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Flambée des prix des maisons

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Une économie vigoureuse, un afflux constant d’immigrants et l’augmentation des dépenses des membres de la génération du baby-boom à même leur patrimoine. Voilà autant de facteurs à l’origine de l’effervescence du marché résidentiel ces dernières années. Résultat : le coût moyen des maisons neuves a augmenté de près de la moitié depuis 1997.

L’essor économique de l’Alberta et la vigueur des marchés dans les autres provinces des Prairies expliquent dans une large mesure la hausse globale des prix. L’Indice des prix des logements neufs (IPLN), qui mesure la variation des prix de vente des logements neufs par les entrepreneurs, montre que le prix des maisons à Calgary et à Edmonton a plus que doublé entre 1997, l’année de base de l’indice, et décembre 2006. Le prix des maisons neuves à Regina, Winnipeg et Saskatoon a crû de moitié ou plus au cours de la même période.

Pour l’ensemble du pays, l’IPLN (1997=100) s’établissait à 147,5 en décembre 2006, une hausse inférieure à la poussée observée en Alberta, mais qui représente néanmoins un bond de 48 % au cours d’une période de 10 ans. Montréal, Ottawa–Gatineau et St. Catharines–Niagara ont toutes enregistré une croissance comparable à la moyenne nationale.

La flambée qu’ont connue certaines régions du pays ne s’est pas manifestée partout. Depuis 1997, les prix des logements neufs ont augmenté d’environ 15 % à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick, et de 4 % seulement à Windsor en Ontario, où l’affaissement du secteur de l’automobile a ralenti l’économie.

La progression de l’IPLN est attribuable à l’effet conjugué de la persistance d’une forte demande de maisons neuves et de l’augmentation constante du coût des matériaux de construction comme le cuivre, les cloisons sèches, le béton et les fenêtres, ainsi que du coût de la main-d’œuvre et du terrain.