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Essor de l’emploi en Alberta

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Le marché du travail de l’Alberta est le plus serré de toute l’Amérique du Nord : on y trouve la plus faible proportion de chômeurs et la plus forte proportion de travailleurs. Dans cette province, l’emploi a augmenté à un rythme effréné, surtout grâce aux industries florissantes de l’extraction pétrolière et gazière et de la construction.

En 2006, le nombre d’emplois en Alberta a augmenté de 6,0 %, soit presque trois fois la moyenne nationale et le taux de chômage se situait à peine à 3,4 %, c’est-à-dire presque la moitié du taux national de 6,3 %. Depuis 2003, l’Alberta affiche le plus faible taux au Canada.

Quelque 86 000 personnes de plus ont travaillé en Alberta en 2006, ce qui représente 27 % de la croissance globale de l’emploi au Canada, et ce, même si seulement 1 Canadien sur 10 en âge de travailler vit dans la province.

La croissance de l’emploi s’accompagne de hausses salariales en Alberta. La rémunération horaire moyenne s’est élevée de 6,9 % en 2006, soit plus du double de l’augmentation de 2,6 % dans l’ensemble du Canada. À 21,62 $ l’heure, l’Alberta dominait au pays sur ce plan. Cette province affichait le plus faible pourcentage de travailleurs touchant le salaire minimum ou moins, soit à peine 1,7 %.

En raison du plus grand nombre d’emplois disponibles et d’une rémunération plus élevée, davantage de personnes travaillent dans les grandes villes de l’Alberta. En 2006, Calgary et Edmonton se classaient respectivement au premier et au sixième rang des villes canadiennes affichant les taux d’emploi les plus élevés. La croissance de l’emploi a aussi aidé les Autochtones : ceux qui vivent hors réserve en Alberta ont connu un taux d’emploi semblable à la moyenne canadienne.

Cependant, cette poussée économique ne va pas sans présenter de défis. Les employeurs connaissent des pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs. En 2005, par exemple, 42 % des fabricants ont signalé une pénurie de travailleurs qualifiés.