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Souffrir de dépression au travail

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Bon nombre de personnes peuvent se sentir déprimées à l’occasion sans que cela nuise à leurs occupations. Cependant, pour certains, la dépression peut influer sur différents aspects de leur vie et avoir des conséquences néfastes sur leur rendement au travail.

Selon des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2002, environ un demi-million (4 %) de travailleurs canadiens de 25 à 64 ans avaient vécu un épisode dépressif au cours de l’année qui a précédé l’enquête. De l’avis de la plupart d’entre eux, leurs symptômes nuisaient à leurs capacités au travail.

Les travailleurs les plus à risque de souffrir de dépression étaient les cols blancs ainsi que ceux qui travaillaient dans le secteur des ventes et des services. Tout comme dans l’ensemble de la population, la prévalence de la dépression était presque deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes qui travaillaient.

Environ 4 travailleurs sur 5 ayant souffert de dépression au cours de l’année qui a précédé l’enquête ont déclaré que leurs symptômes avaient nui à leur capacité de travailler dans au moins une certaine mesure. De plus, 1 travailleur sur 5 ayant souffert de dépression avait connu des troubles très sévères.

Les travailleurs souffrant de dépression ont déclaré avoir été totalement incapables de travailler ou d’exécuter leurs activités normales en moyenne pendant 32 jours durant les 12 mois ayant précédé l’enquête. Ils étaient aussi plus susceptibles que ceux n’ayant pas d’antécédents de dépression de déclarer plusieurs problèmes particuliers au travail dont une réduction des activités au travail en raison d’un problème de santé de longue durée, au moins un jour d’incapacité pour des raisons de santé mentale dans les deux dernières semaines ainsi que l’absence du travail dans la dernière semaine.

L’étude a permis d’établir une association entre la dépression chez les travailleurs et la présence de problèmes de santé chroniques, de dépendance à l’alcool ou aux drogues ou des troubles anxieux. L’excès de poids n’était toutefois pas associé à la dépression chez les travailleurs.