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Santé

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En 2006, les administrations publiques ont dépensé 99,0  milliards de dollars au chapitre des services de santé, en hausse par rapport à 44,8 milliards de dollars en 1991. La majorité des dépenses gouvernementales au chapitre des services de santé vont aux hôpitaux, aux médicaments et aux médecins.

Au cours du dernier siècle, l’état de santé des Canadiens s’est beaucoup amélioré. Les taux de mortalité ont chuté, l’espérance de vie a augmenté, plusieurs maladies infectieuses ont été pratiquement enrayées et les techniques médicales n’ont cessé de progresser. Selon les dernières enquêtes, 60 % des Canadiens se disent en très bonne ou en excellente santé.

Par rapport aux années précédentes, les Canadiens sont proportionnellement plus nombreux à adopter des habitudes de vie saines comme ne pas fumer ou pratiquer une activité physique. En outre, l’ensemble de la population bénéficie de meilleures conditions socioéconomiques, telles qu’un revenu et un niveau de scolarité plus élevés, ce qui favorise un meilleur état de santé global.

État de santé

Au Canada, l’espérance de vie à la naissance a atteint 80,2 ans en 2004, comparativement à 77,8 ans en 1991. Une femme née en 2004 peut s’attendre à vivre jusqu’à 82,6 ans, et un homme, jusqu’à 77,8 ans. De 1979 à 2004, l’espérance de vie des hommes s’est améliorée de 6,4 années et celle des femmes de 3,8 années.

La plupart des Canadiens se croient en bonne santé. En 2005, ceux qui avaient de 20 à 34 ans étaient les plus positifs : 70 % d’entre eux évaluant leur santé comme excellente ou très bonne. Les évaluations positives diminuaient aux âges plus avancés. Chez les personnes de 65 ans et plus, la proportion de personnes jugeant leur santé bonne ou excellente chutait à 40 %.

Au cours du dernier quart de siècle, les causes principales de décès au Canada ont été les maladies du système circulatoire et le cancer. Ces maladies sont plus répandues chez une population vieillissante. En 2003, les maladies confondues du système circulatoire et le cancer ont causé 6 décès sur 10.

Bon nombre de Canadiens souffrent aujourd’hui de problèmes de santé chroniques, comme la tension artérielle élevée et les maladies cardiovasculaires. L’asthme, le diabète et l’obésité comptent parmi les grandes conditions chroniques mettant en danger la santé et le bien-être d’un nombre croissant de Canadiens. En outre, comme la population vieillit, d’autres maladies chroniques affectent de plus en plus de gens, surtout des personnes âgées.

Effet positif des comportements sains sur la santé

Des comportements sains comme la pratique d’une activité physique régulière, de bonnes habitudes alimentaires et le fait d’éviter de fumer sont associés à une meilleure santé.

De 2001 à 2005, la proportion de Canadiens de 12 ans et plus qui étaient actifs ou modérément actifs durant les loisirs a augmenté. En 2005, 51 % des Canadiens étaient actifs ou modérément actifs durant leurs loisirs comparativement à une proportion de 43 % en 2000-2001. Les jeunes de 12 à 19 ans étaient les plus actifs.

Parallèlement, la proportion de personnes qui fument quotidiennement a diminué. En 2005, 22 % des Canadiens de 12 ans et plus fumaient, en baisse par rapport à 26 % en 2000-2001. La baisse la plus marquée des taux de tabagisme s’est produite chez les jeunes de 12 à 17 ans.

Selon les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, bien des Canadiens n’ont pas un régime alimentaire équilibré. En 2004, 7 enfants sur 10 de quatre à huit ans ne consommaient pas le nombre minimal de portions de fruits et légumes que recommande le Guide alimentaire canadien. En outre, chez le quart de la population de 31 à 50 ans, les lipides excédaient 35 % de l’apport calorique total.Par contre, selon l’enquête, la consommation quotidienne moyenne de calories n’a pas beaucoup augmenté dans les trois dernières décennies et la consommation totale des lipides a diminué de 40 % à 31 % de l’apport calorique quotidien des Canadiens durant cette période.

Accès aux soins de santé

Bien que l’accès aux soins de santé soit garanti par la Loi canadienne sur la santé, il peut s’avérer difficile pour certains citoyens de trouver un médecin. En 2005, 3,5 millions de Canadiens adultes n’avaient pas de médecin de famille régulier, soit 13,6 % de la population adulte. Cette proportion de Canadiens adultes sans médecin de famille régulier a légèrement diminué par rapport à 2003, alors que 13,7 % des Canadiens se trouvaient dans cette situation.

Au total, 2,8 millions de personnes de 15 ans et plus ont consulté un médecin spécialiste en 2005 et 19 % d’entre elles ont déclaré avoir éprouvé des difficultés d’accès. À l’échelle nationale, les temps d’attente médians pour tous les services spécialisés ont varié de trois à quatre semaines selon le type de soins, un chiffre qui a peu changé par rapport à 2003. Par ailleurs, la proportion de personnes ayant attendu plus de trois mois allait de 10 % pour les tests diagnostiques à 19 % pour les interventions chirurgicales non urgentes.

Les temps d’attente pour certains services spécialisés varient d’une province à l’autre. Par exemple, les temps d’attente médians pour les interventions chirurgicales non urgentes ont diminué de moitié au Québec, passant de presque neuf semaines en 2003 à quatre semaines en 2005. En ce qui a trait aux tests diagnostiques, les temps d’attente médians à Terre-Neuve-et-Labrador ont augmenté de façon importante, passant de deux semaines à quatre semaines; en Colombie-Britannique, ils sont passés de deux semaines à trois semaines.

La perception des patients en ce qui a trait à l’attente de soins a peu varié de 2003 à 2005. Même si de 70 % à 80 % des patients ont indiqué des temps d’attente acceptables, certains continuent d’être d’avis que leurs temps d’attente étaient inacceptables et avaient des conséquences négatives sur leur vie. Les principaux problèmes mentionnés étaient l’inquiétude, le stress et l’anxiété pour eux-mêmes ainsi que pour leurs amis et les membres de leurs familles. Certains ont aussi indiqué avoir éprouvé de la douleur et des problèmes liés aux activités quotidiennes.