Énergie
Consulter la version la plus récente.
Information archivée dans le Web
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Information pertinente
En 2010, la production énergétique canadienne a augmenté de 3,6 % pour atteindre 21 213 pétajoules. Un pétajoule représente l'énergie requise pour faire fonctionner le métro de Montréal pendant un an. On a observé des hausses annuelles dans la production des produits pétroliers raffinés (10,4 %), du charbon (10,0 %) et du pétrole brut (6,8 %), et des baisses, dans celle du gaz naturel (3,3 %) et de l'électricité (3,0 %).
Presque toute l'énergie produite au pays provenait du pétrole brut (29 % en 2010), du gaz naturel (28 %) et des produits pétroliers raffinés (22 %). Le reste provenait du charbon (7 %) et de l'électricité de sources primaires (8 %), telle que l'énergie hydroélectrique, nucléaire, éolienne et marémotrice. La production hydroélectrique, principale source primaire, s'établissait à 346,7 millions de mégawatts heures, représentant 63 % de la production d'électricité.
Le Canada exporte une grande partie de son énergie et de ses produits énergétiques. En 2010, il a exporté quelque 9 700 pétajoules (3 % de plus qu'en 2009). Il a exporté 63 % de son pétrole brut, 61 % de son gaz naturel marchand, 55 % de son charbon et 20 % de ses produits pétroliers raffinés.
Le Canada a importé 3 600 pétajoules en 2010, en baisse de 1 % par rapport à 2009. Le pétrole brut représentait près de la moitié des importations; le gaz naturel, 24 %; les produits pétroliers raffinés, 15 %, le charbon, 8 %. Ces produits et marchandises représentaient 97 % des importations d'énergie.
Augmentation de la consommation
Après avoir connu deux baisses annuelles, la consommation d'énergie au Canada a augmenté de 2,2 % pour atteindre environ 7 622 pétajoules en 2010. De 1980 à 2009, la consommation par habitant a baissé (de 335,1 à 325,1 gigajoules), tout comme la consommation par dollar (enchaîné de 2002) du PIB réel (de 13,1 à 8,5 mégajoules).
En 2010, les produits pétroliers raffinés représentaient la principale forme d'énergie consommée (41 %), suivis du gaz naturel (31 %) et de l'électricité (24 %). Malgré une hausse de 15 % de la consommation, le charbon ne représentait que 1 % de la consommation totale, puisque 55 % du charbon produit au Canada était exporté.
Le secteur des transports est le premier consommateur d'énergie (34 % de l'énergie consommée en 2010), suivi des secteurs résidentiel et agricole (20 %), de la fabrication (19 %), du commerce et des administrations publiques (15 %) et de l'extraction minière, pétrolière et gazière (10 %).
L'Ontario, l'Alberta et le Québec étaient les provinces les plus énergivores (74 % de la demande totale d'énergie en 2010). La consommation d'énergie a augmenté dans toutes les provinces en 2010, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador (-14,0 %), au Québec (-2,1 %) et au Manitoba (-1,5 %).
Tendances du patrimoine naturel
En 2010, la valeur du patrimoine naturel canadien — valeur en dollars courants des ressources énergétiques, des ressources minérales, du bois d'œuvre et des terres — s'élevait à 3,163 milliards de dollars. De 2005 à 2010, le patrimoine naturel par habitant valait en moyenne environ 89 000 $. Les actifs produits (bâtiments résidentiels et non résidentiels, machines et matériel, biens de consommation durables et stocks) représentaient en moyenne 122 000 $ par habitant.
Le patrimoine naturel fluctue plus que les actifs produits, surtout en raison de la volatilité des prix mondiaux des ressources. En outre, la hausse des prix favorise la prospection, qui entraîne un accroissement des réserves. En 1990, la valeur du patrimoine naturel était de 927 milliards de dollars, soit 33 000 $ par habitant. Au cours des 20 années qui ont suivi, elle a augmenté au taux annuel moyen de 6 %, contre 4 % pour les actifs produits.
Le patrimoine de ressources en bois a augmenté de 4 % par an en moyenne jusqu'en 2004. Depuis, sa valeur a diminué en raison des difficultés du secteur forestier, notamment du repli du marché résidentiel américain. Le patrimoine minéral est demeuré relativement constant de 1990 à 2003, puis a fortement progressé de 2004 à 2008, de pair avec les prix mondiaux.
En 2009, le patrimoine en ressources naturelles s'est contracté en raison de la récession mondiale, après avoir crû de 2003 à 2008, grâce à la croissance record des prix de l'énergie et des minéraux et de la hausse de la demande d'économies florissantes comme la Chine.
Les ressources énergétiques, qui ont le plus contribué au patrimoine naturel canadien depuis 2000, sont aussi les plus volatiles. En 1990, les réserves albertaines de sables bitumineux — l'un des plus grands gisements mondiaux d'hydrocarbures — valaient 19 milliards de dollars et représentaient 500 millions de mètres cubes. En 2010, grâce aux avancées technologiques et à la hausse des prix pétroliers, le volume de sables bitumineux économiquement exploitables a octuplé pour atteindre 4,1 milliards de mètres cubes, représentant des réserves d'une valeur de 460 milliards de dollars en 2010, soit plus que la valeur combinée des réserves canadiennes de charbon, de pétrole brut et de gaz naturel.
- Date de modification :