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Familles, ménages et logement

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Depuis la fin des années 1960, les formes et les caractéristiques des familles et des ménages connaissent des changements importants. Le nombre d’unions libres, de familles monoparentales, de ménages de plus petite taille et de personnes vivant seules augmente. Plusieurs facteurs dont la chute de la fécondité, le report du mariage et des grossesses ainsi que la hausse des divorces peuvent expliquer de tels changements des modalités de vie.

Malgré tous ces changements, la famille demeure toujours bien vivante au sein de la société canadienne. En 2001, 25,6 millions de personnes vivaient dans un ménage familial, ce qui représente 87 % de l’ensemble de la population vivant dans un ménage privé. Le nombre de familles de recensement s’élevait à près de 8,5 millions, un chiffre plus élevé que celui de 5,0 millions enregistré en 1971.

La proportion de familles de type mère, père et enfants diminue, bien qu’elle constitue le groupe le plus important, alors que celle des familles sans enfants à la maison est à la hausse. En 2001, les couples mariés ou en union libre ayant des enfants de 24 ans et moins à la maison représentaient seulement 44 % de toutes les familles, alors qu’en 1981, ils en constituaient 55 %. La proportion de couples sans enfants à la maison était de 41 % en 2001, en hausse par rapport à 34  % en 1981.

L’union libre gagne en popularité

De plus en plus de couples vivent en union libre. De 1981 à 2001, la proportion de familles de couples vivant en union libre a plus que doublé, passant de 6 % à 14 %.

La tendance vers l’union libre était plus prononcée au Québec, où 30 % de tous les couples vivaient en union libre en 2001. Ce pourcentage se rapproche de celui de la Suède, un pays reconnu comme ayant l’une des plus importantes fréquences d’unions libres.

Si les Canadiens sont maintenant plus susceptibles d’amorcer leur vie conjugale par une union libre, il reste que la plupart des couples sont mariés. Selon les estimations, la proportion de couples légalement mariés s’élevait à 84  % en 2006.

Un nombre croissant d’enfants vivent néanmoins dans des structures familiales différentes de celles où les deux parents sont mariés. Environ 732 900 enfants de 14 ans et moins, soit 13 % des enfants, habitaient avec des parents en union libre en 2001, ce qui représente plus de quatre fois la proportion de 1981 (3 %). Les familles recomposées représentaient presque 12 % de l’ensemble des couples ayant des enfants en 2001, comparativement à 10 % en 1995.

En 2001, 1,1 million d’enfants de 14 ans et moins, soit 19  % des enfants, ne vivaient pas avec leurs deux parents. La plupart de ces enfants habitaient avec un parent seul, le plus souvent leur mère. En outre, environ 190 810 enfants vivaient dans le même ménage que leurs grands-parents; ces enfants ne représentaient que 3 % de tous les enfants de 14 ans et moins.

On a commencé à enregistrer des mariages entre personnes de même sexe dans plusieurs provinces en 2003 et en 2004. Le Canada est devenu, le 28 juin 2005, le troisième pays après la Belgique et les Pays-Bas à reconnaître ce type de mariage. En 2003, 774 mariages entre conjoints de même sexe ont été célébrés en Colombie-Britannique, la seule province pour laquelle on a publié des statistiques sur les mariages entre partenaires de même sexe à ce moment. Un peu plus de la moitié des personnes de même sexe qui se sont mariées dans cette province ne résidaient pas au Canada et une plus grande proportion de femmes que d’hommes avaient épousé une personne du même sexe. De plus, près de 28 % des femmes qui avaient épousé une autre femme avaient déjà été mariées; chez les hommes, la proportion de ceux qui s’étaient déjà mariés précédemment s’établissait à 14 %.

Les ménages sont plus petits

La taille des ménages a diminué au cours des 20 dernières années. De moins en moins de personnes vivent dans des ménages de grande taille et davantage de personnes vivent seules. En 1981, on comptait 2,9 personnes par ménage en moyenne; en 2001, la taille des ménages était de 2,6 personnes.

Durant la même période, la proportion des ménages d’une personne a augmenté : elle est passée de 20 % de tous les ménages en 1981 à 26 % en 2001. Simultanément, la proportion de ménages composés de quatre personnes ou plus est passée de 33 % des ménages en 1981 à 26  % en 2001.

La diminution de la taille des ménages correspond, du moins en partie, à la baisse importante de la fécondité enregistrée au cours des dernières décennies, ce qui a pour effet de réduire le nombre moyen d’enfants par couple. De plus, un nombre croissant de familles composées d’un couple n’ont pas d’enfants à la maison, que ce soit des couples sans enfants ou des couples dont les enfants ont quitté le foyer. En outre, la dissolution des unions, tant chez les couples mariés que chez ceux vivant en union libre, ainsi que le décès du conjoint, créent souvent des ménages de plus petite taille.

L’augmentation du nombre de personnes âgées vivant seules contribue aussi à la hausse du nombre de ménages d’une personne. En 2001, chez les 65 ans et plus, 35 % des femmes et 16 % des hommes vivaient seuls, comparativement à 32  % des femmes et 13 % des hommes en 1981. Les femmes ont une espérance de vie plus longue que les hommes et sont plus susceptibles de devenir veuves. Elles sont donc proportionnellement plus nombreuses à vivre seules aux âges avancés.

La plupart des ménages sont propriétaires

Au Canada, la majorité des Canadiens sont propriétaires de leur logement. En 2005, 67 % des ménages étaient propriétaires de leur logement, tandis que les autres ménages étaient locataires. Un peu moins de la moitié des propriétaires n’avaient pas d’emprunts hypothécaires. L’âge moyen des propriétaires sans hypothèque était de 60 ans, tandis que celui des propriétaires ayant une hypothèque était de 44 ans.

La proportion de ménages propriétaires est stable depuis plus de 10 ans. Cependant, les pourcentages varient d’une province à l’autre. En 2005, la proportion de ménages propriétaires allait de 80 % à Terre-Neuve-et-Labrador à 59  % au Québec. Si l’on tient compte des territoires, on constate que le Nunavut présente la proportion la plus élevée de ménages locataires.

Les maisons canadiennes sont de plus en plus spacieuses même si les familles sont plus petites. En 1997, 38 % des ménages vivaient dans un logement d’au moins 7 pièces; en 2005, la proportion avait augmenté pour atteindre 41 %. Durant la même période, la proportion de ménages habitant dans un logement de 1 à 4 pièces est demeurée relativement stable.

La majorité des logements canadiens sont en bon état. En 2005, 77 % des ménages vivaient dans un logement n’ayant besoin d’aucune réparation. La proportion de logements ayant besoin de réparations majeures n’était que de 7 %, ce qui représente une diminution par rapport à 1997, année où presque 9 % des ménages ont déclaré avoir eu besoin de telles réparations.