Comptes économiques
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Information pertinente
La récession mondiale de 2008-2009 a été moins profonde et plus courte au Canada que dans les autres pays du G7. Du troisième trimestre de 2008 au deuxième trimestre de 2009, le produit intérieur brut (PIB) réel du Canada a chuté de 3,3 %, ce qui représente une baisse comparable à celle des États-Unis (3,8 %) en 2008-2009, mais une diminution nettement inférieure à celles enregistrées en Europe et au Japon.
Début de la reprise
Le PIB a progressé de 1,2 % au Canada au quatrième trimestre de 2009, soit la hausse trimestrielle la plus forte depuis le troisième trimestre de 2000. L'épargne disponible a permis de financer les dépenses lorsque les revenus ont baissé temporairement. Cela est attribuable aux excellents bilans obtenus grâce au commerce florissant des produits de base de 2003 à 2008 et au dynamisme des grandes institutions financières du Canada.
Une production plus faible durant les six premiers mois, une situation stable en été et une forte croissance au dernier trimestre ont caractérisé l'année 2009. Le PIB a diminué de 2,5 % en 2009, les exportations de biens et services ayant baissé de 14,2 % et les investissements des entreprises en usines et en matériel ayant diminué de 19,9 %. Depuis 1961, les seules baisses annuelles sont survenues en 1982 (2,9 %) et en 1991 (2,1 %).
La production de biens a baissé pour une deuxième année de suite (9,3 %), et celle des services a augmenté légèrement (0,1 %). Tous les secteurs producteurs de biens ont affiché une production plus faible, surtout la fabrication, l'extraction minière, l'extraction de pétrole et de gaz et la construction.
La demande intérieure finale a diminué de 1,8 %, surtout en raison de la baisse de 19,9 % des investissements des entreprises en usines et en matériel. Les dépenses des consommateurs ont un peu augmenté, compte tenu de la hausse de 1,1 % des dépenses en services. Les dépenses des consommateurs en biens durables et semi-durables ont toutefois diminué respectivement de 1,5 % et de 2,2 %. Les dépenses courantes des administrations en biens et en services ont augmenté de 3,5 %, et leurs dépenses en immobilisations, de 15,0 %.
Les stocks non agricoles ont diminué en 2009, presque dans la même proportion que l'augmentation de 2008. Le revenu du travail a connu une hausse de 0,1 % en 2009. Une augmentation de 42 % des prestations d'assurance-emploi touchées a contribué à la croissance de 0,3 % du revenu personnel.
Le taux d'épargne personnelle s'est accru pour s'établir à 3,6 % en 2008, par rapport à 4,6 % en 2009. Toutefois, le taux d'épargne nationale est passé de 12,1 % en 2008 à 4,1 % en 2009, l'épargne des entreprises et des administrations publiques ayant baissé.
Le prix des biens et des services produits au Canada a diminué de 2,1 % en 2009. On a observé une forte baisse des prix de l'essence, du pétrole brut et du gaz naturel. Les prix de la demande intérieure finale ont augmenté de 1,3 %, entraînant des hausses marquées du prix des aliments et des machines industrielles.
Les économies axées sur les ressources (Terre-Neuve-et-Labrador, Saskatchewan, Alberta) ont eu les plus fortes baisses du PIB. En 2009, la production de la fabrication a chuté partout, sauf à l'Île-du-Prince-Édouard.
Voir la source des données du graphique 5.1
Valeur nette nationale
La valeur nette nationale a crû de 0,7 %, pour atteindre 6,1 billions de dollars en 2009, soit la plus faible hausse annuelle depuis 1990.
La valeur nette nationale par habitant a atteint 180 900 $ en 2009, ce qui représente une baisse par rapport au sommet atteint en 2008 (181 800 $). La progression de la valeur nette nationale a été tempérée par un accroissement de la dette extérieure nette. La dette extérieure nette du Canada a augmenté en raison de l'appréciation du dollar canadien et du déficit persistant du compte courant.
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