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Attitudes par rapport au navettage

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Nous consacrons plus de temps pour nous rendre au travail et en revenir, et une enquête menée en 2005 auprès de travailleurs canadiens révèle que nous sommes nombreux à aimer nous déplacer pour aller travailler. Pour certains, il s’agit du seul moment tranquille dans une journée occupée, tandis que pour d’autres, cela leur permet de rattraper le retard au travail. Malgré l’impression négative que les gens ont du navettage, nombreux sont ceux qui préfèrent cette activité à l’épicerie ou aux réparations à la maison.

Quelque 38 % des navetteurs aiment faire l’aller-retour entre leur domicile et leur lieu de travail; ce pourcentage englobe les 16 % disant aimer beaucoup le faire. Seulement 30 % disent ne pas aimer cette activité. En outre, plus une personne aime son travail, plus elle est susceptible d’aimer faire la navette et d’être disposée à subir les frustrations inhérentes au navettage.

Ceux qui marchent ou utilisent une bicyclette pour se rendre au travail sont les navetteurs les plus heureux (61 % des marcheurs et 57 % des cyclistes disent aimer ou beaucoup aimer cette activité). Ceux qui combinent voiture et transport en commun formulent les commentaires les plus négatifs sur le navettage (pour 58 % d’entre-eux, le navettage est déplaisant ou très déplaisant). Chez ceux qui n’utilisent que le transport en commun, 23 % aiment faire la navette, par rapport à 39 % des automobilistes.

La durée des trajets s’allonge. En 2005, il fallait en moyenne 63 minutes par jour pour nous rendre au travail et en revenir ou environ 12 jours par année pour un travailleur à temps plein. Par contre, il fallait 54 minutes par jour en 1992 et 59 minutes en 1998. La durée du trajet varie selon la ville. Parmi les six plus grandes villes du Canada, c’est à Toronto que revient la palme de l’aller-retour le plus long, soit 79 minutes en moyenne en 2005, tandis que le déplacement le plus court s’observe à Edmonton (62 minutes).

Nous parcourons de plus longues distances pour travailler. De 1996 à 2001, la distance médiane des déplacements entre la maison et le lieu de travail est passée de 7,0 kilomètres à 7,2 kilomètres.