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Le Canada est très urbanisé et occupe une grande superficie géographique riche en ressources naturelles. Nous utilisons le réseau de transport pour expédier des marchandises et des ressources naturelles au pays et à l’étranger.
Notre réseau de transport compte plus de 1,4 million de kilomètres de routes, 10 grands aéroports internationaux, 300 petits aéroports, 72 093 kilomètres de voies ferrées en exploitation et plus de 300 ports de commerce donnant accès à trois océans et au réseau formé par les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent.
Malgré un bond des prix du carburant en 2005, la demande de services de transport au Canada a augmenté. La vigueur de l’économie a donné lieu à une reprise du transport par camion et par chemin de fer en 2004 et à celle du transport aérien en 2005. Le transport aérien a redémarré après trois années consécutives de repli à la suite des attentats du 11 septembre 2001.
Les expéditions en provenance d’outre-mer ont également joué un rôle dans la relance du secteur du transport. En 2004, l’activité portuaire a été relancée grâce à l’accroissement de la demande de marchandises, notamment de produits fabriqués en Asie.
En 2005, la vigueur de l’économie et la croissance des ventes de gros et de détail ont fait grimper la demande de services de camionnage, et ce, malgré la hausse des prix du carburant. Plus d’un tiers du produit intérieur brut (PIB) généré par le secteur du transport en 2005 provenait du camionnage.
Le transport de marchandises par camion à l’échelle provinciale a représenté plus des deux tiers de la croissance du camionnage en 2005 et plus de la moitié de celle du secteur du camionnage depuis 2002. De 1990 à 2003, la croissance de la quantité de frets transportés par des services de camionnage pour compte d’autrui a été près de trois fois supérieure à celle des autres modes de transport réunis.
La croissance affichée en 2005 est surtout attribuable au camionnage pour compte d’autrui, qui a généré un chiffre d’affaires de 27 milliards de dollars. De 2002 à 2005, les entreprises canadiennes de camionnage pour compte d’autrui ont vu leur chiffre d’affaires augmenter en moyenne de 9,8 % par année. Pendant la même période, la production manufacturière a progressé de 3,6 %, le commerce de gros de 4,7 % et le commerce de détail de 4,8 %.
En 2005, le carburant représentait 11,6 % des frais d’exploitation totaux, en légère hausse par rapport à 2004. Toutefois, la main-d’œuvre constituait la dépense la plus coûteuse des propriétaires de parc.
En 2005, le secteur ferroviaire a affiché des gains pour une deuxième année d’affilée et a transporté le tonnage de fret le plus élevé depuis 2000. La hausse de la demande canadienne de produits manufacturés en Chine et dans d’autres pays asiatiques a fait augmenter le tonnage transporté par chemin de fer depuis les ports maritimes du Canada.
Les exportations de bois d’œuvre, de charbon et de concentrés de minerai de fer ont progressé, alors que celles de blé et de potasse ont fléchi. En 2005, les chemins de fer ont chargé plus de 288,6 millions de tonnes de marchandises, en hausse de 3,6 %, soit de 10,1 millions de tonnes par rapport à 2004.
Les expéditions de conteneurs de marchandises de l’Ouest canadien ont augmenté plus rapidement que celles des provinces situées à l’est du Manitoba, en partie grâce à l’accroissement des expéditions à destination et en provenance de l’Extrême-Orient.
En 2004, le trafic enregistré par les ports canadiens a augmenté. On estime que les ports ont manutentionné quelque 452,3 millions de tonnes de marchandises, contre 443,8 millions de tonnes en 2003. Principal mode d’expédition de fret outre-mer, les services de transport maritime ont représenté 48 % de la valeur du commerce international du Canada.
Le trafic maritime transfrontalier entre le Canada et les États-Unis s’est établi à 123,3 millions de tonnes en 2004, un total pratiquement inchangé par rapport à 2003. Les expéditions provenant de l’étranger et vers l’étranger (à l’exclusion des États-Unis) ont atteint 191,3 millions de tonnes, en hausse de 4,3 % par rapport à 2003.
En 2004, le commerce maritime entre le Canada et l’étranger (à l’exclusion des États-Unis) s’est chiffré à 101,2 milliards de dollars; les exportations et les importations ont compté pour 40 milliards et 61 milliards de dollars respectivement.
La plupart des exportations canadiennes étaient destinées aux États-Unis, à l’Asie et à l’Europe en 2004; il s’agissait surtout de minerai de fer et ses concentrés, de pétrole brut et de charbon. Quant aux importations, elles provenaient surtout des États-Unis et de l’Europe et comprenaient principalement du charbon, du pétrole brut et du minerai de fer et ses concentrés.
Selon le poids des expéditions manutentionnées, les ports les plus actifs en 2004 étaient les suivants : Vancouver; Come by Chance, T.-.N.-L.; Saint John, N.-B.; Port Hawkesbury et Montréal/Contrecœur.
Le transport aérien commercial a affiché en 2005 une croissance qui a mis fin à trois années de recul de sa production économique à la suite des attentats terroristes de 2001. En 2005, le secteur a généré près de 4,2 milliards de dollars, ce qui est légèrement inférieur aux 4,3 milliards de dollars enregistrés en 2000. Le PIB du secteur du transport aérien a bondi de 11,8 %, après avoir progressé de 7,9 % en 2004.
En 2005, le nombre de vols commerciaux intérieurs était supérieur à celui enregistré en 2000. Ce résultat n’a pourtant pas entraîné une augmentation du nombre de sièges. En 2005, 63,5 millions de sièges étaient disponibles, contre 71,4 millions en 1995. La disparition de deux petits transporteurs, l’un en 2004 et l’autre en 2005, a contribué à la réduction du nombre de sièges et, peut-être, à la hausse des tarifs.
L’accroissement du nombre de vols et la baisse du nombre de sièges sont attribuables à d’importantes modifications apportées aux flottes d’avions. On remplace les grands avions ayant plus de sièges par des avions plus petits et plus économiques en carburant. Parallèlement, les grandes compagnies aériennes augmentent le nombre de passagers transportés en volant avec des coefficients de remplissage plus élevés, c’est-à-dire un plus grand nombre de passagers par vol.
Les aéroports canadiens ayant compté le plus grand nombre de vols en 2005 :