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Information pertinente
De 2010 à 2011, la population active canadienne est passée de 18,5 millions à près de 18,7 millions de personnes, dont 17,3 millions de travailleurs à temps plein ou partiel et près de 1,4 million de chômeurs.
Le taux de chômage est tombé à 7,4 % en 2011 au Canada, avoisinant celui de 7,2 % observé en 2004, après avoir atteint un sommet décennal de 8,3 % en 2009. En parallèle, le taux global d'activité — la part des personnes qui travaillent ou qui sont à la recherche d'un emploi au sein de la population totale de 15 ans et plus — a diminué pour passer de 67,0 % en 2010 à 66,8 % en 2011.
Selon divers scénarios de projection, la population active pourrait augmenter pour atteindre de 20,5 millions à 22,5 millions de personnes d'ici 2031. Le taux global d'activité pourrait chuter de sorte qu'il se situerait entre 59,7 % et 62,6 % en 2031, soit le niveau le plus faible observé depuis les années 1970. Le départ à la retraite des baby-boomers pourrait faire baisser le nombre des actifs par personne âgée inactive à 3 ou moins en 2031.
Près de 25 % des actifs devraient avoir 55 ans ou plus en 2021, par rapport à 17,5 % en 2011. En 2031, 1 actif sur 3 serait né à l'étranger et près de 1 sur 3 appartiendrait à un groupe de minorité visible (16 % en 2006).
Report de la retraite
En 2008, un Canadien de 50 ans pouvait s'attendre à travailler pendant encore 16 ans. C'est 3,5 années de plus qu'au milieu des années 1990, alors qu'un travailleur du même âge pouvait espérer en travailler encore 12,5. Cette hausse de 3,5 ans était la même chez les hommes et les femmes.
La durée prévue de la retraite s'est allongée de 1977 jusqu'au milieu des années 1990 et elle est restée stable depuis. De 1977 à 1994, elle est passée de 11,2 à 15,4 ans chez les hommes et, tendance semblable, de 16,4 à 20,6 ans chez les femmes. En 2008, elle était de 15,0 ans chez les hommes et de 19,0 ans chez les femmes.
La durée prévue de la retraite s'est stabilisée, la tendance au report de la retraite étant contrebalancée par une hausse semblable de l'espérance de vie. En 2008, un homme de 50 ans pouvait espérer passer à la retraite 48 % des années qui lui restaient à vivre, par rapport à 45 % en 1977. Le chiffre était de 55 % chez les femmes de 50 ans, une proportion quasi identique à celle de 1977.
Salaire hebdomadaire moyen
De décembre 2010 à décembre 2011, la rémunération hebdomadaire moyenne s'est accrue de 1,8 % au Canada, pour atteindre 884 $. Sa croissance a été supérieure à la moyenne nationale dans 3 des 10 principaux secteurs d'activité : hausse de 4,6 % et rémunération de 1 132 $ dans la construction, 4,4 % et 525 $ dans le commerce de détail, 3,3 % et 956 $, dans les services d'enseignement.
La croissance de la rémunération a aussi dépassé la moyenne nationale dans certains secteurs plus petits. De décembre 2010 à décembre 2011, la rémunération a augmenté dans les deux secteurs offrant les salaires les plus élevés, à savoir les services publics (hausse de 2,2 %, pour atteindre 1 660 $) et l'extraction minière, l'exploitation en carrière et l'extraction de pétrole et de gaz (hausse de 8,9 %, pour passer à 1 800 $). Dans les soins de santé et l'assistance sociale, elle a diminué de 1,2 %, pour s'établir à 795 $. La rémunération dans ce secteur s'est repliée pendant trois mois consécutifs, de septembre 2011 à décembre 2011, en raison surtout de la baisse de la rémunération dans les hôpitaux.
La rémunération hebdomadaire moyenne s'est accrue dans presque toutes les provinces de décembre 2010 à décembre 2011, Terre-Neuve-et-Labrador en tête (hausse de 5,1 % pour atteindre 901 $). La rémunération hebdomadaire moyenne culminait toujours en Alberta, où elle avait atteint 1 050 $ au terme d'une hausse de 4,4 %. Elle est demeurée inchangée en Nouvelle-Écosse (779 $), tandis que l'Île-du-Prince-Édouard (731 $) affichait le plus bas niveau provincial. Les territoires ont tous enregistré des hausses nettement supérieures à la moyenne nationale : hausse de 6,4 % et rémunération de 930 $ au Nunavut, 5,5 % et 1 254 $ dans les Territoires du Nord-Ouest, 2,5 % et 966 $ au Yukon.
Évolution du revenu et migration
Lorsque les perspectives d'emploi et les salaires faiblissent dans une région par rapport à d'autres, des résidents — surtout ceux qui sont actifs sur le marché du travail — cherchent à migrer ailleurs afin d'améliorer leur situation économique.
Plus on voit son revenu chuter, plus on est tenté de migrer. Selon une étude menée de 1999 à 2008, les personnes dont le revenu chutait étaient 82 % plus susceptibles de quitter leur région l'année suivante que celles dont le revenu restait stable. Les personnes qui voyaient leur revenu baisser de 20 % à 29 % étaient 49 % plus susceptibles de quitter leur région que celles dont le revenu restait stable.
Les hausses de revenu sont aussi liées à une plus forte probabilité de migrer, bien que la relation soit beaucoup plus faible que pour les baisses de revenu équivalentes. Par exemple, les personnes dont le revenu a crû de 30 % ou plus en deux ans étaient 46 % plus susceptibles de migrer que les personnes dont le revenu ne changeait pas. Les résultats étaient semblables chez les hommes et les femmes.
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