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Les résultats de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes de 2003 indiquent des écarts importants dans les niveaux de compétences en littératie et en numératie chez les francophones, les anglophones et les allophones au Canada.
Les écarts sont moins prononcés chez les plus jeunes participants et ils sont presque inexistants lorsqu’on tient compte du niveau de scolarité. C’est donc le niveau de scolarité, et non la langue, qui est fortement associé aux compétences en littératie nécessaires pour traiter l’information écrite, qu’il s’agisse de textes ou de chiffres.
Les participants de langue maternelle anglaise ont obtenu de meilleurs résultats aux différents tests de littératie et de numératie que ceux des deux autres groupes linguistiques. Près de 21 % des anglophones avaient atteint le niveau de compétence le plus élevé sur l’échelle de compréhension de textes suivis (éditoriaux, nouvelles ou brochures). La proportion était de 13 % chez les francophones et de 10 % chez les allophones. On obtient des résultats similaires en ce qui a trait à la compréhension de textes schématiques (demandes d’emploi, talons de chèque de paie, horaires de transport, cartes routières, tableaux et graphiques).
Selon l’enquête, 42 % de la population adulte âgée de 16 à 65 ans n’a pas obtenu au moins le niveau 3 sur l’échelle de compréhension de textes suivis; il s’agit du niveau de compétence minimal pour faire face aux exigences actuelles de la société de l’information.
La performance en littératie varie selon la province. Au Nouveau-Brunswick, 66 % des francophones n’ont pas atteint le niveau de compétence minimal sur l’échelle des textes suivis, comparativement à 55 % des francophones du Québec, de l’Ontario et du Manitoba. Les anglophones du Nouveau-Brunswick sont proportionnellement plus nombreux que leurs homologues des autres provinces à ne pas avoir atteint ce niveau.