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Évolution des langues autochtones

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Bien que le nombre de locuteurs de certaines langues autochtones diminue, d’autres langues sont en croissance. Si l’on compare les chiffres des communautés autochtones du Recensement de 1996 avec leur situation en 2001, le nombre de locuteurs de l’inuktitut a augmenté. En 2001, 31 945 personnes ont dit être aptes à soutenir une conversation en inuktitut, en hausse de 8,7 % par rapport aux 29 400 locuteurs recensés en 1996. Le nombre de personnes qui parlent le déné et le montagnais-naskapi a augmenté de 10,2 %.

Toutefois, moins d’Autochtones ont déclaré avoir pour langue maternelle une langue autochtone : 198 595 personnes en 2001, soit un recul de près de 4 % comparativement aux 205 800 personnes recensées en 1996. Une langue maternelle est la première langue apprise à la maison dans l’enfance et encore comprise.

Le nombre de personnes dont le cri est la langue maternelle a reculé de 3 % par rapport à 1996, tandis que le nombre de celles qui parlent l’ojibway a reculé de 6 %. Parmi les langues autochtones déclarées langues maternelles en 2001, les trois plus courantes sont le cri (80 000 personnes), l’inuktitut (29 700 personnes) et l’ojibway (23 500 personnes).

Un bon indicateur de la rétention linguistique dans une collectivité est la langue parlée par les enfants de 14 ans et moins. En 2001, 64 % des enfants inuits utilisaient une langue autochtone comme langue maternelle, comparativement à 17 % des enfants qui étaient membres des Premières nations. En outre, 2 % des enfants métis parlaient une langue autochtone en tant que langue maternelle.

En 2001, 71 % des Inuits ont déclaré connaître leur langue ancestrale. Près de 30 % des Premières nations ont déclaré connaître leur langue ancestrale, comparativement à 5 % des Métis. En 2001, 24 % des Autochtones ont déclaré pouvoir soutenir une conversation dans leur langue, soit une baisse comparativement aux 29 % enregistrés en 1996. Les Autochtones qui vivent dans le Nord, sur des réserves ou dans des établissements sont plus susceptibles de conserver leur langue maternelle que ceux qui vivent dans des zones urbaines.