Construction
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La construction est une industrie importante au Canada; elle emploie plus de 1,2 million de personnes. En 2010, 7,1 % des Canadiens de 15 ans et plus travaillaient dans la construction, soit 50,8 % de plus qu'en 2000, année où 806 900 Canadiens travaillaient dans ce secteur.
L'emploi dans la construction a toujours été plutôt sensible aux fluctuations économiques. En 2009, durant la récession de 2008-2009, l'emploi global a fléchi de 1,6 % et l'emploi dans la construction a reculé de 5,7 %. En 2010, au début de la reprise, l'emploi global a progressé de 1,4 % et l'emploi dans la construction, de 4,9 %.
La construction contribue grandement à l'économie. En 2010, les industries de ce secteur (construction résidentielle, construction non résidentielle, et travaux de génie, de réparations et autres activités de construction) représentaient 6,0 % du produit intérieur brut (PIB) canadien, soit 73,8 milliards de dollars. De 2000 à 2010, le PIB de la construction a augmenté de 42,7 %, contre 20,2 % pour le PIB global.
Parmi les trois industries de la construction, celle des travaux de génie, de réparations et autres activités de construction a contribué le plus au PIB de ce secteur. En 2010, elle constituait 54,0 % du PIB de la construction, soit 39,9 milliards de dollars, contre 23,4 milliards pour la construction résidentielle et 10,8 milliards pour la construction non résidentielle.
Valeur des permis de bâtir
Après avoir chuté de 13,3 % en 2009, la valeur des permis de bâtir a grimpé de 18,7 % en 2010 pour atteindre 72,4 milliards de dollars. De 2000 à 2010, elle a augmenté de 96,1 %, plafonnant en 2007 à 74,4 milliards de dollars.
La valeur des permis de bâtir industriels a enregistré en 2010 la plus forte croissance (32,6 %) pour atteindre 5,1 milliards de dollars. Celle des permis de bâtir résidentiels se chiffrait à près de 43,5 milliards de dollars (25,2 %) et comptait pour 60,0 % des permis de bâtir. La valeur des permis de bâtir a aussi progressé dans les secteurs non résidentiel (10,0 %) et commercial (10,9 %), mais a fléchi dans le secteur institutionnel et gouvernemental (-1,6 %).
Évolution du marché du logement
En 2010, le marché canadien du logement a connu des résultats variables. Les prix des logements neufs ont augmenté de 2,2 % par rapport à la moyenne de 2009; toutefois, le prix moyen annuel de revente des logements a progressé de 5,8 %. On a observé 446 577 transactions de revente, soit une baisse de 3,9 % par rapport à 2009 et de 14,2 % par rapport au sommet atteint en 2007.
Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré les plus fortes hausses des prix des logements neufs (5,9 %) et des prix de revente (14,0 %).
Ailleurs dans les provinces de l'Atlantique, les prix des logements neufs ont chuté de 1,6 % à l'Île-du-Prince-Édouard, alors qu'ils ont crû de 0,9 % en Nouvelle-Écosse et de 1,6 % au Nouveau-Brunswick. Les prix de revente ont crû de 0,8 % à l'Île-du-Prince-Édouard, de 4,8 % en Nouvelle-Écosse et de 1,5 % au Nouveau-Brunswick.
Au Québec, les prix des logements neufs ont progressé de 3,0 % et les prix de revente, de 7,1 %. En Ontario, les prix des logements neufs ont grimpé de 2,4 % et les prix de revente, de 7,5 %.
Dans les Prairies, le Manitoba a vu les prix des logements neufs monter de 4,8 % en 2010. Les prix ont grimpé de 3,9 % en Saskatchewan et de 0,5 % en Alberta. Les prix de revente ont augmenté de 10,3 % au Manitoba et de 4,0 % en Saskatchewan. Ils ont crû de 3,1 % en Alberta, après avoir fléchi pendant deux années d'affilée.
En 2010, les prix des logements neufs ont progressé de 2,6 % en Colombie-Britannique, et les prix de revente, de 8,5 % pour atteindre un niveau moyen record de 505 200 $.
Baisse de l'investissement dans la construction non résidentielle
En 2010, l'investissement dans la construction non résidentielle a totalisé 28,4 milliards de dollars (dollars constants de 2002), soit une baisse de 0,6 % par rapport à 2009. Les investissements ont reculé de 3,6 % dans la construction industrielle et de 2,6 % dans la construction commerciale, mais ont progressé de 4,3 % dans le secteur institutionnel et gouvernemental.
À l'échelle provinciale, la Nouvelle-Écosse (14,5 % des investissements) et le Nouveau-Brunswick (12,2 % des investissements) ont gagné le plus de terrain; l'Île-du-Prince-Édouard (25,2 % des investissements) et l'Alberta (8,1 % des investissements) ont connu les plus fortes baisses.
De 2000 à 2010, l'investissement dans la construction non résidentielle a crû de 17,7 %, passant de 24,1 milliards à 28,4 milliards de dollars, après avoir culminé à 29,1 milliards de dollars en 2008. Parallèlement, l'investissement dans la construction industrielle a chuté de 51,9 % et celui dans la construction commerciale a grimpé de 32,7 %. L'investissement dans la construction institutionnelle et gouvernementale s'est accru de 58,5 %, soit la plus forte croissance observée dans la construction non résidentielle au cours de la décennie.
Voir la source des données du graphique 6.1
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