edmonton | 40 355 | 48 268 | 59 941 | 5 | 3 | 3 | 2 |
Ottawa–Gatineau | 41 643 | 47 176 | 55 506 | 2 | 5 | 4 | -2 |
St. John's | 31 385 | 37 994 | 49 844 | 15 | 14 | 5 | 10 |
Saskatoon | 30 572 | 38 220 | 49 213 | 20 | 12 | 6 | 14 |
Toronto | 41 397 | 46 001 | 48 532 | 3 | 6 | 7 | -4 |
Victoria | 30 640 | 37 149 | 46 763 | 19 | 15 | 8 | 11 |
Vancouver | 32 680 | 38 822 | 44 249 | 12 | 11 | 9 | 3 |
Guelph | 41 143 | 48 410 | 44 217 | 4 | 2 | 10 | -6 |
Kitchener–Waterloo | 35 258 | 40 824 | 43 989 | 8 | 8 | 11 | -3 |
Halifax | 32 982 | 39 182 | 43 471 | 10 | 10 | 13 | -3 |
Sudbury | 28 727 | 42 162 | 42 138 | 24 | 7 | 14 | 10 |
Windsor | 34 739 | 39 567 | 36 194 | 9 | 9 | 24 | -15 |
Oshawa | 37 551 | 32 507 | 28 918 | 7 | 25 | 32 | -25 |
Sources : Statistique Canada, calculs des auteurs fondés sur les données tirées de multiples sources. |
Le PIB par habitant suit aussi une tendance distincte dans les régions autres que les RMR (graphique 2), une différence croissante étant observée entre les régions productrices de pétrole et de gaz et celles qui ne le sont pas. L’augmentation du volume ou du prix de la production de pétrole et de gaz est évidente dans les régions autres que les RMR de l’Alberta, de la Saskatchewan et de Terre-Neuve-et-LabradorNote 8 entre 2001 et 2009. À la fin de la période, les régions autres que les RMR de l’Alberta et de la Saskatchewan et, dans une moindre mesure, de Terre-Neuve-et-Labrador, présentaient un PIB par habitant significativement plus élevé que celui des régions autres que les RMR restantes.
L’une des caractéristiques les plus uniformes des économies urbaines est que plus elles sont importantes, plus elles ont tendance à être productivesNote 9. Le PIB par habitant, même s’il est confondu par les effets du marché du travail et les effets démographiques, a tendance à être plus élevé dans les grandes régions métropolitaines, particulièrement celles dont la population est supérieure à 1 million d’habitants (graphique 3). Le PIB par habitant a aussi tendance à être plus élevé dans les RMR que dans les régions autres que les RMR, mais cette distinction ressort uniquement lorsque l’on exclut les régions qui se spécialisent dans la production de pétrole et de gaz, à savoir, l’Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador (voir les graphiques 2 et 3).
Conclusion
Le présent document utilise une nouvelle mesure expérimentale pour évaluer la contribution du PIB par RMR, de 2001 à 2009. L’analyse repose sur des sources de données et des méthodes similaires à celles utilisées pour le Système de comptabilité nationale du Canada afin d’estimer le PIB dans les RMR et les régions autres que les RMR. Les estimations révèlent une économie qui est fortement concentrée dans les villes, particulièrement dans les grandes régions métropolitaines de l’Est, mais aussi une économie qui a connu des changements géographiques importants tout au long des années 2000, la production mesurée par le PIB s’étant déplacée vers les villes de l’ouest du Canada.
Annexe : Méthodologie
Le produit intérieur brut (PIB) des régions métropolitaines de recensement (RMR)Note 10 est estimé à partir de la composante de revenu (salaires et traitements + revenu supplémentaire du travail + revenu mixte + excédent d’exploitationNote 11 [principalement les bénéfices des entreprises] + impôts indirects sur la production moins les subventions) dans 20 industries productrices de biens et de servicesNote 12. Les composantes de revenu par industrie sont ensuite étalonnées en fonction des totaux publiés du PIB au niveau provincial des comptes d’entrées-sortiesNote 13.
L’estimation du PIB métropolitain élaborée ici affecte la production aux emplacements où l’activité économique a lieu. Dans le cas du secteur des entreprises, les salaires et traitements et l’excédent d’exploitation, qui représentaient ensemble 80 % du PIB en 2008Note 14, sont affectés à des emplacements à partir des microdonnées au niveau de l’entreprise. La structure des entreprises et l’emplacement de leurs unités de production sont définis au moyen du Registre des entreprises. Dans le cas des entreprises simples comportant un emplacement, les salaires et traitements et l’excédent sont affectés directement à l’emplacement de l’unité de production. Dans le cas des entreprises comptant plus d’une unité de production (entreprises complexes), l’emploi dans les unités de production sert à affecter les salaires et traitements et l’excédent à des emplacements, après leur rajustement en fonction du taux de rémunération moyen et du bénéfice moyen par travailleur de l’industrie de l’unité de production.
Dans la plupart des industries, l’emploi et le capital sont au même endroit, mais cela n’est pas le cas pour les services publics et le secteur du pétrole et du gaz. Par conséquent, dans ces industries, l’excédent d’exploitation est affecté à l’endroit où les biens d’équipement sont situés.
Les estimations du PIB du secteur non commercial ont été fondées sur le revenu du travail des recensements de 2001 et de 2006 pour le secteur sans but lucratif et le secteur des administrations publiques. Les estimations pour les logements occupés par leurs propriétaires ont été fondées sur une combinaison de revenu moyen des logements occupés par leurs propriétaires selon la RMR, calculée par Brown et Lafrance (2010), et le nombre de logements par RMR tiré des recensements de 2001 et de 2006.
Bibliographie
Brown, W.M. 2014. Évaluation du changement structurel industriel au niveau provincial. Série de documents de recherche sur l’analyse économique, no 92. Produit no 11F0027M au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.
Brown, W.M., et A. Lafrance. 2010. Revenu provenant d’un logement occupé en propriété chez les Canadiens en âge de travailler et à l’âge de la retraite, 1969 à 2006. Série de documents de recherche sur l’analyse économique, no 66. Produit no 11F0027M au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.
Brown, W.M., R. Chan et L. Rispoli. 2014. Méthodologie du produit intérieur brut des régions métropolitaines de recensement. Ottawa : Statistique Canada. Document de discussion.
Lemelin, A., P. Mainguy, D. Bilodeau et R. Aubé. 2012. « GDP Estimates for Regions within the Province of Quebec : The Changing Geography of Economic Activity ». Dans Defining the Spatial Scale in Modern Regional Analysis: New Challenges from Data at Local Level. Publié sous la direction de E. Fernandez Vazquez et de F. Rubiera Morollon, p. 107 à 137. Heidelberg : Springer.
Panek, S.D., F.T. Baumgardner et M.J. McCormick. 2007. « Introducing New Measures of the Metropolitan Economy. Prototype GDP-by-Metropolitan-Area estimates for 2001-2005 ». Survey of Current Business 87 (11) : 79 à 114.
Puga, D. 2010. « The Magnitude and Causes of Agglomeration Economies ». Journal of Regional Science 50 (1) : 203 à 219.
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