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Les racines ancestrales de la population actuelle du Canada s’étendent de par le monde. En effet, plus de 200 origines ethniques ont été dénombrées dans le cadre du Recensement de 2006 : 10,1 millions de personnes (1 répondant sur 3) ont déclaré « Canadien » comme seule origine ethnique ou en combinaison avec d’autres origines. Les autres origines les plus souvent déclarées étaient les suivantes : anglaise, française, écossaise, irlandaise, allemande, italienne, chinoise, indienne de l’Amérique du Nord, ukrainienne et néerlandaise.
La population des minorités visibles au Canada croît nettement plus vite que l’ensemble de la population (taux de croissance de 27 % de 2001 à 2006, par rapport à 5 % pour la population totale), surtout en raison de l’accroissement d’immigrants venant d’Asie, d’Afrique, des Antilles, d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et du Moyen-Orient. En 2006, environ 70 % de la population des minorités visibles au Canada étaient nés à l’étranger.
Le Canada a admis 247 200 immigrants en 2008, ce qui correspond à une proportion de 8 arrivants pour 1 000 habitants, taux qui est demeuré relativement stable tout au long des années 1990.
De 2001 à 2006, près de 60 % des arrivants au Canada étaient originaires d’Asie (y compris du Moyen-Orient). Par contre, 35 ans plus tôt, seulement 12 % des immigrants étaient d’origine asiatique. Après la Seconde Guerre mondiale, les immigrants provenaient surtout de pays d’Europe.
La proportion d’immigrants de pays d’Afrique a plus que triplé entre la fi n des années 1960 et le début des années 2000, passant de 3 % à 11 %. La proportion d’immigrants des États-Unis a suivi une tendance opposée, passant de 11 % à 3 %.
La plupart des nouveaux immigrants s’établissent à Toronto, à Montréal ou à Vancouver; les réseaux sociaux et les liens avec la famille ou les amis influent sur leur choix de s’établir dans un endroit en particulier.
Où qu’ils s’établissent, les immigrants ont à peu près les mêmes chances de se sentir en sécurité que la population née au Canada. En 2004, 93 % des personnes nées à l’étranger se sont déclarées satisfaites de leur sécurité personnelle, comparativement à 95 % des personnes nées au Canada.
Les nouveaux immigrants pourraient être plus susceptibles de déménager d’un endroit à l’autre au Canada afin de profiter d’occasions d’emploi. Par exemple, on a observé chez les immigrants établis au Canada depuis cinq ans ou moins un taux beaucoup plus élevé de migration vers la province prospère de l’Alberta que chez les non-immigrants. Cependant, les immigrants établis au Canada depuis 10 à 15 ans étaient moins enclins à déménager en Alberta.
En ce qui a trait à l’intégration sur le marché du travail canadien, bon nombre d’immigrants ont des difficultés au départ à trouver un emploi. Par exemple, en 2007, les immigrants de 25 à 54 ans ayant fait des études universitaires et établis au Canada depuis moins de 5 ans étaient moins susceptibles d’avoir un emploi que leurs pairs nés au Canada, qu’importe le pays où ces études avaient été faites. Ceux ayant étudié dans des pays occidentaux avaient généralement un taux d’emploi plus élevé que leurs pairs formés ailleurs. Toutefois, plus longue était la durée de présence au Canada des immigrants titulaires d’un diplôme, plus l’écart entre leur taux d’emploi et celui de leurs pairs nés au Canada diminuait.