La production forestière est au plus bas
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Le secteur forestier (y compris la foresterie, le bois d'œuvre, l'imprimerie et le papier) a terminé la décennie avec une production inférieure de 36 % au sommet de 2005, alors que le ralentissement cyclique de 2009 accélérait sa restructuration.
Les lecteurs sont toujours plus nombreux à se renseigner sur Internet, de sorte que le volume des exportations de papier journal a baissé de 37 % par rapport au pic de la fin de 2004. Au Canada, plusieurs quotidiens ont supprimé un numéro par semaine, et une chaîne nationale a déclaré faillite.
La production de journaux et de revues a aussi chuté. Celle de l'imprimerie est passée à moins de 5 milliards de dollars (en dollars constants de 2002) et la fabrication du papier est tombée à 8,2 milliards de dollars, soit le niveau le plus bas depuis les premiers enregistrements dans les années 1980. Pendant ce temps, la demande de bois d'œuvre a souffert de l'effondrement des mises en chantier d'habitations aux États-Unis, de sorte que la production forestière n'était plus que de 3,5 milliards de dollars. Il s'agit du niveau le plus bas depuis les premières statistiques de 1986 et d'un recul cumulatif de 44 % en quatre ans.
Le recul de 13,4 milliards de dollars du secteur forestier depuis 2005 a pesé plus lourd sur le produit intérieur brut que la chute de 12,2 milliards de dollars dans la production de véhicules automobiles.
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