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Les 12 plus grandes régions métropolitaines de recensement (RMR) comptent 17,0 millions de Canadiens (54 % de la population en 2006). La plupart des résidents de ces grandes villes ne perçoivent pas d’incivilité physique ou sociale dans leur quartier.
Les incivilités physiques comprennent les déchets ou les ordures qui traînent, le vandalisme, les graffitis ainsi que les autres dégâts intentionnels contre la propriété ou les véhicules. Les incivilités sociales englobent les soirées ou les voisins bruyants, les gens traînant dans les rues, les gens dormant dans les rues ou d’autres endroits publics, les gens qui consomment ou vendent des drogues, les gens en état d’ébriété ou faisant du tapage dans les endroits publics, et la prostitution.
En 2004, 3 Canadiens sur 4, de 15 ans et plus, vivant dans les 12 plus grandes RMR estimaient ne pas ressentir de problèmes d’incivilité dans leur quartier respectif. Toutefois, on constate un vaste continuum de perceptions parmi les 12 plus grandes RMR, voire au sein même de ces RMR.
Près de 1 personne sur 6 (16 %) vivant dans les 12 plus grandes RMR a admis avoir constaté un problème d’incivilité physique dans son quartier. De même, 1 résident de RMR sur 5 (21 %) a déclaré avoir perçu au moins un type d’incivilité sociale.
Parmi les résidents de Québec, 8 % ont déclaré avoir perçu un problème d’incivilité physique, contre 23 % des résidents de Regina; dans le reste des RMR, ce pourcentage varie entre 12 % et 20 %. Dans l’ensemble, 9 % des résidents des 12 plus grandes RMR perçevaient les déchets et les ordures qui traînent comme un problème dans leur quartier, alors que 11 % déploraient les actes de vandalisme et les graffitis.
En 2004, on a enregistré les taux de perception d’incivilité sociale les plus élevés à Halifax, Montréal et Vancouver (1 résident sur 4 estimant qu’il y avait un tel problème dans son quartier). En outre, on a observé les taux les moins élevés à Québec, Hamilton, Winnipeg, Regina et Calgary (1 habitant sur 6 ayant noté des problèmes d’incivilité sociale).
Dans les 12 RMR, Regina mise à part, la consommation et le trafic de drogues sont perçus comme les incivilités sociales les plus courantes. À l’exception de Vancouver, la prostitution et les gens dormant dans les rues étaient les cas les moins fréquents.
À Toronto, Montréal et Vancouver, les perceptions d’incivilités tant physiques que sociales s’accentuent au fur et à mesure que s’accroît la densité d’habitation. Dans ces trois RMR, 80 % ou plus des résidents vivant en banlieue déclaraient ne percevoir aucun problème d’incivilité physique ou sociale.
La cohésion sociale et la collectivité sont elles aussi touchées par le changement technologique, alors que l’Internet continue de transformer nos vies. Certains Canadiens utilisent Internet afin de s’engager au sein de leur collectivité par l’intermédiaire du bénévolat. En 2007, environ 10 % des bénévoles utilisaient Internet pour chercher des activités bénévoles, alors que 23 % l’utilisaient d’une manière ou d’une autre dans le cadre de leurs activités bénévoles.
Les jeunes de 15 à 24 ans sont les utilisateurs les plus enclins à consulter Internet pour chercher des possibilités de bénévolat. Près de 18 % d’entre eux le font, contre 6 % des adultes de 35 à 44 ans. Les utilisateurs modérés d’Internet (une heure ou moins par jour) ont davantage tendance à participer aux activités bénévoles, auxquelles ils consacrent également plus de temps, que les non-utilisateurs ou les personnes qui passent plus d’une heure par jour en ligne.