Construction

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En 2011, l'industrie de la construction a devancé l'ensemble de l'économie relativement à la production et à la croissance de l'emploi.

L'industrie de la construction représentait 6,0 % du PIB canadien, y contribuant pour 76,5 milliards de dollars. Depuis 2010, elle a connu une croissance (4,2 %) supérieure à la croissance globale du PIB (2,6 %). Les travaux de génie, de réparation et autres activités de construction ont connu la plus forte croissance (7,0 %), suivis de la construction résidentielle (1,6 %) et non résidentielle (0,4 %).

De 2010 à 2011, l'emploi s'est accru de 1,5 % dans l'ensemble des industries et de 3,7 % dans la construction. Celle-ci employait environ 1,3 million de personnes en 2011 et représentait 7,3 % de tous les emplois, ce qui en faisait le cinquième employeur en importance.

Permis de bâtir : reprise

La valeur totale des permis de bâtir a crû chaque année depuis 1995, sauf durant la récession de 2008-2009. En 2011, elle était de 74,0 milliards de dollars, soit 2,1 % de plus qu'en 2010 mais un peu moins qu'en 2007 à son sommet prérécession de 74,4 milliards.

De ce total, 44,5 milliards de dollars (2,3 % de plus qu'en 2010) correspondaient à la construction résidentielle et 29,5 milliards de dollars (1,8 % de plus), à la construction non résidentielle. La plupart des permis de construction non résidentielle ont été délivrés pour des immeubles à vocation commerciale : leur valeur s'élevait à 16,3 milliards de dollars (6,0 % de plus qu'en 2010). De 2010 à 2011, la valeur des permis de construction d'immeubles institutionnels et gouvernementaux a reculé de 5,6 %, pour se fixer à 8,0 milliards de dollars, et celle des permis de construction industrielle a crû de 1,5 % pour s'établir à 5,2 milliards de dollars.

Parmi les provinces, l'Ontario affichait la valeur des permis de bâtir la plus élevée : 28,0 milliards de dollars (0,4 % de moins qu'en 2010). Le Québec arrivait deuxième : 15,5 milliards de dollars (4,4 % de plus qu'en 2010).

En 2011, les provinces des Prairies ont affiché les plus fortes hausses : la valeur des permis de bâtir y a crû de 12,9 % pour atteindre 17,2 milliards de dollars. La Saskatchewan est la province qui a eu la plus forte hausse à ce chapitre dans les Prairies et au Canada : la croissance y a été de 25,9 % pour atteindre une valeur de 2,6 milliards de dollars.

Les provinces de l'Atlantique ont connu les plus fortes baisses de 2011 : la valeur des permis y a diminué de 11,9 % pour se fixer à 3,7 milliards de dollars. Le Nouveau-Brunswick a enregistré le recul le plus marqué (14,8 %). À Saint John la baisse a été de 24,8 %.

Parmi les 33 régions métropolitaines de recensement, Toronto a affiché la plus forte valeur des permis de bâtir : 14,2 milliards de dollars en 2011, en hausse de 9,6 %. Montréal a délivré pour 7,9 milliards de dollars en permis, soit une hausse de 19,7 %. Saskatoon a affiché la plus forte hausse (33,1 %), laquelle s'élevait à 1,1 milliard de dollars.

Mises en chantier

Il s'est fait 193 950 mises en chantier en 2011, soit 2,1 % de plus qu'en 2010. On a dénombré 174 437 logements en construction à la fin de 2011 (9,3 % de plus qu'en 2010) et 175 623 logements achevés (6,0 % de moins).

Les mises en chantier étaient concentrées en Ontario (67 821 unités) et au Québec (48 387 unités), où elles ont crû de 12,2 % et baissé de 5,8 % respectivement depuis 2010. L'Île-du-Prince-Édouard est la province qui a affiché la plus forte hausse (24,3 %), suivie de la Saskatchewan (19,0 %). Le Nouveau-Brunswick est la province qui a connu la plus forte baisse : les mises en chantier y ont été de 15,8 % moins nombreuses qu'en 2010.

En 2011, 111 558 logements multiples ont été mis en chantier, soit 14,6 % de plus qu'en 2010. Il s'agissait surtout d'appartements et autres logements (79 541 unités). Suivaient les maisons en rangée (19 447) et jumelées (12 570). Il s'est mis 82 392 logements unifamiliaux en chantier (11,0 % de moins).

Percée des logements multiples

L'investissement dans les logements neufs a crû de 3,8 % en 2011, pour atteindre 41,0 milliards de dollars. Par rapport à 2010, l'investissement s'est accru dans la construction d'appartements (32,2 %), de maisons en rangée (8,8 %) et de logements doubles (2,4 %). Il a diminué dans la construction de logements unifamiliaux (6,6 %).

L'investissement a crû le plus au Nunavut (65,6 %), en Saskatchewan (49,7 %) et en Ontario (11,7 %), surtout grâce aux appartements. Il a diminué le plus dans les Territoires du Nord-Ouest (33,7 %) où on a eu de fortes baisses des logements doubles et des appartements et en Alberta (10,3 %), où la baisse s'est concentrée dans les logements unifamiliaux. À l'échelle provinciale, l'investissement résidentiel culminait en Ontario (14,4 milliards de dollars), au Québec (9,0 milliards de dollars) et en Alberta (6,6 milliards de dollars).

En 2011, on a investi 44,6 milliards de dollars dans la construction non résidentielle (3,8 % de plus qu'en 2010). Terre-Neuve-et-Labrador (68,4 %) et l'Île-du-Prince-Édouard (56,1 %) affichaient les plus fortes hausses. Les Territoires du Nord-Ouest (35,9 %), le Nunavut (24,1 %), l'Alberta (9,5 %) et la Saskatchewan (6,5 %) affichaient les plus fortes baisses. L'investissement non résidentiel culminait en Ontario (18,3 milliards de dollars). L'Alberta (8,5 milliards de dollars), le Québec (7,6 milliards de dollars) et la Colombie-Britannique (5,1 milliards de dollars) suivaient.

Graphique 6.1 Valeur des permis de bâtir
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