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Le chinois, langue maternelle

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Le chinois comme langue maternelle a connu une croissance rapide au Canada depuis les années 1980, en raison de l’immigration croissante, particulièrement en provenance de la République populaire de Chine, de Hong Kong et de Taiwan.

Le chinois est la langue la plus parlée au Canada après l’anglais et le français. Au Recensement de 2001, 853 700 personnes ont déclaré le chinois comme langue maternelle encore comprise. Les dialectes chinois les plus répandus comme langue maternelle sont le cantonais (322 300 personnes) et le mandarin (101 800 personnes).

La majorité des immigrants s’installent dans les grandes villes. Vancouver exerce un attrait puissant sur les immigrants chinois. À Vancouver, en 2001, 1 résident sur 6 avait le chinois pour langue maternelle. Parmi les travailleurs allophones de cette ville (les personnes dont la langue maternelle n’est ni le français, ni l’anglais), 37 % avaient le chinois comme langue maternelle. De ce groupe, 53 % utilisaient le chinois au travail.

À Toronto, le chinois est la langue maternelle de 18 % des travailleurs allophones. De ce groupe, 40 % parlent chinois au travail. À Montréal, le chinois est la langue maternelle de 6 % des travailleurs allophones. De ce groupe, 39 % parlent chinois au travail.

En 2001, 85 % des Chinois (autant ceux nés au Canada que ceux nés à l’étranger) étaient aptes à soutenir une conversation en anglais ou en français. Environ 790 500 d’entre eux ont déclaré qu’ils parlaient chinois régulièrement à la maison. Il s’agit de 81 900 personnes de moins que celles ayant déclaré avoir le chinois pour langue maternelle. Ce résultat donne à penser qu’un transfert linguistique a eu lieu, principalement chez les personnes nées au Canada qui ont appris le chinois dans leur enfance, mais qui ne le parlent pas régulièrement ou qui ne l’utilisent pas comme langue principale à la maison.